"Un vieux carnet abîmé par le temps"
#1
Vous ouvrez ce petit carnet sans savoir à quoi vous attendre car il n'y a pas de titre ... vous croyez tout de même reconnaitre une écriture naine"

"1ère page"


Un jour, alors qu'il faisait beau et que le sang coulait à flots, je m'suis dit :
Ma vie n'est pas encore finie, mais si par malheur il m'arrivait quelque chose, mieux vaudrait que d'autres puissent suivre mes traces. Donc qui que vous soyez, prenez en compte mon vécu, peut-être que cela vous évitera certains choix contraignants ...

Mon histoire débute du temps où ce maudit ver géant prit une de nos mines pour bonne auberge avec comme casse-croute nos fiers frères mineurs. Je n'étais alors qu'un jeune nain inconscient des réels dangers d'une vie d'aventurier, et cette nouvelle me parut fort étrange, moi qui sortais à peine de l'école.
J'avais choisi la voie du ranger pour explorer les vastes étendues accidentées d'Ecridel et pour être réactif à tout cet environnement sauvage qui pouvait, disait-on, prendre au piège les distraits qui se noyaient dans leurs pensées sans jamais pouvoir refaire surface.
C'est ainsi que la tête pleine de pensées diverses et variées je me dirigeai vers mon premier combat, ce qui allait radicalement bouleverser ma vision des choses !
Je me promenais aux abords de la berge lorsque des elfes aux intentions néfastes me prirent par surprise ! En effet, une petite escarmouche opposant elfes et nains se déroulait non loin de là.
Alors que je sombrais dans le coma suite aux coups de ces sensibles brutes, je fis la rencontre de Grungar. Celui ci m'expliqua longuement le rôle du nain vengeur, car mon prédécesseur venait de trahir sa cause en violant les lois ancestrales de la triade. Mon rôle serait simple : venger mes Dieux par le sang de ceux qui avaient défié l'autorité divine ainsi que des autres ennemis du peuple nain ...

[hrp] c'est mon premier rp alors n'hésitez pas à me donner votre avis ou à me conseiller Big Grin [/hrp]
Répondre
#2
"2ème page"

Je me réveillai quelques temps plus tard dans le temple de Thuri. Des guerriers nains, m'ayant trouvé laissé pour mort près de la rivière, m'avaient ramené, pensant que je pourrais m'en sortir.
C'est grâce aux Dieux que je survécus, sinon pourquoi Grungar serait-il venu me parler dans mon coma ?
Karad la grande ne m'avait jamais paru aussi belle que ce jour-là ... peut-être que c'était ça, réchapper à la mort ...
Toujours est il que ma convalescence dura plusieurs jours, mais grâce à l'aide d'amis maîtres des runes, je me remis bien vite d'aplomb. Je n'étais pas le seul blessé dans les parages, beaucoup de nains partageaient ma soif de vengeance.
Ces elfes prétendus justes et plaisants n'avaient-ils pas jadis massacré nos frères et détruit nos villages alors que nous venions juste de sauver une de leurs caravanes de la triste faim des trolls ? La rage qui envahissait bon nombre d'entre nous nous poussa à organiser des représailles contre leur ville secondaire.
Après avoir acheté des provisions et pris une bonne chope de bière naine, qui allait probablement être la dernière que je boirais, je me dirigeai vers le lieu du rendez-vous devant les portes de Karad, où une vingtaine de nains était déjà attroupés. Je n'allais pas être de trop !
Je fis la connaissance de mes frères qui étaient prêts à mourir et notre compagnie ne tarda pas à se mettre en route. De nombreuses lieues nous séparaient de Tilador Erdana ...
Répondre
#3
"3ème page"

