Alereth Delhyrin
Visiteur
Alereth Delhyrin, d'un pas allant s'avance jusqu'au centre de la ville.
Amis, frères et soeurs sylvains!
Par le passé, les Loups d'Halista ont défendu nos magnifiques forêts, menés par Dhan Delhyrin,
mon propre grand-père et par l'esprit incarné de Pelethor, Halista.
Aujourd'hui, je reviens parmi mon peuple afin de reprendre la tâche qui avait été confié à mon aïeul. Et pour y parvenir, je vais avoir besoin d'hommes et de femmes courageux, dévoués et compétents. Ensemble, rien ni personne ne pourra nous arrêter!
Ceux qui voudront nous rejoindre, pourrons me contacter.
Amis, frères et soeurs sylvains,
Salutations.
Les loups d'Halista, j'en ai entendue parler.... De courageux guerrier pour défendre les terres elfiques... Certaines légendes sont faites pour perdurer!
Je souhaiterais me joindre à vous, Messire Delhyrin, et ajouter le nom d'Helyfvet à la légende!!!
Alereth Delhyrin
Visiteur
Soit, nous verrons si tu en es digne!
Ma grand-mère Taeliss a été sauvé d'un groupe de centaures et de nains par les Loups d'Halista. Elle n'a jamais oubliée leur aide, même si elle a caché jusqu'à sa mort son désir d'en faire partie.
Je ne suis qu'une modeste druide qui progresse dans la voie de la forêt mais je serais fière de défendre à mon tour notre peuple lorsqu'il est en danger.
Salutations
Une flèche venue de nulle part se planta aux pieds du crieur.
Sur sa hampe noire, une flèche blanche dont la pointe laisse couler une perle de sang.
Juste avant l'empennage, un billet est enroulé sur lui même, maintenu par une fine lanière de cuire.
Elle se déroule soudain, le billet tombe au sol et Alereth peut y lire :
Les Ombres peuvent-elles se cacher parmi les loups en attendant une lumière plus vive ?
La réponse des loups pourra être inscrite sur cette flèche tirée en pleine forêt.
Que les Ombres guident vos pas.
Puis à peine le billet fût lu qu'il tombe en poussière.
Ne reste que la flèche noire plantée dans l'herbe rase.
Alereth Delhyrin
Visiteur
Alereth, lisant le message eu un léger sourire, il se souvenait de la formation de son grand-père, notamment de l'aspect diplomatique de la gestion des Loups. Il connaissait les Ombres, il avait des points communs, c'était indéniable.
Il prit un parchemin, une plume d'oie sauvage et un peu d'encre. Il mit toute son attention dans l'écriture de la réponse, oubliant de répondre aux propositions des autres elfes devant lui:
"Les ombres vous vont si bien, mon ami. Les Loups se cachent parmi les ombres de la forêt, il ne serait pas étonnant
qu'une association soit possible... Votre participation à l'effort de guerre me ferait sincèrement plaisir.
Vos pas croiseront donc les nôtres.
Que les Ombres guident vos pas. Et qu'Halista vous protège."
Il pris la flèche, y accrocha le billlet, et demanda à un des Loups de tirer le projectile dans la direction de laquelle elle était apparue.
Alereth Delhyrin
Visiteur
Peuple sylvain!
Nos cousins et néanmoins ennemis se permettent de violer la pureté de nos forêts!
Ces intrusions n'annoncent rien de bien, mes frères!
Unissons-nous pour protéger Mère-Nature!
Selena Draghronce
Visiteur
Cher Delhyrin.
Pourquoi ne pas essayer la voie diplomatique avant? Vous me semblez trop hâtif dans votre jugement. Les haut-elfes restent notre famille.
De plus vous portez sur les haut-elfes, un avis que les centaures ont à notre égard; N'est ce pas comique?
Je vous enjoins, non, je vous supplie d'essayer toutes les diplomaties avant. La violence ne doit être qu'une dernière solution.
Merci de votre compréhension.
Selena Draghronce.
