La Maison des Ombres
#1
Suite de la réunion concluant "La renaissance de Fondelame" et début de "La Maison des Ombres".

Grundel commença sa lecture, parlant d'une voix basse. Il lisait lentement, prononçant chaque mot avec soin.

Grendashk a écrit :Baram,

Lors de ta dernière chasse, tu as cru que tu avais anéanti la maison des ombres.
Tu as eu tort.
Nous sommes là, bien vivants, tapis dans tous les coins et recoins de Karad. Parfois même en pleine lumière.
Dans les lits des conseillers volages, dans les bordels à soldats, dans les tavernes enfumées ou les ruelles mal famées.
Scribes ou troubadours, parmi tes serviteurs, dans les boutiques des marchands ou dans les thermes embrumées et même parmi tes gardes.
Et là, devant toi, dans la foule rassemblée, nous sommes là et nous te regardons, Baram.
Plus puissants que jamais, nous avons des exigences. Trois.

Nous exigeons que tu cèdes ta place et qu'un nouveau Thain, mieux équipé que toi au niveau du bas ventre, dirige le peuple nain, les guerriers nains.
La seconde découlera de la première, nous exigeons ta mort, mais nous nous chargerons nous-même de la corvée.
Enfin, et cette exigence prévaut sur les deux premières, nous exigeons l'éradication des Elfes Hauts.
Tant que tu agiras dans ce sens, ce que tu n'as pas encore commencé à faire, tu retarderas l'échéance de ta mort.
Peu de mortels ont la chance de pouvoir maitriser le moment de leur mort. Saisis ta chance, Baram, tu n'en auras pas de seconde.

Tu as un peu de temps devant toi, une guerre, ça se prépare, nous le savons bien.
Mais pas trop non plus. Souviens-toi de ce que je te dis : la prochaine fois, nos assassins auront du poison sur leurs lames.

Salue pour moi les gens de Fondelame, en leur temps ils ont été une grande maison.
Si leurs héritiers sont vraiment de leur sang, ils te seront utiles.

Salut aussi les Compagnons d'Ecridel de ma part, ils mourront vite, ils ont choisi le mauvais combat.

Et salue tous ceux qui pleurent leurs proches, leurs frères, leurs compagnons d'armes.
Salue tous ceux dont le père est mort sur les murailles de Karad la belle, rougies du sang de nos familles.
Salue nos morts, Baram, ils attendent encore leur vengeance.
Et ils ne sauraient attendre plus longtemps.

Insoumis à la Loi du Thain mais fidèle au peuple nain,
Grendashk, Seigneur de la Maison des Ombres
Baram contrôlait sa colère à grand peine.
Sa main puissante enserrait le pommeau de son marteau avec une telle force que le bout de ses doigts blanchissait.
Après quelques instants que personne n'osât troubler, il prit la parole.

Voilà.
C'est une guerre, une nouvelle, qui s'offre à moi maintenant.
Une guerre que j'ai déclarée moi-même il y a 8 ans, juste après le siège de Karad.
Laissez-moi vous expliquer.

La Maison des Ombres n'est pas qu'une maison de guerriers haïssant les elfes et désireuse de les éradiquer.
C'est aussi une guilde d'assassins, de tueurs, de violeurs et de pillards.
Ils sont avides d'or et de pouvoir, vendraient père et mère pour se donner l'illusion de la richesse.
Ils "protègent" les marchands en moyennant finances ; corrompent les hommes de pouvoir ou les font chanter ; détournent les taxes de la cité mais puisent sans cesse dans les richesses produites par d'autres. Ils ne possèdent ni honneur, ni loyauté, ni conscience, ni morale.
Ce sont des parasites et il en a toujours été ainsi.

Après notre victoire sur Andil Kerithä, j'ai profité des nombreuses informations ayant circulé sur la Maison des Ombres.
En y mettant un peu de moyens j'ai réussi à trouver où ses agents se réunissaient et surtout j'ai pu connaitre l'heure et le jour d'une réunion de famille qu'ils convoquaient afin de se ré-organiser après les événements du siège.
Mon armée était là, équipée, pleine de force après sa victoire, je n'avais qu'un mot à dire et je l'ai dit.
Un de mes conseillers, je tais volontairement son nom, a conduit ma garde d'élite et une compagnie de soldats qui ont formé par la suite la Garde de Karad.
Ils ont réussi leur mission, ont tué la reine et tous ses œufs.
La Maison des Ombres a disparu ce jour là.

Aujourd'hui et c'était inévitable, comme la Maison Fondelame elle renaît de ses cendres.
Et elle me lance un défi, que je vais relever.

Nous sommes en train d'interroger les assassins que vous avez réussi à capturer.
Ils parleront, le bourreau de la garde connait son métier.
Et dès que nous aurons les informations que nous recherchons, nous attaquerons la Maison des Ombres et ce qui a été sera à nouveau.

Je suis conscient que cette histoire et mes intentions sont lourdes de sens et touchent aux convictions de chacun.
Nous aurons tous durant notre existence des choix déterminants à faire, certains plus souvent que d'autres, je sais de quoi je parle.
Mon choix est fait, je vais combattre la Maison des Ombres jusqu'à ce que chacun de ses membres ait péri.

Voici une occasion déterminante.

Baram s'inclina légèrement vers l'avant de son trône.
Et vous Khazads, que choisissez-vous ?
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#2
Grôkh écoutait attentivement l'histoire de cette Maison tout en se disant qu'il ne pourrait plus honorer la promesse qu'il s'était faite; celle de ne jamais verser le sang d'un des membres de son peuple...

Soudain, il se leva de son tabouret d'un bond, inclinant respectueusement la tête devant Baram II


" Ordonnez, mon Roi, et j'obéirais ! "
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#3
Agdar est un nain au service de Grungar et la conduite irréparable de ces nains bafouant le nom d'un Dieu contribue à sa prompte décision :
Ces nains sont une insulte faite à Grungar et au peuple nain, Ils détournent les volontés de notre Dieu Vengeur qui n'est pas fourbe comme eux, bien au contraire !
Si il y a une traque : j'en serais !
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#4
Nibelung s'avance, le regard noir. Il se racle la gorge et commence d'une voix rauque


Des choix déterminants, j'entends le mot et le prend au mot !. je parlerai donc en franchise, quoiqu'il dut m'en couter !

