Par une nuit sans lune.
#1
La nuit était depuis longtemps tombée sur Ecridel, enveloppant de son manteau d'obscurité les villes et les villages ; les plaines et les forêts ; les monts et les vallées.
Le ciel était dégagé au-dessus d'Asteras, et seules les myriades d'étoiles qui constellaient la voûte céleste apportaient un peu de clarté aux rues.
L'heure des ombres avait depuis longtemps cédé la place à l'heure des rêves. Sur les grandes avenues de la glorieuse cité elfique, noires d'une foule innombrable et bruyante lorsque l'astre du jour baignait la terre de ses rayons, pesait un silence absolu que seules les disputes de chats errants revendiquant la même femelle venaient parfois briser.
Les hautes flèches de la ville semblaient bien ternes en comparaison de leur aspect en journée. L'ivoire des tours était d'un gris morne, et l'airain qui les ornait ne ressemblait qu'à une masse sombre et sans couleur.
Les aubergistes et les taverniers dormaient déjà ; les boulangers n'étaient pas encore debout. Seuls quelques gardes patrouillaient pour veiller à la quiétude des citoyens.
Au sud-est de la ville, dans le quartier des docks, un pêcheur un peu imbibé après une soirée festive regagnait tant bien que mal sa barge. Seul le clapotis des remous frappant les pierres froides des quais semblait faire écho à sa démarche mal assurée. Allongé contre un mur, blotti dans de larges pièces de tissu crasseux censées le protéger du froid, un vagabond dormait à poings fermés.

Quelques minutes s'écoulèrent.
Le pêcheur regagna son embarcation.
Un quart d'heure.
Soudain, les ombres que jetaient les murailles sur les pavés blancs des rues semblèrent bouger. Une silhouette se détacha dans l'obscurité. Enveloppée d'une grande cape de voyage à capuche, elle se déplaçait sans un bruit vers les quais, longeant les murs comme pour dissimuler sa présence. L'individu s'arrêta un moment en voyant la masse sombre et indistincte que formait le mendiant assoupi. Il l'observa pendant quelques instants. Le corps se soulevait et s'abaissait à un rythme calme et régulier.
Un éclat métallique passa au niveau de la main de l'homme encapuchonné. Il s'approcha encore du vagabond, accroupi comme pour l'examiner.
Vif comme l'éclair, il plaqua sa main sur la bouche du mendiant. Sa main glissa le long de sa gorge, et l'éclat métallique laissa une large balafre. La victime ouvrit aussitôt les yeux en proie à une terreur indicible. Avant qu'il n'ait pu esquisser le moindre geste pour se défendre, l'assassin le frappa au ventre. Une fois. Deux fois. Le troisième coup remonta le long de la cage thoracique, avec une telle violence que plusieurs côtes furent brisées par l'impact. La lame froide atteignit le cœur, et le vagabond cessa aussitôt de se débattre.
L'assassin appliqua alors ses mains sur les nombreuses plaies qu'il avait infligées à sa victime et chuchota quelques mots dans une langue qui n'était pas du Silië. Aussitôt, les hémorragies cessèrent et les balafres se refermèrent. En quelques secondes, toute trace de sa lame eut disparu. Seuls les énormes hématomes qui ornaient son torse témoignaient des sévices qu'il avait subis.
Satisfait de son travail, l'assassin chargea le cadavre sur son épaule et commença à revenir sur ses pas, titubant malgré tout sous le poids de sa charge.

"Eh ! Vous là-bas !"

L'assassin s'immobilisa. Trois gardes se dirigeaient vers lui. Il se maudit pour son manque de vigilance. En une seconde, il se débarrassa du corps et partit en courant.

"Arrêtez ! Au nom du roi !"

Les trois hommes se lancèrent à la poursuite du meurtrier. Mais celui-ci parvint rapidement à les semer dans les ruelles sombres et tortueuses du quartier marchand...


* * * * * * *
Le lendemain matin, la nouvelle du meurtre se répandit comme une traînée de poudre.

Les gardes de nuit furent doublées, puis triplées lorsque l'interrogatoire d'autres vagabonds mit en évidence que ce crime n'était probablement pas le premier. De nombreux mendiants avaient déjà disparu, mais leurs corps n'avaient jamais été retrouvés, ce pourquoi la garde n'en avait jamais été consciente.
Qui remarquerait l'absence d'un mendiant ?

