La Bataille pour les Terres d'Andoras ne fait que commencer ..
#31
Nashi poussait les pierres le plus rapidement possible. Bien que son corps était rompu aux travaux manuel, pousser des rocher de cette taille était au dessus de ses forces. Il arrivait cependant à les faire avancer en faisant pousser des racines sous les blocs et à les faire rouler ainsi. Mais utiliser sa magie aussi longtemps était éreintant. Décidant de faire une pose il s'adossa contre un rocher. Il sortie une gourde et bu goulument quelques gorgée du liquide salvateur. Contemplant l'île de Nenthalion, il laissa sont esprit vagabonder, imaginant la ville qui pourrait s'élevait ici. Il sorti un parchemin et une petite tablette de bois et se mit a dessiner.

Après plusieurs essais ratés et quelques corrections, il avait en main deux dessins qui lui plaisaient.
S'approchant des autres il leur montra ses dessins.


- J'ai imaginé une tour de garde et une auberge pour le futur poste avancé.

[Image: 202736tourdegarde.png]







































La tour comprend une entrée de la ville dissimulée dans le tronc, un poste d'observation bas pour surveiller la forêt et l'entrée et d'un poste d'observation haut pour surveiller les environs ainsi qu'un cor pour donner l'alerte.

[Image: 265589auberge.jpg]

































L'auberge serait sur plusieurs étages dont un pour les chambres, et un autre pour le "réfectoire" et on pourrait installer un cellier dans le tronc.

Qu'est-ce que vous en dites?
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#32
HRP avec un peu de retard faute de temps depuis 2 jours .. /HRP

Les évènements s'étaient brusquement accélérés lorsque l'immense Skilithe s'approcha des Brüsein. De nombreuses protubérances chitineuses ornaient sa face et lui conférait un aspect terrifiant. De son œil d'or, où la pupille se résumait à une feinte verticale, il fixa les faibles silhouettes qui se mouvait prêt de lui. Son cavalier entièrement ceint d'une armure sombre lui murmurait des mots incompréhensibles. Alors que le Skilithe prenait pied sur la terre ferme les Brüsein purent découvrir la vive intelligence mais aussi la malice infinie de ce monstre volant. Ces créatures et leurs maîtres aimaient visiblement être respecté et appréciaient par-dessus tout la peur qu'ils inspiraenit. Indolent et arrogant l'Holdar ne prit pas la peine de saluer les êtres infimes qui se mouvaient prêt de lui. Le Skilithe émit alors un long hululement sourd couvrant plusieurs octaves et les sylvains présents ressentirent la magie. Nulle blessure ne leur fut infligée mais tous se sentirent plus faibles et leurs vigilance en fut grandement diminués. Certaines réagirent immédiatement en le combat s'engagea. Il ne dura guère car Yava que ses pérégrination avaient déja fait croiser le chemin du Holdar se précipita pour faire cesser le combat. Trop tard cependant pour un des sylvains qui fut littéralement déchiqueté par le Skilithe. Malgré cette mort, les sylvains furent assez sage pour accepter un compromis.
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#33
Nashi se tenait au pied de la falaise au sud de l'île. Certaine bloc ne demandaient qu'à tomber mais il fallait pour cela leur donner un petit coup de main… et il avait une petite idée à ce sujet.
Il s'écarta un peu de la falaise et se concentra. Etendant sa perception magique à tous les végétaux qui poussaient au pied de l'affleurement rocheux, il leur insuffla une forte dose de magie pour faire grandir leur racine au cœur même de la pierre, à l'intérieur de chaque fissure, puis d'une dernière impulsion magique les fit jaillir de l'escarpement, le faisant littéralement exploser en moult blocs et nuages de poussière.

Une vague de fines particules engloutit l'elfe qui se mit à tousser fortement, se protégeant tant bien en que mal derrière ses bras. Il fallut un bon moment pour que le nuage se disperse et révèle un véritable éboulement au pied de la falaise. Des rochers jonchaient le sol, tous de différentes tailles allant du simple caillou au bloc haut comme un elfe.

Je pense qu'on devrait en avoir assez… Aller,…. Au travail !
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#34
Petit à petit, le barrage prenait forme. Le flux de la rivière emportait une partie non négligeable des pierres et autres débris emmenés par les apprentis castors, mais les piliers installés retenaient un bonne partie de la structure, formant au fur et à mesure un bras de terre.

La construction avançait bien, presque trop bien, les Holdars semblaient inquiets, du moins, c'est ce que suggérait la présence menaçante de leurs yeux célestes.
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#35
Niary avait maintenant fini de porter les rondins de bois avec Kheeva, elle se dirigea donc vers le sud où Nashi avait trouvé de la pierre. Sur son chemin, elle vit encore un holdar monté sur un Skilithe. Ce fut de trop, de là où elle était, elle pouvait voir Fea Aldëon. Cela faisait bien longtemps que les Holdars ne s'était pas aventuré jusque là, elle n'avait d'ailleurs dans le souvenir d'en avoir entendu parler depuis la fin de la grande guerre.

Ajustant son arc, elle décocha une flèche en direction du Skilithe et fit mouche. La deuxième flèche passa juste à côté de son cavalier. Niary se hural alors en direction de celui ci pour qu'il l'entende bien


Retourne chez toi Holdar! Tu n'es pas le bienvenue ici. Retourne dans ton royaume! Derrière vos murailles. Nous ne venons pas chez vous, ne venez pas chez nous!

La réaction de celui ci ne se fit pas attendre.La puissante voix de l'illusionniste retentit, amplifiée par la magie

Cette terre n'est pas non plus la votre, elfe.

A peine la voix se tu que le Skilithe fonça droit sur Niary. Il se déchaîna et lui asséna une avalanche de coups suivit d'un puissant coup de queue. Niary qui était en train de ranger son arc n'eu pas le temps de prendre ses épées avant l'arriver du Skilithe et ne pu esquiver qu'un seul coup de celui ci. Enfin après le puissant coup de queue, elle pu faire un bond en arrière, se saisi de plusieurs potions qu'elle bu d'un coup et senti l'effet immédiat sur son corps. Qu'importe les effets secondaires des potions, il fallait qu'elle soit transcendée pour ce combat. Saisissant deux magnifiques lames d'agates attachées dans son dos, elle contre-attaqua avec une rare violence. Pas un seule coup rata sa cible et certains mordèrent profondément dans la chair du Skilithe. Mais ces bêtes étaient coriaces, et le combat ne faisait que commencer
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#36
Après s'être retiré d'une colline à cause de centaure fanatique.

Le voilà sur la zone d'un nouvelle avant poste Sylvain.
Ne savant pas quoi faire pour aider il resta planté dans les environs a regarder les Holdars et Sylvains se scrutant.
Quelques sylvains avaient ouvert le feu sur les Holdars, bien qu'ils jouent la carte de la diplomatie, il avait décidé de ne pas intervenir dans cette querelle aussi futile que la définition des territoires.


Un cri strident d'un des reptiles le réveilla de sa torpeur, et raisonnement dans son esprit fit qu'il lança quelques sort défensif avant de revenir a ses occupations tranquille.

Quand soudain, une saleté d'Holdar arriva par derrière pour lui asséné des coups de claymore. Ayant pris par surprise et ne pouvant plus rien faire il devait faire face à la mort.

