20-07-2012, 10:22:34
L'histoire commence dans une taverne, car toute bonne histoire naine commence dans une taverne :
Celle-ci était bondée. La fumée commençait à devenir aussi épaisse qu'une couche de lard. Les rires tonitruants sortaient des gosiers et rivalisaient avec des rots encore plus bruyants. Les joueurs trichaient, les buveurs chantaient et le tavernier surveillait d'un œil expert son établissement afin que tous ses clients soient satisfaits ou expulsés.
Cependant ce soir-là fut différent des autres pour une simple et bonne raison. Car en effet, Grungar, Dieu de la Vengeance, décida d'être de la partie. Il murmura et souffla aux personnes présentes les germes de l'amertume, de la violence et surtout de la vengeance. L'ennemi était vraiment simple à trouver, tellement simple qu'on pouvait hésiter. Devait-on parler de ces satanés elfes, de ces vantards d'hauts elfes ou des petits chiots d'elendaë ?
La soirée fut longue, très longue, tellement longue que les participants soupèrent de nouveau. L'aubergiste se souviendrai longtemps de cette journée car il n'avait presque plus de bière. Les questions portèrent notamment sur le où, quand et comment ; le pourquoi disparaissant totalement. Et comme les nains sont têtus, les débats furent plutôt difficiles. Mais un point commun aida énormément à l'édification d'une stratégie : la vengeance.
Les préparatifs furent rapides. Tout le monde avait une ou deux gourdes d'huile inflammable. En effet, Heimda avait négocié depuis longtemps déjà avec le marchand local de quoi faire bruler une cité entière. Le moment de payer fut la plus effroyable et difficile action qu'il ait à faire de sa vie. Heureusement que Tuisto l'accompagnait car il dû le soutenir tout le long du trajet. La demande officiellement officieuse fut faite et la réponse fut claire. Enfin, certain allèrent prier Thuri, Haul et Thana. Mais tous avait une pensée pour Grungar.
Le voyage se déroula assez bien. On pouvait admirer la construction du Pont sur l'Erion. La stratégie appliquée fonctionna bien. A la surprise même des participants puisque quasiment personne ne l'appliquait vraiment. Les nains se retrouvèrent donc entre Karad et Tildador sans rencontrer le moindre soucis et surtout sans que leur ennemi les repère.
On dit souvent que la première victime d'une guerre est l'innocence. Mais là, pas du tout, mais alors vraiment pas du tout. Car la première à tomber sous le coup des haches fut Merydwin. Ainsi je ne pense pas m'avancer quand je dis que l'innocence ne fut pas la première victime.
En plus des nains présents, les centaures avaient décidés de rejoindre le mouvement. Et ce fut donc au beau milieu de la plaine que le regroupement se fit. Les participants avaient ramenés leur spécialité culinaire et tout le monde profita, car comme on dit, profite toujours d'une soirée de veille de bataille car ce sera peut-être la dernière de ta vie.
Au petit matin, les visages redevinrent graves et la concentration des mages imposait un silence total. Les personnes présentent commencèrent à se rassembler autour d'un point fixe. En fait ce point était Baldr, qui gueulait une fois de plus, qu'on allait se faire trucider comme des cons à être groupés des cons dans cette connerie de plaine pour cette conne de guerre. Bref, il n'avait pas tout faux, c'était très risqué car la cérémonie allait être longue et les participants étaient vulnérables, trop vulnérables. Pas mal de gouttes de sueur perlaient sur les visages des guerriers qui regardaient l'horizon et priaient leurs dieux.
Les Seigneurs des Runes se placèrent faces à leurs cibles. Chacun d'eux avaient une série de sorts à lancer et chacun d'eux savaient qu'il ne pouvait se permettre d'échouer. D'une part parce que chaque sort faisait partie d'un tout et que s'il en manquait un les guerrier aurait une faiblesse. Et d'autre part, se serait la honte et le déshonneur face à ses collègues, amis, relations, familles et même les étrangers. Sans un regard ils commencèrent.
Les runes commençaient à fuser dans l'espace. Les paroles des mages se mêlaient entre elles. La magie commençait même à prendre une forme tangible au fur et à mesure que le temps passait. Les forces des magiciens diminuaient tellement la pression était forte. Mais face à eux le tableau était devenu surréel. La puissance était telle que les images devenaient floutés comme dans un mirage. Heureusement que les nains étaient endurants et habitués car sinon c'était la mort assuré. L'énergie magique coulait en eux comme faisant partis de leur fluide vital. La terre semblait même avoir était vivante et elle pulsait encore d'onde magique.
Puis la pression tomba, tout comme les mages. Les guerriers, le regard vide, prirent leurs armes à la main, clignèrent des yeux pour retourner dans la réalité et d'un coup, comme un seul nain, hurlèrent :
Khazuk ! Khazuk ! Khazuk !
