La renaissance de Fondelame
#1
Dans la caverne aux 1000 joyaux, illuminés par la lumière des braseros disposés tout autour de la grotte, Baram II et ses conseillers président à une assemblée réunie pour un événement peu fréquent à karad.
Aujourd'hui Karad la belle fête le retour d'une grande Maison.
Et pas n'importe laquelle.
Si la Maison Fondelame s'est illustrée par le talent de ses maitres forgerons et par celui de ses guerriers, elle a été déchue à la suite de la manifeste désobéissance de son seigneur, refusant d'obéir aux ordres du Thain.

En effet ce dernier venant de signer un traité de paix avec les elfes à la suite du siège de Karad, les armées naines auraient du refluer et soigner leurs blessés au sein de la forteresse.
Mais Skarg Fondelame, pris d'une folle colère, ne put supporter cette demie-victoire alors que sa Maison avait été pratiquement anéantie, ses forges détruites et le légendaire verrou des portes de Karad brisé.
Il continua sur sa lancée accompagné de ses meilleurs hommes. Tous furent tués, mis en pièces ou laminés par le tranchant des épées elfiques ou les longues flèches aux pointes brillantes.
Les rares survivants de la Maison Fondelame furent disgraciés par Baram II. Ce dernier ne pouvait accepter que son autorité soit remise en question, d'autant plus quand il s'agissait du respect de la signature d'un traité avec les elfes d'Asteras. La Maison fut effacée des registres, son honneur perdu, son nom honni...

Aujourd'hui, quelques années plus tard, tous les membres de la Maison déchue ont disparu, morts au combat ou plus rarement de vieillesse.
Tous sauf un, qui vient de retrouver parmi les documents relatant sa généalogie un parchemin indiquant de façon indiscutable qu'il possède du sang des Fondelame.
Après avoir effectué les démarches nécessaires auprès du Grand Conseil et rencontré certains des conseillers du Thain, Oghren Fondelame devient aujourd'hui le Seigneur de sa Maison. Par lui un chapitre est fermé et un autre s'ouvre.

Réunis autour du Thain, Ogrhen et ses compagnons sont là pour rendre son honneur perdu à l'histoire de cette grande maison.
Dans la caverne étincelante, d'autres seigneurs des grandes maisons sont visibles, accompagnés eux aussi de leurs gardes du corps.
Faisant un pas en avant, Grundel prend alors la parole :

Seigneur Fondelame, conseillers, guerriers, guerrières, nous sommes ici réunis ce soir pour témoigner de la renaissance de votre maison.
En la présence de Baram II, Thain de Karad Zirkomen, de ses conseillers et des seigneurs des Grandes Maisons ou de leur représentant, je suis heureux de présider à cette cérémonie.
Permettez-moi de donner la parole au Thain, à la suite duquel vous pourrez prononcer vos premières paroles officielles en tant que Seigneur de la Maison Fondelame.


Grundel se tourna alors vers le Thain, s'inclinant devant la plus haute autorité naine d'Ecridel.
Le Thain se leva, fit un pas en avant de son trône, entraînant à sa suite ses deux impressionnants gardes du corps, attentifs à tout mouvement suspect.

Seigneur Oghren, seigneurs de maison, conseillers, bonnes gens de Karad, moi, Baram II, Thain de la cité sous la montagne, suis heureux et honoré d'accéder à la requête d'Oghren et de ses compagnons en reconnaissant officiellement et devant vous tous, témoins séculaires, la Maison Fondelame comme une des maisons mineures de Karad Zirkomen.
En son temps cette maison a été un des plus prestigieuses de notre cité, à vous de faire le nécessaire pour qu'elle retrouve son prestige perdu.
Je connais vos intentions, je sais quelles sont vos rancœurs, certains de mes conseillers craignent que vous ne perturbiez le fragile équilibre des forces en présence en Ecridel.
D'autres pensent au contraire que la maison Fondelame renforcera efficacement la puissance du peuple nain.
Vous êtes dorénavant seuls maîtres de votre destinée.
A vous de définir quelle sera la voie de votre maison.
L'avenir nous dira....


A ce moment, surgissant de l'ombre, deux assassins portant hache sur le côté et arbalète en main visèrent le Thain et décochèrent leur carreau.
Un des gardes du corps, étonnamment rapide eu égard à sa corpulence et à sa lourde armure, s'interposa entre le tireur et sa cible, encaissant un carreau venant se loger dans une articulation de son armure de plaques.
Le second garde du corps se saisit du Thain et l'entraîna aussitôt vers la sortie de la caverne en direction de la surface, faisant comme les autres gardes présents un rempart de son corps pour protéger le Thain.
Ce faisant, il ordonna :

Occupez-vous des tueurs, nous protégeons le Thain !
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#2
Les gardes une fois sortis avec le Thain et les seigneurs trop âgés pour se battre, les guerriers de la Maison Fondelame se retrouvèrent seuls, accompagnés d'une guerrière et de Grundel, face aux deux assassins.
Ces derniers avaient une étrange lueur dans le regard.

Des fanatiques, pensa Grundel...

