La lettre anonyme
#1
A Mitriath, devant l'arbre royal

Le capitaine de la garde sortant de l'arbre royal, sur un ton très cérémonieux :

- Mes frères, mes sœurs, le peuple sylvain court un grave danger semblerait-il. Mes ordres viennent du roi en personne et lui-même paraît convaincu de la gravité de la situation à laquelle nous sommes confronté. Tout Ecridel pourrait en être menacé.

Murmures dans les rangs. Le capitaine reprend après quelques secondes.

- Ce matin, un messager est arrivé à nos portes. Il portait une lettre à l'attention de notre majesté. Puisqu'elle ne portait le seau d'aucun officiel, elle fut remise au scribe royal. Après lecture, celui-ci a tout de même décidé de la faire lire aux instances supérieures qui ont immédiatement déclaré conclave dont voici que je sors. Cette missive, nous avons décidé de la rendre publique afin que tout le monde comprenne ce à quoi nous devons nous attendre. Je vous la livre donc.

D'un mouvement de la main, le capitaine désigne l'un de ses hommes occupé à attacher à un tableau plusieurs papiers :

Citation :A tous les peuples d'Ecridel !

Vous ne me connaissez sans doute pas, et j'espère que cela restera le cas. Je vous communique en effet des nouvelles de manière anonyme, car je pourrais craindre pour ma sûreté si les mages dont je vais vous parler apprenaient que quelqu'un avait révélé leur terrifiant secret.

Un groupe de mages hauts-Elfes s'est établit dans un réseau de cavernes, sous les ruines d'un ancien village elfique, au centre d'Ecridel. Ils y pratiquent des expériences magiques extrêmement dangereuses pour nous tous. Je peux affirmer qu'ils sont en train d'invoquer des démons pour essayer de les soumettre et de leur soutirer leur savoir.

Ces démons sont ceux qui ont envahit notre monde il y a des centaines d'années, les Khörgs. Ces tentatives sont hautement risquées, car si un démon trop puissant réussissait à franchir le portail créé par ces mages, il pourrait les tuer ou en prendre le contrôle puis maintenir le portail ouvert pour faire affluer des myriades d'autres démons. Nous irions sans doute droit à une catastrophe de même ampleur que celle que nous avons vécu il y a bien longtemps.

Pour vous prouver la véracité de mes affirmations, j'ai joint à ma lettre des copies de documents rédigés par ces mages. Vous pourrez voir que ces gens n'hésitent pas à tuer pour satisfaire leur soif de puissance. Méfiez vous d'eux, ils ne se laisseront sans doute pas arrêter par un raisonnement qui serait cohérent de votre point de vue.

Après avoir été forcés de quitter Asteras car leurs activités morbides avaient été partiellement remarquées, ils se terrèrent dans des grottes où ils se trouvent encore actuellement. Une entrée pratique, mais étroitement surveillée, leur permet de s'enfuir s'ils le souhaitent. Par exemple, dans le cas ou ils repéreraient une troupe armée approcher.

Il existe cependant un second passage non surveillé. Ce chemin est long et pénible à parcourir, mais les mages ne s'attendent pas à une attaque de ce côté là, car ils ont muré l'endroit de façon maladroite en déclenchant un effondrement. L'entrée est une caverne proche d'un petit bosquet dans les plaine de Karios, à l'ouest du fleuve Sorlin.

J'ai choisi de vous mettre au courant, ainsi que les autres races de ce continent pour avoir un maximum de chances d'éviter une catastrophe. Je vous en prie, agissez vite et agissez bien. L'avenir de notre monde en dépend.
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Après lecture, nouveaux murmures dans la foule, plus intenses cette fois. Le capitaine continue alors son discours.

- Il a été décidé qu'une troupe serait envoyée dans les plaines de Karios pour vérifier la véracité des dires de cette missive. Nous cherchons donc des hommes et des femmes pour faire ce voyage. Que les volontaires s'avancent d'un pas vers moi et décline leur identité.
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#2
Ulsiel était rentré depuis peu en ville. Après quelques confrontations houleuses avec une cohorte de bandits dont il avait quand même réussi à venir à bout grâce à ses flèches et sa magie combinée, il était rentré recevoir les soins dont il avait plus que besoin. Il décida ensuite de passer au marchand d'armes pour renouveler son stock de flèches et peut-être acheter un nouvel arc. Ensuite, il se trouva un coin isolé au soleil et continua son entrainement. Il était sur le point de développer de nouvelles techniques et il comptait bien les maitriser au maximum.

Non loin de l'arbre royal, il repéra le capitaine de la garde en sortir et commencer à parler. Un attroupement se fit et Ulsiel, curieux de nature, tendit l'oreille.

Après avoir entendu le capitaine et lu les différents papiers, un seul mot pouvait convenir à l'expression de son visage; horrifié.
Et horrifié il l'était en effet. Comment des elfes.. non, des êtres vivants, pouvaient-être aussi fous ?
Maitriser des démons ? Ces sots n'ont donc rien retenu de l'histoire ?! Personne ne peut maitriser tant de puissance maléfique !
Et les conséquences.. Il ne pouvait les imaginer. Rien qu'a lire ce que ce mage comptait en faire si il réussissait à les maitriser le terrifiait. Alors si jamais les démons réussissaient à prendre le contrôle .. C'était la fin d'Andoras, la fin de la forêt de Pelethor, la fin des sylvains. Cela, il ne pouvait l'accepter sans rien faire.

Une demi-douzaine de démons déjà invoqué .. Et Halista seule sait quand ses pages ont été écrites, ce nombre a peut-être déjà doublé, voir triplé..
Puis il réfléchit .. Et si le démon dont toutes les rumeurs parlent aux quatre coins du pays faisait partie de ceux-la ?
La situation devenait grave, très grave.