Mon choix, c'est la Vérité sans compromis !

La maison des Ombres poursuit un noble but mais avec de mauvais moyens !

Je ne sais quels étaient leurs crimes avant que vous n'ordonniez leur massacre. J'entends maintes insultes mais bien peu de faits.

Protéger les marchand contre pécunes est ce que fait tout mercenaire, vigile ou portier, est ce donc un crime ?.
Quand a corrompre ou faire chanter les hommes de pouvoir, le corrompu mérite plus encore le châtiment et l'on ne peut subir le chantage que si notre conscience est impure ! Le corrupteur n'existe que parce qu'il trouve un corrompu. La maladie, c'est le corrompu, le corrupteur n'est qu'un symptôme !
Reste les taxes .. certes.. c'est répréhensible mais compréhensible. La soif d'or et de richesse est un de nos traits et je ne saurai le renier !. Vous même nous distribuez de l'or pour combattre, et cet or ne vient il pas précisément des taxes de la cité ?


En tout cas, quels que soient leurs crimes, fussent ils pire que des détournements de taxes,, ces nains devaient être jugés selon nos lois et non exterminés en secret !. Cette extermination n'avait elle pas plutôt comme véritable motif leur détestation des elfes ?, ne s'agissait il pas en fait de se débarrasser de ceux qui gênaient une paix honteuse mais lucrative ?

En agissant ainsi, vous avez vous même versé le premier sang, fait couler par des nains le sang de nains. Vous le dites vous même, vous avez déclare cette guerre !

comment s'étonner qu'ils fassent de même aujourd'hui ?

En agissant ainsi, vous avez aussi outrepassé vos droits, les Lois sont faites et défaites par le Parlement, non par le Thain !.

En tuant un nain sans jugement, hors de toute loi, vous vous rendez vous même coupable d'un crime !. Le crime d'un nain des ombres est grave mais que dire du crime d'un Thain ?


En conclusion, je ne combattrai pas une maison qui me semble plus victime que coupable


Je n'ai guère d'espoir d être écouté, je ne me fais non plus guère d'illusion sur mon sort après cela mais je vous adjurerai pour finir d'admettre vos torts en cette histoire et de les réparer.

Ne faites pas le lâche choix de la fuite en avant, vous pouvez mettre un terme a une guerre fratricide entre nains alors que l ennemi elfe est a nos portes. Faites la guerre aux elfes, pas aux nains !

Négociez avec les ombres, offrez leur votre abdication, une réhabilitation et un procès régulier. Condamnez les selon nos lois et condamnez vous de même !

J'ai parlé !
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#5
Irkedask écoutait avec attention les propos échangés au long de la journée et de la soirée.
Les provocations de certains des Fondelames ne le gênaient guère.
Il se savait différent. Il se savait apprécier les grands espaces, par exemple. Il se demandait même parfois en côtoyant Grundel s'il avait fait le bon choix à l'académie.
Il ne sentait pas provoqué par ceux qui soulignaient ce qu'il sentait exister au fond de lui.
Presque plutôt reconnu.

Comme d'habitude, Grôkh et Agdar réagissaient vite, cela faisait plusieurs semaines maintenant qu'ils se côtoyaient les uns les autres durant les différents événements se déroulant en Ecridel. Irkedask les savait là où il faut au moment où il le faut et prompts à réagir.
L'agressif Nibelung prit la parole et Irkedask l'écouta avec étonnement.
Il ressentait du vrai dans les paroles du nain.

Son choix de prendre la parole pour soutenir la cause du Thain en fut retardé.
Il prit le parti de réfléchir aux paroles de Nibelung et d'observer la réaction de Baram, à nouveau directement concerné par une accusation publique, mais oralement cette fois-ci.

Il jeta cependant un regard rapide à Kdashkani, curieux de connaître sa pensée à cet instant.
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#6
Baram écoutait lui aussi Nibelung avec attention.
Son regard se plissa lors des accusations lancées par le jeune guerrier.
A nouveau ses doigts blanchirent sur le pommeau de son marteau.

Puis, soudain, son attitude se relâcha durant la diatribe de son interlocuteur.
Il se fendit même d'un sourire en entendant les derniers mots de son discours.

Soudain, il se leva. Il posa son marteau en travers de son trône.
Puis il marcha en direction de Nibelung, l'assemblée s'écartant sur son passage.
Arrivé devant le guerrier il leva le bras et le tenant un instant à hauteur du nain qui lui faisait face, il le déposa lentement, sa main puissante empoignant l'arrondi de son épaule.
Sa voix était basse, douce, menaçante aussi.

Tu as du courage de me parler ainsi. Ou de la folie.
Mais je ne me renie pas. J'ai posé une question, j'accepte la réponse.
Crois-tu que je sois un tyran ? Que je tue qui bon me semble en fonction de mon humeur et de mes ambitions ?
Que je décide de la justice, de qui doit mourir et de qui doit vivre ?
Oui j'ai ce pouvoir. Mais c'est un pouvoir que l'on perd quand on en use. Toujours.
Tous les pouvoirs se perdent, ne serait-ce que parce qu'un jour la mort nous prend et que tout est à refaire.
C'est pour ça qu'existent les conseillers, le parlement et autres autorités.
Pour aider le Thain à prendre ses décisions et le critiquer si besoin est.
Eux ils resteront quand le Thain, lui, passera.


Baram relâcha l'épaule de Nibelung. Il recula d'un pas mais continua à braquer son regard dans celui du nain.
Sa voix gagna en intensité.

Je ne justifierai pas mes paroles ni mes actes concernant la Maison des Ombres. Tes propres mots m'en dispensent.