HRP: Je voudrais bien savoir pour quel raison le Holdar m'a attaqué ?
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#37
Deux créatures écailleuses volaient au dessus du Sorlin. Chacune transportait une créature hominidé. La premier était un homme dépourvu de toute pilosité, un teint bleu pâle tirant sur le blanc, une plastron léger protégeait son torse. Il avait montré dernièrement des capacités magiques et pouvait s'apparenter à un mage. Le second était plus grand et vêtue d'une lourde armure intégrale teintée en bleu. Impossible de voir le moindre détail de son apparence. Les deux combattants transportaient chacun une lourde et massive épée. Leurs montures se croisaient et dans des phases de vol stationnaire, ils échangeaient quelques mots.
- La "vermine" s'agite près des murailles
Les deux Holdars surveillaient les elfes présents. Ils semblaient légèrement à cran car certains sylvains avaient montré une caractère agressif contre eux et ils n'avaient pas l'avantage du nombre. Le chevalier Holdar se dirigea pour surveiller la rive nord pendant que le mage Holdar s'occupait de la rive sud. Sur la rive nord, une jeune archère elfique tentait de négocier le départ des Holdars de manière pacifique.
Sur la rive sud, une guerrière n'eut pas la même patience. Elle décocha quelques flèches sur la monture, qui fonça directement sur la guerrière. La créature commença à déchiqueter la chaire de la combattante et qui eut le réflexe de sauter en arrière pour engloutir une potion. Elle contre-attaqua pendant que le cavalier Holdar descendait de sa monture. Il incanta quelques sorts : La guerrière eut suffisamment de chance pour le premier sort mais pas pour le second. La peur s'aventura dans son coeur et la paralysait. Les cris des Skilithes résonnaient pour perturber les mages, l'un d'eux essaya de lancer une malédiction sur le mage Holdar et échoua.
Malheureusement, le chevalier Holdar venait épauler son camarade. En trois coups d'épées, l'archidruide rampait au sol pour agoniser.
Les hostilités étaient déclenchées et un skilithe volait désormais avertir d'autres Holdars sur l'ordre de son cavalier :
- Ma belle, va nous chercher quelques "amis"
Les elfes sylvains avaient fait une erreur, une énorme erreur. Ils devaient maintenant réparer.


HRP : Car ton amie Niary a déclenché les hostilités et comme tu as lancé un sort, tu es considéré dans les cibles à abattre. Si jamais vous n'avez rien fait, vous n'aurez que quelque malédictions pour s'assurer que vous restez sages. Si jamais vous attaquez, vous entrez dans la liste des gens qui vont se faire attaquer.
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#38
La rousse se dirigeait vers la falaise quand tout commença. Elle se retourna pour voir Niary et deux holdars. Les skilithes étaient au sol et leurs gueules béantes n'attendaient plus qu'une bonne chaire à croquer. Elle fronça doucement les sourcils puis finalement détourna le regard. C'était ridicule. Ridicule et stupide. Elle sentit la colère grimper en elle, mais contrairement à la colère des sylvains sur le moment, la sienne était tournée vers ce peuple d'imbécile.

Si se battre et revendiquer comme de simples hauts-elfes leur semblait si important, alors elle n'avait rien à faire ici.

Elle recula de quelques pas et prit un air indifférent, presque absent.
Ses yeux d'émeraude fixaient l'étrange mascarade à laquelle elle assistait. Elle ne bougerait pas d'ici. Pas cette fois.
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#39
Celui qui avait un jour dit "Après ça les choses ne peuvent pas empirer", celui-là, la coureuse des bois aurait bien aimer l'avoir sous la main pour lui faire avaler quelques pouces d'acier. La présence des holdars et de leurs montures qui tournoyaient tout autour d'eux, rendait nerveux la plupart des elfes présents. Kheeva quand à elle grinçait des dents chaque fois que l'ombre planante se rapprochait, mais elle faisait confiance à Yava, si la druide affirmait qu'ils ne craignaient rien... Bon d'accord, elle avait un peu de mal à le croire, quand bien même le mage holdar s'était ensuite éloigné après son échange avec la druide. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un curieux sentiment de malaise à ce sujet là d'ailleurs, son amie s'était absentée pendant un long moment sans plus donner signe de vie et la voilà qui se mettait à agir... bizarrement. Il allait falloir qu'elles aient toutes deux une petite conversation, enfin dès que le barrage serait sorti des flots de la Sorlin.

Aidée de Niary, les rondins récupérés furent rapidement mis en place et l'elfe commença malgré elle à baisser sa garde, les skilithes qui les survolaient n'ayant pas fait montre d'un quelconque signe d'agressivité, elle n'y prêtait plus guère attention. Non plus qu'a la tension croissante qui semblait envahir sa camarade. Elle s'était juste arrêtée un moment le regard perdu dans les eaux tumultueuses et d'un coup les choses avaient dérapées, un peu à la manière d'un nain qui dégringole d'une falaise en entrainant dans sa chute toute sorte de graviers avec lui. Le vrombissement rapide de deux flèches la tira de ses rêveries trop tardivement pour pouvoir rattraper le-dit nain par la barbe, ou en l'occurrence, faire dévier le tir de sa camarade et éviter un bain de sang. Non, tout ce qu'elle pu faire ce fut de se retourner vers Niary juste à temps pour voir un skilithe furieux lui atterrir dessus. Tout s'enchaîna tellement vite que le temps qu'elle pose la main sur la garde de ses lames, le nombre d'adversaires avait augmenté. Sur l'île, elle aperçu Vardo qui se trainait au sol en perdant son sang, l'un des deux skilithes semblait s'être évaporé et elle se retrouvait soudainement encadrée par deux holdars et le second skilithe en compagnie d'une Niary qui semblait encore plus mal en point que Vardo.
- Et mer...
Autant pour le pacifisme de Yava, elle n'allait quand même pas restée inactive alors que deux de ses compagnons se faisaient massacrer sous ses yeux. Elle ne pouvait pas, quand bien même ce combat n'était qu'un beau gâchis. Elle tira ses épées avec un sourire neutre à l'attention des holdars, sûre et certaine de bientôt rejoindre le monde des rêves pour des prunes.
- Ma belle, va nous chercher quelques "amis".
C'est cela skilithe, fait donc et fait vite l'encouragea-t-elle mentalement, bien décidée à partir en fanfare. La guerrière s'écarta prestement de la rive et plongea sur le mage, non sans un bref regard à Eärendil, certaine de l'avoir blessé. Nulle trace de la joie sauvage du combat. En elle, il n'y avait que de la tristesse. Et de la honte.
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#40
Eärendil Celebrian poussait des pierres, aidant ainsi Nashi à déplacer de lourds blocs vers les rondins plantés sur la partie Est de la Sorlin. L'effort le faisait transpirer à grosses gouttes et déjà sa veste de cuir s'imbibait de sueur. Alors que les pierres roulaient vaille que vaille vers la rivière, les Skilithes survolaient la plaine entre Fea Aldëon et la Sorlin. Ces créatures immenses et étranges le faisaient frissonner plus que les perles humides qui coulaient dans son dos. Cependant elles se contentaient de surveiller la plaine. La construction du barrage les amusait-elles ou était ce plutôt l'inquiétude qui les guidaient. Eärendil n'aurait su le dire, mais une étrange trêve séparait les protagonistes, chacun surveillant l'autre. Une flèche vola vers un Skilithe, puis une seconde. Celui ci réagit immédiatement en attaquant l'archère Brüsein. Un casus belli venait remplacer la fragile trêve. Plusieurs autres Brüsein tirèrent leur arme, bandèrent leur arc. Le combat s'engagea. Eärendil fut atterré par l'attitude de certains de ses semblables. A l'égal des fanatiques de l'Elendaë, des Brüsein ne cherchaient que l'affrontement. Se croyaient-ils supérieurs aux Holdars, la réponse leur serait rapidement apportée. Eärendil se lanca vers la zone de combat en hurlant "Mais arrêtez cette folie". Il doutait de pouvoir faire cesser une seconde fois les combats mais il se devait d'essayer tout de même.
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#41
Nashi regardait dépité le combat qui faisait rage. Si la guerre avec les Holdars éclatait, jamais ils ne pourraient construire l'avant poste. Il s'était beaucoup investi dans cette entreprise. Il avait parcouru l'île de fond en comble, s'était fait attaqué par des bandits et une nuée de moustique géants. Il avait traversé la rivière tant de fois qu'il en avait perdu le compte. Il avait recopié une lettre une bonne centaine de fois pour l'envoyer à tout les sylvains. Il avait prélevé des boutures de saule pleureur et s'échinait à les entretenir depuis lors. Il avait passé des jours à imaginer la nouvelle ville et à retranscrire ses songes sur des bouts de papier. Il avait démonté des huttes, poussé des pierres lourdes comme trois centaures et détruire le flan d'une falaise. Tout ça pour quoi? Pour que tout soit réduit à néant à cause de deux malheureuses flèches tirées par une idiote qui prenait des décisions importantes sans en aviser personne et qui était incapable de supporter la cohabitation avec les Holdars....

