22-08-2011, 23:24:54
- Ça y'est Tuffeau, te voilà affranchi de ton service militaire! Sois un bon nain et sers bien ton roi. Tu peux retourner vivre dans tes montagnes maintenant pas vrai ? Aboya le sergent en me remettant ma paye et mon certificat de formation militaire.
Finalement ç'avait pas été si dur que ça l'service. Un peu de sport, pas mal de blabla et d'propagande, deux trois coups d'lattes, la routine quoi. Je les regardais un moment avant de déguerpir, ils se forçaient à m'sourire. Ils espéraient tous que j'retourne vivre chez mémé au pied de la chaine Hurleguerre. Être le fils d'une sorcière des montagnes ç'avait ses avantages finalement. Ils devaient surement craindre de se retrouver avec de la potion d'rat crevé à la place de je ne sais quel élixir de vigueur. Ok, la mémé était sorcière, rebouteuse, guérisseuse, sage-femme, dentiste et tout plein d'autre truc mais il n'empêche qu'elle m'avait foutu dehors! "Tu manges trop! Il est temps pour toi de faire ta vie ailleurs! Loin de mon garde mangé!" qu'elle m'avait sortit, comme ça un beau matin, sans crier gare. Pas l'choix j'avais pris mon chapeau et zou direction Karad Zirkomen. A peine arrivé en ville qu'un garde m'avait épinglé pour savoir ce que j'voulais et c'est comme ça qu'en deux temps trois mouvement je me retrouvais au service militaire à faire des pompes le nez dans la boue.
Enfin, tout ça c'était finit. Et j'avais eut ma solde. De quoi m'payer un nouveau slip, du matériel pour la chasse, des bottes... Mais d'abord: une bonne bière!
Me voilà donc partie direction plein Nord, en suivant les panneaux indiquant un bouge infâme au nom assez prometteur quand même: "la taverne de la veine de mithril". J'arpentais joyeusement les rues pleines de nains (ben oui normal en même temps) en me disant que la ville, c'était vraiment trop... Urbain. Puis je poussais la lourde porte de la taverne laissant rentrer quelques flocon de neige clandestins et une brise glaciale.
- LA PORTE !Hurla un inconnu.
Je m'engouffrait dans l'édifice en me frayant un chemin à travers les chansons paillardes gesticulantes et les cadavres de bières et de nains pour enfin atteindre le comptoir et m'y affaler comme une loque en exagérant peu être un peu sur le soupir de satisfaction. A peine en place devant ma bière que l'tavernier se mit à m'causer avec le regard grave de celui qui a quelque chose à demander. Et je m'étais pas trompé:
- Salut à toi étrangers.
- Mandrag'.corrigeais je avec rusticité.
- Oui oui bon. Reprit il. Tu me sembles être le type de nain dont j'ai besoin.
- Z'auriez pas des cacahuètes ?
Il me posa un bol sous le nez plein de pistaches, mais bon, tant pis. Puis rereprit un peu agacé.
- Il te faudra du courage et de la persévérance pour affronter les milles d...
- C'est bon accouche qu'est ce que tu m'veux ?
Ça me fatiguait d'avance son histoire et j'allais presque dire non avant de l'entendre, mais les taverniers nains sont de fins psychologues, ils savent bien comment qu'on fonctionne. Il Posa une petite bourse sur le comptoir en prenant soin de bien faire tintinnabuler l'or qu'elle contenait. Toute la taverne se trouva plongé dans un silence épais on entendait plus que les yeux qui reluquait la bourse, le bruit humide de la convoitise. D'un geste rapide et précis j'empoignai la bourse et l'enfouissais sous ma veste.
- A vot' service messire. Roucoulai je avec un grand sourire de barbe.
- J'ai une quête pour toi.
Finalement ç'avait pas été si dur que ça l'service. Un peu de sport, pas mal de blabla et d'propagande, deux trois coups d'lattes, la routine quoi. Je les regardais un moment avant de déguerpir, ils se forçaient à m'sourire. Ils espéraient tous que j'retourne vivre chez mémé au pied de la chaine Hurleguerre. Être le fils d'une sorcière des montagnes ç'avait ses avantages finalement. Ils devaient surement craindre de se retrouver avec de la potion d'rat crevé à la place de je ne sais quel élixir de vigueur. Ok, la mémé était sorcière, rebouteuse, guérisseuse, sage-femme, dentiste et tout plein d'autre truc mais il n'empêche qu'elle m'avait foutu dehors! "Tu manges trop! Il est temps pour toi de faire ta vie ailleurs! Loin de mon garde mangé!" qu'elle m'avait sortit, comme ça un beau matin, sans crier gare. Pas l'choix j'avais pris mon chapeau et zou direction Karad Zirkomen. A peine arrivé en ville qu'un garde m'avait épinglé pour savoir ce que j'voulais et c'est comme ça qu'en deux temps trois mouvement je me retrouvais au service militaire à faire des pompes le nez dans la boue.
Enfin, tout ça c'était finit. Et j'avais eut ma solde. De quoi m'payer un nouveau slip, du matériel pour la chasse, des bottes... Mais d'abord: une bonne bière!
Me voilà donc partie direction plein Nord, en suivant les panneaux indiquant un bouge infâme au nom assez prometteur quand même: "la taverne de la veine de mithril". J'arpentais joyeusement les rues pleines de nains (ben oui normal en même temps) en me disant que la ville, c'était vraiment trop... Urbain. Puis je poussais la lourde porte de la taverne laissant rentrer quelques flocon de neige clandestins et une brise glaciale.
- LA PORTE !Hurla un inconnu.
Je m'engouffrait dans l'édifice en me frayant un chemin à travers les chansons paillardes gesticulantes et les cadavres de bières et de nains pour enfin atteindre le comptoir et m'y affaler comme une loque en exagérant peu être un peu sur le soupir de satisfaction. A peine en place devant ma bière que l'tavernier se mit à m'causer avec le regard grave de celui qui a quelque chose à demander. Et je m'étais pas trompé:
- Salut à toi étrangers.
- Mandrag'.corrigeais je avec rusticité.
- Oui oui bon. Reprit il. Tu me sembles être le type de nain dont j'ai besoin.
- Z'auriez pas des cacahuètes ?
Il me posa un bol sous le nez plein de pistaches, mais bon, tant pis. Puis rereprit un peu agacé.
- Il te faudra du courage et de la persévérance pour affronter les milles d...
- C'est bon accouche qu'est ce que tu m'veux ?
Ça me fatiguait d'avance son histoire et j'allais presque dire non avant de l'entendre, mais les taverniers nains sont de fins psychologues, ils savent bien comment qu'on fonctionne. Il Posa une petite bourse sur le comptoir en prenant soin de bien faire tintinnabuler l'or qu'elle contenait. Toute la taverne se trouva plongé dans un silence épais on entendait plus que les yeux qui reluquait la bourse, le bruit humide de la convoitise. D'un geste rapide et précis j'empoignai la bourse et l'enfouissais sous ma veste.
- A vot' service messire. Roucoulai je avec un grand sourire de barbe.
- J'ai une quête pour toi.