En cette salle j'ai toujours donné le droit à la parole, quelle qu'elle soit.
Tu as parlé. Chacun est libre de faire ses choix.
Mais n'oublie pas qu'avant d'être Thain je suis nain.
Et que face à tes insultes, même aussi maladroitement vilipendé, j'ai plus envie de te botter le train jusqu'à Cromgar que de t'écouter plus avant.
Hélas j'ai d'autres responsabilités qui m'appellent.


Puis Baram regagna son trône.
En passant près d'Oghren, le Thain reprit la parole :
Je vous souhaite bien du courage Seigneur Oghren, bienvenue dans la réalité des Maisons.
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#7
Grabuge ayant suivit toute la scène avec attention, voulut lui aussi donner son ressenti sur la Maison des Ombres et sur quelques autres problèmes amené bien avant...

Majesté...Pendant un moment, lors de la lecture de c'te lettre, j'ai eu, au prime abord, la même réaction que mon compagnon Nibelung.
Des nains, souhaitant l'éradication des Elfes et aimant l'or, ne pouvaient pas être de mauvais bougre. Héhéhé !
Ces yeux s'éclairèrent d'un sourire
Pourtant, d'un poing vengeur, ils souhaitent votre mort, son regard s'obscurcit, et même si parfois je ne suis pas d'accord avec votre politique, je ne désire point celle-ci.

Je peux aussi comprendre aisément leur ressentiment envers vous Seigneur, j'aurais sans doute eu le même si j'avais subit votre courroux lors de l'attaque, sur leur maison.
Mais je ne suis point un Pillard, ni un bandit et j'exècre par dessus tout, les Violeurs et les Maitres-chanteurs.

Alors pour tout ça, j' ferais parti de ceux qui traqueront ses traitres.

Autre chose Seigneur, en ce qui concerne nos Frères qui subissent l'affront des Elfes...

...Je suis loin d'être un diplomate et les jeux de la politique m'épuise, mais je sais, qu'autrefois, vous aussi, vous étiez prêt à en découdre avec ces pestes d'Oreilles Pointues...

...Maintenant le pouvoir amène des responsabilités et des choix qui vont parfois en contradiction avec vos propres pensés, et pour qu'un peuple survive il lui faut bien autre chose que la Guerre, j'en suis conscient,
pourtant je suis un combattant et je ne peux me résoudre à voir mourir encore des miens !

Alors si des Elfes s'en prennent à mes Frères, je serais toujours là pour leur porter secours, voir même, de participer à des raids contre leurs combattants..
....Rhââââ pis j'ai pas envie d'mourir dans mon lit, ça serait d'un ennuie mortel non ?

Héhéhé ! Scusez-moi Seigneur, mais fallait bien que j'termine sur une pointe d'humour ! Hahaha !
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#8
Nibelung avait écouté sans réagir la réponse du Thain.

Les plus proches pouvaient lire une vive déception dans son regard :

Le Thain avait qualifié ses accusations d'insultes pour ne pas avoir a y répondre, basant son droit sur la simple expression d'un rapport de force.

Une fois la tirade du Thain terminée, Les épaules du nain s'affaissèrent. C'est tout juste s'il murmura

« que sommes nous devenu si le Thain seul peu d'un mot décider de l'extermination d'une maison … »

Puis le nain frémit soudainement

l'extermination d'une maison…. ??..

Il venait de se rappeler la mention faite par le Thain de la Reine et des Œufs exterminés en un seul coup et comprenant tardivement que les enfants et les femmes avaient forcément du subir le sort de leurs époux afin de ne pas devoir plus tard porter leur devoir de vengeance.

Nibelung déglutit et se concentra sur les rugosités du sol à ses pieds
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#9
Borïn comme à son habitude restait plutôt en retrait, il se sentait plus à l'aise sur les champs de bataille que sur une estrade.

Après avoir écouté attentivement les différents interlocuteurs, il prit le temps de la réflexion.

Les mots de Nibelung n'avaient pas de mal à raviver la haine qu'il portait envers cette maudite race.
Baram est notre Thain, et jusqu'à preuve du contraire il n'y a pas de raison de mettre sa parole en doute, pensa t-il. Et bien qu'en désaccord avec sa politique, il décida tout de même de se joindre à l'expédition punitive.



"Comptez sur moi"
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#10
Kdashkani avait assisté avec dignité à la fin de la cérémonie de renaissance de la Maison Fondelame. Malgré les manifestations de défiance voire d'hostilité de certains membres de cette Maison, elle respectait la bravoure de nombre de ses guerriers.

Elle était également contente de retrouver ses amis, Irkedask qui avait escorté avec fierté un des assassins capturé, Thraïn tout chamboulé par une bévue magique commise pendant le combat et Kraïna, qui venait d'arriver à Karad. Même Jah Soldier, qu'elle connaissait peu, bien qu'il ait contribué à fonder leur guilde, était présent.

Mais l'heure n'était pas aux réjouissances des retrouvailles. Un grand danger menaçait le Thain et la paix en Ecridel, et Kdashkani pouvait presque sentir sa hache frémir dans sa gangue de tissu.

Elle attendit la fin de l'échange entre Nibelung et Baram avant de s'avancer devant le Thain :

Majesté, je serai aussi des vôtres dans ce combat contre la Maison des Ombres. Outre l'outrage inacceptable perpétré en ces lieux sacrés par cette confrérie d'assassins, qui a usurpé l'appellation de "Maison" destinée aux plus honorables familles de notre nation, deux raisons plus personnelles motivent également mon choix.

D'une part, je respecte profondément la vaillance qui anime votre bras lorsqu'il s'agit de défendre notre peuple comme la sagesse qui inspire vos décisions politiques ; si je peux me rendre utile contre ceux qui veulent votre mort, j'en serai honorée.

D'autre part, je reviens d'un voyage à Asteras, avec mes amis Irkedask, Thraïn et Kraïna, qui a achevé de me convaincre que le peuple nain avait plus à gagner à instaurer des relations diplomatiques - voire amicales, mais cela prendra beaucoup de temps - avec les Elfes qu'à les combattre. Cela s'est d'ailleurs déjà confirmé près de la table des géants, où le Thana di Tiluan a été vaincu par des Elfes et des Nains combattant côte à côte, même si les rancœurs et la haine portées par nombre de guerriers des deux races ont malheureusement repris le dessus à la mort de l'élémentaire de feu.