Il se laissa tomber à genou désespéré et il contempla, impuissant, les rêves qu'il avait nourrit partir en fumé. Des larmes de rage perlèrent aux coins de ses yeux et ses poings se serrèrent rageusement; Il aurait bien tué Niary sur le champ, elle qui venait de tuer son projet, mais il ne le pouvait pas. Il ne pouvait pas lever la main sur un des siens.

Cependant il ne pouvait pas abandonner, il ne voulait pas abandonner. Il se releva. Sa peau sembla se durcir, prendre une étrange teinte brune et se para de rainures et il poussa. Usant de toute sa force pour faire bouger les lourdes pierres il poussa. Ignorant les sorts et les flèches, indifférent aux cris de guerre et de souffrance, il poussa. Inlassablement, ignorant la fatigue, il poussa.

Tant qu'il pourrait il poursuivrait la construction, quoi qu'il lui en coute.
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#42
Ezmaï venait d'arriver au bord de la Sorlin. Le spectacle était effrayant :

Deux Holdars et leur Skilithes venaient de mettre en pièces Vardo et Niary pendant que les autres sylvains présents continuaient à pousser des rochers ou s'éloignaient de l'endroit, sans accorder d'autres regards aux pauvres victimes qu'un de mépris profond.

Avaient-ils perdu toute fierté pour laisser leurs frères et sœur se faire ainsi massacrer? Avaient-ils perdu tout honneur pour ne pas régir face à cette violence? Avaient-ils perdu leur âme de sylvain pour ne pas protéger Halista et ses créatures?

Certains étaient même guildé. Des guildes prônant des valeurs ! Mais ces valeurs semblaient n'en avoir plus aucune à leurs yeux désormais...

Même sa fidèle amie s'était assise au sol, boudeuse, et refusait de bouger tant que le combat continuerait. Ne comprenait-elle pas que si elle ne s'inquiétait pas d'être blessée, d'autres personnes se tracassaient pour elle?

Tout en décochant plusieurs flèches vers le Holdar qu'elle apercevait, Ezmaï hurla :

Citation :Nashi ! Tu es le leader des loups d'Halista. Votre guilde n'a t-elle pas promis à notre déesse de protéger la forêt de Pelethor et tous les ES? N'avez-vous donc plus aucune fierté? Aucun honneur? Aucune parole? Allez vous continuer à porter des pierres quand vos frères et vos sœurs se meurent à vos côtés? Je vous conjure de vous rappeler votre serment !

Yava la Rousse ! Vous fuyez le combat mais vous aussi avez prêté serment au clan des roses ! N'oubliez pas vos idéaux : une famille unie. Abandonner le champs de bataille quand cette famille à besoin de vous ferait de vous une femme sans parole elle aussi. Êtes-vous réellement ce genre de femme? Ou nous prouverez-vous le troisième point du manifeste de votre guilde : que vous êtes encore capable de vous battre pour protéger votre territoire avec vos propres talents?

Sylvains qui refusez de prendre part à ce combat ! Rappelez-vous que nous sommes tous des enfants d'Halista, que celle-ci nous à toujours bercé de sa bénédiction protectrice et que c'est grâce à elle que nous avons pu trouver refuge dans sa forêt. Tous, vous êtes liés à elle. Tous, vous lui êtes redevables. Alors, Sylvains ! Si vous ne voulez pas saisir votre arme pour défendre votre vie, prenez la pour défendre celle de ceux que vous aimez, pour défendre vos convictions, vos promesses, votre honneur, mais surtout, soyez fiers et défendez notre terre si durement acquise, même si ce combat est injuste à nos yeux ! J'en appelle aux armes au bord de la Sorlin : BATTEZ-VOUS SYLVAINS !
Ezmaï se doutait que ses paroles n'auraient aucun effet : les personnes à qui elle s'adressaient avaient déjà pris leur décision et semblaient trop bornées que pour changer d'avis. Elle même se battait à contre-cœur mais se battait quand même. Pour protéger son peuples, sa déesse, ses terres et surtout pour protéger Edyn. Comment les autres ne pouvaient-ils rien avoir à protéger? Ou l'avaient-ils oublié? Quoiqu'il en soit, après avoir crié ses paroles au vent et au vide du ciel tout en décochant toujours plus de flèches, elle s'adossa à un arbre pour se mettre à couvert.

Très bien, si elle devait-être la seule à se battre, elle le ferait. Jamais elle n'oublierait pourquoi elle faisait ça.
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#43
La rousse se retourna et posa ses yeux d'émeraude sur Ezmaï avec un sourire pincé, presque nerveux. Une couarde. De toute sa rare vie, Yava avait parfois reçu des jurons, mais jamais, jamais, couarde, lâche. Elle fronça doucement les sourcils. L'engrenage allait prendre une nouvelle tournure, et elle n'était pas sans déplaire à la rousse.

- Par pitié, les discours morales ne me touchent absolument pas.
Je n'oublie ni ma famille, ni mes idéaux, mais je n'ai jamais, je dis bien jamais, frapper à plusieurs un homme, et encore moins un homme appartenant une tribu à qui je dois plus que la vie.

En vous battant ici, vous êtes aussi stupides que les hauts-elfes, aussi belliqueux aussi.

J'ai réussi à apaiser les tensions il y a de cela quelques temps avant qu'une idiote ne remette de nouveau la guerre sur le tapis. Si vous ne savez pas surveiller vos ardeurs, si vous vous contentez de juger plus rapidement l'ennemi, et pire encore, si vous me dîtes, à moi, que je suis redevable et qu'en cela je dois me battre, alors sachez que vous avez absolument tout faux.

Je ne suis redevable qu'à Halista.
Le Holdar n'a pas pénétré en Pelethor, et quand bien même il l'aurait fait, cette forêt n'est pas "la nôtre", mais sous l'égide du Roi Sylvain. Une plainte? Bien. Adressez la au Roi, pleurez que Yava ne fut qu'une couarde, une lâche, faîtes moi bannir.