Apeuré et terrifié, il prit tout de même son courage à deux mains et s'avance vers le capitaine.
Il fit une révérence et dit :

Venntai Capitaine. Ce que j'entends la est de la plus grande importance. C'est un danger sans nom. Je ne vous cache pas que je suis terrifié à l'idée d'y aller mais je sais que je ne pourrais jamais plus me regarder dans un miroir si je ne participe pas. Mon arc et mes flèches seront donc a votre service pour cette mission.


Puis, levant les yeux au ciel, il poussa un soupir et rajouta

Qu'Halista nous vienne en aide...
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#3
Une flèche siffle dans les airs et se plante aux pieds du soldat.
Le billet se déroule et laisse apparaître la forme d'une dague de laquelle s'écoule une goutte rouge.
En quelques secondes, des mots apparaissent progressivement : Le messager des Ombres sera de la partie si il y est le bienvenu. Bien évidemment, il suivra discrètement.
Le texte disparait ensuite doucement et le billet s'effrite.
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#4
Un écho au loin, situé, à quelques pas de la rivière, une voix résonne, et portée par le vent me parviens aux oreilles. C'est un étrange tapage qui brise la quiétude de l'endroit. Cela je l'avoue attise ma curiosité, alors, lentement je me lève, puis quitte des yeux le flot ondulant de l'étendue d'eau.

Le son, il vient de l'endroit où trône l'arbre royal. D'ordinaire, je ne me mêle que très peu aux autres. Je viens d'un clan qui depuis toujours préfère rester à l'écart de ce qui fait le peuple de la cité. Je n'en connais pas vraiment les raisons à dire vrai, mais il est peut-être tant de changer les choses après tout. Je ne suis pas de ces grands Druides qui depuis des décennies lèguent leur savoir. Cela ne fait que bien peu de temps que j'ai quitté l'enseignement. Mais parait-il j'ai quelque chose de spécial qui saurait faire de moi quelqu'un d'à part … Enfin, c'est ce qu'ils racontent … Tout sait venir quand il est tant que cela se dévoile. Pour l'heure je dois écouter ce qui réunit toutes ces personnes ici.

Un homme placarde des feuillets sur un tableau, j'attends que les personnes présentes du peuple prennent connaissance de celles-ci avant qu'à mon tour, je m'y intéresse. Ce que j'y découvre, ne me semble pas tout à fait inconnu. Les démons, la sorcellerie, je m'y suis intéressées il y a quelques lunes, suite à un cauchemar que j'ai fait il y a quelques lunes en arrière. Et puis ce qui-là me semble fort intriguant, et bien, c'est le fait, que cette missive ne soit pas signée…

Les autres Races ? De plus en plus étrange. Depuis maintenant bien longtemps, nos relations avec les autres peuplades sont bien mitigées, ou alors, l'ont m'aurait caché certaines choses, c'est ainsi quand l'on vit reculé des autres. Cependant, dans la logique, il serait normal, que nos Anciens, soient au courant …

Tout ceci me laisse véritablement perplexe …

La voix du capitaine me sort de mes songes.

Ils recherchent donc des volontaires … Je suis consciente que de me proposer est probablement signer mon arrêt de mort, à moins que d'un tour je puisse la détourner cette mort, que je puisse lui rire au nez, et que d'une révérence je la salue, pour qu'elle puisse séduire une autre âme prête à accepter le trépas.

C'est risqué, et n'est-ce donc pas ce qui me fait vibrer le péril ? Alors, je m'avance, puis m'éclaircis la voix, et prend la parole.

« Venntai Capitaine ! Je suis consciente de ma faiblesse, cependant, je serais ravie de me joindre aux rangs. Je me nomme Arellwarn, fille de Brimiëls, et met ma magie à votre service. »

Il est possible, que l'on m'écarte de cette mission, si tel est le cas, alors, je ne leur en tiendrais pas rigueur. C'est ainsi. Et la faiblesse, n'est que pur obstruction pour une tâche de cette envergure. Au moins, j'aurai essayé.
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#5
Le capitaine regarda les volontaires. Ils n'étaient pas tous très robustes (certains étaient même... chétifs) mais cela ne faisait qu'ajouter à la valeur de leur courage. Puis d'une voix de Stantor et au regard sévère :

- C'est tout? Notre peuple serait-il devenu si lâche qu'il n'en défendrait même pas ses propres terres?

Il se tourna ensuite vers l'un de ses seconds juste à sa gauche et ajouta :

- Va jusqu'à la grotte des herbes folles et délivre mon message à ceux qui s'y trouvent. Beaucoup de nos combattants sont partis pour l'explorer, leur aide pourra nous être précieuse.
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#6
Quand l'émissaire arriva jusqu'à eux, Yava n'y fit pas vraiment attention. Elle avait vécu trop loin des autres pour avoir dans le coeur l'envie de s'y mêler. Si elle faisait partie du Clan des Roses, ce n'était que parce qu'ils avaient fait les armes côte à côte, que leur combat avait un sens, que leur amitié était concrète. La notion même d'état lui semblait lointaine, elle qui n'avait jamais vécu que dans une grotte auprès d'un père un peu fou sans doute. Si l'avenir en lui-même n'était finalement pas de son intérêt, les démons, eux, l'étaient.
Depuis sa création, la rousse n'avait vécu que par les armes pour un jour terrasser le démon Callisto, ours des forêt qui avait jadis estropié son père, le laissant avec un bras en moi et un visage dépouillé de sa noblesse et de sa beauté. Les démons. C'était sa mission à elle, aussi la druide se concentra doucement sur le discours. Elle n'était sans doute pas la plus puissante, pas même la plus à même de parler parmi les siens, mais après tout, elle pouvait bien s'engager à titre personnelle. Elle jeta un regard à Kheeva, d'un petit air entendu. Si on parlait de démon, ça ne pouvait être que pour elle.