Nessmaïa Alyssée
Visiteur
Une voix timide se fit entendre dans la foule :
" Je ne crois pas que nourrir de tels sentiments de haine nous permette de résoudre quoi que ce soit. Ils sont une part de nous, une page de notre livre, nos racines, notre histoire tout simplement.
Dans le contexte actuel, une alliance me semble difficilement réalisable néanmoins j'aspire à la paix plus qu'à la guerre. Que ceux qui, par delà les frontières, souhaitent faire fi des conflits entre les peuples portent avec moi le flambeau de la sagesse ! "
Nashi, qui jusque là était resté dans l'ombre de son chef de meute s'avança.
- Diplomatie? Jugement? Haine? Je ne sais pas où vous avez été cherché cela mais Alereth n'a rien évoqué de ceci. On n'a pas parlé de déclaration de guerre, ni du jugement que nos portons sûr nos "cousins" et encore moins de la haine. Simplement qu'un Haut elfe se baladait aux portes de Fea Aldëon. Et que c'est peut-être les prémices d'une invasion plus grande.
Les Hauts Elfes ont fait partie de notre famille c'est vrai. Mais ce temps est révolu. Nous avons déclaré notre indépendance, nous avons rejeté Fryelund, nous avons coupé les ponts avec Astéras. Ce n'est pas pour qu'au premier Haut Elfe venu se présenter à l'orée de la forêt, une fleur entre les dents, nous oublions les douleurs qu'ils nous ont fait endurer.
Lindo fit quelques pas dans la foule.
Si je peux me permettre, tous les Hauts-Elfes ne sont pas responsables de ces douleurs...
On se soumet aux ordres. Parfois, nous ne sommes pas forcément d'accord avec le pouvoir, mais on respecte sa décision.
Certes, je ne dis pas qu'il fallait accueillir cette Elfe comme une soeur, mais elle n'est plus de ce monde. Et je ne crois pas savoir qu'elle a eu un quelconque geste belliqueux envers un de nous.
Ce n'est pas parce qu'une Elfe isolée se permet de venir vers nous que l'on doit s'en debarasser au plus vite, sans la laisser s'expliquer...
Vous considérez vous tellement comme des loups ? Aucune pitié...
Erevan Draghronce
Visiteur
Un autre sylvain s'avança pour prendre la parole. Il parla d'une voix ferme mais très calme, exempte de toute animosité ou de reproche.
Je suis d'accord avec vous : il nous faut défendre nos terres, notre cité et ses habitants contre quelque invasion que ce soit.
Mais seulement quand il s'agit réellement d'une invasion. Permettez-moi de douter qu'une elfe seule, perdue au milieu de la forêt, corresponde à ce critère.
Vous dites que ce sont nos ennemis, mais je ne vois pas ce qui a permis de la qualifier de la sorte.
Du peu que j'ai appris de cette sombre histoire, personne n'a cherché à savoir qui elle était ou ce qui l'avait amenée ici. Les quelques personnes présentes se sont contentées de la menacer puis de l'abattre comme si il ne s'agissait guère plus que d'un animal galeux.
Le fait que nous ayons quitté l'empire des hauts elfes n'en fait pas pour autant des ennemis.
Nous ne pouvons nous permettre de tirer à vue sur nos anciens frères et sœurs parce que nous avons l'impression que quelque chose va peut-être (L'elfe insista lourdement sur ce mot) arriver. C'est en agissant de la sorte que nous donnerons une mauvaise image de nous, créerons un ressentiment et déclencherons réellement une invasion.
Nos cousins des villes nous prennent sans doute pour des animaux, mais ne leur donnons pas raison.
Comme l'a dit ma sœur, nous devons privilégier la diplomatie avant tout, et n'utiliser la violence que si c'est nécessaire.
Il laissa échapper un léger soupire avant de reprendre, sur un ton toujours très calme.
Enfin, cette affaire est close, n'en parlons plus.
J'espère que cette sombre histoire n'entachera pas notre nation entière.
