Un baroud d'honneur face aux nordiques
#1
L'éclaireur du groupe avait repéré une importante escouade des royaumes du Nord à l'est. 

Depuis leur arrivée sur l'île, le concordat s'était frotté à des centaures et des sylvains. Ces derniers s'étaient appropriés les lieux et ne s'attendaient pas à voir débarquer autant de mercenaires elfes et taliens. Jusqu'à présent, La conquête restait paisible, le Concordat profitait du manque d'organisation et de concentration des troupes du pacte de Kaldora. Maintenant, ils savaient que l'île était également en ligne de mire pour les combattants nordiques.

Toujours aussi gênants, ces morpions barbus, pensa la demie.

Lorsque les derniers ennemis du pacte furent tombés, le petit groupe se réunit autour du feu de camp pour discuter de la suite des opérations : poursuivre l'exploration augmentait les risques de se retrouver entre le marteau et l'enclume, et sans nul doute, les nains excellaient en la matière. Observer les mouvements des nordiques, calfeutrés dans la forêt paraissait une décision plus sage. Au petit matin, la troupe se mit en position, Naelle rejoignit la première ligne, et scruta les nains et agars qui progressaient dans la vallée : le rapport des éclaireurs était erroné : les ennemis avaient un net avantage du nombre.

L'attente pacifique fut de courte durée : le groupe était repéré. Les gardiens chargèrent, ignorant les malédictions des mages taliens et enfonçant les lignes avec aisance. La confusion créée par cette frappe surprenante leur permit d'asseoir leur avantage. La demie comprit que l'issue de la bataille était inéluctable. Elle préféra charger l'arrière-garde, ignorant les attaques reçues et hurla aux combattants nordiques.

EST-CE LA VOTRE FORCE ? L'AVANTAGE NUMERIQUE, DE LACHES ATTAQUES SUR LES ENNEMIS ISOLES ?

La demie savait que la provocation dans une situation peu avantageuse n'attisait que la colère. Mais voir une alliance entière se battre comme les ruffians des bas fonds d'Yris la répugnait. L'académie militaire lui avait enseignée le respect de l'ennemi. Là, les nordiques leur crachaient à la gueule.
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Une seule main me suffit pour t'en coller une.
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