Au Thain et au Conseil ..
#1
« Nibelung, en arme, le regard plus sombre que jamais s'avance devant le conseil entouré de compagnons d'armes »

O Nobles Nains !

Je demande justice !

Nombre des nôtres sont aujourd'hui condamnés a morts et proscrits par les elfes, mis sur ce que les elfes osent nommer une "liste noire" !!!

Leur seul crime est d'avoir défendu l'honneur de nos pères et la fierté de notre race !

Comment réagir à cette nouvelle vilennie ?

N'est il donc pour nous d'autre futur que celui de valet de cette racaille eflique, sommes nous tous condamnées a devenir des compagnons d'Ecridel ?

Quel sera le choix du conseil ?

Retrouver l'honneur de nos pères, Faire enfin la guerre aux elfes et déclarer traitres et bannis les nains qui les servent ? Car ne nous ly trompons pas, si les elfes sont si bien renseignés sur les nains qui s'opposent à eux en Karad Zirkonnen, renseignés au point de pouvoir bâtir des listes de proscriptions, c'est que des nains collaborent et nous trahissent, c'est que des nains les renseignent sur la moindre de nos déliberations !

Ou allons nous laisser mourir les nains condamnés par les elfes sans réagir, allons nous nous soumettre à nos nouveaux maitres elfiques ?
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#2
Nibelung imaginait déjà la scène. Il s'y voyait, entouré de ses fiers compagnons, déclamant d'une voix forte et le regard fier et plein de colère, condamnant les maudits elfes et leurs alliés parmi la nation naine, traitres à leur sang.

Mais alors que le groupe de guerriers se trouvait encore à quelques pas de l'entrée de la Maison du Conseil, les 2 gardes qui la protégeaient croisèrent leurs haches longues devant eux.
Solides, autoritaires, visiblement expérimentés et résolus, les gardes de Karad Zirkommen étaient choisis pour leur fiabilité.
Ces deux-là ne dérogeaient pas à la règle.

Messires nains, vous ne pouvez pénétrer dans l'enceinte du conseil de cette manière, encore moins en armure et portant vos armes.
Si vous désirez une audience en urgence, je vous invite à en faire la demande à un Haut Conseiller du Thain...

Le garde jeta un regard chargé de sous-entendu sur les aventuriers poussiéreux, certains portant encore des traces de sang de leurs derniers combats.
... et à vous rendre aux bains publics auparavant... Et à nettoyer vos armures aussi.
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#3
Mais Nibelung était bel et bien venu avec des compagnons, parmi eux Ulyr. Il avait eut la présence d'esprit de retirer son équipement militaire, cependant, demeurait sur lui bandage et autre signe de combat acharné. Il sentait cependant bon le savon appliqué avec soin par les soigneurs pour le désinfecté et toute ces choses de la médecines qui soit dit en passant étaient plus agréable appliqué par une jolie naine surtout si elle était célibataire et d'humeur... Passons.
Il Posa sa main sur l'épaule de Nibelung et se posa face au garde et souffla de sa voix rocailleuse qui faisait pensait à un souffle de cor dans les montagnes des ancêtres des fils des montagnes :


-Mon Frère, vois comment nous sommes, regardes nos corps martyrisés et pardonne cette intrusion. Nous avons souffert bien plus qu'il n'est autorisé, trahis et blessé dans notre chaire et notre âme. Je demande une audience rapide, notre état ne peut qu'apporter plus à nos dire et afficher l'impact de nos revendication.

Et toi comme moi mon frère savons que jamais un nain ne lèvera sa main sur un autre, je comprends ton zèle, mais il nous faut nous hâter, peux tu prévenir les personnes compétentes que les fils de Kazad, ses défenseurs et ses vengeurs crient justice? Ne nous abandonne pas à ton austérité et soit compatissant avec ceux qui viennent de guerroyer.