L'elfe tourna ensuite les talons et de fondit dans la foule présente.
Une flèche siffla dans les airs avec un bruit strident.
Abaissant rapidement les épaules par réflexe, tous les Elfes des bois lèvent la tête vers le ciel.
A peine les yeux vers le haut, le bruit mat de l'impact sur le sol ramène tout le monde vers la réalité.
Alereth s'avance vers le trait noir à l'empennage blanc, un fin sourire aux lèvres.
Il est trop tôt, trop lumineux pour les Ombres, mais pas pour lire leur message, destiné à tous ceux qui veulent l'entendre.
S'éclaircissant la voix, le ranger brise la flèche et libère le fin rouleau de parchemin lié autour de la hampe.
Reconnaissant entre mille la signature du Conclave, il délie le billet et lit à voix haute :
Frères,
Je me fais la voix des Ombres pour l'histoire qui vous rassemble.
Bien entendu, je ne peux apparaître devant vous pour périr de vos flèches, lames ou sortilèges.
Je vous sais cependant écouter Sire Alereth avec respect.
Que vous le vouliez ou pas, l'histoire a fait de nous aux yeux de nos lointains cousins des renégats, des sauvages attardés qui ont réfuté les leurs et décrépissent loin de la magie de Fryelund.
Si nous pouvons espérer qu'ils se rallient à nos forces pour lutter contre les lâches Nains ou les fiers Centaures, n'espérez rien d'eux si ils n'y ont pas d'intérêt ou pas d'occasion de démontrer leur arrogante puissance.
Je ne suis pas ici pour faire la morale à quiconque, car je sais déjà ce que vous pensez des nôtres.
Je ne suis ici que pour dire notre soutien aux Loups, qui rôdent à l'orée de nos forêts pour préserver votre sécurité, sans jamais ou presque que vous ne vous en rendiez compte.
Ils ne cherchent pas la gloire, pas plus que le Conclave, et oeuvrent donc en silence.
L'appel de celui qui vous lit le message était une mise en garde avant d'être un appel à votre courage.
Qui ici était présent lors de cette escarmouche pour prétendre pouvoir juger de la moralité des uns ou de l'a-propos de la réaction des autres ?
Ne soyez pas trop prompts à juger vos prochains, car il se peut que d'ici peu nos "cousins" ne viennent ici chercher vengeance.
Ceux qui voudront discuter sont libres de mourir sous leurs coups en les laissant boire leurs vins fins, les autres sont libres de se défendre de la manière qu'ils jugeront la plus juste à leurs yeux.
Ne perdez pas de vue que la forêt est notre atout, notre Liberté, la seule vrai richesse de notre peuple.
Le Conclave se perdra si il le faut pour la défendre.
Que les Ombres guident vos pas.
Melmoth, Messager du Conclave, au service des Loups d'Halista.
Après une vague de murmure, un silence froid et glaçant envahit la place.
Vraiment un psychopathe celui la...
Tu peux arrêter de te cacher on va rien te faire. Tous les elfes ne nous considèrent pas comme des renégats attardés ou comme des impies.
Pourquoi on tenterait d'attaquer les centaures? Bien sur, ceux agressifs doivent mourir, mais sinon les autres sont nos alliés. A la limite, nous avons un conflit ancestrale contre les nains et je peux comprendre une certaine animosité à leur égard, alors que nous partageons la forêt avec les centaures depuis longtemps. Préserver la sécurité... Je ne sais pas qui a envie de vivre dans un monde ultra sécuritaire, si j'ai envie d'aller voir des parents chez les elfes, j'espère qu'on ne me tuera pas au nom d'une sureté toute relative et hypothétique...
Peut être qu'ils viendront se venger mais il faudra d'abord voir leurs intentions si ils se pointent ici, et il n'y a pas de raison qu'ils viennent détruire notre peuple parce que des imbéciles ont attaqués une des leur...