A vous entendre, et à vous voir faire, je commence à croire que je n'ai rien à faire ici.


Elle se retourna vers Eärendil et Kheeva.
C'étaient deux roses, comme elle. Est-ce qu'elle devait se sentir honteuse? Elle n'avait pas l'impression. Son regard se fit plus incisif au fur et à mesure que le temps passé. Couarde. Une femme sans parole. Elle serra doucement les poings, son visage se défigurant d'une grimace mauvaise. Elle avait reçu plus d'insulte à vouloir faire la paix qu'à guerroyer comme de simples imbéciles. Sa crinière lui donnait l'air d'un démon antique.

Elle gronda, à voix basse.

- Seule la Rose peut me juger sur mes actes.
Et si ça déplaît à tout le monde, vraiment, alors je n'ai vraiment rien à faire ici.

Et dans ce cas là, je ne serais plus une Rose, du tout.


La voix acérée montrait à la fois son énervement et le fait que tout ça l'ait touché. Qui était Ezmaï pour l'injurier de la sorte? La druidesse recula d'un pas. Ce n'était pas comme si le Holdar avait abattu un arbre, pas comme s'il avait brûlé un pan de la forêt. Il n'avait fait que se défendre. Tout ça lui donnait mal à la tête, et faisait ressortir son mauvais côté.
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#44
Entendre Ezmaï et son discours fut la goute d'eau pour Earendil. Il se mit a hurler au milieu du combat ...

Mais écoutez vous, vous déclenchez un combat peut être une guerre, en vous attaquant à un holdar qui bien que n'étant pas de nos amis, ne nous avait pas attaqué, il accepte une trève que vous brisez presque immédiatement. Vous parlez au nom de la déesse, mais êtes vous de ses proches pour qu'elle vous confie ses desseins ? Elle vous regarde et vous jugera à vos actes. Pensez vous à vos parents, à vos enfants, à vos proches qui souffriront par votre faute. Vous parlez d'honneur, mais à votre place j'aurai honte d'utiliser de tels mots.


En reprenant son souffle il s'adressa alors à l'Holdar,

Étranger dont je ne connais pas même le nom, montrez vous plus digne que ces gens de ma race qui me déshonore et qui font honte à tout mon peuple. Leur arrogance et leurs actes les couvrent d'opprobre. Vous avez souffert mais l'un des notre est mort et 2 autres agonisent. Je ne vous demande pas de leur pardonner mais de comprendre que ces actes isolés pourraient tous nous entrainer vers un chemin que peut être nous regretterions d'avoir emprunter. Je vous conjure de retourner au delà de vos murailles. Aillez la sagesse que les miens n'ont pas.

Il doutait fort que ses paroles changent quoi que se soit à la situation, mais il se devait de tenter d'arrêter les évènements tragiques qui prenaient forme sous ses yeux.
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#45
Nashi s'arrêta pour reprendre son souffle. Un étrange sueur semblable à de la sève perlait sur sa peau d'écorce. Il toisa Ezmaï d'un regard lourd de sens.

- La fierté ne fait que nourrir notre orgueil et nous fait outrepasser notre condition. Je suis fière d'avoir aidé ma sœur à s'épanouir, fière d'aider ma mère à guérir les blessures du passé. J'aurais été fière d'avoir construit un avant poste. mais répandre la mort n'apporte aucune fierté, surtout dans un combat aussi stupidement déclenché.

- Honneur? Au cas vous l'auriez oublier, il y a Féa Aldeon derrière vous et plein d'autre villages sans défenses au alentour. Si les Holdars gagnent ici, ils s'en tiendront peut-être là. Mais s'il perdent, ils reviendront plus nombreux et ils n'hésiterons pas à marcher sur la forêt pour nous débusquer. Je ne vois pas quel honneur il y a à mettre de pauvre gens sans défense en danger.

- Ma parole? Au contraire je la tiens. On ne protègera personne en déclarant une guerre perdue d'avance. Si je dois choisir entre protéger une idiote nombriliste incapable de se contenir et les jeune enfants qui en se moment même jouent dans les arbres derrière vous, mon choix est vite fait. En ne faisant rien ici je leur offre une chance de ne pas connaitre la guerre, et pour l'avoir moi-même connue étant petit, je connais la valeur de cette innocence. Je les protègerais en construisant un avant poste pas en attirant les foudres des Holdars sur eux.

- A mon avis c'est votre fierté, votre honneur et votre parole qu'il faudrait mettre en doute. Votre fierté démesurée vous fait voir de l'honneur là où il n'y à que mort et folie, et par là même vous fait trahir votre parole.


Nashi inspira et expira profondément à plusieurs reprises et se remit à pousser.
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#46
La rousse resta impassible. Les insultes, elle les essuyé d'un regard. Elle n'était pas seule à penser que la diplomatie aurait plus de poids pour l'avenir que la guerre. D'ailleurs, avaient-ils seulement une chance de survivre quand les hauts-elfes, grandeur hors norme comparé à la leur, avaient chois ? Elle tourna le regard et aperçut Edyn qui hurlait. Quelque part, si le sort d'Ezmaï ne la touchait guère, celui de la jeune Edyn lui importait. Non pas qu'elle la connaissait mieux que quiconque, mais elle n'avait pas vu la jeune fille levait l'arme contre le Holdar, et si le chevalier attaquait, elle n'aurait d'autres choix que de frapper elle aussi. Parce que l'honneur, c'était ça, pour elle. C'était défendre celui qui subit une attaque qu'il n'a pas cherché. Pas défendre des meurtriers.

Machinalement, elle fit un pas, puis un second. Sa crinière de fauve, rouge comme le feu, ondulait dans son dos pendant qu'elle se rapprochait. Elle entendit le holdar dire à Ezmaï se disparaître dans la forêt et vu qu'Edyn poussait l'archère vers Pelethor. C'était le moment parfait. Il fallait clore cette querelle qui, si elle restait sous-jacente, ressortirait tôt ou tard.

- Je ne sais si nos gestes sont pardonnables, mais...
Mais pardon.


La rousse posa son regard d'émeraude sur le casque froid et blanc du guerrier. Un petit sourire en coin, doux, naquit. C'était léger. C'était infime. Mais c'était un rapprochement comme un autre.

- Nos deux peuples vivent l'un à côté de l'autre. Nous allons vivre d'autant plus proche que nous construisons sur cette île un poste de garde, pour nous protéger des attaques hauts-elfes et nous prévenir des mouvements de nos cousins.
Nous ne pouvons pas continuer sur cette voie, à nous battre tous les cinq ou six lunes.
Mon peuple ne tiendra pas en place tout pendant que la situation restera ainsi.


Elle marqua une petite pause. Elle s'avançait un peu, sortait même de son rôle simple de citoyenne, mais après tout...

- Nous avons besoin de savoir si... si vous allez tôt ou tard nous attaquer, nous repousser en Pelethor, ou si vous allez... Une légère hésitation sur le mot à employer. ...tolérer si proche de vos terres.

Elle l'observa, un instant, puis reprit, enfin :

- La majorité des sylvains préfère de loin la diplomatie à la guerre.
Nous pouvons nous entendre. Je l'espère.