Peut connaissaient la verbe agile d'Ulyr mais ce dernier n'était souvent guère bavard sauf pour les choses graves, et il y avait urgence. Surtout que les propos du gardes étaient vexant pour tout soldat sortant de campagne. Avaient ils oublié les champ de bataille à cause de ronde? Non, les nains n'oublient rien...
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#4
Pendant ce temps, dans une taverne miteuse de la cité naine, la journée suivait son cour habituelle, les mineurs rentrait au compte goutte de leur journée harassante dans les intestins de la montagne. Au fil des heures, la taverne se remplissait, les gosiers aussi. Oghren quand à lui, revenait d'une longue séance d'entrainement avec un de maitre d'armes nain, normalement un telle journée l'aurait envoyé au tapis, et cela pour deux raisons: Tout d'abord, parce que le maître d'arme lui avait fait subir une série d'attaque mentale afin d'éprouver l'esprit d'Oghren au point de le faire tomber au sol. La seconde intervenu à la fin de la séance, quand le maitre demanda des comptes:

Bien, cela vous coutera 346 pièces d'or pour aujourd'hui

Oghren retomba.
Cependant un rendez vous important l'obligeait à rester dans la taverne et à boire, bien qu'il aurait tout fait pour éviter une telle situation en temps normal.

Décidément Lothan n'a pas le sens de la ponctualité... une autre, tavernier

Soudain un gamin coursier déboula dans la taverne et se dirigea vers Oghren.
En tendant un parchemin au nain, il dit:

Un message pour vous m'sieu, bonne journée m'sieu.

Il repartit aussi vite qu'il était apparu. Oghren lança un un regard interrogatif au bout de papier, il n'était clairement pas de facture naine, bien trop fin et le sceau ne représentait pas le blason d'une maison naine mais une flèche argentée, qui avait été grossièrement imprimé sur la cire. C'était surement elfe, il déroula alors le message puis lu:



[Image: 110219113219299530.jpg]



Oghren rit doucement, les elfes ne manquaient décidément pas d'humour. Elias Callesan, l'expéditeur de la blague se serait surement bien entendu avec son ami défunt Car Embar, un forgeron qui avait toujours été de bonne humeur. Il aperçu d'autres nains qui lui adressèrent des regards complices, eux aussi avait dû recevoir de tels messages.
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#5
Les deux gardes échangèrent des regards circonspects.
Si celui dénommé Nibelung s'était montré intrusif, semblant ignorer que les sages de Karad ne recevaient pas les habitants de la capitale selon leur bon vouloir, leur second interlocuteur, Ulyr, se montrait d'un abord plus facile.

Par la vengeance de Grundar, il ne sera pas dit que les Gardes de Karad laisseront tomber leurs frères nains.
Cela dit mon ami, des nains attaquant d'autres nains, cela s'est déjà vu et se verra encore.
Alors je m'en vais à l'intérieur demander si l'un des sages peut vous recevoir et écouter vos revendications.
En attendant, retirez vos armes, choisissez deux ou trois nains parmi vous qui porteront les paroles des autres et attendez mon retour dans le calme.
Je ne vous promets rien, mais je vais tenter de vous obtenir les informations dont vous avez besoin pour une audience.
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#6
Quelques minutes plus tard, le garde franchit la porte découpée dans les lourds vantaux formant l'entrée du Conseil.

Guerriers, j'ai fait ce que j'ai pu.
J'ai fait passer votre demande mais sans prérogatives, titres ou relations spéciales personne ne peut être présenté au Conseil dans l'urgence.
La démarche ordinaire consiste à faire passer vos doléances au bureau des scribes et vous pourrez être reçu dans les semaines à venir.
J'ai pourtant quelques chose à vous offrir : il parait que Grundel, un ancien éclaireur de l'armée, auteur de hauts-faits durant le siège de Karad, est de retour. Il est dit qu'il approche de Karad et qu'il va être reçu par le Thain pour lui faire son rapport.
Peut-être pourriez-vous lui faire ainsi passer un message ? Je ne sais pas si c'est utile mais c'est tout ce que j'ai à vous proposer.
Je suis désolé
, s'excusa le garde en voyant les visages déconfits ou rouges de colère parmi les guerriers présents.
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#7
Le visage de marbre d'Ulyr faisait penser à une de ces sculptures d'antan, une de ces statues qui peuplent la cité naines. Il avait en lui un stoïcisme rare qu'on pouvait lire sur son visage. Quand le garde lui annonça, il ne montra rien, son poings droit se serrant uniquement, sa lourde main, habitué à manier l'arbalète lourde frappa soudainement un mur alors qu'il grogna dans un gargouillement de rage :

-Peste Soit les Institutions qui ne prennent pas nos maux en compte!

