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Essoufflé par une course folle, un garde se présente à son capitaine.
Alerte !
Des maudites oreilles pointues osent violer notre territoire ! Ils se déplacent à l'ouest de Kromgar et nous avons pu en dénombrer quatre. Mais j'en couperais ma barbe que d'autres sont cachés !
Nous sommes plusieurs à les repousser mais Eiko y est resté. Nous avons besoin de renforts !
Le capitaine prit une gorgée de bière et donna sa réponse.
Bien, je vais faire une annonce publique et prévenir notre Thain.
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Le capitaine était soucieux. Aucun message du Thain et les nouvelles du front n'étaient pas bonnes.
Gardes et veilleurs, dont la bravoure n'est plus à démontrer, ne rentreraient plus chez eux. Le nombre d'elfes augmentaient et les défenseurs se raréfiaient. Bientôt Kromgar tomberait, et le moral des troupes se verrait réduit.
L'appel aux volontaires retentit toujours dans la capitale pourtant peu se précipitent au front pour défendre l'honneur de sa nation. Où est la légendaire ferveur naine lorsqu'il s'agit de combattre leurs ennemis d'antan ?
En apprenant que les elfes rodaient autour de Kromgar, Komodo se dirigea vers la Taverne pour en savoir plus. Il pris une bière et s'assis autour d'une grande table.
" Braglen, Gringen, l'heure est grave. Les elfes sont aux portes de Kromgar. Que comptez vous faire ? Il faut s'y rendre au plus vite ! "
Adounia trottinait du plus vite qu'elle pouvait, ses bottes s'enfonçant a peine dans la neige. Depuis qu'elle avait aperçu ce démon sur la montagne, elle ne sentait pas l'envie de traîner plus sur le chemin de retour de la table des géants. A cote d'elle, Barnabée, et un nain rencontré près de la table.
En regardant au loin dans la direction de Kromgar, elle vit les drapeaux nains signe d'un danger, en tout cas il lui semblait qu'elle les voyait, la distance était longue pour en être sure. Se tournant vers ses camarades de route, elle leur adressa ces mots:
Je ne vais plus sur Karad directement, je vais faire un tour par Kromgar, on dirait qu'il se passe quelque chose d'inhabituel la-bas.
Sans leur laisser le temps de répondre, elle changea légèrement la direction de sa course, en direction maintenant du village nain.
Galindra courait et courait aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Puis une des Naines avec qui il fuyait un "monstre" prit la parole et changea de direction aussitôt.
Une Naine partirait seule et moi alors ! Par la barbe de papy !
Le nain changea lui aussi de direction et cria, espérant se faire entendre.
Doune ! Attend moi tu n'vas pas partir toute seule! Si y'a de l'action, tu n'seras pas la seule à faire la fête!!
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Le capitaine se permit un sourire : le ton du Thain était formel. Il rangea la missive dans sa besace et beugla ses ordres.
Dépêchez une escouade à Kromgar : un maître des runes sera au commande. Il faut qu'elle arrive le plus tôt possible. Le thain ne tolèrera pas la perte de Kromgar.
Ces maudits elfes doivent payer leur affront !
Qu'on annonce partout la décision du Thain : il faut repousser cette attaque. Que les nains capables de tenir une arme et désirant trancher ces elfes rejoignent le front.
Galindra avait suivi Doune depuis la table des géants avant de rentrer dans la ville naine. Le Nain venait de perdre de vue sa compagne de route. Qu'à cela ne tienne le jeune Nain prit la direction des gardes et d'autres Nains.
Alors ! Alors quelqu'un aurait des nouvelles de Kromgar ? Une Naine avec qui je voyageais semblait croire qu'il y avait de l'action là-bas.
Un garde le mis au jus d'une attaque des elfes sur la ville naine.
Les poils du guerrier se dressèrent, il sorti sa hache et tapa du pied.
Non d'une bière sans mousse ! Y'a-t-il des Nains déjà en route ? Une organisation quelconque a-t-elle déjà était prise ?
Ma hache ne demande que du sang de bête aux oreilles pointues !
Quelqu'un pourrait me donner des informations ?
Galindra resta ensuite sur place, la hache toujours en main, près à partir...
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Le capitaine de la garde reçut des nouvelles pas réjouissantes. Les elfes investissaient la région du pont de l'Erion, et leurs intentions ne semblaient pas pacifiques. Il préféra donner des ordres pour l'organisation de la défense de la capitale, et s'aperçut rapidement qu'il manquait d'effectif pour organiser une contre-attaque.