Désormais, un seul mot d'ordre régnait à Asteras :

"Si vous devez sortir après la tombée de la nuit, soyez prudent..."
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#2
Khor a appris la nouvelle ...
Il pense que celui qui a fait ça est peut-être celui qui a tué Torrendil et que si c'est lui ,il doit payer .
Il est donc sur les lieus du crime . Et il s'impatiente . Les indices sont durs à trouver . Mais il sent qu'il est de son destin de chercher ces indices ,et peut-être de tuer l'assassin . En attendant il cherchait d'un regard froid . Il regardait le sol ,détectant d'éventuelles traces de pas ,attendant l'assassin qui pourrait revenir .
Khor a aussi demandé a voir le corps plus tard . Sans garantie de réponse ,bien sur .
La nuit allait être longue ,trés longue .
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#3
L'elfe chaudement vêtu et encapuchonné semblait méconnaissable mais on pouvait aisément discerné l'insigne des Arcantistes par dessus son long manteau noir. Les récents évènements était plus que troublants et bien des rumeurs circulaient dans les rues d'Asteras si bien que l'affaire avait rapidement attiré l'attention de la guilde. Même si c'est sans trop d'espoir d'y trouver d'importantes informations que Kandral se rendit sur le lieu du dernier meurtre, il préféra commencer par là observant attentivement les alentours et interrogeant quelques habitants de cette partie des docks.
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#4
Khor observa le nouveau venu . C'était un arcantiste ,donc Khor n'avait aucune raison de le surveiller . Mais peut-être allait-il pouvoir aider Khor a trouver l'assassin ,ou peut-être Khor allait l'aider ...
On travaillait toujours mieux a deux c'est bien connu .En plus l'elfe semblais expérimenté et Khor allait avoir besoin de quelqu'un
qui savait bien tisser ses sorts . Les arcantistes sont des mages ,c'est bien connu .

-Excusez-moi ...Vous cherchez le coupable ? On peut travailler a plusieurs ,non ?
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#5
Kandral parcourait la rue observant minutieusement les alentours, troublé, se demandant qui pouvait bien vouloir la mort de tout ces pauvre gens, toute cette violence n'avait à priori aucun sens et il se demandait s'il avait bien fait de se lancer dans cette enquête, lorsque son regard s'arrêta un moment sur une pile de caisses un étranger le sortit brusquement de ses pensées en s'adressant à lui et lui proposant son aide.
Kandral posa son sombre regard sur l'elfe qui avait l'air de se douter de sa présence en ces lieux, son appartenance aux arcantistes n'avait pas dû lui échapper et qu'est-ce qu'un magicien ferait si loin des bibliothèques en des circonstances pareilles.

Le mage resta un moment interloqué puis tenta de dissimuler du mieux possible le symbole des arcantistes en espérant passer pour un simple rôdeur parmi les habitants des docks, répondant finalement à son interlocuteur d'un air dépité.


Hum... Et bien... Pourquoi pas.

Ce n'était peut-être pas une bonne idée de faire confiance à cet étranger mais il aurait du être plus discret, espérons que cela ne s'ébruite pas trop pensa-t-il, Jetant un rapide coup d'œil autour de lui pour s'assurer qu'il n'y avait aucune oreille indiscrète dans les environs il poursuivi à voix basse.

Nous pouvons nous entraider si vous le souhaitez, vous pouvez m'appeler Kandral.
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#6
-je suis Khor fils de ... On peut dire que je suis fils de Torendil ...

Merci beaucoup ,je hais l'injustice et j'aimerais trouver ce tueur avant qu'il fasse d'autre victime ...


L'aventure commence par les compagnons ... Celle ci ne faisait pas exception .
Même si Khor ne pouvait rien savoir de cet elfe ,ils allaient chercher ensembles ...

Khor reprit ses recherches et entreprit de dégager le terrain des saletés et des poussières ...
toujours aucune trouvaille et aucune réponse des gens censés s'occuper du corps ...

La nuit continuait ...
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#7
Qui est assez vil pour agir ainsi? pensa Lyth Il faut attraper ce malandrin!

La rue n'était pas vide, deux elfes y dépoussiéraient les alentours, en quête de preuves.
Peut-être pourrait-il participer et à trois découvriraient-ils le mystère qui rôde autour de ce meurtre. Il s'agit de la sureté de la ville.

Lyth s'avança vers eux et prit la parole:
"Bonsoir jeunes gens, je suis Lyth, Lyth Hondell.
Je suis une elfe qui pense qu'un meurtrier ne peut courir en liberté, ce félon doit être jugé devant la justice! De plus, voilà une affaire qui pourrait sustenter ma soif de curiosités.
Avez-vous trouvé quelque chose?"
Lyth adressa un léger sourire aux deux elfes qui venaient de se retourner.
Ses yeux vivaces et perçant était fixés sur l'un puis sur l'autre. Son sang bouillait.
Voilà une aventure qui promettais de nombreux rebondissements.
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#8
Rentrée d'un long voyage jusqu'aux Marais de Tenagos, Kalina s'était rendue aux thermes pour tenter de purger sa peau de la crasse et de l'odeur des eaux croupissantes du sud.

Dans les bains, les conversations allaient bon train quant aux meurtres de mendiants et l'assassin mystérieux qui courrait toujours.

Après avoir discuté de l'affaire avec quelques-uns de ses frères, elle prit sa plume et rédigea une lettre à l'attention du Chef de la Garde.
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#9
Khor fouillait toujours quand une elfe surgit de derrière lui .
-Jamais deux sans trois ... Je suis Khor et il sur qu'il en va de notre honneur de retrouver et de tuer ce criminel . Je suis d'accord avec vous Lyth .

mais il faut faire la différence entre justice et loi ... ajouta-t-il ,pour lui même .