Il expira une bouffée d'aire, ses doigts s'agitant pour tenter de le détendre. IL ferma un instant les yeux, oubliant pendant une fraction de secondes l'ambiance de la salle, oubliant les elfes et leurs trahisons. Il était sur une de ces plaines d'Ecridel, un de ces jours de soleil ou allongé dans l'herbe l'on pouvait se reposer sans mal, un de ces jours où inspirer l'air pur ne faisait que vous faire sourire. C'était durant ces jours là qu'il sortait sa pipe et qu'il aimait la présence de ses compagnons.
Ce qu'il était heureux ce genre de jours.
Il rouvrit les yeux, clignant ses paupières deux fois successivement il passa sa lourde main sur l'épaule du garde et lâcha :


-Merci d'avoir essayé mon frère. Nous allons donc faire passer notre "doléance" au près de ces scribouillards et tenter de trouver ce Grundel qui je l'espère entendra notre complainte.

Il retira sa main qui s'était posé de manière presque paternel sur l'épaule du garde avant de fixer Nibelung.

-Mon ami, allons chercher ce Grundel!

Et il s'apprêta à laisser le garde pour chercher ce confrère éclaireur, restant quand même attentif à la moindre réflexion du Garde.
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#8
Agdar venait de sortir de Karad lorsqu'il aperçu Grundel chantonnant une chanson de marche au rythme rapide
Bonjours frère nain et maitre éclaireur,nous avons un message que nous te demandons de transmettre à Thain en même temps que ton rapport,nous t'en serions fort reconnaissant
...
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#9
Grundel s'arrêta, regarda le nain qu'il avait déjà vu combattre et avec lequel il avait échangé quelques mots lors de la complainte du Korrigan.
Bonjour Agdar, je serais curieux de savoir comment tu es informé que je dois me rendre auprès du Thain pour lui faire mon rapport.
Décidément les informations circulent rapidement dans notre belle cité.
Un message pour le Thain dis-tu ?
Et de quelle nature est ce message ?
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#10
Amis nains je vous invite à me délivrer votre message rapidement.
Je dois de ce pas me rendre auprès du Thain et si vous avez un message à lui remettre ou une demande à formuler, c'est maintenant.
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#11
Un garde nous a informé de ta visite à Thain, en effet nous n'avons pu nous rendre dans la maison du conseille, les gardes nous barrant la route ne pouvaient céder à notre requête car ainsi et faite la loi. Mais voyant notre cause il nous ont conseillés de nous en remettre à vous
et sur ce Agdar luis tendis en lui tandis le parchemin où l'on pouvait reconnaitre l'écriture de Nibelung
Citation :Nous demandons justice !
Nombre des nôtres sont aujourd'hui condamnés a morts et proscrits par les elfes, mis sur ce que les elfes osent nommer une "liste noire" !!!
Leur seul crime est d'avoir défendu l'honneur de nos pères et la fierté de notre race !
Comment réagir à cette nouvelle vilenie ?
N'est il donc pour nous d'autre futur que celui de valet de cette racaille eflique, sommes nous tous condamnées a devenir des compagnons d'Ecridel ?
Quel sera votre choix ?
Retrouver l'honneur de nos pères, Faire enfin la guerre aux elfes et déclarer traitres et bannis les nains qui les servent ? Car ne nous ly trompons pas, si les elfes sont si bien renseignés sur les nains qui s'opposent à eux en Karad Zirkonnen, renseignés au point de pouvoir bâtir des listes de proscriptions, c'est que des nains collaborent et nous trahissent, c'est que des nains les renseignent sur la moindre de nos délibérations !
Ou allons nous laisser mourir les nains condamnés par les elfes sans réagir, allons nous nous soumettre à nos nouveaux maitres elfiques ?
Nous nous en remettons donc à vous Thain, prenez vite la bonne décision
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#12
Lorsqu'enfin les compagnons nains eurent réussi à se mettre d'accord sur la teneur du message et qu'Agdar chercha à nouveau Grundel, ce fut pour constater l'absence de ce dernier.
Quelques instants plus tard, Agdar entendit l'annonce du crieur et comprit que Grundel avait déjà vu le Thain et qu'il était d'ailleurs maintenant devenu un de ses conseillers.
Décontenancé, le rouleau à la main, Agdar eut cependant la bonne surprise d'apercevoir le Sire Grundel remontant l'avenue à grands pas en direction du temple de Thuri, au nord-est.