A l'étage du dessus, Baram II et ses gardes du corps, accompagnés de gardes du conseil, venaient de franchir le passage souterrain.
Arrivant dans la salle du conseil, ils virent un nain encapuchonné enlever sa cape d'un geste rapide et se jeter sur le Thain en brandissant une dague à la lame verdâtre...
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#3
Kdashkani, de retour à Karad Zirkommen, n'avait pas manqué l'annonce du crieur public. Elle avait écourté ses achats pour être présente lors de la cérémonie : elle tenait à assister à la renaissance d'une des plus célèbres maisons naines, la maison Fondelame, aussi renommée pour la vaillance de ses guerriers au cours de l'histoire naine que pour sa déchéance. Et malgré les différends qui l'opposaient aux membres de cette maison renaissante, concernant leurs relations avec les Elfes, elle se réjouissait de l'honneur qui leur était fait.

La guerrière s'arrêta net au seuil de la salle souterraine du Grand Conseil. Le spectacle était stupéfiant. Les parois et le sol étincelaient de tous côtés, l'éclat des gemmes le disputant aux reflets des torches sur les métaux précieux. Un rivière souterraine serpentait entre les stalagmites brillants, formant un lac aux reflets moirés au centre de la caverne. Kdashkani sentit une immense fierté grandir en elle en admirant les splendeurs de la salle où trônait leur Thain, la fierté d'appartenir à un grand peuple, le peuple nain.

Elle s'avança respectueusement en direction du Thain, rejoignant les membres de la maison Fondelame déjà présents ainsi que les représentants des autres maisons qui assistaient à la cérémonie. Elle s'inclina dans sa direction avant de saluer d'un signe de tête ceux qu'elle connaissait, Oghren Fondelame et Grôkh, aux côtés desquels elle avait combattu le ver de pierre, ainsi qu'Agdar et Grundel, qu'elle avait côtoyés lors de la bataille contre le Thana Da Niluhan. Tous semblaient très occupés par les préparatifs de la cérémonie, et Kdashkani s'installa un peu en retrait, attendant le début des festivités.

Peu de temps après, Grundel s'avança vers l'assistance, mettant un terme aux conversations dont Kdashkani saisissait des bribes par ci par là. Sa voix retentit dans le silence, sans qu'il ne paraisse la forcer ; la caverne possédait manifestement une acoustique exceptionnelle, à moins qu'un sortilège n'ait été lancé en ces lieux pour faciliter les discussions du Conseil...

Le discours du Thain fut soudain interrompu par le sifflement d'un carreau et par les cris des gardes. Avant que Kdashkani n'ait le temps de réagir, le souverain encadré de ses gardes avait déjà franchi les portes de la salle du Conseil. L'un des assassins se tenait à quelques pas d'elle, haches brandies et regard fou. Avec une vivacité remarquable, Grundel abattit son arme sur le traître, mais l'assassin ne broncha pas. Deux autres frappes n'eurent pas plus d'effet : l'assassin semblait insensible aux attaques du ranger.
Peut-être que sa folie le protégeait contre la douleur ?

Kdashkani maudit intérieurement le garde tatillon qui lui avait fait soigneusement empaqueter ses armes. Elle déposa prestement son équipement à terre avant de s'atteler à dénouer les liens qui retenaient la toile enveloppant sa hache...
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#4
Grôkh se sentait fier d'appartenir au peuple Nain et d'être ici, au grand conseil de Karad Zirkomen, pour l'annonce officielle de la renaissance de la Maison Fondelame, dirigée par son frère d'arme Oghren...

Sérieux et droit comme un " i ", il avait écouté les paroles de Grundel et de leur vénéré Thain, Baram II; quel honneur lui avait été fait en ce jour... Approcher le Thain et les plus hauts dignitaires de la capitale Khazad !

Mais, comme à son habitude, subjugué par les lieux et par les personnalités présentes il en avait oublié d'être méfiant et sur ses gardes...

A peine le Thain achevait son discours que des renegats tentaient de mettre fin à ses jours...

Grôkh décrocha, le plus rapidement possible, ses armes pour charger le scélérat...


" Rhâââ !!! Félons !!! Vous paierez pour cette traitrise faite à notre Seigneur et Roi !!! "
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#5
Veunain se réjouissait de la résurgence de la maison Fondelame, il avait déjà tenu les armes auprès de ses membres et partageait nombre de leurs points de vue.
Être présent aux côtés du Thain était également une occasion à ne pas manquer et le maitre des runes était tellement excité à l'idée de voir le Héros du Peuple qu'il en perdit ses (relatives) bonnes manières et se fit rabrouer par un des gardes du corps. S'il fut salement bousculé, Veunain n'en prit pas ombrage et commença à boire les paroles de Baram II avec délectation... avant qu'un sombre imbécile ne vienne fermer le flot de bière intellectuel en tentant d'assassiner le Thain.

Tout alla très vite, l'assassin, le carreau, les gardes du corps, Grundel. En quelques secondes ce qui aurait dû être une belle cérémonie se transforma en baston chaotique.
Pteuh ! Veunain cracha par terre (et s'en sentit aussitôt coupable, son glaire avait atteint un gisement de mithril et -même dans les pires des situations- un nain ne crachait pas sur l'or) et prit rapidement la décision de suivre le Thain. Quelques nains, et pas des moindre, s'en prenant déjà à l'assassin.