Elle restait droite et calme. Au moins, comme ça, il n'y aurait plus d'ambigüité.
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#47
Depuis sa haute-stature, le Holdar regarda Yava. Son étrange casque dissimulait entièrement son visage mais de nombreux elfes se doutaient qu'il avait le même trait caractéristiques des Holdars : Un air dédaigneux et méprisant. Peut être était-ce du au fait que son interlocutrice était une elfe et que par conséquence, leurs peuples avaient une histoire ensemble récente mais sanglante. La rousse s'essayait à la négociation. Le Holdar écouta intégralement le petit discours de Yava. Elle restait calme.
-"Construisez si cela vous chante. Vous n'êtes pas une menace pour nous. Contentez-vous d'éviter de frapper dans la muraille ou d'énerver les Skilithes. Nous espérons que ces quelques coups de claymore en angil remettront en place les idées des fous osant nous attaquer."
Les skilithes revenaient vers leurs maîtres. Ces créatures paraissaient assez intelligentes que l'heure du combat finissait.
-"Prochaine erreur de votre part et vous aurez un nouveau souvenir de nos maîtres assassins.
Les Skilithes se posèrent près de leurs maîtres. Les Holdars partaient sans faire trop d'histoire. Comme si les attaques des elfes sylvains n'étaient qu'un jeu... Un jeu morbide.
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#48
Nashi s'affairait à déplacer un rocher lorsqu'une voix derrière lui l'interpela.

-Je vais t'aider Nashi...

Celui-ci se retourna surpris vers Yava. Un léger sourire apparut sur son visage.


- M'aider? Mais tu n'arrêtes pas de m'aider. Tu as réussit à conclure une trêve avec les Holdars, ce qui n'est pas un mince exploit, et tu l'as fais deux fois! Sans toi nos cadavres flotteraient dans le Sorlim à l'heure qu'il est. Merci. Merci du fond du cœur. On te doit la vie.... même si certain d'entre nous ont du mal à s'en rendre compte.

Nashi sortit de petites boutures.

- Alors non je ne vais pas te laisser m'aider à pousser ce gros cailloux et te ruiner le dos, pas après ce que tu as fais pour nous. Il commence à y avoir quelques pierres dans le barrage et je ne sais pas si les poutres vont tenir longtemps. Va donc planter ces boutures sur le barrage, elles ont bien mérité de retourner à la terre. Fais bien attention en faisant pousser les racines. Elles doivent s'encrer dans le lit de la rivière et surtout passer de part et d'autre du barrage, comme un filet et pas entre les pierres. Si les racines s'incèrent entre les blocs, elles finiront par détruire le barrage.


Nashi lui tendit les boutures de saules pleureurs.

- Prends-en soin.
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#49
Yava resta stoïque à la réponse des Holdars. Droite et ferme, elle affichait un air calme pourtant. Quand le guerrier tourna les talons et partit, elle se détendit doucement. Chaque tension soulevait toujours plus de question, mais cette fois-ci, la réponse avait été claire, et elle ne serait plus discuter par quiconque. La rousse repoussa machinalement une mèche de cheveux derrière son oreille. Ses yeux avisèrent d'un côté Edyn qui poussait à la lisière Ezmaï, et au sud, Niary qui se trouvait près de Lyneä. Finalement, tout le monde s'en sortait plutôt bien. Elle se racla la gorge, ses sourcils froncés lui donnant un petit air terrible, renforcé par sa tignasse couleur de sang.

- J'espère que tout le monde comprend que seul le barrage et le poste importe.
Que plus nous passons du temps ici, plus l'ennemi a des chances de passer au nord-est pour nous attaquer...


Elle soupira doucement et se retourna. Nashi était encore au travail. Au Nord, au délà de la Sorlin, elle ignorait où Alonia était passé ainsi que les autres, mais elle ne s'inquiétait pas pour eux. Tout du moins pas encore. Elle se rapprocha de son sac et attrapa une feuille de papier, un vieux parchemin froissé et une plume. Elle écrivait rapidement sur la feuille, certains mots en devenant parfois difficilement lisible.

Citation :Venta Roi Orn,

Je vous envois des nouvelles du poste avancée sur l'île de Nenthalion où les travaux avancent à grand pas. Je n'ai pas aperçu durant ces dernières lunes le moindre messager, or bien des choses se sont produites, aussi afin que les rumeurs ne viennent envenimer ce qui s'est passé, je préfère prendre le pas et tout coucher sur le papier.

A l'arrivée des premières troupes, un groupe de sylvain a délogé les brigands, les moustiques et les crocodiles qui infestaient les environs. Tout comme cela l'avait été dit par Selena Draghonce, les Holdars et les skilithes ont très rapidement survolé la zone afin de garder un oeil sur les différents mouvements sylvains si près de leur muraille. Aucun signe agressif n'a cependant été remarqué. C'est du côté sylvain que les colères et les envies de vengeance se sont faites entendre. Silthrim fut le premier à payer sa colère en portant un premier coup à un Skilithe. Bien que la discussion avec les Holdars fut calme, le skilithe n'épargna pas Silthrim qui dut être transporter jusqu'à Mithriath afin de recouvrer la santé.

Une fois la tension calmait, nous avons fini de démanteler les huttes brigandes et nous sommes servi des rondins de bois pour en faire la structure du barrage. Selon les plans de Nashi que je joindrais à cette lettre, nous avons en effet dans l'idée d'agrandir le bras nord de la Sorlin. Les rondins furent ensuite planter dans l'eau, profondément, afin de pouvoir accueillir plus tard les rochers.

Deux envoyés holdars surveillaient la zone quand Niary ouvrit les hostilités. Les rumeurs d'attaque imminentes ont rendu très difficile de tenir certaines de nos troupes, si bien que rapidement, un holdar fut à terre, rapatrié par son Skilithe, et que deux autres frappaient plusieurs de nos hommes, dont Ezmaï, Vardo et Kheeva. Fort heureusement, l'intervention de Edyn a semblé calmer le holdar guerrier avec qui j'ai pu échangé quelques mots.

De ses mots, nous en retirons que notre construction ne les dérange pas. Ils ne nous considèrent pas comme une menace et nous laisserons en paix du moment que nous n'énerverons pas leurs skilithes et que nous ne frapperons pas dans la muraille.
Cependant, à la prochaine attaque d'un des nôtres, nous aurons de sérieux ennuis.

J'ose croire que cette première approche est une voie nouvelle pour, qui sait, un lien diplomatique entre eux et notre peuple. Qu'Halista nous garde, les choses semblent avancer sur un heureux chemin.

Nous achevons de pousser les roches dans la Sorlin.
D'ici quelques lunes, le poste pourra commencer à s'ériger.

Sirial,
Yava la Rousse.
Une fois la lettre envoyée par un simple faucon, elle jeta un oeil aux nouvelles de l'extérieur. Le Clan des Roses auxquelles elle appartenait été sortit plus tôt d'un labyrinthe - c'était tout du moins ce que Lindo lui rapportait dans une lettre. Les Hérauts également. Un faucon rapporta un message parlant de la Larme de Fryelund et de l'engeance de Myrinn. Que de nouvelles qui pouvaient être aussi bonnes que mauvaises. Elle répondit rapidement au message d'une main assurée, et finalement reposa encre et parchemin dans son sac pour reprendre les travaux.

Nashi était près de la falaise et poussait à bout de bras les roches lourdes. Elle se posta à côté de lui pour l'aider.

- Je vais t'aider Nashi...
- M'aider? Mais tu n'arrêtes pas de m'aider. Tu as réussit à conclure une trêve avec les Holdars, ce qui n'est pas un mince exploit, et tu l'as fais deux fois! Sans toi nos cadavres flotteraient dans le Sorlin à l'heure qu'il est. Merci. Merci du fond du cœur. On te doit la vie.... même si certain d'entre nous ont du mal à s'en rendre compte.