J'aurai d'ailleurs une requête à porter devant le Conseil à propos de notre guilde, fondée pour œuvrer dans le sens d'un rapprochement avec les Elfes. Je pensais la présenter à l'échevin du Conseil mais peut-être m'autoriserez-vous à vous l'exposer ici ?


Alors que Kdashkani attendait la réponse du Thain, son attention fut attirée vers un garde qui se précipitait l'arme levée vers Jah Soldier. La guerrière entendit avec incrédulité les injonctions du soldat. Non, ce n'est pas possible, il n'a pas pu faire ça ! pensa-t-elle. Mais les gemmes tirées de la sacoche du Nain ne lassaient aucune place au doute : il avait bel et bien extrait des cristaux de la paroi de la caverne. Un éclair de colère traversa le regard de la guerrière : une conversation sérieuse allait avoir lieu au sein des Compagnons...

C'est alors qu'une rumeur traversa l'assemblée avant de parvenir aux oreilles de Kdashkani : des Elfes étaient aux portes de la ville, ceux-là même qui avaient déclaré leur volonté de vengeance après l'attaque de Tilador Erdana.

Kdashkani se tourna vers le Thain :

Majesté, le devoir m'appelle aux portes de la ville, je reviendrai plus tard présenter la requête de la guilde des Compagnons d'Ecridel. Peut-être sera-t-il possible d'éviter que cette visite inattendue ne se transforme en bain de sang... Mais j'en doute...
Sinon, je mettrai mes armes au service de la garde de Karad Zirkommen.


La guerrière s'inclina devant le seigneur des seigneurs nains avant de faire un signe de tête à Irkedask indiquant l'escalier menant à la salle du Conseil.
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#11
Après avoir fini de déguster le festin préparé en leur honneur, Barbe Blanche resta assis à écouter attentivement les discours des uns des autres. Il réfléchie profondément au point de faillir s'endormir sur la grande table.

Je ne puis qu' être d accord avec ce guerrier Nibelung, pour moi le Thain n'a pas a tuer certaines personne qui ont d'autres convictions, tué ses frères et parlé d'unité... sa ne vas pas être difficile si on tue tous ceux qui ne sont pas d accord. Il aurait du tout simplement les bannir... ou les utiliser a bonne escient... Après est ce qu'une guerre ouverte aurait fait plus de mort parmis les nains? Oui certainement mais sa ne changera pas de notre situation actuel, où on s'entretue joyeusement entre nos peuples malgrès le traité.

Mais leur méthode ne me plait pas, cela réduirait la puissance de l'empire nain face au elfes, et vu comme ceci sont fourbes, ils n'hésiteraient pas à finir ce qu'ils ont commencé. On les avait aidée contre le korrigan et tout ce qu'il a récolté était un couteau planté dans le dos, deux secondes suivant la mort du démon. L'heure n'était donc pas à la guerre civil... Les elfes sont à nos portes et je compte bien défendre nos cités et réattaquer Tilador seul s'il le faut, et bien sûre contre la volonté du Thain mais selon sa volonté je ne porterais pas cet attaque à son nom.

Mais tout dabord je vais acheter acheter un nouveau bouclier pour porter le poids de cette vrai menace que sont les elfes et non de ces nains déviants. Leurs idées me paraissent très proches et je refuserais de les éradiquer car il s'agirait de renier mes propres convictions.

A la fin de sa réflexion, il se leva sans un mot par respect pour le Thain, et salua les contributeurs de la puissance naine et parti du conseil pour aller vers l'armurie.

Unité... La capitale va surtout sombrer dans une guerre civil quand les Ombres décideront de dévoiler cette triste exécution de notre propre peuple par nos hauts rangs.
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#12
Oghren avait attentivement écouté le discours du Thain. Comme à son habitude, il avait insufflé à chacun de ses mots, une conviction rare et contagieuse. Une véritable levée avait suivi son discours, la majorité des Fondelames étaient prêt à suivre le Thain dans son combat contre la maison des Ombres. Cependant, une voix rebelle se fit remarquer parmi toutes les acclamations qui avaient emplis la salle.

Nibelung...

Oghren comprenait le guerrier, il aurait facilement pu avoir les mêmes pensés. Cependant, Oghren était convaincu que ce dernier avait tort.
D'un coté de la balance, il y avait l'extermination de toute une maison naine, acte horrible et profondément révoltant.
De l'autre, il y avait la certitude que si la maison des Ombres parvenait à accomplir ses objectifs, les valeurs de droiture et d'honnêteté, si cher au peuple nain, déserteraient la ville de Karad pour laisser place peu à peu à la peur et l'injustice et cela durablement.

Oghren soupira:
De deux maux, le moindre...

Se tournant vers le Thain:
Thain, en ce qui me concerne, mon bras vous soutient mais sachez que je ne peux engager toute ma maison dans cette lutte intestine.
A mes yeux, la maison des Ombres est un parasite qu'il nous faut exterminer, nous risquons de nous y piquer, c'est sûr mais si nous ne fessons rien, les parasites envahiront la ville et à ce moment là, il sera trop tard pour réagir.
Je ne suis peut être pas bien placé pour vous donner des conseils, n'ayant pas votre expérience politique mais je vous recommande de rester prudent d'une part. D'autre part, il serait avisé de durcir votre position vis à vis du peuple elfe, la maison des Ombres bâtira surement son combat sur son opposition à votre politique vis à vis de ce peuple. Elle trouvera certainement des alliées parmi ceux qui n'approuvent pas vos décisions à l'égard du peuple elfique et je peux vous assurer qu'ils sont nombreux...