Après avoir monté quatre à quatres les marches d'escalier, et pester deux fois plus contre l'architecte qui avait fait de si hautes marches *il a dû être corrompu par les elfes celui-la, pour sûr...*, Veunain arriva dans la salle du grand conseil pour tomber nez à nez avec encore plus de bordel qu'en bas.
Son sang ne fit qu'un tour et sans plus y réfléchir il se lança (enfin, ses sorts) dans la bataille.
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#6
Grundel vit un assassin franchir le tunnel et remonter à la surface.
Quelques minutes plus tard, un garde arriva en courant : il n'avait même pas remarqué le tueur qu'il avait croisé...
Grundel lui intima l'ordre d'aider les guerriers rassemblés dans la salle du trône contre l'assassin qui leur faisait face.
Il fallait le garder en vie, lui ainsi que le plus possible parmi les autres. Et obtenir des informations.
Après avoir sauvé le Thain de ces guerriers redoutables.

Les pensées se bousculaient dans la tête de Grundel, mais l'action primait : il se jeta dans l'escalier taillé dans la pierre qui le ramènerait à la surface, à la poursuite de l'assassin en fuite.
Pourvu que ça ne devienne pas une chasse au nain dans Karad, pensa-t-il...
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#7
Le Grand Conseil était le théâtre de combats acharnés.
Le fanatisme des nains assassins, probablement renforcé par une drogue quelconque, faisait de ces guerriers de redoutables adversaires.
Même les gardes de Karad, pourtant bien entraînés, n'arrivaient pas à les stopper dans leur fuite.

En arrivant dans la salle du Grand Conseil, juste avant la surface, Grundel découvrit une scène rassurante.
Il restait deux assassins dans son champs de vision, mais il vit le Thain accompagné d'un de ses gardes du corps franchir la porte du Conseil pour remonter à la surface.
Il vit aussi le sang sur l'armure de Baram...
Le garde ferait probablement le nécessaire pour qu'il soit soigné le plus rapidement possible.

Deux assassins ici, un en bas, un de tué par un garde du corps de Baram II, avait dit un des membres de Fondelame.
Il en manquait donc un qui devait être dehors, Grundel se précipita à sa poursuite, courant en direction de la porte que venaient de franchir le Thain et son protecteur.


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De son côté, Baram II franchit la porte menant à la surface de Karad, soutenu par son garde du corps remarquablement efficace.
Au dehors, il put constater qu'au moins un assassin tentait de s'échapper.
Il était aux prises avec plusieurs guerriers nains mais l'efficacité de ces tueurs bien entraînés laissait planer un doute sur l'issue du combat, malgré leur infériorité numérique.
Là dessus il rejoignait l'avis de Grundel, il ne fallait pas que ces nains s'échappent.
Il fallait savoir pour qui ils travaillaient et quelle était leur cible précise (lui, un des conseillers, la maison Fondelame ?)
Toujours soutenu par le garde, Baram arriva au temple où il fut aussitôt pris en charge par le prêtre, il savait que dans quelques instants sa blessure aurait déjà bien meilleure mine, les prêtes de Thuri étaient efficaces...
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#8
Oghren était passé par de nombreux état d'esprits pendant cette journée, d'abord l'excitation de la fête approchant, la promesse d'une soirée pleine de joies, de rires. Puis la curiosité, la salle du grand conseil regorgeait de livres en tout genre, d'anciennes archives sur l'histoire du peuple nain, si un grand évènement ne l'attendait pas déjà, il aurait surement consulter certaines d'entre elles. Ensuite ce fut le tour de l'émerveillement, la salle du trône était un véritable trésor à elle seule, la formidable concentration de pierre précieuses rendait la pièce souterraine aussi lumineuse qu'en plein jour. A la vue de ses camarades, ce fut la joie de les retrouver dans un moment tellement crucial pour leur maison qui emplit son esprit.

le Thain était présent, impressionnant devant son trône de granit, l'air bienveillant, dégageant une véritable aura, attirant vers lui tout les regards. Il salua Oghren par son titre, sa voix paralysa un instant le guerrier, il avait devant lui le seigneur de son peuple, il n'avait jamais pensé pouvoir le rencontrer. Oghren lui répondit avec tout le respect qui lui était dû, en s'inclinant en forme d'hommage à la grandeur de son interlocuteur. Grundel, le nouveau conseiller était présent, Oghren le salua plus brièvement. Cependant, même ce jour était fabuleux, il avait un étrange présentiment, Agdar avait signalé avoir aperçu un reflet dans l'eau de la source, cela finit par sortir de la tête du nouveau seigneur de la maison Fondelame. La pièce caverneuse n'était pas spécialement rempli, mais le manque d'espace donnait l'impression à Oghren que toute une foule l'entourait.

C'est alors Grundel commença un discours dans lequel il rappela les raison du rassemblement et annonça le discours le plus attendu de la journée, celui du Thain. Il prit alors la parole, son discours porta très vite sur la maison Fondelame. Il ne dit rien qu'Oghren ne savait pas déjà, se montra tantôt inquiet tantôt rassuré, montrant une bonne connaissance des désirs de la maison. Mais soudain le Thain s'arrêta...