Un petit sourire modeste et timide apparut sur le visage de la Rousse. Elle se racla doucement la gorge.

- Un exploit... si peu...

- Alors non je ne vais pas te laisser m'aider à pousser ce gros cailloux et te ruiner le dos, pas après ce que tu as fais pour nous. Il commence à y avoir quelques pierres dans le barrage et je ne sais pas si les poutres vont tenir longtemps. Va donc planter ces boutures sur le barrage, elles ont bien mérité de retourner à la terre. Fais bien attention en faisant pousser les racines. Elles doivent s'encrer dans le lit de la rivière et surtout passer de part et d'autre du barrage, comme un filet et pas entre les pierres. Si les racines s'insèrent entre les blocs, elles finiront par détruire le barrage.
- Je ne mérite pas autant d'attention Nashi, mais j'imagine que quelqu'un doit de toute façon s'occuper des boutures.

Elle attrapa sagement les boutures avec un sourire calme.

- Prends-en soin.
- Promis.

La druidesse garda les boutures en main et tourna les talons pour finalement revenir vers la Sorlin.
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#50
En provenance de Fea Aldeon, les sylvains virent arriver un capitaine, l'arme à la main, il semblait alarmé, mais un simple regard le rassura sur le bon déroulement des opérations.

Il s'adressa aux sylvains présents et particulièrement à Yava :

Et bien, je vois que les nouvelles ne sont pas si mauvaises. Nous avons fait dès que possible à la lecture de votre lettre et à l'arrivée des blessés. Il semblerait que vous ayez fait face à une situation difficile.

L'établissement de cet avant poste est ainsi de plus en plus indispensable. Nous ne pouvons laisser ces envahisseurs en faire à leur guise à nos frontières.
Les auriez-vous vaincu ?

En tout cas, je suis positivement impressionné, ce barrage est désormais magnifique, la structure en bois et les pierres disposé entre les troncs dragueront la terre et la caillasse et formeront un filtre parfait pour le barrage d'ici quelques jours, il ne restera plus qu'à établir la forêt au Nord et construire l'avant poste en lui-même.

Un pont pourrait éventuellement tenir place sur le barrage, afin de faciliter l'accès des chariots de ravitaillement.


Faisant une pause, il examina la construction : le flux après les installations commançait déjà à se réduire, et, bien qu'il ne soit pas encore possible de marcher à pied sec tout au long de la soirée, il semblait que déjà, sur les bord, un promontoire de terre se formait dans les profondeurs de la rivière.

Méditatif, il laissa quelques instants passer...
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#51
Cela faisait déjà deux longues journées qu'elle pataugeait dans la boue et l'eau de la rivière, pour en tapir le lit d'une solide couche de racine. Les boutures de Nashi aidèrent grandement, et bientôt poussèrent sur ses flancs. Les longues branches ne voyaient pas encore les bourgeons et les jeunes feuilles, laissant ainsi quelques jours de répits aux constructeurs pour finir le barrage et le pont avant que les branchages, fait pour cacher le barrage, ne gênent le travail des sylvains.

A voir quelqu'un venir si vite de Fea Aldeön, Yava la Rousse sortit de l'eau. Ses habits sentaient mauvais la vase et l'eau retournée, mais elle n'y pouvait rien pour l'instant. Elle passa ses yeux d'émeraude sur le restant du chantier qui avançait bien à présent, les roches s'accumulant avaient fini de filtrer l'eau et le passage. Elle eut un sourire alors que le Capitaine arrivait.

- Nous n'avons vaincu personne. Tout du moins, nous avons cessé le combat avant d'être vaincu. Elle se racla doucement la gorge : Nos relations sont tendues. Mais elles sont en bonne voie d'être un jour... amicale. Ou presque.

Elle posa ses yeux sur le barrage comme le Capitaine continuait son petit discours. Elle imaginait en effet qu'un pont sur le barrage soit parfait. Elle regarda Nashi comme c'était lui avait fait le premier les plans, avec un sourire entendu.

- Un pont est envisageable. De la main d'œuvre est arrivée, notamment les Hérauts. Maintenant que les tensions sont apaisées, nous pourrons sans doute prendre du temps pour travailler intelligemment...

Un sourire calme, alors qu'un faucon se posa sur son épaule, l'air gracieux et noble. Un faucon bien connu. La rousse arqua un sourcil. Ses doigts allèrent chercher le message accroché à sa patte et elle grimaça aussitôt. Ses yeux d'émeraude se levèrent et se plantèrent dans les iris du Capitaine.

- Un mouvement d'hauts-elfes au Sud... du Marais jusqu'à la forêt. La rousse se racla de nouveau la gorge, se tournant vers le petit attroupement qui travaillait autour d'eux. Elle reprit plus fort, afin que tout le monde entendre. Un mouvement au Sud, un mouvement d'hauts-elfes. Ils seraient plusieurs, toute une guilde... peut-être même toute l'Elendaë...

La Rousse jeta un regard à ses confrères les plus proches.
Il ne fallut pas longtemps avant que les premiers sylvains prenaient la route vers le Sud.

La récente plaie d'une attaque avait laissé ses marques, et le traumatisme était trop récent pour être oublié.

Ses yeux se portèrent sur la muraille qui les séparait des Holdars. Un Skilithe penché devait attendre quelque chose, un mouvement. Elle se pinça les lèvres, silencieuse... un instant.
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#52
Autour de Mitriath, les feuilles mortes tremblaient au sol. Tous les sylvains, de par leur proximité avec cette forêt pouvaient le sentir. Quelque chose de gros se déplaçait…

Ceux qui étaient le plus loin de ces vibrations et ne pouvaient donc en voir la source s'inquiétaient. Était-ce un nouvel ennemi ? Un monstre plus énorme que dans les histoires de leurs ancêtres ? Le doute était une torture pour leur esprit.

Mais au contraire, ceux qui se trouvaient proches de la capitale sylvaine voyaient leur cœur se remplir de joie. La vue de leur roi marchant à la tête de tout un bataillon ne pouvait que les émouvoir.

Revenant du nord où il s'était rendu pour prêter main forte aux centaures lors de l'attaque du démon Khorg, Orn se dirigeait à présent vers le sud-ouest. Revenu en catastrophe sans même arriver aux terres de leurs voisins quadrupèdes, il précédait un impressionnant détachement de soldats sylvains armés jusqu'aux dents. Les prières des combattants avaient été entendues et les renforts arrivaient.

Le roi se tenait à l'avant du bataillon, marchant seul devant ses capitaines. Il était sans peur et son visage affichait sa détermination. Quiconque le voyait pouvait reconnaitre aisément qu'il s'agissait du souverain de cette forêt, sans pour autant avoir besoin d'observer toutes les parures de son armure. Son regard suffisait à le comprendre.

En arrivant près de la cité, la troupe se sépara en deux. La majorité des soldats suivit le roi vers le front qui avait vu succomber tant des leurs face aux impitoyables mais redoutables Hauts-Elfes de la guilde de l'Elendae ces derniers jours. Les autres prirent la direction de Fea Aldeon pour repousser les derniers envahisseurs venus du nord qui, profitant de la diversion de leurs camarades, tentaient d'envahir le village frontalier.

La prestance d'Orn imposait le respect. Celle des soldats aussi. Celle du mouton des bois sorti de nulle part et qui gambadait joyeusement à l'arrière de la troupe… beaucoup moins. Mais au moins faisait-il s'esclaffer les badauds.