Khor chanta un chant elfique pour se donner du courage .
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#10
Damimuse était a la chasse aux rats lorsqu'il entendit les pas habiles d'une troupe. Toujours à l'affût, prêt a en découdre, il se mit alors en garde, ils avaient tout de même l'air nombreux : 4-5, voire plus, mais lacheté et elfe ne concordent pas, hors de question de se défiler ! Puis... :

Par Fryelund, suis-je aussi bête et sourd qu'un nain ? Pourquoi est-ce que je ne fais pas confiance a mes sens comme on me l'a appris ? Des pas aussi souples, aussi légers et agiles, ça ne peut qu'etre des hauts elfes !

Et pour sur, en les voyant arriver Damimuse eut le souffle coupé, ces elfes marchant sur des pétales de roses imposaient le respect, un seul regard suffisaient pour comprendre qu'ils étaient de fiers et valeureux combattants. Leurs tableaux de chasse en disaient long sur leurs vécus

Puis-je vous accompagner dans votre expédition ? Tant qu'à chasser les rats, autant également aller chasser ce nain cet assassin qui sème la pagaille dans notre ville si paisible !

Ce par quoi une réponse positive fût donné, emplissant Damimuse de la plus haute joie, si fier de marcher aux côtés de si grands elfes.

Maintenant c'est a moi de montrer ce que je vaux ! Prends garde foutue bestiole, ou mes flèches viendront a bout de toi !

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#11
J'aimerais également me joindre à l'aventure!
Suite à mon petit tour au frontière Holdars j'aimerais aider mes frères elfes!!
À qui doit on sadresser??
Sur ce seifira s'encapuchonna et se remit dans un coin de la cité.
Inutile de se faire trop remarquer si jamais le criminel rôdait dans le coin
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#12
L'Elendaë était fraichement douloureusement rentré d'une escapade dans les marais du sud. Certains étaient partis prendre des nouvelles de Tilador, d'autres s'entrainaient près des maîtres d'armes et d'autres encore vendaient leurs trésors de chasse dans les boutiques d'Asteras.

Faut de siège de guilde en bonne et dûe forme, le rassemblement fut sonné dans les égouts de la ville : si la voie de la Plume instaurée par Kalina échouait, il resterait la voie de l'Epée. Des clochards, des ombres et des meurtres dans les bas quartiers, la pègre souterraine devait savoir quelque chose. S'agissait maintenant de leur faire cracher.
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#13
Les recherches effrénées des elfes ne donnèrent pas de résultats très convaincants, à part celui de déranger quelques misérables assoupis dans leur abri de fortune.

Cependant, le silence têtu de la garde et le sentiment de malaise qu'exprimait de plus en plus de professeurs à l'école de magie n'avait rien pour rassurer, au contraire...

Mais peut-être que le voile d'ombre revêtant cette étrange et mystérieuse affaire allait bientôt être levé, et la vérité mise à grand jour.
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#14
Lyth se décida d'aller parler aux gardes de la villes. Il demanda à plusieurs soldats s'il savait ce que l'on pouvait vouloir à un mendiant comme la victime.
Pourquoi lui? Une jalousie pour un clochard? Non... Peut-être avait il été témoin d'une scène particulière? Plus probable.
Lyth continuait son enquête, attendant d'avoir quelque chose de concret, plus qu'un mauvais os à ronger qu'on leur laissait.
Pourquoi ce silence autour d'une telle affaire? Pourquoi...?
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#15
Khor arrêta de fouiller et hurla de frustration.
- Pourquoi tout le monde se tait sur cette affaire ?! Peut être allait-t-il falloir surveiller la garde et l'école de magie ...
une petite voix dit ,dans la tête de Khor :
-et les égouts ? tu y as pensé ? c'est après tout le repaire de surement autant de criminel que de rats ,et il suffit de s'organiser pour gérer tout les lieux ou on peut trouver des choses qui ont un rapport ...

Merci ,voix dans ma tête ,la schizophrénie peut aider en fait ...
- Mais qu'est ce que je raconte ,moi ? Depuis quand je suis schizophrène ?
L'enquête me va mal ...
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#16
Qui ne tente rien n'a rien. C'était probablement une voie sans issue (encore?! mais qu'on lui amène la tête de l'architecte qui avait dessiné les plans de ces p... d'égouts) mais Daenariel avait envie de faire mal à quelqu'un et faute d'innocent ce serait un brigand, politiquement ça passait mieux. Entre la puanteur et la bite d'Artemis Fowl, cette journée lui pourrissait la tête.

Et pourtant, l'Elendae était en forme, tout se passait comme à l'entraînement :
Itarille était du matin.
Elrin gambadait en campagne.
Naïel bidouillait des trucs magiques dont on ne voyait jamais le résultat.
Doenyon courrait pour les rattraper.
Silence et Kalina soutenaient les guerriers.
Eliondir parait les projectiles ennemis.
Lynn crevait en avant-garde.
Edeil'hir comptait les pavés pairs et impairs.
Lirawenn frappait avec autant de féminité que sa coupe de cheveux.
Elwing fouillait les cadavres.
Et Nahustan... Qui ?