Il courut pour lui remettre son message.
Grundel jeta un regard peu amène à son exigeant interlocuteur.
Il le salua pourtant aimablement :
Bonsoir Agdar. Je suis désolé de vous annoncer que je viens de m'entretenir avec le Thain. Je ne me voyais pas repousser ma convocation en me justifiant par l'attente de votre message.
Je ne pourrai pas lui passer votre doléance ce soir. Mais peut-être pourrais-je vous donner mon avis ?
Puis-je en prendre connaissance ?


Après l'accord d'Agdar, Grundel jeta un oeil sur le parchemin.
Puis leva les yeux sur le guerrier, lui imposant un regard légèrement surpris et curieux.

Bien. Je vois. Agdar, je vous propose à vous ainsi qu'à vos compagnons que nous partagions quelques chopes à la taverne, disons demain soir ?
Je crois qu'une conversation s'impose mais je vais être très occupé dans les jours qui viennent et je ne pourrai pas quitter Karad.
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#13
Agdar arrive à la taverne et commande une chope de bière ... c'est toujours mieux de discuter avec une chope naine bien remplie devant soit !
C'est une bonne chose que la Maison Fondelame soit de retour !
je me suis déjà engagé auprès de Lothan Fondelame, cette maison conviendras à tout nain et c'est un honneur pour moi d'en faire partie

Et sur ce, il avala une grande gorgée de bière
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#14
Oui c'est une bonne chose. Une nouvelle maison, surtout quand il s'agit d'une renaissance, c'est le signe d'une nation en mouvement, qui grandit et prospère.
A son tour, Grundel commanda une choppe accompagnée d'un tonnelet qu'il disposa sur la table, de façon à faire comprendre à Agdar qu'il était destiné à être partagé.
L'éclaireur, dorénavant Conseiller du Thaïn, se pencha légèrement par-dessus la table, et parla à Agdar sur le ton de la confidence, tout en regardant les nains autour d'eux boire leurs bières bruyamment,en chantant ou en riant grassement des histoires graveleuses racontées par leurs camarades de beuverie.
Agdar, si je vous ai demandé de venir ici, c'est pour que nous puissions avoir une conversation officieuse sur la teneur de votre message et sur sa forme aussi.
Je crois qu'il y a quelques petites choses qu'il faut que vous appreniez...

La conversation des deux nains fut vite noyée dans le brouhaha ambiant, ce qui était visiblement le but de Grundel...
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#15
Grundel et Agdar eurent une longue conversation, assez proches l'un de l'autre pour s'entendre sans permettre à leurs voisins de faire de même.
Ils furent rejoints au cours de leur échange par un autre membre de la Maison Fondelame, Grôkh, qui se joignit à la discussion.
Puis Grundel se leva et salua les deux guerriers avec chaleur.