Et à mes yeux, ce n'est pas la forêt qui est notre richesse, mais le peuple qu'il y a dedans, les terres n'ont aucune valeur si personne ne vit dedans. Je sais bien qu'on peut dire que sans terres, un peuple n'est rien mais personne n'est venue dans le but de tout détruire...
Et à part des paroles mystérieuses sur ton Conclave, tu peux pas nous en dire plus? Parce que si le Conclave, c'est un fou qui a monté une organisation dans laquelle il est seule, ça peut être bon à savoir...
Alereth Delhyrin
Visiteur
Ceux qui veulent nous rejoindre sont les bienvenus,
les autres, je ne vous demande pas de nous aider.
Nous opérons pour le bien de notre forêt, et nous ne nous laisserons pas berner
par ceux qui essaieront de nous trahir, comme ces elfes pompeux que sont nos cousins.
Comme le disait le prophète :
« Qu'importe que nous empruntions des itinéraires différents pourvu que nous arrivions au même but. »
Nous voulons préserver notre liberté, notre territoire, notre forêt, rien de plus.
Une second flèche se fiche dans un tronc à côté de Silthrim, qui s'empare du billet.
mmmh...
Tu ne me vois pas, et c'est bien ce que je cherche, mais moi je peux entendre tes cris portés au vent.
Tous les Hauts Elfes ne sont effectivement pas ivres de gloire et de puissance, mais une grande majorité n'a que peu d'intérêt à nos valeurs et cela suffit à les rendre dangereux.
Ce sont eux qui nous posent un problème en arrivant ici sans rien dire de leurs intentions, et pas l'inverse.
Je préfère pleurer sur un cadavre d'un cousin que sur celui d'un frère, libre à toi de choisir ta détresse.
Que te dirait un petit tour chez nous, Sire Silthrim, pour mieux voir qui est fou ?
Peut-être ne sommes nous qu'un ? Muahahahah, la formule me plaît bien il faut dire.
Quoi qu'il en soit, tu es libre de penser ce que tu veux, mais pas de m'insulter ni d'insulter les Loups.
Si tu ne veux "rien me faire", à la bonne heure, car rien n'est joué d'avance je dirais.
Enfin, ce qui brille à tes yeux n'est pas forcément vrai pour tous, ne l'oublie pas.
Et l'histoire est assez bien décrite dans nos livres pour qu'on évite de reproduire les erreurs du passé.
Mais encore faut-il savoir comprendre ce qu'on lit et pas seulement critiquer les autres les mains croisées dans le dos.
Et le billet de partir en confettis à peine le dernier mot lu par l'apprenti métamorphe
Firien, qui s'était pourtant juré de ne pas s'immiscer dans les affaires socio-politique propres aux elfes ne put s'empêcher de réagir à tant de sottises de la part des membres de la guilde des loups. C'est avec conviction qu'elle s'avança à son tour.
D'une voix douce et timide, elle pris la parole :
Ne pouvons nous pas tout simplement accepter les différences entre les différents peuples qui composent Ecridel ?
Loin de moi une idée pacifiste entre les peuples.. Mais.. Intimidée par tant de regards tournés vers le sien, celle-ci s'arrêta un moment.
Le.. Le meurtre de cette elfe est... Et une nouvelle fois elle ne put finir sa phrase...
Sans un moment elle prit congé de tout ce beau monde et se mit en route vers le nord Ouest de la capitale forestier.
Eärendil Celebrian
Visiteur
Le meurtre d'un ou d'une elfe doit-il passer pour un acte héroïque de défense de notre territoire ? Mais de quelle invasion parle t-on... Nos forets envahies par une seule et unique elfe, c'est vraie que nous avons manqué de peu l'annihilation. Grand merci aux loups ...J'ai aussi cru comprendre que l'on avait tenté de dérober quelques pièces à l'elfe et que c'est devant son refus qu'elle fut tuée. Bel acte d'héroïsme. La haine et la vindicte ont toujours été des armes de persuasion des foules. S'il fallait défendre nos forets je serai le premier à prendre les armes, mais surement pas à assassiner d'autres races sous couvert de bravoure.