Daenariel, elle, s'attarda un moment sur le dernier vigil auquel elle avait eu le plaisir de prêter un de ses carreaux (entre deux côtes).
Elle toisa le misérable puis enfonça son présent un peu plus profondément à l'aide de son talon.

"Les meurtres de clochards récemment, t'en sais quelque chose ?
Plus tu parles vite, plus tu meurs vite. Et crois moi quand je te dis que souhaite de tout mon coeur que tu la fermes."
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#17
Après l'ivresse des marais, les aventures de l'Elendae se poursuivaient aujourd'hui dans les égouts de la cité d'Asteras. Une suite presque logique, aux motivations dans la continuité de la précédente : une mission pour l'interet du Peuple Elfe, et pour sa sécurité !

La troupe, ou la milice, se rassembla progressivement dans les égouts, les premiers faisant place nette des rats, et les moins prompts au combat cherchant les quelques indices pouvant les mener vers une cachette, ou meme le siège d'une bande de malfrats. Un monde souterrain était en activité, c'était une certitude. Restait à faire le lien avec les crimes de la surface...
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#18
Khor frappe un caillou de son épée .
Fichue ville ! Khor aurait pourtant dut connaitre la position de l'entrée des égouts de sa propre ville !
Il pensait a toute cette histoire ... C'était fou ! pourquoi s'attaquer aux mendiants ?
Il devait bien y avoir une raison ...

En tout cas ,Khor finit par trouver cette entrée .Il marcha longuement ,sur ses gardes ,et finit par croiser Daenariel-Syndra .
Khor préféra passer devant sans lui parler . En effet ,cette elfe faisait partie de l'Elendaë ,la guilde elfe la plus détestée de Khor .

Il continua a chercher dans les égouts ...

Il croisa encore deux Elendaë . Il pressa le pas .
-Fichus égouts !

La nuit continuait .
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#19
Aaah...Ah...ATCHA !

Son éternuement résonna dans toute l'école de magie dès son entrée, à croire que Daenariel était réellement allergique aux livres. Bah, tant mieux, l'elfe profitta de l'attention qu'elle avait attiré sur elle :

Les meurtres dans les docs, dit-elle à la cantonade Je sais que certains d'entre vous sont au courant de quelque chose. Si quelqu'un veut soulager sa conscience, même anonymement, envoyez-moi un message. Merci de votre attention, vous pouvez retourner à ...à , euh, quoi que vous fassiez avec tout ce papier.

Mettre des claques aux contrebandiers n'avait pas eu le résultat escompté, peut-être qu'un de ces vieux mages aurait quelque chose à cracher. Ele ne pouvait pas leur mettre de baffe mais l'attaque frontale était sa stratégie favorite.
Le fait que les autorités jouaient aux muettes sur cette affaire commençait à lui courrir sur le haricot.
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#20
Khor se retrouva a tourbillonner dans du vent ,ou plutôt a avoir autours de lui du vent tourbillonnant .
Il ne comprit pas .
- que ce passe t'il ? Ah oui ... Surement un magicien qui s'amusait ...
Khor aurait pu être un mage ,et l'aurait était si Torrendil n'avait pas été assassiné .
Maudits assassins ,quels qu'ils soient !!
au bout d'un long temps ou Khor se reposa ,cela s'arrêta .Il continua son halte puis repartit .
Il erra ,dans les égouts et dans ses pensées ...
A force de marcher il entendit le bruit d'une bataille .
-Rat !!
C'était Elvira ,son ancienne coéquipière.
Il y avait aussi un Elendaë ,qui reprenait son souffle face a un rat d'égout énorme .
Khor cria :
-A MOOOOORT !!!


Plusieurs heure plus tard Khor était seul face a deux rats .
Les égouts paraissaient calmes mais ne les sont pas . Face à tout le temps ou il combattait Khor ne passait pas assez de temps sur " l'enquête ".
Il était seul mais parler comme s'il y avait une foule autours de lui .
-Les égouts sont déjà explorés ... hfff ,hffff ... Mais a Eryel ... Personne n'y a pensé ...

Le combat contre le mal n'était pas terminé ,loin de la ...
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#21
La cité blanche avait retrouvé son calme habituel.

L'affaire du vagabond retrouvé mort sur les quais d'Asteras ne faisait plus parler d'elle, l'enquête ne semblant n'aboutir à rien, le corps ayant été confié aux mages de l'Académie de magie pour être examiné n'ayant jamais été rendu aux autorités, pour une raison sombre et mystérieuse. Bien sûr, ces derniers avaient commencé à nourrir des doutes sur l'école et ses membres cependant les interrogations avaient été bien vite dissipées et les enquêteurs ne possédaient pas le pouvoir suffisant pour forcer les mages à leur donner des réponses, l'affaire fut donc ébruitée, par manque d'information.