Oghren fut alors prit de vitesse, l'évacuation du Thain, l'arrivée des assassins... Il ne put régir assez vite. Quand il reprit ses esprits, un assassin était aux prises avec ses confrères nains dans la salle du trône, il comprit ce qui s'était passé, la fureur l'envahit. Silencieusement, il dégaina ses deux haches et se lança à toute vitesse vers la gauche du nain régicide, il lui taillada efficacement le bras sans pour autant le mettre en difficulté. Le nain était acculé dans la caverne mais semblait encore avoir des ressources. Malgré son désir d'en finir, Oghren se ravisa, il était plus intelligent de le garder en vie afin de l'intérroger plus tard.
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#9
Ayant apprit il y a quelques jours la renaissance de la grande maison Fondelame en tant que conseiller, Orryk bien qu'habituellement taciturne, avait décidé de fêter l'évènement en payant une grande tournée à la taverne de Karad, avant de rejoindre le Thain et les autres conseiller pour la cérémonie.

Malheureusement, bien qu'expérimenté dans le domaine, il avait succombé aux litres de bière engloutit la veille, et laissant de côté son image et sa réputation, il s'était endormi le visage écrasé sur la table, les serveuses n'osant pas le déranger pour le prévenir de l'heure qui avnçait, sa mauvaise humeur au réveil étant réputée dans toute la ville.
Et en effet, l'ancien guerrier était d'humeur massacrante, non seulement à cause de son retard, mais aussi en apprenant en courant vers la salle du conseil par les passants effrayés et terrifiés, que des individus tentaient actuellement d'assassiner le Thain.

Son sang de soldat ne faisant qu'un tour, Orryk se précipita vers le bâtiment. En apercevant une foule de guerriers encerclant un nain armé et louche, l'adrénaline du combat l'envahit malgré les effets de l'alcool toujours présent, et ajustant son heaume, il cria des ordres aux guerriers présents.
Une seule pensée persistait: Protéger le Thain.

Voilà l'occasion de voir si les années n'avait pas engourdit ce corps vieux mais solide, qui a participé à mille bataille.

Empoignant son fidèle marteau Brise-Crâne à deux mains, Orryk de la maison Lourd-Martel lança un terrible et puissant cri de guerre, puis chargea le traître.
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#10
C'était la débâcle.
Quelque soit le but des assassins s'étant infiltré dans le Grand Conseil, ils étaient maintenant en déroute et tentaient d'échapper à leurs assaillants.
Ce qui était justement la chose à éviter pour les nains occupés à les combattre.
La priorité était de n'en laisser s'échapper aucuns et d'en capturer au moins un en vie.
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#11
Grom avais perdu beaucoup de temps à l'armurerie pour choisir son équipement, lorsqu'il sortie de la boutique la cérémonie de la renaissance de la maison Fondelame avais déjà commencé. Il couru le plus vite qu'il pu malgré ses petites jambes.

Arrivé à proximité de l'entré du Grand Conseil de Karad Zirkomen, il vit plusieurs nains courir en s'affolant mais un autre plus discret essayait de se faufiler avec une arme ensanglanté. Instinctivement Grom sauta sur le suspect pour essayer de l'arrêter.

Sur le coup de la surprise Grom eu beaucoup de peine à le ralentir mais avec tout son courage il lui assena quelque coup qui furent paré aisément, le nain adverse étant vraisemblablement bien mieux entrainé au combat.

Voyant d'autres guerriers sortir du conseil Grom leur hurla: Par ici, il s'échappe !

Plusieurs d'entre eux commencèrent à l'encercler. il nous faut l'attraper vivant pour savoir pourquoi il à fait ça.
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#12
Les nains se battant à l'extérieur du Grand Conseil peuvent soudain entendre le son bien connu des cors des Gardes .
Le son semblait provenir de la porte Est de Karad.
Probablement un garde tentait-il de stopper un assassin et appelait-il à l'aide pour y parvenir.
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#13
Ils furent nombreux à être "invités" à cette renaissance. Sans doute trop nombreux. Grannain penatra dans la salle discretement, connaissant son retard, ne voulant le faire remarquer. A son arrivée, quelle ne fut pas sa surprise de voir l'agitation dans ces lieux, pour un moment qu'il aurait pensé si solennel! Evidement, la bagarre est chose courante chez les nains, pour diverses raisons, allant de l'or au mythril. Mais cette baston là, elle était sévère!

Puis un reflet lui percuta l'oeil! Ce n'était pas une bagarre, mais une guerrilla! Les armes étaient sorties, de courte lame! Rapidement, ne cherchant pas à comprendre plus que besoin, il sorti son arc, le banda et tira sa première fleche. Le lieux éait étroit, et le coup imprécis. Mais le suivant eu plus de chance, touchant une cible, et la bonne! Au fil des fleches, il entendait et comprenait ce qu'il se passait. Un attentat! Ici, à Karad? Envers le Thain?