Puisse Thuri veiller sur vous, Thain!
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#13
Après avoir entendu les différents nains donner leurs avis, Grom avais tout d'abord bu les paroles de Nibelung est il était assez d'accord avec ça version des faits mais Oghren avait, sans doute plus sagement, donné une vision plus réaliste de la situation. Grom se décida donc à prendre la parole:

Je ne suis pas rentré dans La Maison Fondelame pour rien.
je suivrais donc l'avis d'Oghren, chef et descendant des Fondelame.

Mais en attendant d'en savoir plus de ces nains des Ombres, je propose d'aller défendre notre cité contre l'armé elfe qui se dirige apparemment vers nous. Sur ce..

Longue vie au Thain et gloire à Fondelame et à son chef !


Après avoir salué le Thain ainsi qu'Oghren, Grom sorti pour se préparer à défendre sa cité bien aimé, celle où il avais toujours vécu et où il se sentait si bien. Les prochains jours allaient être difficile et il fallait s'attendre à de nombreux combat, il pria Thuri de les protéger et de les soutenir, quand à Grungar il lui demanda la force de venger ses aïeules.
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#14
Le seigneur des runes, adossé à une colonne caressait son bâton runique tout en ruminant dans sa barbe, il était perplexe, car comme de nombreux congénères sa haine envers les oreilles pointues était farouche et encrée jusqu'au plus profond de ses orteils, mais son devoir envers son Roi et son engagement envers sa Maison était au-dessus de toutes considérations... Du coup, il maugréa, pensant que les ordres n'iraient pas dans le sens qu'il aimait tant, celui de massacrer du bouffeur de salade...
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#15
Kraïna était perplexe. Elle n'aimait pas la méthode employée, mais devait reconnaître qu'en certaines occasions, elle pouvait se révéler nécessaire.

Vous être notre Thain, et en tant que naine, je vous protégerai. Je vous aiderai à trouver les assassins, ces lâches qui osent attaquer votre personne en plein milieu de notre capitale. Attaquer nos frères nains me répugne mais plus encore leur manière d'agir me répugne. Cependant, je dois reconnaître que je ne suis pas une fervente admiratrice de votre première action. Mais il est vrai qu'il est des personnes qu'il est impossible de raisonner. L'exil après coupe de leur barbe et confiscation de leurs armes aurait pu être une solution pour les écarter de la cité et faire partir leur influence néfaste.
Mais aujourd'hui leurs actes montrent qu'ils sont incapables de changer. Je ne partage pas la haine des elfes de nombre de nains, ni cette confiance des compagnons d'Ecridel, c'est pour cela que, malgré ce voyage intellectuellement plus que satisfaisant, je ne les ai pas rejoins. Mais je fais confiance à notre gouvernement. Je vous suivrai donc.


Qu'il était dommage de devoir porter la main sur d'autres nains, mais la vermine devait être éradiquer, pour dissuader tout autre nain de faire une nouvelle tentative du genre.
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#16
Tôt ou tard tu finiras par mourir ... Tu les as massacré , tout le monde doit payer . Voici une occasion de changer de système , toi d'abord , eux ensuite , et à ce moment , l'anarchie !
Il faut essayer de prendre contact avec cette " maison des Ombres ". Il y a une maison au nord de la ville , près de la salle du trône ; elle semble habité depuis peu ...
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#17
L'ambiance survoltée et la passion semblant s'être légèrement calmées, Veunain décida finalement d'y ajouter son grain de sel.

Mes chers amis, mes frères, mes soeurs, mon Roi,

J'entends beaucoup de foin sur des évènements s'étant déroulés il y a des dizaines de centimètres de barbe et de comment certains auraient réagis à la place du Thain. Moi-même je me suis posé la question.
Et tout en passant au dessus de l'orgueil de cette réflexion - il n'y a qu'un seul Thain, pour qui nous prenons-nous ? - voici ma réponse : on s'en carre le saucisson !
Ce qui est fait est fait. Laissez aux historiens le soin de se pencher sur le passé et attelons nous à préparer l'avenir.


Dans cette optique, et bien qu'une part de moi comprenne l'action de la Maison des Ombres, elle reste néanmoins intolérable. Ils sont coupable d'un Haut Crime qui ne saurait rester impunis, c'est sur ce genre de méfait qu'il faut être intraitable et faire des exemples.
Si quelqu'un à un problème avec la politique de notre bon roi, qu'il vienne ici-même en faire remontrance. Qu'il s'exprime devant le Conseil ou devant le Peuple comme l'a fait Nibelung. Bref, qu'il le fasse dans les règles, avec la bouche et non les armes. Je suis de ceux qui n'accordent aucun clémence aux fauteurs de trouble.


Car au delà d'une histoire de maison et de vengeance, on parle ici de l'avenir de notre cité et du peuple nain. Nous sommes le reflet de Karad et si nous sommes divisés quant à ce sujet que feront nos frères et nos soeurs dès demain dans les chaumières ? Ils choisiront un camp. C'est ainsi que débutent les guerres civiles.

Nibelung, tes mots sont parfois durs mais ton âme est blanche et je comprends tes doutes. Nous souhaitons tous la même chose : prospérité au peuple nain et à ses descendants. J'entends bien que les idéaux peuvent s'entrechoquer mais je vous conjure de juger la situation avec la tête et non le coeur. Il y a des graines qui ne sont bonnes à planter qu'en temps et en heure pour ne pas qu'elle ne se transforment en fruit pourri.

La Maison des Ombres s'est elle-même condamnée à la minute où elle a raté son assassinat.
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#18
Que la "maison" des ombres mérite un dur châtiment, je n'en disconvient pas.

Mon problème est d'une autre nature : la fin ne justifie pas les moyens et les cadre légaux doivent être respectés. ce sont ces lois qui protègent le peuple Nain.

Si cette organisation avait été mise hors la loi et ses membres, lors d'un coup de filer surprise, capturés ou tués s'ils s'étaient défendus, je n'aurai rien à dire.

J'ajoute que savoir que l'on a torturé des nains, fussent ils des assassins, ne me plait pas non plus.
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#19
Citation :A Kromgar, le Lieutenant fut réveillé par les cris d'alarme de ses hommes mêlés au fracas des armes s'entrechoquant.
Le son se répercutant sur la roche de ces mines abandonnées semblait s'amplifier plutôt que de s'adoucir, en s'éloignant.