Mais voilà qu'elle allait revenir à l'ordre du jour, alors qu'un soir au bar de l'auberge de la Licorne, un apprenti d'un archimage reconnu, fraîchement sortit de ses brillantes études, noyait un quelconque désespoir dans l'alcool. Bien entendu, on se moqua bien dans un premier temps d'en connaître les raisons. Le plus important, c'était qu'il paie correctement sa consommation !
Cependant, le jeune elfe éméché avait de nombreuses choses intéressantes à dire, comme purent le constater bien tôt ses voisons de bar, après quelques verres :

-Un tragique destin nous z'attend, c'moi qui vous l'd-HIC !

Tout l'monde dans c'te cité c'croit à l'abri d'tout complot grâce à l'présence de nos « vénérables » archimages, mais j'vous l'dit, c'qu'une illusion, sont tous aussi pourris qu'les autres !
Ses paroles délirantes devenant de plus en plus gênantes, un garde qui prenait alors sa pause en buvant un rafraichissement, posa son verre, et l'air sombre et la voix autoritaire, dit en empoignant le bras du mage :

-Je pense que vous avez suffisamment débité de sottises pour ce soir, venez, je vais vous raccompagner chez vous.

Cependant, malgré sa corpulence fébrile, l'interpellé lui résista, et s'agrippant avec ténacité au comptoir, commença à hurler :

-Non ! ‘Faut qu'tout l'monde sache ! J'en ai marre d'garder l'secret, ça suffit ! J'peux pas mettre en danger tout un peuple, même voir tous les peuples d'Ecridel juste par vanité ! ‘Faut qu'le monde entier connaisse la vérité !

-Taisez-vous et suivez moi, tout ceci commence à bien faire, répliqua froidement le militaire.

Ignorant le garde de plus en plus insistant, l'apprenti s'accrocha avec la volonté du désespoir à l'elfe situé à côté de lui, et lui dit comme sur le ton de la confidence, l'haleine empestant l'alcool :

-V'souvenez cette histoire d'vagabond r'trouvé mort sur l'quais y'a quelques lunes ? L'enquête a été arrêté par manque d'information, soit disant. Mais c'faux ! J'faisais parti d'l'équipe de mages qui a examiné l'corps. Oui monsieur, j'vous l'jure ! Et vous savez c'qu'on a découvert ? Qu'le bougre n'avait plus d'sang, même pas coagulé ! Pas une seule goutte ! Comme si on lui avait tout aspiré ! Et vous savez c'que ça signifie ? Hé non, v'savez, car seuls les mages le savent… C'la preuve qu'quelqu'un a fait un rituel arcanique, un rituel sombre et maléfique ! Je vous le jure ! Je sais même que c'lui qui a fait ça est un membre de l'Académie, j'l'ai entendu d'la bouche d'mon maître alors qu'il discutait discrètement avec un confrère. Ils savent tout, et vous ne connaissez pas la meilleure ? C'un des leurs qui a fait le coup ! C'fou, mais j'vous le jure, qu'Fryelunf m'terrasse s'pas vrai ! Et en plus-

-CA SUFFIT !!!
hurla le garde d'une voix puissante qui fit sursauter tous les individus présents dans la salle, et surtout ceux qui commençaient à être captivé par le récit pour le moins surprenant de l'apprenti des arcanes, et qui ressentaient un certain malaise même si cela semblait trop fou pour être vrai. Empoignant d'une main de fer l'auteur de cette agitation naissante, le soldat commença à traîner l'indigné vers la sortie, malgré la résistance déchaînée que lui opposait ce dernier, en disant d'une voix implacable :

Votre petit numéro a assez duré, je vous ordonne de me suivre à présent. Mais soyez cependant satisfait, vous aller pouvoir décuver tranquillement dans les goêles de la ville durant les trois prochains jours à suivre, car je vous arrête sur le champ pour diffamations !

-Mais je dis la vérité ! LA VERITE ! couina l'accusé pour sa défense. J'ai la preuve ici de c'que j'affirme, regardez ! C'sont les copies que j'ai réalisé en hâte des documents qu'possède mon maître dans l'tiroir d'son bureau, c'sont des pages du journal de l'Haut-Mage responsable de toutes ces disparitions ! J'vous raconte pas des bobars, même qu'il s'appelle Nahgoth ! Il y décrit dedans tous ses abominables expériences ! Et comme par hasard, le bougre a disparut peu d'temps après l'accident avec toute sa clique ! Mais attendez, regardez, j'les ai ici, regardez, regardez !

Avec l'énergie désespoir, le jeune individu agrippa sa sacoche et commença à en vider le contenu en cherchant de façon désordonné, affolé, souhaitant prouver sa bonne foi au garde… Mais il n'en eu pas le temps. La sacoche lui échappa des mains, son contenu se vida sur le plancher, au désespoir de l'elfe qui cria au garde de s'arrêter… Mais ce dernier n'en fit rien.

Et c'est ainsi que l'apprenti, désespéré, sortit traîné par son geôlier, n'ayant pas la force de résister, aux larmes, voyant sa fin venir, laissant l'auberge entière abasourdi, chacun étant choqué par la scène qui venait de se dérouler publiquement sous leurs yeux.