Un gout de bille montait aux lèvres d'Eärendil , il quitta les lieux sans attendre.
Alereth Delhyrin
Visiteur
Alereth soupira.
Vous ne comprenez pas, cet elfe n'est qu'un acte isolé, je ne vais pas vous demander l'extermination de nos cousins, évidemment. Et gardez-vous bien de dire que nous sommes des bandits de grands chemins.
Simplement, je m'adresse à vous pour vous dire de vous tenir prêts, sait-on jamais.
De plus, la meute, de laquelle il est le rôle de protéger nos territoires, est encore faible vu son manque de loups.
Nous sommes ici pour recruter, pas pour assister à notre procès. Seuls Halista et nos dirigeants peuvent le faire.
Ou quelqu'un habilité par eux.
Une nouvelle fois, Alereth soupira, puis respira un grand coup pour évacuer une ardeur qui ne convient pas à ce genre de discours, ou d'argumentation, en occurrences.
On ne parle pas forcément d'invasion. Mais cet elfe s'invite chez nous sans même s'annocer. Franchement si vous vous amuser à vous balader comme elle chez les nains ou les centaures, à votre avis quel sort vous réserveront-ils?
Cet elfe débarque sans prévenir sur nos terres si près de Fea qu'il aurait pu lancer un sort sur un villageois sans avoir été invité. Moi j'appelle ça un intru. Il faut faire comprendre au autres races qu'on ne vient pas chez nous comme on rentre dans une taverne! Sinon on va se faire marcher sur les pieds par les autres races.
Il veut venir chez nous? Soit. Je n'ai rien contre. Mais il doit faire les choses correctement!
Premièrement nous, par "nous" j'entends le peuple sylvain, écrire une lettre dans laquelle il annonce sa venue et les raison de sa visite. Ainsi nous pourrons en discuter entre nous et décider si on l'accepte ou non.
Normalement il n'y a aucune raison pour que nous refusions, donc surtout décider de quelle libertés on lui laisse. Hors de question de le laisser approcher de trop près notre bibliothèque et les autres lieux où certains bien précieux pourraient être voller. On pourrait lui assigné un guide, car n'oublions pas que nos cousins sont incapables de différencier deux arbres.
Deuxièmement, attendre notre réponse et notre accord pour s'approcher et rencontrer son guide.
Troisièmement, respecter les conditions sous lesquelles nous l'acceptons chez nous.
Alors plutot que de nous déchirer sur un sujet sur lequel nous ne tomberons jamais d'accord, d'autant plus que les Hauts elfes ne nous ayant pas encore reproché ce meutre, je suis sûr qu'on en débat cent fois plus chez nous que chez eux,alors que c'est un des leurs qui a trouvé la mort, je propose qu'on essaye de faire quelque chose de pas trop mal avec ce différent à savoir, désigner l'un de nous comme embassadeur. personne à qui les autres races pourront et même devront s'adresser à lui ou elle pour venir nous rendre viste.
Après avoir aider Lynëa Elsamiel à lutter contre une meute de 7 loups, j'ai pris conscience de l'importance de la guilde des Loups d'Halista.
Plus qu'une armée contre les invasions, je la voie comme le rassemblement de clans patrouillant et arpentant le territoire sylvestre par secteur, afin de porter secours aux elfes des forêts quelque soit la situation.
Le problème est qu'il faut être au moins 4 pour être efficaces et qu'actuellement il y a seulement 6 membres dans la guilde.
Nous pourrions constitués des compagnies comprenant au moins un lanceur de sort, un archer et un spécialiste du corps à corps.
L'appartenance à la guilde permet surtout de savoir où chaque membre du groupe se situe.
Rien n'empêche ensuite d'avoir des compagnies constituées par affinités : haine des nains, chasseurs de centaures, chasseurs cueilleurs et traditions, amateur d'humour sylvestre...
De plus si on veut vraiment prévenir les conflits je pense qu'avoir une guilde de 20 membres (4 à 5 compagnies) rapidement mobilisables et habitués à travailler ensemble sera plus dissuasif.