Aussitôt, il se leva, saisit son épée et tourna son attention vers son faucon.
Ce fut pour le voir soudain transpercé d'une flèche, s'affaissant sur son perchoir sans un cri.
Il ne réussit même pas à voir le visage de son agresseur.

Le lieutenant courut dans le tunnel, en franchit un coude et se précipita vers un petit coffre posé sur une roche.
Chiasse d'auroch, jura-t-il.
C'est ce maudit arcaniste qui a la clé.
Tant pis, il faut que je trouve un moyen de sortir d'ici...
Tout en réfléchissant à ce qu'il allait faire, sa pensée agitée lui fit se demander qui pouvaient bien être ceux qui attaquaient les ombres.
Cela faisait bien longtemps que personne n'avait osé faire une chose pareille.
Pas depuis le siège en fait... Se pourrait-il que...
La réponse du Thain ? Si rapidement ? Mais comment...
Il faut que je prévienne le Maître. Que je trouve les autres. En espérant qu'ils ne soient pas en train de subir le même sort.
D'abord, sortir d'ici.
Citation :Dans la maison régnait le plus grand chaos.
Quelques unes des ombres s'étaient glissées dans plusieurs des pièces, frappant au passage les guerriers s'étant infiltrés.
Les arbalétriers décochaient leurs carreaux, faisant des ravages à cette courte distance, tandis que les lames des ombres tournoyaient, projetant des gerbes de sang sur les murs et les dalles.
Ces dernières en étaient rendues glissantes.

Le Lieutenant, bravache, téméraire, comme à son habitude, se jeta dans la mêlée.
Mais ce fut pour se rendre compte qu'un de ses arcanistes s'écroulait sur le plancher, tranché par les deux haches rutilantes de ce nouveau Seigneur de Maison, Oghren Fondelame, accompagné de nombreux guerriers de sa maison et par d'autres aussi, des indépendants.
Le recrutement de la guilde. C'était donc ça.
Ils y avaient bien pensé mais ils avaient conclu que c'était trop tôt, que la réaction viendrait plus tard.

Il fallait prévenir le maître. La pensée fut immédiatement suivie du cri strident que poussa le faucon lorsque la flèche de l'archer le transperça de part en part.
A l'étage, le faucon était mort.

Parant une puis trois puis cinq attaques, son armure en encaissa quelques unes, les coups répétés épuisaient son énergie, il se sentait faiblir.
Il savait qu'il aurait pu écraser n'importe lequel de ces guerriers, mais ils étaient trop nombreux.
Que faisaient les autres, chiure d'elfe !

Puis il lui sembla que la roche se soulevait du sol pour l'ensevelir. Un maitre des runes, pensa-t-il.
Quelques instants il fut aveuglé, puis incapable de réagir à la pluie de coups qui pleuvait sur lui, son armure en pièces, la peau éclatant sous les puissantes frappes de ses adversaires, l'ex-Lieutenant des Ombres s'écroula, non sans s'apercevoir que celle qu'il croyait captive, Shaani pied-léger, s'était finalement échappée...
Citation :L'eau saumâtre du marais montait jusqu'aux cuisses de l'elfe.
Ses compagnons nains, eux, y étaient plongés jusqu'à la taille.
Leurs déplacements étaient difficiles, les combats laborieux mais pas moins mortels.

L'archer des ombres regardait de loin ces guerriers se rassembler et subir le courroux des feux follets dérangés dans leurs ébats.
Les aventuriers, des elfes et des nains réunis, ne s'affrontaient pas, mais parlaient, se souriaient, se soutenaient même...
Par les burnes de ma naine de mère, qu'est-ce que c'est que c'est-y que ça...

Il ne fallut pas longtemps aux aventuriers pour se débarrasser des feux follets, mais ils avaient été durement touchés, on voyait bien qu'ils n'avaient pas l'habitude des combats de ce genre, ni de travailler ensemble, ils étaient désorganisés, peu coordonnés.

Quand l'archer se dirigea vers eux c'était avec la certitude qu'une fois un ou deux d'entre eux sous l'eau et ne bougeant plus, les autres partiraient en courant, persuadés d'avoir rencontré un démon cornu et ses sbires.
Et puis les magiciennes elfes et les maitres des runes nains entrèrent en action.
Le feu, l'air et la terre s'unissaient pour le vaincre.

L'acier nain se planta soudainement dans son torse et sa cuisse, l'acier elfique lui entailla l'épaule et le bras.
Ébahi, en état de choc, l'archer n'eut pas même le temps d'alerter ses frères de l'ombre.
Sa dernière pensée fut pour se demander s'ils ne lui en voudraient pas de ne pas les avoir alerté alors qu'il était là pour ça...
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#20
L'oiseau suivit la lumière.
L'air devenait de plus en plus frais, il voyait même quelques insectes à contre-jour voleter à l'entrée de la caverne.
Mais il ne s'y arrêta pas, il avait une mission et des graines et du repos à l'arrivée, il lui fallait la mener à bien.

A sa patte, le tube d'une grande finesse, travail de métallurgie effectué par un maître de l'art, contenait le message qu'on lui avait confié.
Il surgit dans la yourte, se posa au sol, sautillant vers la toile ondulant lentement là où une porte avait été découpée.
Une fois à l'extérieur il reprit son vol. L'air devenait de plus en plus froid alors qu'il s'élevait dans les airs.

Les ours qui habitaient l'étang durant l'hiver étaient toujours là, l'un se baignant dans la rivière, l'autre creusant la neige à la recherche d'une nourriture quelconque.

Survolant l'orée de la forêt, la colombe incurva son vol vers le sud-est, droit vers la forteresse dont les roches plus claires tranchaient sur le granit sombre des falaises cernant la cité.
Des bipèdes grands mais certains plus grands que d'autres s'affrontaient dans une danse de sang.
Un animal qu'elle ne connaissait pas remontait le fleuve, entouré et suivi à nouveau de bipèdes s'affrontant.