Plus de rage, plus de conviction dans ses tirs rendirent ses flèches plus précises, et ceux malgé le manque d'espace pour bouger! Et s'il le fallait, il sortirait la lame courte!
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#14
Grôkh fût surpris par l'adresse et la résistance de ces Khazads renégats; les deux réussirent même à quitter le sous-sol sans encombre...

Se précipitant à leur suite, il arriva par derrière l'un de ces assassins, les autres ayant disparu de son champ de vision...

De nombreux frères d'armes ainsi que des gardes tentaient de l'encercler pour pouvoir le garder vivant afin qu'il puisse, ultérieurement, leur parler de ses intentions, de ses

commanditaires, de tout ce qu'il serait possible de lui soutirer...

Grôkh remarqua une position d'où il pourrait frapper ce traitre et qui lui bloquait définitivement la sortie du Conseil...
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#15
Un garde revint en courant au temple, où Baram achevait de se remettre de sa blessure grâce aux soins attentifs du prêtre de Thori.
A l'arrivée du jeune homme, Baram II achevait la lecture d'un parchemin taché de sang, le regard sombre.
Semblant contenir à grand peine une émotion terrible, le Thain accueillit d'un regard le messager.
Le jeune soldat en sueur, presque encore un enfant, s'agenouilla devant le Seigneur des Seigneurs Nains et fit son rapport :

Majesté, un des assassins se trouve aux portes Est de la cité, aux prises avec un garde et Grundel. Les portes sont fermées il ne pourra pas passer mais je le crois capable de fuir et de se cacher dans la cité à la faveur de la nuit.
Un autre a été isolé dans le Grand Conseil et les guerriers tentent de le capturer sans le tuer.
Enfin un troisième est aux prises avec quelques autres guerriers, dont votre conseiller Orryk. Mais il n'était pas neutralisé au moment où je vous ai rejoint.
Que dois-je faire Majesté ?


Un des gardes du corps de Baram tendit une outre d'eau au jeune messager des gardes de Karad.
Ce dernier le remercia d'un sourire, bu quelques gorgées et reprit une posture convenable pour attendre les ordres de son Thain.

Retourne au conseil, trouve Oghren Fondelame, Zohran, Orryk Lourd-Martel et Grundel.
Dis-leur que je me rends au Conseil demain vers la fin du foyer.
Préviens l'Echevin du conseil que nous allons écourter mais achever la cérémonie.
Que les membres de la Maison Fondelame y sont les bienvenus. Ainsi que les aventuriers et mercenaires qui le souhaitent.
Nous aurons à parler à la suite de la cérémonie.

Fais enfermer les tueurs et préviens le bourreau.
Il va avoir du travail.
Allez.


A ce mot, le jeune nain se redressa, salua rapidement mais humblement le Thain et traversa le temple d'un pas leste, mais sans courir, afin de ne pas offenser Thuri.
A l'extérieur, il courut à toutes jambes, comme si le Roi des Elfes en personne galopait derrière lui.
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#16
Kdashkani était impressionnée par la rapidité et la précision des attaques de l'assassin. Il effectuait de grands moulinets dévastateurs avec ses haches et, le temps que la guerrière parvienne à s'équiper de ses armes, il lui avait assené pas moins de quatre coups de hache. Kdashkani remercia intérieurement Thraïn qui s'était entraîné à lancer des sorts de rune de pierre sur elle juste avant sa venue au Conseil...

Un peu sonnée par ces attaques, Kdashkani n'avait pu empêcher les assassins de fuir par l'escalier du Conseil.

Mais d'autres Nains attendaient les scélérats dans la grande salle et, quand Kdashkani les rejoint, l'un des assassins était acculé dans un coin de la salle. Malgré ses blessures, il continuait à braver les gardes et les guerriers qui l'encerclaient. La guerrière parvint difficilement à passer sa garde mais le coup suffit à faire chanceler le fanatique, déjà bien affaibli par les attaques des autres combattants.

Il est mourant, peut-être pouvons-nous le capturer vivant ?
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#17
Jah'soldier était de retour après une longue marche vers les filons de mana. A son arrivée en ville une rumeur se faisait entendre, on aurait tenté d'attenté à la vie du Thain.

Qui donc peut en vouloir à notre Thain, lui qui est empli de sagesse et qui à toujours écouté les différentes requêtes avec attention en laissant sa chance à tout le monde, lui qui semble si juste envers nous, notre petit père à nous.

N'écoutant que son instinct, Jah se dirigea vers la salle du conseil qui semblait être le lieu ou la tentative d'assassinat s'est produite. A proximité de la salle du conseil il vit un groupe de nain entourant un autre nain affaibli et acculé, visiblement il s'agissait d'un des assassins. Après avoir jaugé la situation Jah décida donc de lui lancé un sort de pétrification afin de l'empêcher de fuir et pouvoir interroger ce traitre par la suite. N'ayant aucun échappatoire, le renégat va sans doute être obligé de rendre les armes à moins qu'il ne préfère se suicider d'une manière ou d'une autre...
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#18
Enfin, au moins l'un des assassins acceptait de se rendre.
Mais il ne devait pas ignorer qu'il allait passer à la question.
Préférait-il donc être torturé plutôt que de mourir par l'épée ?
Cela ne ressemblait pas aux comportements que lui et ses compagnons avaient eu jusqu'à maintenant.
Que mijotait-il...