Elle se permit ainsi de prendre la première la parole, d'un ton calme quoi que fière. Sa crinière de feu ne rajoutait à son regard droit qu'un peu plus de profondeur, son côté dur, celui forgé par les années à errer seule dans la forêt sans doute.

« Venntai Capitaine. Si cette aventure a pour but d'éradiquer un tel danger, que sont les démons ou encore ceux qui les invoquent, alors j'en serais. C'est une affaire toute personnelle. Alors moi, Yava, je viendrais en Karios, et je ferais ce que je pourrais. »

La rousse ne brûlait pas d'impatience, pas même de peur. C'était une certaine haine.
S'il y avait une chose en Andoras qu'elle haïssait, c'était bel et bien les démons.
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#7
Salutations capitaine.

Le clan des roses et les hérauts du renouveau ont terminés de nettoyer la cave des herbes. Nous pouvons donc vous prêter main forte pour participer à l'éradication d'une menace supplémentaire.
Nous passons à Mitriath pour nous ravitailler et nous nous dirigerons immédiatement vers la zone indiquée dans les documents.

Signé
Selena Draghronce.
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#8
Bonjour
Vous pouvez comptez sur moi pour explorer vous aider.
Je suis déjà sur place, et j'ai visité les cavernes quelques jours plus tot. Je peux témoigner, elle est dangereuse...
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#9
Entendant les mots de Léthé, Ulsiel releva la tête.

Vous avez déjà exploré une partie de la grotte dites vous ? Pouvez-vous nous donner plus d'informations ? Y réside t-il des monstres maléfiques ou autres créatures ? Avez-vous rencontré des démons ou même un des mages déchus ?
N'avez vous pas croisé de ces haut-elfes hautains, ayant juré la mort de quiconque s'approchera à moins de 25 lieues du village ? Dites nous tout ce que vous savez s'il vous plait, vous pourriez nous aider à gagner du temps et peut-être sauver des vies ?

Qu'Halista guide vos pas.
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#10
L'animation était grande, l'arrivée annoncée des deux guildes les plus renommées d'une expédition dans la forêt, et leur déclaration d'engagement à s'occuper de cette affaire ajoutait à la fébrilité ambiante, sans compter les nouvelles déclarations des hauts-elfes, qui exacerbaient plus encore que nécessaire l'orgueil et le sentiment patriotique des aventuriers de tout poil.

Du côté des sphères dirigeantes, l'animation était elle aussi bien présente, plusieurs personnes affirmaient avoir vu le roi, Alneor et quelques frontaliers en grande discussion, à la limite de la dispute. Plusieurs courriers avaient été envoyés aux troupes sentinelles des villages frontaliers, tandis que le conseil s'était réuni pour délibérer sur des sujets tenus secrets.

Certains affirmaient de plus avoir vu un centaure à l'auberge, et les quelques groupe de curieux ayant voulu rentrer se sont fait refoulés aux portes du bâtiment sous prétexte que les gardes se devaient de "préserver le calme du lieu"... avaient-on déjà entendu pareil excuse, préserver le calme d'une auberge ?

Vers midi, cependant, il fut possible d'en savoir un peu plus, alors que le capitaine de la garde royale sortit sur le balcon pour parler à la foule devant l'entrée, comme cela avait été annoncé quelques heures seulement avant :

Citation :Citoyens de Mitriath,

Concernant la possibilité d'une menace au sein de la plaine de Karios, il a été décidé que, au vue de la localisation particulière de ce territoire, aux récentes tensions sur nos frontières, mais aussi de part les déclarations des habitants d'Asteras, nous ne pouvions nous permettre d'envoyer les forces sylvaines sur les lieux sans prendre des risques importants pour la sécurité de Mitriath mais aussi les relations diplomatiques que nous entretenons avec nos voisins.

L'appel à des volontaires et donc renouvelé afin de s'occuper de la question. Le Roi Orn s'adressera à ceux-ci avant leur départ sur la place principale de Fea Aldeon dans quelques jours, le 16 du mois des bourgeons.
Il n'en fallait pas plus pour alimenter les discussions les plus folles, le gouvernement n'allait rien faire ? Aux portes de nos forêts ? Enfin, nous en saurons certainement plus dans quelques jours.
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#11
C'était un Crépuscule boiteux, étant parti du temple contre l'avis des prêtresses, que le messager avait croisé sur le chemin de la caverne des herbes folles. L'échange avait été bref, le messager ayant poursuivi rapidement son chemin, tandis que l'elfe convalescent lui emboîtait le pas à son rythme, peu désireux d'abandonner ses compagnons à leur sort face aux monstruosités végétales qui rôdaient dans les souterrains à la végétation démente.

Le retour du messager quelques heures plus tard, porteur de la nouvelle de la victoire des sylvains, l'avait rassuré et réjoui, et frustré de n'avoir pu prendre part à l'affrontement final. Et de devoir refaire tout le trajet en se traînant, aussi. Crépuscule avait donc observé, blasé, l'estafette repartir à toute vitesse, avant de lâcher un soupir et de faire demi-tour, s'aidant laborieusement de son bâton de buis pour avancer. Non sans lui avoir assuré qu'il aurait récupéré d'ici quelques jours, et participerait à l'expédition.
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#12
Le roux n'avait pas pu s'empêcher de comtempler les quelques feuillets joints à la lettre d'un air profondément perplexe. Il n'y comprenait rien du tout à vrai dire. Mais cette histoire de démons n'était pas vraiment des plus réjouissantes. Nul doute qu'il fallait faire quelque chose.
Il haussa les épaules d'un air nonchalant en abandonnant l'examen des quelques pages et s'éloigna de quelques pas du tableau pour laisser la place à quelqu'un qui serait peut être plus érudit que lui en la matière.