Ainsi, après des heures bien sombres, les premiers rires revenaient dans les gorges sylvaines encore enflées de pleurs et de hurlements. Un avenir meilleur semblait enfin se dessiner pour les habitants de Pelethor. Du moins pour l'instant…
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#53
Quand Novy fut abattue, un grand silence dans la pleine fit place.
Peut-être parce que l'on venait d'abattre une bête sacrée, la fameuse Novy, l'invaincue.
Ou peut-être tout simplement parce que quelqu'un venait de commettre l'irréparable.

Les yeux émeraudes de la druidesse se tournèrent lentement vers le responsable. L'arc encore bandé, le fil tendu vibrait encore sous l'impulsion de la flèche meurtrière. Ulsiel Istaril. Une grimace vint déformer le visage dur de la rousse sans qu'elle ne puisse rien y faire. Ce petit gringalet venait de faire perdre aux Sylvains une chose inestimable, et il ne s'en était sans doute même pas rendue compte.

D'un air hautain et dur, la rousse fit quelques pas vers lui et cracha à ses pieds, rageuse.

- Tu n'as pas plus d'honneur qu'un enfant de catin, mon pauvre ami.

Les mots crachés, les pas dans l'herbe se dirigèrent au Sud. Il fallait désormais rejoindre Fea Aledon, et puis Mitriath, ainsi que finir le poste de garde avancé. Le regard dur et la mine sombre, la rousse aperçut comme nombre des siens celui qui leur servait de Roi, Nernuel Orn. Elle observa chez lui l'incompréhension. Il venait sans doute à peine d'arriver.
Elle resta à distance, ses mains étaient encore écorchées et rougies par le sang des soeurs Kalina et Dae'. L'odeur qui en sortait était putride, presque trop.

- Morts, mon Roi.
Hélas, je devrais dire...

La guerrière Novy était entre nos mains, nous présentant la Couronne de Pelethor en échange de sa vie, quand Ulsiel Istaril l'a descendue..


En vu de l'incompréhension totale du Roi, il semblait bien que plus de mots étaient nécessaires.
Elle persifla, son regard cherchant un instant Ulsiel qu'elle tenait en responsable. Renard lui-même semblait mauvais à l'idée d'être passer à côté d'un si bel artefact, si précieux pour eux.

- Nous avions mis à terre Novy quand elle nous a supplié d'épargner sa vie en l'échange de la Couronne de Pelethor.
Vous avez bien entendu, la Couronne de Pelethor. Lyneä et Ezmaï étaient en pleine discussion pour en savoir davantage quand la flèche d'Ulsiel eut raison de Novy. Nous avons donc perdu tout moyen de savoir où elle se trouve à présent.


La rousse était peut-être dure, mais il semblait qu'avec certains, la discipline manquait cruellement, au point de les rendre dangereux pour tous.
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#54
Liska serrait aussi bien les poings que les dents alors qu'il faisait demi tour. Il n'avait pas prononcé un mot à l'encontre d'Ulsiel, Yava s'en était chargé. Mais il était un Héraut tout comme lui, et malgré sa rage, le roux ne voulait pas attiser les tensions au sein de leur groupe. Cependant, il crevait d'envie d'expliquer à l'archer à quel point son erreur pourrait lui coûter cher.
Il était bien rare de voir Renard dans un tel état de colère, à tel point qu'il arrivait à peine à la garder pour lui. De ses habituels sourires il ne restait et son attitude habituellement joviale avait laissé la place à la plus sombre des colères. Ulsiel n'était pas seul en cause, il y avait d'abord, surtout les Hauts-Elfes. Ils se permettaient tout. Venir sur les terres Sylvaines, couper leurs arbres et ainsi blesser Halista, attaquer leurs villes...

Prendre leurs reliques...

Et cette mort stupide alors qu'ils auraient pu récupérer la couronne, simplement en laissant cette idiote partir en vie !
Il ne remarqua que tardivement l'arrivée du roi, trop concentrée sur ses pensées haineuses. La haine... Un sentiment qu'il n'avait que très rarement éprouvé...
Distraitement, il écouta les explications de Yava alors que le regard du grand roux évitait consciencieusement de se porter sur Ulsiel. Il en venait à regretter qu'il fut un jour entré en sein de la guilde de Nivalis... Que ne pouvait-il faire marche arrière !

Il lâcha un long soupir avant de s'avancer à son tour vers le Roi. Après cet incident, mieux valait selon lui que les hérauts fassent profil bas.

-Mon roi, je tiens à préciser que cet incident n'avait rien de concerté. Ni les Hérauts du Renouveau ni aucun des Sylvelfes présents ici n'avait prévu tout ceci et la majorité d'entre nous "dont ne fait visiblement pas partie Ulsiel", ajouta-t-il pour lui même, n'avait aucunement l'intention de laisser une telle relique se perdre. Bien au contraire. Cependant j'ai conscience que l'acte d'Ulsiel pourrait avoir d'importantes retombées, aussi bien sur notre peuple que sur notre guilde.

Cette fois, il mit un genou en terre et baissa le regard vers le sol. Il n'aimait pas l'idée de se présenter ainsi face à un roi qu'il n'estimait pas vraiment mais quel autre choix y avait-il après une erreur pareille ?

-Au nom des Hérauts, je tiens à vous présenter nos excuses pour cet... Incident. Et si vous estimez devoir rendre la justice, alors il en sera ainsi...

Sa voix, il n'avait pu la maîtriser parfaitement et derrière son ton humble, sa colère transparaissait clairement. Il n'aspirait plus qu'à une chose, laisser tomber ces combats insensés et retrouver les siens...
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#55
Le roi Orn avait été averti que les combats s'étaient déplacés dans le nord, près de Fea Aldeon et même au-delà de la Sorlin. Lui et la faction qui l'accompagnait se rendirent donc dans les plaines de Karyos pour retrouver les sylvains qui poursuivaient les derniers assaillants en fuite.
Lorsqu'il arriva, la dernière Haute-Elfe en vie avait été faite prisonnière. Au bord de la mort, elle tentait de négocier sa survie en échange disait-elle, de la couronne de Pelethor, une précieuse relique sylvaine volée à la mort du roi éponyme et perdue depuis lors. Orn arriva au moment où cette transaction se conclût brutalement par une flèche décochée par Ulsiel qui acheva la prisonnière.
La majorité des sylvains présents se retournèrent contre ce dernier pour l'injurier, lui qui n'avait pas respecté le cessez-le-feu décrété pour la négociation, tuant par la même occasion la personne qui connaissait l'emplacement de cet objet mythique et si important pour leur race. Certains demandèrent même au roi de punir le coupable en guise de représailles. Alors, se tournant vers lui, le monarque dit :


- Ulsiel Istaril, fils d'Halista, n'êtes-vous donc pas plus malin qu'un mouton des bois ? Cette relique perdue représentait énormément pour notre peuple et la récupérer aurait été de très bon augure pour la prospérité de notre royaume. Réfléchissez un peu plus à vos actes avant de tirer votre prochaine flèche !

Sur cette remarque et sans attendre la réponse de l'intéressé, Orn se détourna vers le reste de l'assemblée. Il était frustré de voir la couronne de son ancêtre disparaitre à nouveau. En colère même. Mais une autre colère plus forte encore, bouillonnait en lui et elle dissipa toute trace de la première. Il ne pouvait pas décemment critiquer quelqu'un qui s'évertuait à venger ses frères lâchement assassinés par des Hauts-Elfes peu scrupuleux et possédant bien peu d'honneur. La mort de la dénommée Novy le réjouissait même intérieurement après le massacre dont elle s'était rendue coupable au bord de la Sorlin. Il passa donc à autre chose.