La première partie du voyage se fit sans encombres, le gué septentrional de l'Erion était visible depuis plusieurs lieues, et jusque là il y avait peu de chance de rencontrer des elfes vivants. Car ils ne connaissaient que trop bien notre politique quant aux intrusions sur nos terres.
Une fois au gué, nous adoptâmes une formation pour détecter les oreilles pointues et les empêcher de prévenir les leurs de notre arrivée.
Les rangers et éclaireurs ouvraient la marche, suivis des guerriers et des maîtres des runes.
Nous ne subirent que peu de résistance jusqu'à l'orée de la forêt. Mais notre champ de vision réduit par tous ces arbres ne nous permit pas d'empêcher certains elfes des environs de partir donner l'alerte. Ils n'allaient pas tarder à s'organiser et à préparer une contre-offensive, nous devions agir vite ! Nous redoublâmes d'efforts pour rattraper les fuyards. Mais il était déjà trop tard ...
A peine sortis des bois, nous vîmes un groupe de guerriers postés devant Tilador Erdana. La bataille allait commencer !
Dès le premier assaut, la folie du sang nous envahit, aussi ne vîmes nous pas que la garde d'élite sortait des portes de la ville. La folie laissa place au chaos dans une désorganisation des plus complètes, quelques uns partirent explorer la ville et furent bloqués par les soldats restés à l'intérieur, d'autres périrent sous les coups de ces elfes surentrainés et bien équipés ... Pour finir, nous vîmes des troupes au loin arrivant d'Astera !
Nous dûmes nous replier le plus rapidement possible, nous avions échoué ... Les elfes comme les nains pissaient le sang. Les guerriers les moins touchés aidaient les blessés à marcher et c'est dans une ambiance lourde, bien connue de ceux qui ont déjà survécu assez longtemps pour voir le champ de bataille, que nous dûmes retirés.
Personne ne pensait au bilan car il était catastrophique et qu'il était plus urgent de retourner dans nos terres avant que les guerriers tout frais nous atteignent.
Nous avions perdu une bataille mais nous aurions d'autres occasions de nous venger…
Répondre
#4
"4ème page"

Une fois de retour au guet, nous aperçûmes une partie de la garde se dirigeant vers nous. Elle ne tarda pas à se mettre en position. Effectivement, même si les élites et les blessés de Tilador ne nous avaient pas suivis, une partie des aventuriers voulaient encore en découdre. Ce combat n'était plus le nôtre, nous avions des frères à soigner.
A notre arrivée à Karad, nous déposâmes les plus blessés au temple de Thuri avant d'aller à la Taverne. Après une bataille, il n'y a rien de mieux qu'une bonne quantité de bière naine ...
Le lendemain matin, alors que je me dirigeais vers la place de Karad, j'entendis une rumeur sur un étrange personnage qui serait apparu en se nommant Korigan. Un être petit et laid, richement vêtu, qui sous forme d'énigmes, donnait des missions aux récompenses inconnues.
Le grand conseil avait même chargé l'armée de retrouver Grundel. Un ancien éclaireur se qualifiant de "naturaliste" qui pourrait sans doute les aider à comprendre ce qu'était le korrigan.
En rêvent aux récompenses de ce petit truc tout moche, je commençais avec quelques amis, à rechercher l'emplacement de nos minerais précieux. Que pourrait-il faire avec ? De toute manière nos mines étaient bien gardées ...
Répondre
#5
"5ème page"

La mission était dangereuse. En effet, la Table des Géants sur laquelle trônait le Korigan se situait en plein territoire elfique.
Il nous était impossible d'envoyer Peggy car les elfes l'auraient abattue et empoché la récompense. Il fut donc décidé que j'irais porter la carte indiquant l'emplacement de nos richesses.
La route était longue, il fallait faire un détour par les bois enneigés pour éviter les mauvaises rencontres.
C'est en cheminant ainsi près de la lisière de la forêt que je découvris ce lieu étrange appelé cercle magique.
Alors que je m'allongeai dans la neige pour récupérer, une aura magique enivrante m'envahit. Je me sentais à la fois relâché et revitalisé. Mais d'une manière contradictoire, un flux énergétique me parcourait, me redonnant force et excitation, m'empêchant de sombrer dans le sommeil. Il était l'heure de repartir.
Alors que ma halte m'avait parut brève, il faisait déjà nuit lorsque je me remis en route. La table des Géants n'était plus très loin.
Ma discrétion fut trahie par l'accueil en fanfare de ce petit être vicieux. Rien de mieux qu'un poème pour attirer l'attention des elfes qui bivouaquaient non loin de là. Je lui expliquai en quelques mots la raison de ma venue et lui tendis la Carte.
L'alerte était donnée. Je courrais pour me réfugier au couvert des arbres, lorsque je reçus une volée de flèches tirées à la va-vite par des elfes pressés de me voir crever !
L'obscurité joua en ma faveur car les bruits de pas de mes poursuivants cessèrent peu à peu. Je me réfugiai sous un épais buisson, puis constatai les dégâts. Mes blessures étaient profondes mais pas mortelles. Cependant, une des flèches avait soigneusement était empoisonnée, et je commençai à sombrer dans un sommeil comateux … Grungar ?!
Répondre


Atteindre :