Puis un elfe plus réactif que les autres s'avança et se baissa pour rassembler les affaires dispersées du mage et les remettre dans sa sacoche… Avant de tomber sur deux parchemins chiffonnés. L'écriture était abrupte, ayant sans doute était faite dans la hâte, mais le texte lisible. Sans doute était-ce les fameuses preuves dont avait parlé l'apprenti.

L'elfe, curieux, commença sa lecture, rejoins par d'autres dont le récit incongrue du disciple avait bouleversé.
S'ensuit d'un instant de silence… Suivit d'une stupeur générale.



Les précieux documents furent par la suite rapidement récupérés par les autorités, prévenus par un informateur ayant assisté à la scène… Cependant il était déjà trop tard. Les parchemins avaient déjà pu être lus par de nombreux elfes qui à présent plus qu'inquiétés par ce qu'ils venaient d'apprendre, demandait des réponses… Aussi le gouvernement, qui découvrait honteusement en même temps que ses citoyens le terrible secret dissimulé jusqu'alors par l'Académie, n'eu pas d'autres choix que de jouer franc jeu en affichant publiquement des copies des pages qui avaient été récupérés, en promettant au peuple Haut-Elfe de mobiliser tout son pouvoir pour mettre définitivement au clair cette fâcheuse affaire. C'est pourquoi l'école de magie ne tarda-t-elle pas à être envahie de gardes et que certains de ses éminents membres a être « escortés » jusqu'au palais, afin d'y avoir une sérieuse discussion avec les conseillers et le roi lui-même.


[Image: Des%20Démons%20(extrait%201)-2.jpg]

[Image: Des%20démons%20(extrait%202).jpg]

[Image: Des%20Démons%20(extrait%203).jpg]

[Image: Des%20Démons%20(extrait%204).jpg]

Extraits du journal de Naghoth, Haut-Mag d'Asteras, récupéré dans le bureau d'un Archimage anonyme à l'Ecole de magie.
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#22
Beaucoup de gens sous estimaient l'importance des tavernes.
Outre l'alcool qu'on y trouvait à volonté et la compagnie qui servait à payer la dite boisson on pouvait obtenir nombre d'informations. La plupart étaient bien sur totalement inintéressantes mais il arrivait parfois que des rumeurs digne d'intérêts remontent jusqu'ici.

C'était le cas aujourd'hui...

Tout les aventuriers s'étaient mis à enqueter sur les meurtres qui avaient secouer la capitale, sans résultats. Ils avaient tous fini par jeter l'éponge et ironiquement c'est quand tous avaient laissé tomber que le mystère avait été résolu.
Le coupable était un elfe, un magicien avec beaucoup d'ambition et peu de morale.

Les autorités ne l'avaient pas pour autant retrouvé, il devait s'être réfugié dans un repère bien à l'abri...
Hum ce Naghoth semblait assez connu à Asteras étant donné le nombre de ses adeptes.Peut être y avait il quelqu'un à l'école de magie qui en saurait plus sur les lieux qu'il fréquentait habituellement.

Vidant son verre d'un trait elle quitta la taverne et se dirigea vers l'école.
La piste était maigre mais il n'en existait pas d'autre.
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#23
Le bois miteux qui composait le comptoir n'en finissait plus de souffrir. Avec une précision de clepsydre, une main gantée venait régulièrement lui rappeler que, même scié et poncé jusqu'à la lie par le destin, ce dernier trouverait toujours de facétieux moyen de lui faire la nique.

Un autre infortuné avait eu maladresse de naître sous la même étoile. Le prix de ses liqueurs et vins était il un crime d'état, exploitait il ses serveuses jusqu'à l'agonie, reniait il Freylund en secret ou forniquait il à ses heures perdues avec des amis gobelins? Toujours est il que l'aubergiste maigrelet au teint désormais livide avait eu la fâcheuse idée de raconter la mauvaise histoire à la mauvaise personne.

Mais comprenez le pauvre homme, ma petite dame.
La vie d'aubergiste, c'est pas une vie justement. Calé toute la sainte journée derrière son comptoir, à ruminer en regardant les faciès poussiéreux de vos clients avinés, ça ruine un homme. Et puis ça ne paye pas. Et on ne voit jamais le soleil !

Alors on développe un penchant pour les ragots, du genre de ceux qui englobent des mages un peu trop fana de démonologie, et on balance l'histoire complète à une belle inconnue au port altier, à la peau dorée comme un soleil et à la poitrine ... euh ... noble. Pour se remémorer l'époque où on rêvait encore d'aventure et de belles femmes. Et puis pour la serrer, parce qu'au final, sur un malentendu ça peut passer.

Mais le malentendu n'était pas, ce coup ci, de nature à provoquer un dérapage à l'horizontale. Il s'agissait plus simplement d'un malentendu sur la personne, puisque la beauté en question s'approchait fort d'un avatar vivant de la dévastation. Un étrange mélange d'endoctrinement façon Daenariel-Syndra, de mauvaise humeur permanent, de vie sous le soleil et de phobies des lézards.