Baram et ses gardes du corps étaient revenus au Grand Conseil.
Juste à temps pour assister à la surprenante capitulation du tueur cerné de toutes parts.
Tenez le fermement, ordonna le Thain, mes gardes vont le mener à l'interrogatoire.

Les deux autres assassins étaient toujours en ville, aucun des deux n'était encore contenu de façon certaine.
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#19
Un de capturé...
Zohran se dirigea vers la porte.
-Je m'en vais chercher les autres renégats.
En sortant, il remarqua un second assassin, en prise avec le légendaire Orryk. Un combattant remarquable et puissant, mais légèrement agressif.
Le nain n'avait aucune échappatoire.

Il restait encore un ennemie en liberté. Néanmoins, le tumulte d'un combat un peu plus lointain lui donna une indication.
Vers l'entré des tunnels, Zohran découvrit Grundel et un garde de Baram II, en prise avec le dernier assassin.
Grundel semblait avoir subit des blessures de la part de l'assassin. Afin d'aider son ami de longue date, le gardien des runes lui adressa quelques runes.
Les trois meurtriers avaient échoués, deux d'entre eux allaient être capturés et interrogés. Le dernier risquait de mourir sous la hache du garde de Baram, ou les dagues meurtrières de Grundel.

Cependant, dans le tumulte, Zohran ne pu s'empêcher de penser.
"Pourquoi?"
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#20
L'assassin avait tenté de s'échapper... c'était sans compter sur la détermination inébranlable de Orryk.

S'interposant devant le félon, il commença à faire reculer le traître, à coups de beignes et de coups de coudes puissants, sa stature et sa condition physique impressionnante ne laissant aucune chance au fuyard.

Continuant à le bousculer violemment, il finit par l'acculer dans un coin, entre les murs de deux habitations.
Agrippant fermement son marteau à deux mains, et gardant un œil menaçant sur l'assassin, Orryk lança d'une voix forte:
-Encerclez le ! Ne lui laissez aucun échappatoires !

Son ordre fut rapidement exécuté, et le conseiller s'étonna du zèle de ces jeunes guerriers. Néanmoins, ce n'était pas le moment de se déconcentrer ni de les féliciter.
Ils participer à la protection du Thain, et c'était le devoir de tout nain.

L'assassin blessé, épuisé, et encerclé, Orryk s'approcha d'un pas, et dévisageant le traître, dit d'une voix dure et sévère:
-Qui es-tu ? Pour qui travailles-tu ?
Réponds !
Qui t'envoies ?
Par la barbe de tous mes descendants, réponds moi !
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#21
Tout en combattant son farouche adversaire, Grundel vit du coin de l'oeil Zohran arriver en courant.
A peine là et déjà efficace, pensa Grundel en sentant les forces nouvelles qui couraient en lui grâce à Zohran.
Dans l'instant qui suivit, le garde du corps de Baram assena un prodigieux coup de bouclier dans la poitrine de l'assassin, suivi, en un mouvement harmonieux et puissant, d'un coup de hache qui lui trancha l'épaule jusqu'aux côtes basses. L'assassin mourut sur le coup, son corps s'écroula sur le sol comme une poupée de chiffons.

Le garde se tourna vers Grundel et Zohran, vérifiant d'un regard l'état de santé des deux conseillers, rassuré de les voir en bonne forme.
Je vais rejoindre le Thain, dit-il en partant en courant, à peine fatigué par le combat venant de s'achever.
Les cliquetis de son armure et de ses armes résonnèrent jusqu'à ce qu'il passe l'angle d'une rue pour remonter vers le Grand Conseil.

Il allait rejoindre l'entrée du passage lorsqu'il aperçut un groupe de guerriers toujours aux prises avec un assassin.
L'un d'eux, il le comprit à sa posture, à la qualité de son équipement, manquait d'expérience et était directement au contact du redoutable guerrier que le groupe avait cerné.
Il perçut aussitôt la faille que sans nul doute l'assassin avait lui aussi discernée dans le cercle de ses adversaires.
Il décida de renforcer le groupe, soucieux du prochain mouvement de leur adversaire.

Orryk assaillait le nain, le frappait, lui hurlait sa rage au visage.
Alors bien que visiblement tenté de passer à l'action, il perdit courage et jeta ses armes à terre.
C'était fini, les deux assassins en vie étaient tous deux prisonniers...

Le garde demanda avec déférence au Grand Conseiller et redoutable guerrier Orryk Lourd-Martel de l'aider à accompagner le Nain au Conseil, où le Thain et d'autres guerriers étaient rassemblés.

_____________________


Au sein du Conseil, les gardes accompagnant Baram II s'étaient saisis du prisonnier.
Ils lui avaient passé une fine cordelette serrée fortement autour du cou, entaillant la peau déjà sanguinolente, au moindre de ses mouvements.
Chacun d'eux le tenait de plus fermement par chacun de ses bras, prudents, ne sous-estimant pas les compétences martiales de leur prisonnier.