-Bien... Je ne suis pas certain de comprendre parfaitement de quoi il retourne, à vrai dire. De l'invication de démons, je ne connais rien. La magie est de toute façon un domaine qui m'échappe totalement, je dois avouer ! Cependant, même un parfait abruti serait apte à comprendre qu'il y a là un danger certain. Pour ma part, je pense vous accompagner. Je ne peux pas encore parler au nom de tout les Hérauts car nos discussions sur le sujet débutent seulement mais je vous tiendrait au fait de nos conclusions.
Quoi qu'il en soit mes lames seront à vos côtés.

Comme pour conclure son discours, le roux s'inclina bien bas, dans une parodie comique des manières de leurs cousins d'Asteras.
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#13
Le messager du capitaine des gardes de Mitriath était arrivé à la caverne. L'arbre mort vivant venait d'être détruit. Earendil décida lui aussi de venir grossir les Sylvanestes se regroupant à Mitriath. Cependant il lui fallait sortir de la caverne des herbes folles et reporter à l'alchimiste son du. Déja les treants faisaient leur retour. Sortir de la caverne allait être plus compliqué de prévu. Il avait fallu environ 1 semaine pour atteindre le bout de la caverne. Rejoindre Mitriath serait peut être plus simple grâce à la pierre de retour, mais Earendil ne voyait pas bien comment être à Mitriath au début de la semaine suivante. Cette équation compliquée devait aussi être proposées aux autres elfes présents dans la caverne.

Il espérait que le capitaine attendrait le gros des troupes car s'il fallait combattre un démon, chaque elfe compterait....
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#14
Les Hérauts du Renouveau se faisait étrangement absents en cette assemblée, un milan sur l'épaule de Renard vient détromper cette impression, une lettre scellée par leur emblème à sa patte.

Citation :

Venntaï,

Je confirme la pensée générale concernant les Hérauts du Renouveau : Nous serons présents et répondrons à l'appel aux côtés des nôtres. Une majorité des Hérauts est encore sur le chemin du retour mais nous avons bon espoir de revenir dans les temps. Cette menace ne peut être ignorée, ne doit être ignorée. Nous ne pourrons permettre que ces démons menacent l'équilibre prôné par Halista, ni même que nos cousins fassent fi des erreurs du passé. Devions-nous leur enseigner par la force que nous le ferons.

Qu'Halista guide nos pas.

Nivalis
Guide du Renouveau

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#15
Vennta Capitaine.

Ne serait-il pas prudent de demander a une prêtresse du temple de nous accompagner dans cette mission ?
Nous pourrions bénéficier de soins rapides grâce à cela, je pense que ce ne saurait être de trop, vu la fervente ardeur des Elendae à nous tuer tous.

Qu'Halista veille sur vous.

Ulsiel Istaril.
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#16
( HRP : DDDP mais n'ayant pas eu de réponses et vu que je dois dire autre chose, je suis obligé .. )


Venta Capitaine.
Je vous fait parvenir cette missive pour vous annoncer mon retard a Fea Aldëon. Je ne pense pas pouvoir être la le 16 de ce mois sur la place principale, étant aux prises avec quelques moustiques plus qu'ennuyant, je dois d'abord m'en débarrasser.
Bien entendu, je ferais au plus vite. Je pense aussi que Le clan des Roses et le reste des Hérauts du Renouveau seront eux aussi quelque peu en retard, étant sorti depuis peu de la cave des herbes folles. Ils vous le confirmeront bien mieux que moi de toute façon.

Sirial. Qu'Halista veille sur vous.

Ulsiel Istaril.
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#17
HRP : désolé, j'ai complètement oublié

Je crains qu'il ne soit possible de repousser la rencontre avec le roi. Je luis ai cependant indiqué que certains d'entre vous arriveraient sans doute plus tard que prévu et il m'a indiqué effectuer son discours dans la soirée. Si vous pouviez envoyer au moins un membre des guildes en question, cela suffirait sans doute pour faire passer les informations. Quand à la présence d'une prêtresse, je crois qu'il sera plus à même d'y répondre lui-même mais je luis transmettrais la question.

A Fea Aldeon, quelques gardes frontaliers avaient été repérés, renforçant la garde habituelle, rien de très exceptionnel, mais indiquant que le roi était effectivement attendu.
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#18
La pierre de retour avait été très utile à Earendil ... Il était maintenant à Mitriah, mais il lui fallait encore rallier le village de Fea Aldéon. Il ne serait pas au village avant le discours du roi ... Il espérait seulement que d'autres auront pu atteindre le village.
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#19
Liska remonta machinalement le capuchon de sa cape, masquant tant bien que mal sa tignasse rousse. Il avait craint d'arriver trop tard à la petite bourgade de Fea Aldeon mais il était finalement l'un des premiers à arriver sur la place principale. Il s'arrêta quelques instants, examinant rapidement les alentours. Il y avait des gardes un peu partout, quelques badauds et d'autres volontaires pour répondre à l'appel de la mystérieuse lettre. Mais en tout cas, personne de sa connaissance. Au moins serait-il là pour représenter les Hérauts si besoin était.
Le capitaine des gardes se tenait un peu plus loin, nota-t-il. Et à ses côtés... Il y avait un centaure. Qu'est ce qu'il pouvait bien faire là ? Se demandait le rouquin en le dévisageant. Ca n'était peut être pas une mauvaise chose qu'il soit là mais cette présence l'intriguait grandement... Et si on ajoutait à cela le fait qu'il n'ait que rarement vu des centaures jusque maintenant, sa curiosité en était d'autant plus piquée. Il semblait accompagner le capitaine.