Lynnatheya-Sëann.

Crise de fureur monstrueuse. Attrapage de col. Hurlements. Martellement en règle du pauvre comptoir qui n'a jamais rien demandé à personne. Une histoire tragique que celle de ce comptoir, d'ailleurs. Un jour vaste chêne à la belle frondaison qui ... mais le narrateur s'égare et vous n'êtes est pas sylvain, donc avouons qu'on s'en moque.

Toujours est il que l'égérie de la Colère, dont le plumage avait été la fin de l'aubergiste, lui tint à peu près ce ramage.


PAR FREYLUND MISERABLE! OU EST CE FILS DE GOBELIN, CET IMPIE, CETTE MONSTRUEUSE ENGEANCE DE L ENFER QUE JE LUI ARRACHE ...

La suite, par soucis de (cir)concision, sera épargnée à nos lecteurs.

Sa longue diatribe arriva d'elle même à son terme, comme c'est généralement le cas des désastres et autres catastrophes naturelle.
L'aubergiste pendait au bout du bras de la Championne de l'Elendaë, sa psyché brisée en autant de morceaux qu'il n'y a de grains de sables dans le désert. Et il vint à l'esprit de Lynn que peut-être le pauvre hère n'avaient pas les réponses qu'elle cherchait.

Montant sur le comptoir – ô chêne vénérable, lui pardonneras tu un jour?- elle fit face à l'assemblée. Ne roulant pas sur l'or et appréciant les boissons abordables, son auditoire était surtout composé par le petit peuple d'Asteras, l'industrieux, que l'Elendaë aimait et qui aimait l'Elendaë.

Du moins dans l'esprit de la guerrière.

Peuple d'Asteras ! Sache que la menace qui pèse sur tes murs ne restera pas sans réponse. Le courroux de l'Elendaë s'abattra sur les Impies qui, au nom d'expériences obscures, ont fait couler le sang de nos frères!

Nous offrons 100 pièces d'or à qui nous donnera une information nous permettant de retrouver le traitre Nahgoth! Qu'on se le dise! Faites courir la nouvelle.


Si les autorités ne peuvent protéger le peuple. Si nos proches sont menacés, femmes, frères, soeurs, père, mère, ENFANTS INNOCENTS FAUCHES DANS LA FLEUR DE L AGE, L ELENDAE ELLE LE FERA!

Des méthodes d'investigation sans limites, qu'on vous dit!
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#24
Voilà bien une heure que par le biais de serviteurs du palais, à la langue quelque déliée, que la rumeur de la fureur de la conseillère traversa la ville et surtout les tavernes. On se demandait bien quel chose pouvait faire perdre son sang-froid à une dame de ce rang. Certains avancèrent des hypothèses farfelues et plaisantait, d'autres craignaient que cela soit en lien avec une certaine affaire et priaient. Le temps continuait d'avancer mais peu avant le crépuscule, on placarda des affiches dans la grande Asteras.
Il s'agissait d'une lettre recopiée mais un détail attira l'attention: l'affiche était accompagnée par des copies d'un carnet tristement connue et nombre de passant reconnurent le format des notes de Nahgoth.
Voilà ce que racontait le précieux message:
Citation :A tous les peuples d'Ecridel !

Vous ne me connaissez sans doute pas, et j'espère que cela restera le cas. Je vous communique en effet des nouvelles de manière anonyme, car je pourrais craindre pour ma sûreté si les mages dont je vais vous parler apprenaient que quelqu'un avait révélé leur terrifiant secret.

Un groupe de mages hauts-Elfes s'est établit dans un réseau de cavernes, sous les ruines d'un ancien village elfique, au centre d'Ecridel. Ils y pratiquent des expériences magiques extrêmement dangereuses pour nous tous. Je peux affirmer qu'ils sont en train d'invoquer des démons pour essayer de les soumettre et de leur soutirer leur savoir.

Ces démons sont ceux qui ont envahit notre monde il y a des centaines d'années, les Khörgs. Ces tentatives sont hautement risquées, car si un démon trop puissant réussissait à franchir le portail créé par ces mages, il pourrait les tuer ou en prendre le contrôle puis maintenir le portail ouvert pour faire affluer des myriades d'autres démons. Nous irions sans doute droit à une catastrophe de même ampleur que celle que nous avons vécu il y a bien longtemps.

Pour vous prouver la véracité de mes affirmations, j'ai joint à ma lettre des copies de documents rédigés par ces mages. Vous pourrez voir que ces gens n'hésitent pas à tuer pour satisfaire leur soif de puissance. Méfiez vous d'eux, ils ne se laisseront sans doute pas arrêter par un raisonnement qui serait cohérent de votre point de vue.

Après avoir été forcés de quitter Asteras car leurs activités morbides avaient été partiellement remarquées, ils se terrèrent dans des grottes où ils se trouvent encore actuellement. Une entrée pratique, mais étroitement surveillée, leur permet de s'enfuir s'ils le souhaitent. Par exemple, dans le cas ou ils repéreraient une troupe armée approcher.