Le Thain, regardant le Nain ayant tenté de le tuer, se tourna alors vers le groupe de guerriers, certains connus de lui, comme le Seigneur de Fondelame et les membres de sa maison ; d'autres étaient des visages anonymes, mais tous avaient aujourd'hui combattu directement pour lui, pour sa sauvegarde, il leur en était reconnaissant et il était fier de leur force et de leur engagement.
Au milieu d'eux il aperçut une naine, une guerrière visiblement, au bouclier de mithril resplendissant malgré les taches de sang brun qui le maculait.
Il eut un regard curieux pour cette naine qui avait choisi la hache et le bouclier plutôt que la marmite et les nanillons.

Quelqu'un veut-il bien venir fouiller cet individu ?
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#22
Zohran jeta un regard à Grundel.
-Tu es blessé? Attends un peu...
Le maître des runes créa une puissante barrière défensive autour de Grundel.
-Je ne suis pas spécialiste des sorts de soin, mais tu devrais pouvoir aller te soigner au temple sans problèmes...
Le nain marqua une pause.
-Les trois assassins sont maîtrisés, un dans la salle du conseil, un autre à l'extérieur par Orryk Lourd-martel, et le dernier vient d'être achevé.
Le Thain est retourné dans le conseil, afin de mener l'interrogatoire. Je m'en vais le rejoindre.
Quand à toi, pour l'amour de Thuri, va te faire soigner par nos prêtres. J'indiquerai à notre seigneur que tu as subit des blessures, et que tu reviendra au plus vite.


Zohran retourna rapidement au conseil. Il s'approcha de Baram II pour lui souffler:
-Désolé de vous déranger, mon Thain, mais un deuxième assassin vient d'être maîtrisé par Orryk Lourd-martel, et le dernier est tombé sous les coups de Grundel et d'un de vos gardes. Grundel a subit quelques blessures lors de la bataille, aucunes de graves, mais je lui ai tout de même conseillé de se soigner au temple, afin d'éviter les risques infectieux.
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#23
Grundel jeta un regard en coin au conseiller.
Il appréciait Zohran depuis leur première rencontre, il était plus vieux que lui, travaillait depuis longtemps aux côtés du Thain.
Il avait sa confiance.
Oui, père, dit-il en souriant.
Puis, en boitant légèrement, il se rendit au temple pour s'y faire soigner.
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#24
Agdar ayant aider à stopper un assassin, le fouille a la recherches de ses armes
Ou sont tes haches ?
donne les tout de suite !
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#25
Le visage de Orryk à moitié dissimulé par son heaume restait sévère, mais sa fierté et son soulagement étaient perceptibles.
L'assassin avait rendu les armes, et à la vue du garde, le conseiller avait immédiatement compris que les autres avaient été soit éliminés, soit également capturés.
Néanmoins, il fallait rester sur ses gardes: l'assassin, même ayant renoncé au combat, pouvait commettre encore d'autres fourberies.
Il fallait le garder à l'œil.
Se retournant à demi vers le garde, restant méfiant envers le traître, Orryk écouta, ainsi que Ikredask, non sans être légèrement impressionné: ce nain était déterminé et entièrement dévoué à son roi. C'était un bon atout.
Mais il n'était pas le seul a avoir surpris le vétéran: tous les guerriers qui l'entouraient à présent avaient prouvés leur courage et leur désir de protéger le Thain. Même si Orryk était généralement opposé à la récompense financière après un acte militaire (car la richesse engourdissait et rendait cupide et vaniteux mêle le plus sage et le plus humble de tous les soldats), il comptait bien insister auprès du Thain pour féliciter et récompenser ces puissants et nobles guerriers.
... puissants et nobles guerriers à moitié entassés les uns sur les autres et qui l'empêchait de ramener sa prise à la salle du Conseil.
S'adressant d'abord au garde et à Ikredasj, il dit d'un ton calme autoritaire:
-Bien.
Escortez tous les deux ce nain à la salle du Conseil, mais restez vigilants !
Quand à moi, je ferme la marche, pour empêcher toutes nouvelles tentatives de fuites de ce félon odieux.


Puis aux autres massés autour de lui, oubliant toutes réserves, le côté militaire prenant le dessus, il beugla d'une voix forte et rude:
-Et vous bande d'mauviettes encombrantes !
Poussez vous l'derrière pour qu'on puisse passer, avant que je m'occupe moi même d'votre cas !
C'est clair ? ALORS EXECUTION !!!
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#26
Il ne fut pas bien difficile à Agdar de retirer au nain les haches qu'il avait replacé dans leurs supports, sur ses cuisses épaisses.
Il s'agissait de deux haches parfaitement communes, mais maniées de main de maître.
Agdar trouva aussi une dague, fixée à l'horizontale au ceinturon et dissimulée dans les plis de la tunique.
Dans une poche du pantalon se trouvait une petite bourse contenant une dizaine de pièces, à peine suffisant pour une soirée de beuverie en taverne ou pour soudoyer un garde.
A l'index de la main droite on pouvait voir un anneau sans valeur, au métal terne.