Bah, on verra bien.
Se dit-il en haussant les épaules. Il devait bien avoir une raison à sa présence et peut être qu'elle serait expliquée plus tard, qui sait ? Dans le pire des cas, il s'amuserait à questionner la populace locale pour en savoir plus.
En attendant, hé bien... Il fallait attendre le discours, il n'y avait plus que ça à faire pour le moment. Il s'adossa à un arbre et croisa les bras.
Espérons que ça ne soit pas trop long...
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#20
D'un mot de pouvoir, Crépuscule avait abandonné sa forme d'elfe pour en adopter une plus adaptée. Comme à chaque fois, la métamorphose avait été vaguement dérangeante, bien qu'indolore, et il lui avait fallu quelques minutes pour se réhabituer à se déplacer avec plus de deux membres locomoteurs.

Galopant à travers le sous bois, il se sentait empli d'une énergie renouvelée, tandis que ses sabots évitaient pierres et racines, fossés et buissons d'épines. Tout à sa destination, il avait même failli tomber dans un chausse-trappe tendu par quelque chasseur - et un moment, il avait imaginé, amusé, la réaction dudit chasseur en trouvant un elfe en piteux état à la place du gibier espéré. Mais toujours, il avançait, pressé par le temps, et observant la lente course du soleil qui paraissait ça et là à travers l'épaisse frondaison.

Il avait dépassé plusieurs de ses camarades, en route vers Fëa Aldon, et les avait salués d'un brame, en surprenant plus d'un. Il faut dire qu'il offrait un étrange spectacle, tâche de couleur claire filant entre les arbres, ses flancs commençant à se couvrir d'écume, sa majestueuse ramure évitant par quelque grâce d'Halista de s'emmêler dans la végétation abondante, et surtout ce regard vert profond, étonnamment intelligent, qui semblait se moquer de leur lenteur alors qu'ils avançaient aussi vite que possible.

Le cerf accéléra encore, malgré la fatigue qui s'emparait de lui, forçant sur ses muscles épuisés. Il arriverait dans un peu plus d'une heure. Crépuscule espéra que cela suffirait.
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#21
Elle se mit à courir comme une dératée au milieu de la forêt. Elle avait perdu de vu ses compagnons de route dès le retour dans la caverne de l'alchimiste. Depuis, sa crinière rousse semblait passer entre les arbres sans qu'on ne la voit réellement. Épuisée oui, mais il le fallait ! De cet air farouche qu'ont les biches, elle tentait de garder un rythme rapide. Il lui faudrait vider ses sacs pour la nouvelle aventure, et rapidement lire les livres de magie qu'on lui donnerait à l'école. Si le plan en lui-même était bon, il était tout de suite très difficile pour elle d'être à Fea Aldeon en temps et en heure. Si bien sûr cela lui faisait horreur - ne serais-ce que parce qu'elle n'aurait finalement pas assister à la cérémonie et n'aurait donc pas pu poser son avis comme elle comptait le faire, elle se doutait bien que ses amis y seraient avant elle et lui transmettrait le message.

Alors oui elle allait être en retard, mais elle croisait fortement les doigts pour que sa transformation de biche lui serve à quelque chose, et surtout, à rattraper le groupe.

Le jour suivant, il sembla que ses vœux furent exaucer en partit. Arrivée à Mitriath, elle eut le temps de déposer la poussière d'or chez l'orfèvre du coin, une poussière qu'elle avait douloureusement ramassé en forêt des jours avant la Caverne, et elle marchait déjà d'un pas décidé vers l'école. Elle remarqua notamment Shanti près d'Alneor, semblant se remettre de ses blessures. Si lui aussi était là, c'est qu'elle avait au moins rattrapé son retard. Peut-être serait-elle à l'heure...? Seule Halista le savait.
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#22
Seuls quelques elfes étaient arrivés, mais les gardes annonçaient qu'un certain nombre étaient près de la ville. Tout le monde semblait attendre, chacun tuant l'ennui comme il pouvait, le capitaine semblait avoir un léger sourire, de même que frontaliers lorsqu'ils lui jetaient un regard, retrouvant cependant un sérieux... mortel en regardant les sylvains et le centaures présents sur les lieux.

Pourquoi le roi était-il en retard ? Personne n'osait poser la question, mais tous se la posaient... ou pas finalement.
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#23
Enfin sorti de la cave des herbes folles, Erevan était de retour à Mitriath.
Mais il n'avait pas le temps de se reposer : il était déjà en retard pour le discours du roi au village de Fea Aldëon qui aurait du avoir lieu la veille, et il espérait de tout cœur avoir le temps de rattraper les sylvains dépêchés à la résolution de "l'affaire Nahgoth" avant qu'ils n'atteignent les plaines de Karios.

Le guerrier parcouru donc la ville rapidement et fit une halte au camp d'entraînement pour apprendre quelques techniques supplémentaires auprès de l'instructrice de combat. Celle-ci lui annonça une nouvelle des plus décevante : en tant que guerrier, elle n'avait plus rien à lui apprendre.
Mais la déception fut de courte durée. L'instructrice proposa à Erevan de choisir une nouvelle voie pour améliorer ses compétences, et ainsi lui permettre d'affiner ses techniques de combat.