Il existe cependant un second passage non surveillé. Ce chemin est long et pénible à parcourir, mais les mages ne s'attendent pas à une attaque de ce côté là, car ils ont muré l'endroit de façon maladroite en déclenchant un effondrement. L'entrée est une caverne proche d'un petit bosquet dans les plaine de Karios, à l'ouest du fleuve Sorlin.

J'ai choisi de vous mettre au courant, ainsi que les autres races de ce continent pour avoir un maximum de chances d'éviter une catastrophe. Je vous en prie, agissez vite et agissez bien. L'avenir de notre monde en dépend.
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Pour ajouter à cela, on retrouvait une dernière note, tout en bas de l'affiche:
Citation :Frères et sœurs elfiques
Je ne vais pas passer par quatre chemins. Je souhaite que tout les aventuriers disponibles aillent s'occuper de Nahgoth, L'Elendae et les Arcantistes sont priés de participer à l'expédition.
Nous devons cesser ses expériences malsaines.
Nous devons empêcher que ses secrets de tomber entre de mauvaises mains.
Nous devons empêcher les démons d'envahir une nouvelle fois notre dimension.
Les magistrats reconnaissent que tout les moyens doivent être employés pour stopper cette folie.

Les ordres sont simples: vous rendre sur place, tuer Nahgoth, empêcher les autres peuples de mettre la main sur des écrits, objets ou pouvoirs de Nahgoth.
Vous avez carte blanche pour accomplir l'objectif.

Que Fryelund nous protège.
Ajila, conseillère du roi.
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#25
Seifira qui faisait jusque-là jou-jou avec des rats d'égouts senti quelques frissons lui parcourir l'échine alors qu'elle lisait les monstruosités inscrites sur ce manuscrit...
Il faut que j'aille arrêter ce fou !!

Elle décocha un sors fatal au rat et se précipita de remonter à la surface pour faire son paquetage !
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#26
Un placard anonyme. Bien, parfait, ce sera 100po d'économisés pour l'exolynn. "Il n'y a pas de petit profit lorsqu'une armure d'Asteras vous fait envie."

Daenariel était chez elle à bouquiner (donc elle mangeait un bouc, on est d'accord) lorsqu'elle apprit la nouvelle par missive de Kalina.
Elle écrabouilla la lettre dans sa main droite tandis qu'elle se dressait de toute sa taille devant l'âtre de la cheminée. Les flammes vacillèrent au gré d'un vent venu du lointain qui porta à ses oreilles les bribes étouffées d'une épique mélopée.
L'elfe s'approcha du feu et se saisit de l'énorme épée dont elle faisait chauffer le fer. Elle la brandit fièrement au dessus de sa tête, telle une prêtresse de guerre s'imprégnant du courage et de la détermination de sept générations de protecteurs du Royaume d'Asteras...puis la passa délicatement sur sa cape fétiche toute froissée.

La route serait longue, s'agissait de pas attraper froid.
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#27
Le regroupement de l'Elendaë venait d'être sonné. Dispersés aux quatres coins du vent depuis l'inspection des égouts, il était temps pour les membres de servir à nouveau l'Empire.

Itarillë finit de cueillir ses fleurs bleues, les posa dans sa besace. Il était temps de se mettre en route. Elle sorti sa plume et son encrier, et posa quelques mots sur un papier auquelle, par quelques pliages, elle donna une forme d'oiseau. Après quelques incantation, les vents portèrent le message aux siens.

Elle prit le chemin vers le nord est, là ou elle les retrouverait.
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#28
À peine il eut le temps de sortir des Égouts après avoir mis fin à un marché illicite orchestré par le chef des contrebandiers, l'Elendaë est retourné rapidement à l'entraînement où il est passé de guerrier à champion. Cette spécialité tombait à point nommé puisqu'il a été appelé pour combattre des ennemis habiles en magie.

- Il est grand temps de partir, se disait-il en allant rejoindre ses compagnons.
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#29
Khor se réveilla péniblement dans un temple .
Il ne sait pourquoi ,il avait était bloqué dans ses pensées .
Les rats s'étaient fait un plaisir de le déchiqueter .
Visiblement un elfe l'avait trouvé ,ou plutôt avait trouvé son cadavre . Heureusement ,car sinon il serait toujours dans les grandes plaines elfiques de la mort éternelle .

Il pensait trouver des ennemis au nord comme on lui avait appris .
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#30
Aïevon lu l'affiche avec grand intérêt.
La possibilité d'une nouvelle invasion démoniaque l'effrayait au plus haut point, car bien qu'il n' ait pas assisté à cet évènement, il avait pu saisir l'ampleur du désastre grâce aux récits de son défunt père.
Il fallait empêcher ces manipulations démoniaques à tout prix.
Ce qu'il fallait aussi, c'est assister à ses cours de magie. En catastrophe, Aïevon se rendit en courant à l'école de magie, espérant ne pas trop subir les remontrances de ses professeurs et apprendre quelque chose d'utile pour son nouveau périple.
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