Enfin elle franchit les murailles épaisses de la forteresse et se dirigea vers la haute maison au socle de pierre et au faîte de bois.
Au dernier étage, la fenêtre ronde était ouverte, elle s'y engouffra juste avant de battre puissamment des ailes afin de casser sa vitesse et se poser délicatement sur la mangeoire.
Elle contenait de l'eau pure et fraîche ainsi que des graines de diverses céréales dont l'animal raffolait.

Un nain épais, vigoureux bien que ventripotent, s'approcha alors de la colombe et la saisit avec une grande délicatesse, surprenante au vu de l'individu.
Il portait un vêtement sale, taché, puant, mais la colombe ne semblait pas y prêter attention.
Elle roucoulait avec délectation entre les mains de l'oiselier.

Ce dernier détacha le tube et déposa la colombe sur son perchoir, qu'elle retrouva à regrets.
Puis il quitta la pièce et descendit les escaliers au bas desquels se trouvait la Taverne privée des Bras d'Argent.
Il confia le tube à un des gardes, qui se leva et alla l'apporter, au rez-de-chaussée, au Capitaine Brog.

Ce dernier ouvrit le tube, saisit le parchemin étroitement enroulé sur lui-même et le parcourut du regard.

Citation :Dernier faucon mort.
Un lieutenant à combattre.
Texte du 4ème parchemin suit.
Puis le capitaine Brog se tourna vers son second :
Bien, les nouvelles sont bonnes.
Nous allons pouvoir enfoncer le clou.
Préparez-nos gens, envoyez des messagers prévenir les mercenaires engagés qu'ils se tiennent prêts.

Dès que nous aurons les 4 parchemins nous verrons ce qu'ils révèlent et nous devrions alors pouvoir localiser la cible.
Anghus sera content...


HRP : à partir de maintenant vous êtes libres de raconter la façon dont vous avez vécu les derniers événements à travers le forum. Je félicite tout le monde de la discrétion avec laquelle vous avez agi. Le RP redevient ouvert, en espérant que ce qui se trame vous inspire...
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#21
Grundel et Brog, ainsi que plusieurs des gardes de Karad et une petite foule de guerriers nains, se trouvaient devant la maison Bras d'Argent.
Les maisons naines, à demi enterrées dans le sol, luisaient sombrement sous le soleil de cette fin de journée.
Elles contrastaient avec la blancheur de la pierre des murailles et du sol de Karad.

Le ciel bleu azur était nuancé par la blancheur des quelques nuages progressant paresseusement d'un horizon à l'autre.
Soudain Grundel tendit le doigt vers le nord-ouest.
Son regard exercé avait remarqué bien avant le Capitaine Brog la colombe dont la petite silhouette grossissait maintenant rapidement à contre jour du couchant.

L'oiseau tourna autour de la Maison à deux reprises, avant de pénétrer dans une fenêtre circulaire béant au faîte du toit de pierre et de bois.
Quelques minutes plus tard, un garde sortait de la maison et tendait à son Capitaine un morceau de parchemin froissé.

Le Capitaine sourit en le lisant, regarda Grundel en accentuant son sourire, puis se tourna vers les guerriers présents autour de lui.
Bien, les Compagnons ont réussi eux aussi.
Maintenant il va nous falloir mettre en commun les informations obtenues et tenter d'en tirer quelque chose de significatif.

Seigneur Fondelame, guerriers, guerrières, voulez-vous me remettre les parchemins que vous avez trouvé sur place ?
Avez-vous déjà pu les consulter ?


Grundel se tourna vers un garde et lui donna quelques ordres discrètement, lui parlant à l'oreille.
Quelques instants après que le garde fût rentré à l'intérieur de la maison, un autre bras d'argent en sortit, vêtu et équipé comme un éclaireur, il adopta aussitôt un rythme de course et se dirigea vers les portes de la cité naine.
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#22
Grôkh connaissait la teneur du message découvert par Gernaine sur le corps du capitaine des ombres; mais, celui ci, hormis une suggestion de changement de cachette pour leur maître, n'apportait, d'après ce qu'il lui semblait, aucun indice sur son emplacement actuel...

Il espérait que les autres informations trouvées par les autres groupes serviraient d'avantage...

Les bras croisés, il attendait la suite...
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#23
Voici ce que nous avons reçu de la part des compagnons.
L'un est le parchemin du marais des ombres :
Citation :L'avocat est un fruit délicieux, clé de nombreux problèmes.
L'autre est le parchemin de l'étang de l'ours :
Citation :Prenez :
La première du neuvième de la première.
La quatrième du second de la seconde.
La première du sixième de la troisième.
La dernière du sixième de la troisième.
La seconde du premier de la troisième ou de la quatrième.
La première du premier de la sixième.

Reprenez la première du premier de la sixième.
Puis à nouveau la seconde du premier de la troisième ou de la quatrième.
Prenez aussi la première du second de la dernière,
Et la première de la première,
Et la dixième du treizième de la huitième.

Reprenez encore la première du premier de la sixième.
Puis de nouveau la seconde du premier de la troisième ou de la quatrième.
Ajoutez la quatrième du second de la cinquième.
Puis la première du cinquième de la seconde.

Après ceci rajoutez :
A nouveau, la dixième du treizième de la huitième
Puis encore la dernière du sixième de la troisième.
Enfin la dernière du dernier de la dernière.

Puis suivez la direction.
Quels sont les vôtres ?
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#24
La troupe avait fait son chemin de retour. Enfin Karad!
Maintenant, il y avait des messages à croiser, et à déchiffrer.
Et les premières questions se posaient: ces troupes étaient-elles encore conviées à la suite? Ou leur mission s'arretait-elle à la récupération des parchemins?
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#25
Notre Groupe 3, par l'entremise de Gernaine avait eu ce message :

CQYI IY SU D'UIJ FQI BU SQI UJ GKU LEKI C'ERBYWUP Q TUCUDQWUH Q DEKLUQK FEKH GKUBGKU SXEIU GKY D'UD LQKJ FQI BQ FUYDU.
QBEHI, BUI TYUKN LEKI FHEJUWUDJ, LEKI UD QKHUP RUIEYD FEKH CEKHYH IQDI IEKVVHQDSUI.