La réflexion du guerrier fut de courte durée.
Si les derniers évènements lui avaient appris quelque chose, c'est qu'exceller en milieu forestier seul ne suffirait pas. Il s'était retrouvé bien mal en point à plusieurs reprises dans la caverne, et il ne devait sa survie qu'a ses compagnons, et à l'entraide qui avait lié le Clan des Roses et les Hérauts du Renouveau lors du nettoyage de la grotte. Bien qu'il espérait que cette entraide soit le début d'une amitié solide entre les deux guildes, Erevan n'osait cependant se reposer que sur ses seules forces pour protéger sa sœur et ses amis.
Les péripéties qu'il avait vécu l'avait déjà entraîné loin de la forêt, dans des villes centaures, des caves obscures et des plaines dégagées. C'est donc sans hésitation qu'il opta pour la voie de Maître-Lame, qui pouvait exprimer son plein potentiel dans tous ces environnements sans distinction, aidé qu'il était par son appartenance aux peuple sylvain et leur aisance innée en forêt.

Erevan appris rapidement quelques nouveaux coups auprès de l'instructrice, la priant poliment de lui enseigner ce savoir rapidement et s'appliquant au mieux pour réussir les exercices qu'elle lui demandait de réaliser. Et c'est avec quelques nouvelles techniques à son arsenal que le Maître-Lame fraîchement moulu remercia son instructrice et sortit du camp d'entraînement.

Après un rapide passage par l'armurerie, pour se procurer une deuxième lame, Erevan se dirigea vers la sortie de Mitriath, marchant d'un bon pas vers le nord-ouest.
Il avait certes perdu quelques heures, mais ces quelques techniques de combat ne seraient sans doute pas trop pour affronter la menace des démons, et affronter le courroux de ces Elendaë qui souhaitaient s'approprier le savoir de Nahgoth le fou au lieu de détruire ses travaux maléfiques, quitte à se mettre tous les autres habitants d'Écridel à dos, même leurs propres frères et sœurs Hauts Elfes.

Prêt à affronter la fureur du monde, et déterminé à prouver que les Brüseins n'étaient pas des fuyards sans honneur, le Maître-Lame sortit de la ville. Il devait détruire ces mages fous et leurs travaux, avant qu'ils ne mettent le monde en danger ou, pire, sa sœur Selena.
Mais, pour l'heure, il avait surtout intérêt à ignorer sa fatigue et à forcer l'allure si il ne souhaitait pas manquer le discours de son souverain.
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#24
Le roux lacha un long soupir. Ca commençait à devenir vraiment long... Il n'était pas spécialement du genre impatient mais attendre sans avoir personne avec qui discuter, ça n'était pas vraiment ce qu'il préférait. Au début, il s'était effectivement demandé pourquoi ce retard. Le roi faisait-il son timide ? Ou peut être qu'il devait retoucher son maquillage, imagina-t-il non sans rire de l'idiotie de sa propre idée. Mais il avait laissé ces divaguations de son imagination depuis un moment déjà. Ne restait plus que l'impatience qui commençait doucement à poindre. Extérieurement, il avait toujours cet air impassible, adossé à son arbre et ne décroisant pas les bras. Mais intérieurement, il était on ne peut plus pressé que le discours débute.

Et surtout, se termine. Liska n'aimait pas vraiment ce roi. En fait depuis la mort de Pelethor, aucun des souverains ne lui avait paru vraiment digne de confiance. Mais malgré cette relative antipathie, il faisait profil bas. Il se répétait souvent qu'il n'en savait pas assez concernant les affaires royales pour pouvoir juger leur roi. Il y avait sûrement des raisons derrière tout ce qu'il s'était passé. Mais ses doutes persistaient quand même, malgré la volonté qu'il mettait pour les oublier...
Et ses pensées qui divaguaient encore. De toute façon, qu'il désaprouve le roi ou non, ça n'avait aucun rapport avec ce qui l'amenait ici. Ni avec l'ennui qui l'assallait.
Si il était pressé d'en finir avec ce discours qui n'arrivais pas, c'était juste... Parce qu'il n'arrivait pas, justement.

Il soupira de nouveau.
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#25
Tout le monde semblait particulièrement impatient... le temps passait et toujours quasiment à part quelques habitants de Fea Aldeon, quelques gardes, trois sylvains équipés et apparemment prêts pour le combat et pressés d'en découdre.

Le capitaine semblait plus impatient à chaque heure qui passait, ce qui finissait par faire un certains nombre. Il finit par monter sur son cheval, se tournant vers le centaure présent à ses côtés, lui adressant quelques mots en langue que vous supposez centaure, puis partit au galop vers la capitale... Enfin, c'est que vous croyez avant qu'il ne descende quelques dizaines de mètres plus loin sur une légère butte et regarde attentivement vers le sud-est. Après quelques instants, le voilà de retour, tenant sa monture par la bride.

La confiant à un garde avant de se tenir debout, un peu surélevé par les énormes racines d'un des chênes millénaires formant le village, il s'adressa alors aux présents :

Bon... eh bien, je crains que les retardataires ne doivent... assumer leur retard, bien que ce soit quelque peu regrettable.

J'aimerais d'abord vous dire merci, à vous et à ceux qui vous suivrons, non pas d'être venu si nombreux...
dit-il avec un léger sourire, mais d'avoir répondu à l'appel de Pelethor. Nos cousins n'ont ainsi pas compris la leçon. L'invasion démoniaque ne leur a pas suffi, ni l'arrivé des holdars, ni le déclin d'une civilisation autrefois florissante. Ils veulent encore plus, toujours plus !
Faisant une pause, regardant attentivement chaque sylvain présent, il continua :
Et bien que l'on m'ait informé de la présence d'une mission centaure et naine afin de résoudre ce problème, il s'avère que ces derniers sont arrivons longtemps après les premiers hauts-elfes.