Riposter semblait difficile sans l'aide des aventuriers chevronnés. Afin de motiver ces guerriers, il décida de se rendre sur place. Il ordonna à divers messagers de placarder un message à tous les coins de rue.
Aventuriers.
Des Haut elfes pavanent sur nos terres et profitent de leur présence pour "visiter" le pont. Et nous allons es accueillir en leur servant des bières ?
Non, nous devons les chasser à coups de haches et nettoyer la pollution visuelle qu'ils osent imposer à notre magnifique pont !
Moi, Athgar, je me déplace personnellement pour assurer la défense de notre merveilleuse œuvre d'architecture, mais je ne pourrais tenir la position sans votre aide. Rejoignez-moi et boutons cette maudite souillure hors de nos terres !
Nous avons besoin de votre aide, aventuriers !
Athgar, capitaine de la garde.
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[HRP] Le capitaine est sorti de la ville, il sera sur le pont dans deux tours.
Barnek Mornepierre
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À l'abri derrière un monticule de pierres, Barnek serrait contre son torse un bras emmitouflé dans un bandage épais encore marqué par les séquelles qu'avait laissées une flèche elfique.
Son bandage commençait à faire effet et la plaie lui faisait moins mal, mais il lui fallait encore un peu de temps pour reprendre ses esprits.
Cette journée était sans doute l'un des plus chaotique que Barnek avait pu vivre.
Il y a trois semaines, du haut des montagnes entourant la capitale, il avait aperçu une colonne de guerriers et de mage elfiques prêt à en découdre et se dirigeant vers le pont.
Le pont, SON pont. Le pont que toute la confrérie avait battit, c'est vrai, mais c'étaient ses plans et son ouvrage !
Bouffi d'orgueil, descendant en toute vitesse la montagne, glissant sur certains montants abrupts et en invoquant via ses runes des prises de pierres lui permettant d'éviter une chute certaine, le seigneur des runes était arrivé bien avant les elfes sur le pont.
S'en suivirent plusieurs semaines à attendre en compagnie de la garde, les hauts elfes restant à distance et éliminant sans pitié leurs éclaireurs. Puis, ils repartirent et les renforts de Karad que Barnek avait contacté s'étaient aussi retirés.
Barnek était resté sur le pont en compagnie de quelques nains méfiants. Mais leurs présences ne suffisent qu'à ralentir l'attaque soudaine des hauts elfes. Les défenseurs étant autant désorganisés qu'en infériorité numérique, les longues oreilles percèrent facilement une brèche vers le pont.
Meurtri, épuisé, Barnek avait été rapatrié vers la capitale ou il s'était débattu avec les prêtres pour qu'ils le laissent retourner au plus vite vers la bataille.
Débarrassé de l'atèle qu'on lui avait fixé il se rendit à nouveau vers la périphérie de Karad pour y apercevoir que les combats y faisaient rage.
Plusieurs guerriers nains avaient refait leurs apparitions et tranchaient durement dans les elfes fatigués et bien loin de chez eux.
C'est ainsi qu'il se mit à l'abri pour éviter les tirs perdus, le temps qu'il recouvre ses pouvoirs runiques.
Jetant de temps à autre des coups d'œil vif vers les combats il aperçut tout à coup la présence du capitaine de la garde de Karad : Athgar.
Capitaine ! Capitaine !
Hurla Barnek dans le fin blizzard qui entourait continuellement les champs de bataille enneigés. S'approchant de lui en soutenant son bandage recouvert d'une fine pellicule de neige.
Barnek Mornepierre, nous nous sommes déjà rencontrés. J'étais sur le pont pendant la première offensive, voici la situation :
Il reste deux mages elfes sur le pont côté ouest. Autour du pont il reste trois hauts elfes une guerrière et deux archers qui sont probablement de l'autre côté du fleuve.
Le seigneur des runes Ruïhn et moi même vous suivons dès que nos blessures et nos runes le permettront.
Leur offensive a été brusque, mais ça tourne au vinaigre pour eux, il faudrait tenter de couper leurs retraites et éviter un nouveau regroupement qui mènerait à une contre-attaque.
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Le capitaine se tourna vers Barnek lorsque ce dernier le héla. Après avoir écouté son rapport, il prit le temps de réfléchir avant de donner une réponse.
Votre aide sera la bienvenue. Mais vos blessures ne sont-elles pas trop profondes pour revenir à la charge ? D'autres aventuriers ne souhaitent pas se joindre à la bataille ?
D'après votre bilan, les elfes ne sont pas nombreux, mais ce n'est pas une raison pour les laisser profaner notre œuvre. Nous devons réagir rapidement. Nous vous laissons la fin de la journée pour nous rejoindre.