I'YB I'QLUHU GKU LEKI QLUP UK HQYIED, LEKI IUHUP HUSECFUDIUI Q BQ XQKJUKH TU LEI UIFUHQDSUI.

Q RED UDJUDTUKH, IQBKJ.


Grom à l'aide de Gernaine en on traduit ceci :

Mais si ce n'est pas le cas et que vous m'obligez a déménager a nouveau pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine.
Alors, les dieux vous protègent, vous en aurez besoin pour mourir sans souffrances.

s'il s'avère que vous avez eu raison, vous serez récompensés a la hauteur de vos espérances.

A bon entendeur, salut.


Voilà quel était le message que nous a apporter ce parchemin !
Si ça peut aider, on ne sait jamais...
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#26
Nous devions récupérer 4 parchemins :
Nous en avons trois, il en manque donc un, celui de la maison de Karad.
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#27
Veunain déplia le parchemin qu'ils avaient trouvé dans Karad et se mit à lire à voix haute :

"Iistrubidul Machinbra sqlyup"... Euh ouais, je vais plutôt vous faire directement la version traduite.

"L'un de vous a jugé utile de me rencontrer.
Pour cela vous avez du vous rencontrer.
Vous avez du partager vos inquiétudes.
Vous avez du considérer la situation urgente.

Ou alors vous êtes sans nouvelle de moi depuis plusieurs semaines.
Ne vous inquiétez plus je suis mort.
Ah et aussi je dois dire que ceux qui nous ont attaqués à Karad était bien plus costauds que les deux autres groupes envoyés par la maison Bras d'Argent".


Petit sourire, il lève les yeux du parchemin.

Ouais ouais ouais...à deux trois poils de cul près c'est exactement ce qu'il y avait marqué.
Sinon, avant qu'on se casse la tête sur ce que tout ça veut dire j'ai une question pratique : est-ce que les elfes des Compamignons d'Ecridel vont participer au dernier stade de l'opération. Qu'on sache à quoi s'en tenir quoi.
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#28
Dans l'ordre donc :
Citation :L'un de vous a jugé utile de me rencontrer.
Pour cela vous avez du vous rencontrer.
Vous avez du partager vos inquiétudes.
Vous avez du considérer la situation urgente.

Ou alors vous êtes sans nouvelle de moi depuis plusieurs semaines.
Ne vous inquiétez plus je suis mort.
Mais si ce n'est pas le cas et que vous m'obligez a déménager a nouveau pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine.
Alors, les dieux vous protègent, vous en aurez besoin pour mourir sans souffrances.

s'il s'avère que vous avez eu raison, vous serez récompensés a la hauteur de vos espérances.

A bon entendeur, salut.
Puis nous avons ça :
Citation :Prenez :
La première du neuvième de la première.
La quatrième du second de la seconde.
La première du sixième de la troisième.
La dernière du sixième de la troisième.
La seconde du premier de la troisième ou de la quatrième.
La première du premier de la sixième.

Reprenez la première du premier de la sixième.
Puis à nouveau la seconde du premier de la troisième ou de la quatrième.
Prenez aussi la première du second de la dernière,
Et la première de la première,
Et la dixième du treizième de la huitième.

Reprenez encore la première du premier de la sixième.
Puis de nouveau la seconde du premier de la troisième ou de la quatrième.
Ajoutez la quatrième du second de la cinquième.
Puis la première du cinquième de la seconde.

Après ceci rajoutez :
A nouveau, la dixième du treizième de la huitième
Puis encore la dernière du sixième de la troisième.
Enfin la dernière du dernier de la dernière.

Puis suivez la direction.
Hmmm, en ce qui me concerne je ne suis pas très attiré par ce genre de travail...



Considérons que tous ceux qui sont au moins en marche vers Karad peuvent participer à cette discussion.
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#29
Les Compagnons d'Ecridel terminaient de fouiller la caverne où ils avaient débusqué le deuxième Lieutenant des Ombres - le quatrième et dernier selon les indications du capitaine Brog. Il restait un tunnel à aller explorer, mais ils avaient achevé leur mission. Enfin, ils attendaient confirmation de la guilde du Pavois.

En examinant les parchemins qu'ils avaient trouvés, ils avaient déduit que le premier devait être la clef de décodage d'un message, tandis que le deuxième devait aller avec un autre texte : il fallait sans doute prendre la première lettre du neuvième mot de la première phrase, puis la quatrième lettre du second mot de la seconde phrase, et ainsi de suite.

Gwendolwen avait même essayé de déduire ce que pouvaient être les quatre mots de la direction recherchée :

Citation :Bon, sinon, a tout hasard, si c'est une direction, les deux derniers mots pourraient être "nord est"...
ce qui donnerait :
"***SON NO**E NORD EST"

Cherchons les mots en 5 lettres finissant par SON :
BLASON
FRISON
GRISON
MAISON
PACSON
PAQSON
PINSON
PRISON

Et ceux en 5 lettre finissant par NO et finissant par E
NOBLE
NOVAE

Ce qui donne

"MAISON NOBLE NORD EST". Elémentaire mon cher Irkedask...
Si la déduction de l'Elfe était juste, la suite des événements se passerait sans doute à Karad Zirkommen, menée par les autres Nains recrutés par la Maison Bras d'Argent. Les Compagnons étaient en effet trop éloignés de la capitale pour y aller rapidement, et les Elfes n'y seraient, malgré leur aide, sans doute pas bienvenus...
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#30
Ouep c'est bien ça : MAISON NOBLE NORD EST. C'tait pas si runique au final. Par contre je ne vois pas ce que l'avocat vient faire la dedans.

Alors mes bonnes gens, comment qu'on s'organise pour aller débusquer ces rats ?
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Atteindre :