Certes, ceux-ci affirment vouloir détruire la menace, comme toutes les créatures dotées d'un minimum de réflexion, mais l'expérience m'a malheureusement que la confiance et la crédulité ne sauvent pas des vies. C'est pourquoi, je vous envoie, vous, qui savez apprécier le vrai sens de cette menace, tant par la corruption des terres que des cœurs.

Les ordres sont simples : détruisez tout savoir, je dis bien TOUT savoir qui a pu émerger de ces recherches bannies, tous ceux qui ont participé à celles-ci, mais aussi ceux qui se seraient laisser corrompre par la malice démoniaque. Quand un arbre est pourri, on l'abat et protégeons ainsi la forêt. Soyez en ces jours, une fois n'est pas coutume, des bûcherons.


Ces mots formaient dans le silence de la foule (quelque peu réduite, mais foule tout de même), un crescendo qui s'interrompit alors net.
Il s'agissait donc bien du roi Orn, qui fidèle à sa réputation quelque peu originale, ne tenait toujours pas à se distinguer du commun des soldats de l'armée sylvaine. [HRP : description éditée] Il continua alors sur un ton précis, autoritaire, en un mot : militaire.
Concernant les autres races éventuellement présentes sur les lieux, elles ne peuvent refuser notre action, et, en ce sens, tout obstacle doit être détruit, avec diplomatie, bien entendu, avec à léger sourire à la fois amusé et narquois. Cependant, vous ne devez en aucun cas faire confiance à ces étrangers. Nul ne sait quelle attirance a sur eux ce savoir interdit, ils ne doivent donc pas avoir ne serait-ce que la possibilité de le récupérer.

Enfin, et il ne s'agit là pas d'un ordre, mais... il me parait évident que, vu l'importance des forces déployées, vous trois ne suffirez pas à constituer une troupe suffisante, je vous conseille fortement d'attendre vos compagnons.

Ah oui, on m'a transmit une demande de soutien dans cette mission. Je ne peux malheureusement pas vous l'accorder, et j'enrage au moins autant que vous, mais, même si les diplomates peuvent souvent être plus prudent qu'efficace, il faut bien leur reconnaître une utilité, et ils ont réussi à me convaincre qu'envoyer des troupes de Mitriath nous mettraient dans une situation difficile. Je suis donc de tout coeur avec vous et brûle d'envie de vous accompagner avec les forces frontalières, mais nous devrons attendre je le crains avant de pouvoir combattre côte à côte.

Votre tâche n'est pas aisée, j'espère que vous en serez à la hauteur.

Des questions en attendant vos compagnons ?


Un silence gêné accueilli cette fin... quelque peu abrupte, le roi en avait surpris plus d'un. Certes la direction avait changé depuis la mort de son père le Roi Maol't, sans doute le plus impopulaire des quelques rois sylvains, à l'opposé de son grand-père Pelethor, mais ce jeune sylvain propulsé par les hasards de l'existence sur un trône pour lequel il n'était pas destiné défiait les quelques traditions qui avaient pu s'implanter depuis la fondation du peuple sylvain. Restait à savoir ce que cela allait donner.

Profitant du silence, il se glissa vers le centaure qui l'accompagnait pour lui glisser quelques mots.
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#26
Ça y est, Alonia avait atteint la limite de son immense patience : Ce n'est pas que tout traîne... mais si, maintenant que c'est officiel :
J'aurais une question : En dehors des démonistes, savons-nous ce qui nous attends ? Les hauts-elfes ont en effet fait quelques déclarations hostiles, ont-ils joint la parole à l'acte ? Doit-on tirer les premiers ?

Bon, sinon, je vous propose de partir en éclaireur, j'ai cru comprendre que certains étaient déjà arrivés au village, je les rejoins. Je pense cependant effectivement qu'il faudrait se regrouper avant de rentrer, je vous attends là-bas.
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#27
Bien, bien. De l'action enfin. Il n'y avait guère qu'a déplorer que tout ce damné remue-ménage ne les expédie tous hors de la pénombre forestière. Ce qui était sur c'est que qui que puisse être la personne ou la chose à l'origine de ce capharnaüm, elle avait du mettre un sacré coup de pied dans la fourmilière. Des nains, des elfes et des centaures qui coopèrent ? Ah l'image qui se forme das son jeune esprit en est sacrément comique. Qui pourra dire quand cette improbable alliance volera en éclat ? Haussement d'épaule désabusé à sa propre question, les choses sont ce qu'elles sont. Elle ne se pensait pas suffisamment naïve pour croire que l'apparition d'un démon ou la menace d'un possible arpenteur ne mette fin à tant d'années de sanglants désaccords. Le fossé était trop grand, la plaie trop fraiche et trop béante.

Des questions en attendant vos compagnons ?

Demande saluée par un discret gloussement insouciant. Elle aimait bien ce roi. Tout elfe qui ne vous écrase pas de son arrogance ostentatoire et s'abaisse à votre niveau ne peut pas être un mauvais bougre, non ? Un pas en avant.

Ça ressemble foutrement à une mission suicide quand même... Je n'cherche pas à me défiler entendons nous bien sur ce point, mais nous expédier tous dans une contrée que peu d'entre nous connaissent, à la recherche d'elfes réputés invoquer des démons... Mh sans oublier la possible présence de ce Khörg, elle crache ce dernier mot avec un dégout plus que manifeste. Il y a déjà de quoi faire virer toute ce joyeux pique-nique en un joli bain de sang et encore, c'est sans compter sur ces alliés de fortunes.

