Ils y passeront tous
#1
Les nains étaient venus à Tilador.
Dans une attaque plus ou moins surprise et aidé de leur nouveaux amis centaures ils avaient pénétré dans la ville et tenté de massacrer tout ce qui s'y trouvait.Le fait que la résistance elfique soit nettement plus importante que prévu les incita à changer de tactique et à tout bruler au risque de finir eux aussi en cendres.

La moitié de la ville brula (un ou deux nains aussi sans doute), les nains qui étaient tout feu tout flamme finir par fuir ou par être refroidi. Au final les pertes étaient plus importantes pour eux que pour nous mais ils semblaient content de leur coup d'éclat. Quelques orages eurent tôt fait d'éteindre l'incendie qui brulait les bâtisses.


Un feu s'éteignait....
Un autre s'allumait.


Un feu bien plus grand et bien plus dangereux que les petites flamèches de Tilador, un feu qui commençait à grandir peu à peu dans le coeur des elfes.Les nains par leur actes venaient de déclarer la guerre aux elfes.... pas juste à la guilde des elendae comme ils le prétendaient mais bel et bien à toute la nation elfique.Leur action méritait des représailles... de très très sévères représailles.Ainsi sans avoir besoin de se concerter plusieurs elfes se lancèrent à leur poursuite, il n'y avait pas de réel plan d'action chez les poursuivants ( il n'y en avait de toute manière pratiquement jamais chez ceux de notre race), juste le désir de punir ceux qui avaient eux l'audace de commettre un tel crime.
Alors la traque commença, tuant le maximum de fuyard, achevant dans le dos les blessés qui espéraient s'être assez éloigné des combats.

La route nous mena jusqu'à un pont, vraisemblable construction des nabots et qui leur permettait de traverser le fleuve sans finir noyé.Bien à l'abri et profitant de la proximité de leur capitale, une tentative de contre attaque s'amorça.Leur pertes restaient plus importantes que les nôtres mais le pont restait un abri sur pour eux et ils ne le quittaient un bref instant que pour lancer leur sort avant de se replier aussitôt. La situation stagnait et nous n'étions plus assez nombreux pour prendre d'assaut la structure alors tous choisirent de se replier.


Enfin presque tous...
J'étais toujours là, loin d'en avoir fini avec eux. Ces petits bâtards devaient comprendre l'importance de leur erreur et ils ne la comprendraient que dans la mort.Le problème était que seule je ne pouvais tous les affronter.
Réfléchissant au problème je vis l'un de ces ivrognes s'éloigner vers le nord ouest, sans doute croyaient ils que l'attaque était finie et qu'il n'y avait plus rien à craindre.... grosse erreur.Ma solution était là... c'est un par un que je devais les faire payer.

Le suivant sans peine sans qu'il soupçonne ma présence j'attendis qu'il fut suffisamment éloigné pour que toute l'aide qu'il puisse demander arrive trop tard; à ce moment seulement je frappais par deux fois. Il était résistant, extremement même mais mon état d'énervement pouvait suffir à blesser n'importe qui.
Il n'était pas mort, pas encore.Il allait avoir le temps de se retourner et de comprendre qui lui avait fait ça... comprendre qu'il ne pourrait échapper à son destin et surtout comprendre que la traque allait continuer.

Si tu survis à ça tu diras à tes compagnons qui t'as mis dans cet état, tu diras qu'ils subiront le même sort.
La traque n'est pas terminée... elle ne le sera jamais.
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#2
Mes amis m'avaient déjà par 2 fois été contraint de renvoyer mon corps inanimé au temple d'Astéras afin que je puisse recevoir des soins plus poussé que ce qu'ils ne pouvaient me prodiguer. En effet ces petites brutes font quand même du dégât sur une jeune elfe comme moi.

Mais qu'importe maintenant j'étais sur pied, la période de convalescence et de repos que m'avait conseillé le prêtre avait été respectée à la lettre et était maintenant terminée. Ayant profité de cette convalescence pour voyager et retourner près du terrain de jeu, j'étais maintenant au côté de mon amie Oragie, qui n'était d'ailleurs plus aussi seule qu'au moment où je l'avais quitté enfin selon les souvenir qu'il m'en restait. Mon désir de vengeance était plus grand que jamais. Je voulais que toute cette petite vermine tombe sous le coup de mes éclairs non seulement pour me venger moi, mais aussi pour les pauvres habitants de Tilador qui avaient tout perdu dans cet ignoble incendie de la ville.

Étant encore légèrement en retrait par rapport à mes autres compagnons, je ne voyais rien, je lançais donc un souffle et ainsi aidée des vents, je franchi les dernier mètres qu'il me restait à parcourir pour rejoindre le reste de la troupe. Cependant de là où j'étais je ne voyais toujours aucun nains à l'horizon. Ou se cachait donc cette petite vermine, cette bande de trouillard ? Surement se réfugiait-il encore dans le pont afin de nous attaquer discrètement et sournoisement comme eux seul savent le faire. Ensuite come tout lâche que se respecte, ils se dépêchaient de retourner à l'abri fuyant ainsi un combat loyal en face à face.

Mais tôt ou tard ils finiraient tous par périr
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Atteindre :