- Mes sœurs, mes frères. Je reviens des terres de l'ouest, où je m'étais rendu pour prêter main forte aux centaures. Ces derniers ayant été attaqués par un puissant démon de l'ère antique, notre armée s'est rendu sur place pour leur porter assistance lors des moments qui suivirent la bataille. Nombreuses furent leurs pertes et leur grande prêtresse elle-même perdit la vie durant cet assaut. De plus, il semble qu'un incendie ait brulé une partie de la forêt aux portes de leur capitale. Mais alors que nous n'étions même pas arrivés à destination, nous avons eu vent qu'une autre attaque, menée par les Hauts-Elfes cette fois, visait notre propre royaume pendant ce temps. Nous sommes donc, mes gardes et moi-même, revenus aussi vite que possible. Je vois que néanmoins vous n'avez pas eu à nous attendre et avez réussi à repousser les envahisseurs sans notre aide. Je vous en félicite.

Il prit un temps pour reprendre son souffle et jauger l'écoute de son public avant de reprendre.

- Le royaume et moi-même en premier vous sommes très reconnaissant. Vous avez risqué votre vie et certains en ont payé le prix fort, se trouvant gravement blessés pour défendre nos terres. Cela, sachez-le, mérite ma gratitude éternelle. Aussi, pour vous remercier, je souhaitais vous faire part de certaines choses. Tout d'abord, je m'adresserai aux trois guildes que beaucoup d'entre vous ici représentent. Sachez qu'à partir de maintenant, une place sera accordée à un représentant de chacune de vos factions, au grand conseil de Mitriath. Un siège permanent au parlement sera attribué à la personne responsable de chaque guilde. J'espère que vous considérerez avec fierté cet honneur et saurez-vous en montrer dignes. Votre avis comptera lourd dans les décisions que nous prendrons pour l'avenir de notre peuple, ce pouvoir n'est pas à prendre à la légère.

Sur ces paroles, un garde s'avança et remis aux trois chefs de guilde un pendentif en or, symbole des nouvelles responsabilités qui venaient de leur être confiées.

- Ensuite, à chaque personne qui s'est battue pour protéger son peuple et ses terres, j'offre ces quelques modestes présents. Ils sont proviennent de l'intendance des troupes et sont donc un peu maigres. Ce n'est donc pas grand-chose comparé aux services rendus à cette nation mais j'aime à croire que cela pourra vous être utile.

A nouveau, le roi pris un temps de pause durant lequel plusieurs de ses soldats distribuèrent divers objets aux sylvains qui avaient participés à l'attaque.

- Au vu de leur implication toute particulière dans les relations avec les centaures, je confie au Clan des Roses le rôle de devenir officiellement les garants de la diplomatie entre nos deux races. Cette tâche ne sera pas aisée au vu des conditions actuelles mais en ces heures sombres, l'entente entre nos deux peuples est plus que jamais primordiale ! Il est donc nécessaire de travailler au rapprochement de nos races afin de pouvoir affronter l'avenir avec plus de force que nous ne pourrions en avoir seuls.

Puis, regardant l'elfe qui avait posé un genou à terre devant lui, il ajouta :

- Redressez-vous, Ezmaï Deltara aux yeux miroirs. Les électrons libres ne faisant partie d'aucune guilde, mais pourtant pas moins méritant, ne seront pas oubliés. J'ai une requête toute particulière à vous adresser en privé si vous le voulez bien. Vos exploits durant cette bataille m'ont été contés bien avant mon arrivée et il semble que vous ayez clairement prouvé votre ardeur à défendre votre patrie et vos frères d'arme. Je souhaiterais à ce titre, vous faire part d'un projet dont j'aimerais que la fière guerrière que vous êtes soit responsable. Si vous êtes d'accord, je m'entretiendrai avec vous à ce sujet une fois que nous serons un peu plus au calme.

Se tournant à nouveau vers l'assemblée au complet, Orn termina son discours :

- Je n'ai plus qu'une chose à vous dire : merci. Mais la lutte n'est pas terminée, et nous devrons certainement encore nous battre ! Mais à nouveau, nous montrerons à tout Ecridel que les sylvains sont un peuple fier et brave !


Citation :HRP : si l'un des représentants de guilde souhaitait ne pas accepter le poste proposé au conseil, il reste éventuellement la possibilité de se faire remplacer par un autre membre gradé de la guilde. De même pour Ezmaï Deltara qui pourrait être remplacée par un autre joueur non-guildé si elle le souhaitait.
Citation :HRP2 : actuellement les récompenses n'ont pas encore été distribuées. C'est en effet Alneor qui doit s'en charger mais n'est pas présent ce soir. Le message est posté malgré cela afin que vous puissiez évoluer dans vos RP actuels. Merci de votre patience, cela sera certainement rectifié dès demain.
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#56
Selena suivait les troupes armées depuis quelques jours par curiosité mais également pour apporter son soutien magique. Visiblement elle se trouvad'être non loin de l'escorte du roi car elle contemplait pour l'une des apparitions du roi Orn. Quelque chose dans la posture lui rappelait Pelethor. Feu le roi Pelethor paraissait toujours être juste, droit et soucieux de son peuple. Orn avait de cela, tout en étant plus fougueux. Le roi sermonna Ulsiel qui avait -encore- commit une erreur puis entama son discours. Selena recevait de la part d'un garde un pendentif en or indiquant sa nouvelle posture mais elle recevait également le soin de la diplomatie. L'elfette souriait un peu bêtement en obtenant son titre. Elle s'approcha un peu d'Orn et effectua une grande révérence avec sa somptueuse robe. Elle s'adressa ensuite au roi après avoir présenté le protocole.
-Votre majesté est généreuse. Je vous remercie profondément d'accorder votre confiance à mon humble clan mais également aux vaillants hérauts du renouveau et aux courageux loups d'Halista. Nous nous montrerons digne des responsabilités nous incombant. J'accepte également avec joie de gérer la diplomatie avec les centaures. J'espère être capable d'aider notre royaume à tisser des liens solides avec nos frères de la forêt.
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#57
Alors que le garde remettait le pendentif en or à Nashi, celui-ci vint s'agenouiller devant son souverain.

- Mon roi, c'est un honneur que vous nous faite à moi et aux Loups d'Halista. Je saurais me montrer digne de la confiance que vous m'accordez et j'espère que mes conseils vous aideront à prendre les meilleurs décisions pour l'avenir de notre peuple.

Nashi se releva et reprit d'un ton moins solennel.

- Tant que vous êtes ici, pourquoi de pas venir voir où en est la construction? Le secteur est sécurisé, le barrage rempli son office à merveille, l'eau est parfaitement redirigée vers le bras nord, le bras sud est aisément franchissable à guet et le barrage en lui-même fait office de pont. Nous allons bientôt pouvoir démarrer la construction de l'avant poste en lui-même.
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#58
Le roi en personne se pencha et murmura quelque chose à l'oreille d'Ezmaï. Elle le regarda droit dans les yeux (plus tard, elle se demanderait comment elle avait osé faire cela) et acquiesça.

- Je ferai de mon mieux, seigneur Orn.

Puis elle se retira. Beaucoup de travail l'attendait.
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Atteindre :