Loin de moi la volonté de jeter de l'huile sur le feu mais les nains ont la rancune tenace et nous associent à nos frères dévoyés. Ces mêmes frères nous reprochent toujours de nous être affranchis d'eux. Quand aux centaures, nous ne sommes guère mieux que des voleurs pour eux. On va devoir se battre côte à côte, pouvoir compter les uns sur les autres sans arrière pensée aucune. Dans le feu de l'action qu'est ce qui nous garantit de ne pas nous retrouver avec une lame "égarée" dans le dos ? Lui ?
conclu-t-elle d'un mouvement du menton vers le centaure qui se tenait au côté du roi.

Aïe tout bien considéré, elle venait sans doute de mettre les pieds dans un plat trop grand pour elle. Pouvait-on lui reprocher d'avoir été trop franche et trop directe ? Haussement d'épaule, elle avait dit ce qu'elle avait à dire, même si elle aurait pu voir, aurait du, y mettre plus de forme.
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#28
Enfin les hautes cimes des chênes constituant le village de Féa Aldéon étaient en vue. Une journée lui serait encore nécessaire et Earendil y avait laissé une partie de son endurance dans la course effrénée vers le village c=mais celle ci avait été payante. Il regrettait de ne pas avoir prit un peu de temps pour rendre visite aux maitres enseignants. Peut être aurait-il appris à se déplacer plus efficacement en foret ... Mais ce n'était que partie remise ... Du moins si l'escapade vers les plaines de Karios lui permettrait de revenir ..
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#29
Le roi eu un léger sourire en entendant les deux guerrières, qu'il remplaça bien vite pas un visage de marbre :
J'ai bien conscience que la mission n'est pas... sans risque mais de là à y voir une mission suicide ! Je peux vous assurer que les frontaliers s'en seraient chargé volontiers si nous en avions décidé ainsi. Les démonistes seront pris par surprise, sans compter que nos cousins sembleraient y avoir envoyé un fort bataillon. L'objectif est donc simple et relativement sans risque : s'assurer qu'ils ne perpétuent pas ces expériences et recherches démoniaques.

Le seul problème est effectivement la présence de nos voisins nains et centaures, mais je suis convaincu que vous saurez les convaincre du bien-fondé de la mission. Et qui sait, notre ami ici présent pourra peut-être vous y aider. La seule consigne est de ne JAMAIS leur accorder une confiance qui puisse vous faire courir, à vous et aux habitants de Pelethor, le moindre risque.

Quand aux hauts-elfes, j'ai effectivement eu des rapports d'une agression sur un de nos frères. L'attaque reste la meilleure défense, mais prenez garde, chaque flèche qui quitte votre carquois peut créer un nouvel ennemi.
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#30
Cela fait maintenant quelques jours que j'arpente la forêt. J'ai aimé me reposer sous les yeux aguerris des étoiles. J'ai aimé contempler la une jusqu'à l'aube. D'infimes brides de complaintes me sont parvenues traversant les plaines. Le vent sans doute. Tout ceci pour parfaire la clarté mourante d'une lune pleine perdant peu à peu son éclat au fil de la nuit qui finalement s'est écartée.

Je suis enfin parvenue à destination. Je n'ai guère compté les empreintes que j'ai laissées dans ce sol fertile. Le fait est que le voyage fut assez long. Au cours de mon voyage, j'ai croisé quelques autres de ma race. Pourtant, je n'ai guère réussis à comprendre leur propre motivation. Comment peut-on savoir ce que celui d'en face à en tête, si aucun son ne sort de sa bouche. Ce que j'ai pu apercevoir n'est autre que l'inquiétude, gonflant au timbre de l'incertitude. Je peux le comprendre. Aussi, j'ai préféré ne pas entaché leur sérieux aux dépends d'une information, ou bien même d'une phrase qui permet à ceux qui se croisent, d'avoir l'impression, qu'ils se sont déjà vu, qu'ils ont déjà brisé le silence.

Dès lors, j'ai continué mon chemin, jusqu'à ce qu'enfin, je parvienne à gagner la foule déjà présente. J'arrive au beau milieu, ou devrais-je dire à la fin du discours du Roi. Celui-ci est accompagné d'un centaure, je ne cache pas ma surprise en haussant un sourcil, lorsque celui-ci s'entretient d'un murmure avec le prétendu cheval. Probablement que je ne devrais pas chercher plus loin, ce que je fais donc, car à défaut d'affabuler, mieux vaut ne rien dire tant que tout ceci ne me semble pas clair.

En gros, si je me réfère aux mélanges de paroles qui m'entourent la mission est des plus simples ?

Détruire le savoir, bien entendu, rien de plus enfantin, encore faut-il savoir ce que je suis censée chercher dans cet éventuel savoir …. Cesse de rhétorique étouffée … Je reprends … Donc, Nous y voilà, Sorcellerie, démons et destruction. Les obstacles aussi, j'en déduis par-là que tout ce qui peut nous entraver pour détruire ce qui nous fait barrière. C'est à double sens je trouve …Ne pas céder sa confiance au premier venu, forcément … Cela implique je suppose également, l'encombre des autres races, il y a de forte chance.

Je suis interrompue dans mes réflexions, par les questions qui arrivent.

J'écoute attentivement ce qui s'en suis. Et je l'avoue, cela ne m'avance pas le moins du monde ….

Il ne me reste plus qu'à attendre maintenant. Je n'ai pas conscience de ce qui pèse sur nos têtes. Cela est mieux, j'en suis certaine. Il me reste en ce moment plus que la patience, et voir comment vont se dérouler les choses. Je reste donc silencieuse non loin du magasin, m'assied dans l'herbe de façon à ressentir la terre avant que je n'aie plus le temps ou peut-être même plus l'occasion de la ressentir de la sorte.
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Atteindre :