Si nous sommes plus nombreux, nous pourrions traverser le pont par un autre chemin et couper leur retraite.
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Le capitaine arriva au pont avec les renforts, Ruïhn et d'autres aventuriers. Aucun elfe ne se dressait devant eux. Il grinça des dents :
Où sont ces maudits elfes ? Ils nous font courir et se terrent comme des lapins ! Bande de couards !
Après une inspection du pont, le capitaine aperçut les derniers elfes fuyant à travers la plaine. Il s'époumona :
Maudits elfes ! Ne revenez plus sur nos terres ou vous subirez notre courroux ! Vous n'êtes pas de taille à affronter nos valeureux guerriers !
Fuyez, insectes !
Il scruta la plaine, comme si les elfes occupés à préserver leurs vies l'entendait. Toute sa colère et sa frustration s'étaient envolé avec ses propos. Il était temps de retourner à Karad.
Après avoir laissé un message sur le Registre des doléances du Grand Conseil de Karad, Komodo attendait une réponse qui ne venait pas.
C'est alors qu'il reçu une missive de Rogral.
Citation :Après leur embuscade, les Hauts-elfes poursuivent leur progression vers Karad.
Certains ne sont qu'à un jour de marche du pont.
Rogral.
Komodo tendit la missive à l'échevin, lui dit d'en faire ce que bon lui semblait, puis se dirigea vers les volières du siège de la Confrérie du Roc, et envoya à tous les nains qu'il connaissait le message suivant.
Citation :Fraan Braglen et Gringen.
Des hauts-elfes sont à une journée de marche du pont à l'ouest de Karad. Si vous souhaitez prendre part à la défense de notre capitale, ou nous aider à repousser l'envahisseur, merci de me contacter. Actuellement nous manquons cruellement de guerriers.
Cordialement, Komodo, lieutenant de la Confrérie du Roc.
Frères nains, j'étais tranquillement en train de me balader dans les mines Est lorsque j'ai entendu des bruits suspects. J'ai découvert dans nos mines un Elfe se promenait.
Il est connu sous le nom d'Isaldur. Je ne sais pas pour le moment s'il est seul, mais je préfère demander de suite des renforts.
Mais dépêchez vous, je m'en voudrais d'avoir gardé pour moi toutes les festivités.
Heimda Muspellheim
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Hélas, la grande majorité des Nains sont dans le Temple nouvellement découvert. Merci pour l'information d'intrusion. Je te rapelle que le Thaîn a signé un traité de paix avec les hauts elfes. Nous n'avons donc pas le droit de nous taper dessus ni d'aller l'un chez l'autre.
Je vais de ce pas faire un rapport à ces petits c...
Bon, il vient de reposer l'or qu'il nous avait pris. Je vais l'escorter hors de nos frontières. Jusqu'où dois je le raccompagner?
Heimda Muspellheim
Visiteur
Citation :Je vais l'escorter hors de nos frontières
Ca semble bien 
Bref, de l'autre côté de la rivière
Bref, ce fichu Elfe n'a pas vraiment attendu son escorte. A peine sorti de la mine, je me retourne pour vérifier que le Troll qui passait par là ne nous avait vu et cet Elfe en a profité pour filer.
Enfin, au moins il n'est plus dans les mines.
Inn'dïh après avoir vendu le fruit de son dur labeur repart en escapade, mais alors qu'il se demandait le genre de créature qu'il rencontrerait dans sa nouvelle grande expédition, qu'elle ne fut pas sa surprise quand il trouva à peine sorti des mines Est, un Elfe.
-nom d'un troll enragé, mais c'est que ça pousse partout en ce moment ces bestioles là, se dit Inn'dïh dans sa barbe.
Un pas en arrière, à l'abris de la porte de la mine, Inn'dïh écrit à la va vite une missive pour prévenir la garde, et leurs demander que faire de cet Elfe. Il alla chercher un jeune nain qui traînait non loin de l'entrée de la mine pour que celui ci la transmette.
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Les gardes se préparèrent au combat. Bien qu'un paix, très instable, existe entre les nains et les Hauts elfes, on n'est pas à l'abri d'une traîtrise. Mais au moment de sortir, ils voulurent connaître les mouvements de l'elfe, et ses intentions...
Inn'dïh n'attendit pas la garde lorsqu'il vit l'elfe se sauver. Encore un qui aller se cacher en terre naine pour il ne savait quelle perfidie. Inn'dïh suivit l'elfe qui se dirigeait à l'Est
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