Grungar pouvait être fier.
HRP, pour le plaisir des yeux :
Celle-ci était bondée. La fumée commençait à devenir aussi épaisse qu'une couche de lard. Les rires tonitruants sortaient des gosiers et rivalisaient avec des rots encore plus bruyants. Les joueurs trichaient, les buveurs chantaient et le tavernier surveillait d'un œil expert son établissement afin que tous ses clients soient satisfaits ou expulsés.
Cependant ce soir-là fut différent des autres pour une simple et bonne raison. Car en effet, Grungar, Dieu de la Vengeance, décida d'être de la partie. Il murmura et souffla aux personnes présentes les germes de l'amertume, de la violence et surtout de la vengeance. L'ennemi était vraiment simple à trouver, tellement simple qu'on pouvait hésiter. Devait-on parler de ces satanés elfes, de ces vantards d'hauts elfes ou des petits chiots d'elendaë ?
La soirée fut longue, très longue, tellement longue que les participants soupèrent de nouveau. L'aubergiste se souviendrai longtemps de cette journée car il n'avait presque plus de bière. Les questions portèrent notamment sur le où, quand et comment ; le pourquoi disparaissant totalement. Et comme les nains sont têtus, les débats furent plutôt difficiles. Mais un point commun aida énormément à l'édification d'une stratégie : la vengeance.
Les préparatifs furent rapides. Tout le monde avait une ou deux gourdes d'huile inflammable. En effet, Heimda avait négocié depuis longtemps déjà avec le marchand local de quoi faire bruler une cité entière. Le moment de payer fut la plus effroyable et difficile action qu'il ait à faire de sa vie. Heureusement que Tuisto l'accompagnait car il dû le soutenir tout le long du trajet. La demande officiellement officieuse fut faite et la réponse fut claire. Enfin, certain allèrent prier Thuri, Haul et Thana. Mais tous avait une pensée pour Grungar.
Le voyage se déroula assez bien. On pouvait admirer la construction du Pont sur l'Erion. La stratégie appliquée fonctionna bien. A la surprise même des participants puisque quasiment personne ne l'appliquait vraiment. Les nains se retrouvèrent donc entre Karad et Tildador sans rencontrer le moindre soucis et surtout sans que leur ennemi les repère.
On dit souvent que la première victime d'une guerre est l'innocence. Mais là, pas du tout, mais alors vraiment pas du tout. Car la première à tomber sous le coup des haches fut Merydwin. Ainsi je ne pense pas m'avancer quand je dis que l'innocence ne fut pas la première victime.
En plus des nains présents, les centaures avaient décidés de rejoindre le mouvement. Et ce fut donc au beau milieu de la plaine que le regroupement se fit. Les participants avaient ramenés leur spécialité culinaire et tout le monde profita, car comme on dit, profite toujours d'une soirée de veille de bataille car ce sera peut-être la dernière de ta vie.
Au petit matin, les visages redevinrent graves et la concentration des mages imposait un silence total. Les personnes présentent commencèrent à se rassembler autour d'un point fixe. En fait ce point était Baldr, qui gueulait une fois de plus, qu'on allait se faire trucider comme des cons à être groupés des cons dans cette connerie de plaine pour cette conne de guerre. Bref, il n'avait pas tout faux, c'était très risqué car la cérémonie allait être longue et les participants étaient vulnérables, trop vulnérables. Pas mal de gouttes de sueur perlaient sur les visages des guerriers qui regardaient l'horizon et priaient leurs dieux.
Les Seigneurs des Runes se placèrent faces à leurs cibles. Chacun d'eux avaient une série de sorts à lancer et chacun d'eux savaient qu'il ne pouvait se permettre d'échouer. D'une part parce que chaque sort faisait partie d'un tout et que s'il en manquait un les guerrier aurait une faiblesse. Et d'autre part, se serait la honte et le déshonneur face à ses collègues, amis, relations, familles et même les étrangers. Sans un regard ils commencèrent.
Les runes commençaient à fuser dans l'espace. Les paroles des mages se mêlaient entre elles. La magie commençait même à prendre une forme tangible au fur et à mesure que le temps passait. Les forces des magiciens diminuaient tellement la pression était forte. Mais face à eux le tableau était devenu surréel. La puissance était telle que les images devenaient floutés comme dans un mirage. Heureusement que les nains étaient endurants et habitués car sinon c'était la mort assuré. L'énergie magique coulait en eux comme faisant partis de leur fluide vital. La terre semblait même avoir était vivante et elle pulsait encore d'onde magique.
Puis la pression tomba, tout comme les mages. Les guerriers, le regard vide, prirent leurs armes à la main, clignèrent des yeux pour retourner dans la réalité et d'un coup, comme un seul nain, hurlèrent :
Khazuk ! Khazuk ! Khazuk !
Grungar pouvait être fier.
HRP, pour le plaisir des yeux :