Mais en poursuivant sa palpation Agdar sentit un objet à travers le tissu de la chemise de l'assassin.
Il sentit l'assassin se raidir lorsque ses doigts soulignèrent son intérêt pour le pendentif.
Dégageant le col de la chemise du nain maintenant ruant malgré la poigne de ses deux gardiens, Agdar découvrit effectivement un lien de cuir, qu'il saisit d'une main en tirant d'un coup sec.
Le lien se rompit. Élevant la main devant lui pour placer l'objet à hauteur des yeux, Agdar, comme le Thain, ses conseillers et ses gardes, proches de lui, observait une minuscule œuvre d'art. Un marteau de guerre.

Tout le monde entendit alors l'Echevin du Grand Conseil, resté protégé derrière le comptoir durant les combats et s'étant avancé du prisonnier, prononcer à voix haute ces quelques mots :
Le Marteau de Grungar... La Maison des Ombres...

Il croisa ensuite le regard du Thain, qui ne semblait pas surpris.
Grundel lui aussi regardait Baram II, comprenant qu'il y avait quelque chose à saisir qu'il ne saisissait pas.

Pendant quelques instants, le groupe de seigneurs, de guerriers et d'érudits rassemblés dans la salle attendirent que le Thain prit la parole.

Amenez-ici l'autre prisonnier.
Fouillez-le de la même manière et vérifiez si lui-aussi possède le même pendentif.

Puis se tournant vers le gros du groupe qui l'écoutait :
Ce soir il est tard, nous sommes fatigués, nous avons faim et nous avons soif.
Nous allons donc manger, boire et dormir. Certains devront se laver aussi.
Ceux qui le désirent peuvent utiliser les thermes du Conseil, on les servira et on leur fournira des vêtements s'ils en ont besoin.
Ils pourront y dormir au chaud et de façon confortable.
Demain viendra l'heure des vérités.
Mais ceux qui seront là demain devront s'engager à garder le secret sur ce qu'ils entendront. Leur présence sera consignée et leur discrétion exigée.
Ensuite viendra l'heure de la traque et des combats.
De proies, nous deviendrons chasseurs.

L'échevin, à nouveau, laissa sa pensée s'échapper à voix haute :
C'est l'histoire qui se répète...

Silence, Echevin. J'ai dit Demain, gronda Baram II, Thain de la Cité sous la Montagne, solide comme le roc, et pourtant ébranlé ce soir, visiblement...
Retrouvons-nous demain, dans la salle du trône, dit-il d'une voix à nouveau maitrisée.
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#27
Le second prisonnier fut conduit par un autre des gardes du corps de Baram et Irkedask, un des nains ayant participé au combat à l'extérieur du Grand Conseil.
Ils étaient guidés et protégés par Orryk, le conseiller à la verve brutale et réputée.

Lors de sa fouille, on découvrit sur lui un autre pendentif, identique au premier, qui comme lui fut remis au Thain.
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#28
Les assassins étaient désormais maitrisés et, titubant, Grôkh s'adossa à une des nombreuses bibliothèques que comptaient ce hall d'accueil...

Les blessures qu'il avait reçu étaient profondes et douloureuses; il lui faudrait, surement, plusieurs jours pour se retablir pleinement...

Le Thain était de retour dans la salle, sain et sauf, et de nombreux Nains s'activaient autour des felons...

Grôkh ne distinguait pas la scene qui se déroulait, pourtant à quelques pas de lui, tout occupé à panser ses plaies du mieux qu'il le pouvait...

Soudain, l'atmosphère devint lourde et oppressante; quelque chose avait été decouvert sur les parias et cela affectait, visiblement, le Thain et ses sujets...

Une réunion confidentielle se tiendrait demain dans la salle du trône; Grôkh ne voulait pas rater ça et, péniblement, il se redressa pour se diriger vers l'escalier.
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#29
En bas, dans la salle du trône, de nombreux nains étaient déjà arrivés, nombreux parmi eux portaient encore leurs armes à la main.
Les gardes avaient des difficultés à se faire entendre et insistaient pour que chacun range ses armes en présence du Thain.
La situation était exceptionnelle, sinon plusieurs se seraient déjà fait bousculer par les gardes, voire raccompagnés dehors, comme cela avait été le cas il y a quelques jours.
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#30
Parmi les nombreux nains qui affluaient dans la salle du Trône se tenait Nibelung, armes en main et hésitant visiblement à les ranger.

Il avise le plus haut officier présent qu'il pu trouver et se dirigevers lui en maugréant

Au lieu de r'commencer à vouloir désarmer des gars qui s'sont battus pour protéger le Thain, vous feriez p'têtre mieux de fouiller tout l'monde, y compris vos gars pour voir si d'autres de ces chiens ne se tiennent pas parmi nous .. vu qu'ils semblent tous avoir le même machin sur eux … vous pensez pas ?

Si ces assassins ne sont pas bêtes comme des elfes, il se peut fort bien que la première attaque ne soit qu'une diversion .. alors autant pas se remettre en situation de se reprendre des coups de pieds au cul non ?


Puis Nibelung hausse les épaules, visiblement agacé

Enfin . ; j'dis ca . ; j'dis rien ..
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