Je pense que cela respect les aventures de chacun tout en permettant une mobilisation générale et organisée en cas de véritable conflit.
Amis, frères et soeurs sylvains,
Salutations.
Alereth Delhyrin
Visiteur
Tout à fait, le point important de notre guilde se doit d'être la réactivité. Pour l'instant, notre nombre ne nous permet pas de couvrir de larges zones, nous devons donc nous occuper de la frontière Nord-Ouest.
Donc non seulement vous tuez les passants, mais en plus vous servez à rien...
C'est vrai qu'il y a des loups, des feux follets ou des vipères, mais est ce qu'il faut créer une guilde pour ça?
Mais il est vrai que j'aime bien l'idée d'un groupe rapidement mobilisable. Sur ce point, n'a ton pas vu des gens rassembler toutes les connaissances pour mener bataille? Indifféremment d'une guilde ou d'une race...
Pour répondre à Nashi, tu crois vraiment que voter pour accepter la présence de quelqu'un marchera? On voit ici le nombre de ceux qui s'exprime pour l'amitié, et de ceux qui veulent éviter les "envahisseurs"... Et comme c'est toi qui propose un guide, si personne veut le faire, tu pourras devenir le guide par défaut, on rigoleras bien à te voir faire 36 visites avec des touristes elfes...
Et c'est vrai que relancer le débat ne sert à rien, mais j'aime pas me taire en voyant des propositions pour lesquelles je suis contre. Et forcemment, c'est ici qu'on débat parce que c'est un des notre qui a fait quelque chose de potentiellement répréhensible ( par la j'entends stupide, on va condamner personne si on avait pas d'accord ) .
Nashi se tourna vers Léthé le visage impassible et dit d'une voix calme où transperçait une légère froideur.
Avant de répondre à tes questions, j'aimerais t'en poser une à mon tour... Et toi? A quoi sers-tu?
Tu viens nous critiquer et cracher ton venin, mais à quoi a servi ton intervention? As-tu amené ne serait-ce qu'un élément de solution? As-tu seulement essayé de le faire? Tu peux me critiquer autant que tu veux je ne peux pas t'en empêcher et à vrai dire je m'en badigeonne allègrement le nombril avec le pinceau de l'indifférence. Mais quoique tu dises il existe une différence entre nous : toi tu critiques et tu te plains, moi j'agis et je cherche des solutions.
Nashi pris une chaise, s'assit et reprit son discour d'une voix toujours aussi calme.
Pour répondre à tes questions, rassembler une armée ne suffit pas à gagner une guerre. Il faut pour cela que cette armée soit organisée et unie. Une guilde rassemble non seulement les personnes sous une même bannière, mais en plus elle incite ces personnes à collaborer même en dehors des batailles, ce qui accroit leur coordination et donc leur efficacité face à l'ennemi et augmente par la même leur chance de survie et donc la notre.
Et si tu trouves que notre but, qui est de protéger la forêt, n'est pas valable, qu'attends-tu pour en proposer un?
Pour ce qui est de mon idée, si tu avais tout écouté, j'ai aussi proposé d'élire des Tural'cäl et c'est à eux que reviendrait la décision plus qu'aux Othisils, bien qu'ils devront prendre en compte nos avis. D'autre par encore une fois si tu avais écouté ce que j'ai dis, il n'y a normalement aucun raison pour que nous refusions la visite d'un étranger. La réelle question n'est pas "l'accepte-t-on?"mais "quels accès lui accordons-nous?". Car contrairement à ce que tu sembles suggérer en parlant des "touristes haut elfes", il est hors de question de faire de Mitriath un musé. Nos invités iront là où on les autorise à aller, nul part ailleurs.
Tu me demandes si je pense que mon idée va marcher? Fais marcher ta cervelle, si je ne le pensais pas je ne l'aurais pas proposée. Et j'ai envie d'ajouter que tant qu'on n'a pas essayé on ne saura pas et de toute façon ça a plus de chance de fonctionner que de ne rien faire du tout.