Ceux qui souhaitaient prêter l'oreille aux paroles de Grundel comprirent qu'il donnait rendez-vous à ses interlocuteurs le dimanche suivant, pour la cérémonie ayant lieu en hommage à la Maison Fondelame.
Puis Grundel quitta la taverne de Mithril, marchant à grands pas, comme à son habitude.
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#16
Grôkh salua respectueusement le nouveau conseiller du Thain...
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#17
Dans la taverne la présence du nouveau conseiller avait été remarquée.
Les deux guerriers parlant maintenant entre eux étaient l'objet de regards et de commentaires à propos de leurs liens avec Grundel.
La Maison Fondelame fut nommée, mais sans certitude, les mémoires s'affairant à retrouver les détails de l'histoire et des gloires passées et à venir.
Mais les brumes de l'alcool aidant, un sujet en entraîna un autre, et bientôt la taverne retrouva son atmosphère habituelle, de chaleur, de rires, de bruits et d'éclats.
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#18
Après s'être entrainé en ville,Agdar se dirige alors vers le grand conseil de de Karad ...
Bonjours maitre Grundel,Je ne suis poins étonné de vous revoir ici,car d'après la rumeur : Fondelame est officiellement de retour demain !?
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#19
Bonjour Agdar, à vous ainsi qu'à vos compagnons que je vois se réunir ici.
Oui c'est le cas, la cérémonie est prévue demain.
Nous avons envoyé des invitations aux officiels et nous avons laissé la rumeur suivre son chemin pour la populace.
Mais je dois vous avouer que ma méconnaissance des rouages administratifs de la cité me fait me demander si tout sera prêt en temps et en heure.
Enfin, les dés sont jetés, nous verrons demain.
La cérémonie débutera en fin d'après-midi, vers l'heure du retour aux foyers.
Puis sera suivie d'un banquet sans prétentions pour fêter dignement la maison Fondelame.
Je n'ai, hélas, pas pu organiser les réjouissances à grande échelle que j'avais en tête, faute de temps.


Grundel observa quelques instants les serviteurs affairés à préparer le conseil, le décorer, dresser les tables, placer les tissus, nettoyer au fur et à mesure les sols et les sièges du conseil.
Les gardes en uniforme de parade étaient en train d'arriver, eux aussi.

Pardonnez-moi, Agdar, j'ai de nombreuses choses à faire encore et des petits détails à vérifier.
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#20
Les nains rassemblés sur la place du grand conseil purent constater que Grundel fit de nombreux allers et retours dans le conseil, accompagné de gardes, de serviteurs et même à un moment de l'échevin du conseil, une des personnalités célèbres de Karad.

Grundel, remarqua que tous les guerriers et gens de Fondelame patientaient tranquillement.

Finalement je suis en confiance, ne vous inquiétez pas, tout sera prêt demain !
En attendant vous pouvez visiter le Grand Conseil si vous le souhaitez...
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#21
Le jour était venu.
La nuit avait été courte pour Grundel et les serviteurs du conseil.
Les gardes du corps de Baram étaient arrivés hier soir, afin de superviser les installations sur le plan de la sécurité.
Un des nains venu visiter la salle ce matin avait cru remarquer un homme suspect dans la salle des joyaux, mais après vérification il n'en était rien.
Grundel avait vérifié les parchemins que le Thain et le Seigneur Fondelame devront signer pour officialiser la renaissance de la Maison.
Les lieux étaient propres, tout semblait en ordre et la cérémonie devrait pouvoir se dérouler sans encombre.

Les premiers invités étaient en train d'arriver. Les nains étaient décidément un peuple bien indiscipliné.
Les gardes du corps avaient du à plusieurs reprises repousser certains des guerriers qui s'approchaient trop près du Thain malgré les avertissements.
De même, un nain avait été sorti de la salle pour n'avoir pas retiré ses armes, conformément aux nombreuses indications écrites et orales allant dans ce sens aux portes du conseil, puis à celles de la caverne, puis répétées par les gardes...
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#22
Grôkh venait de pénétrer dans la salle du conseil de Karad Zirkomen...

Ebloui, par tant de richesses et d'ors, par les somptueuses draperies qui ornementaient la salle, il en avait oublié de ranger son arc; ce qu'un des puissants Nains de la garde rapprochée du Thain ne manqua pas de lui rappeler...

Il était là, Baram II, vêtu de ses plus beaux atours... Grôkh s'approcha et s'inclina respectueusement devant cette figure emblématique du peuple Nain...

Puis, il se plaça près de ses compagnons de Maison, fier d'être présent en cet instant...
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Atteindre :