Mais la encore si tu as une meilleure idée qu'attends-tu pour nous en faire part au lieu de la garder pour toi? Je suis tout ouï.
Pour ce qui est du guide, bien sûr que j'accepte ce rôle, en tant que loup je considère même cela comme un devoir et pense que tout le monde devrait faire comme moi, en particulier ceux qui veulent inviter des étrangers. Maintenant je constate qu'encore une fois tu ne fais rien pour faire avancer les choses. On dirait que tu essayes d'inciter le peuple à ne pas participer à l'effort commun.
Et non je ne suis pas d'accord avec toi sur le fait qu'on en parle forcément chez nous pour deux raison.
Tu juges que c'est l'un des nôtres qui a fait quelque chose de préjudiciable. Vois-tu moi je pense complètement l'inverse comme je l'ai expliqué plus tôt. Mais ceci est une question de point de vue que je ne peux pas remettre en cause, tu as tout à fait le droit de penser ça.
En revanche laisse-moi te dire que si un Elfe sylvain se fait tuer sans raison par une autre race, je serais dans les premiers à réclamer des explications et une compensation pour la victime au camp concerné. Or les Hauts elfes n'en ont rien fait ce qui veut dire, soit qu'ils considèrent que nous étions dans notre droit, soit qu'ils n'en ont rien à faire, soit qu'ils ne le savent pas et que les Hauts Elfes au courant ne jugent pas cela assez important pour en parler.
Elle écoutait les échanges depuis un certain temps, immobile et assise, une jambe repliée sous l'autre et la paume offrant appui à son menton. Aussi inexpressive qu'un arbre en hiver, elle laissait passer les colères, les flèches à missives et les réponses vives sans que rien n'ombre son visage. Un silence se fit, guère plus long que les autres, pourtant c'est celui qu'elle choisit pour enfin se lever, écartant sa chevelure de son épaule pour la découvrir et replier ses mains en son dos, cambrant l'échine. Une fois assurée du regard qu'elle avait l'intention d'au moins une ou deux paires de longues oreilles, elle souffla d'une voix douce, mais lente et sans précipitation, trahissant un certain âge... Ou une certaine indolence.
"Allons, allons, mes frères, mes aimés. Gardons nos esprits sages et attentifs, et ne perdons pas de vue le socle de toutes choses.
Ces terres ne sont pas nôtres. Mais nous appartenons à ces terres et elles nous ont choisis, chacun de nous, pour les protéger. Alors, il est de notre devoir, de notre devoir le plus intime de les protéger des attentions étrangères, fussent-elles seulement de la curiosité infantile, légère ou stupide.
Non, ce n'est pas de l'orgueil insensé que de vouloir veiller à chaque erre qui ne soit pas des nôtres qui voudrait marcher là où nous vivons.
Non, ce n'est pas de la cruauté déplacée que d'en refuser l'accès si nous le jugeons bon.
Oui, c'est à l'autre, l'intrus, de prouver qu'il ne sera pas délétère et non pas à nous de faire l'effort pour lui. Comment apprendra-t-il le respect de la Nature ainsi ? Va-t-elle vers qui l'exploite pour le prendre par la main et lui dire, prends, pille, marche, profane, je t'expliquerai et réparerai derrière toi ? Bien sûr que non. Elle ne parle qu'à ceux qui le méritent, et ceux qui le méritent, mes frères... Ne sont que parmi nous."
Elle pencha légèrement la tête.
"Celui qui vient avec l'humilité nécessaire pourra, et ce seulement après l'avoir démontré justement par cet effort, être sensible à nos propos, notre culture - Notre terre.
Les autres n'ont strictement rien à faire sous le couvert de nos arbres. Rien."
Elle esquissa un sourire, très doux, pour ajouter.
"Celui qui veut arracher les racines, arrache la chevelure de ma mère. Celui qui commet cet acte, devra le payer de son sang. C'est une loi immuable."
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