Troubles dans les Eriossiennes
#1
Depuis l'enfance, Dégolas n'avait connu que la ferme de son père, le petit bourg situé à deux heures de l'ancien centre-ville d'Erdanna, c'est à dire la rive populaire actuelle de l'Erion et les longues transhumances pour suivre les troupeaux d'Auroch.

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Aujourd'hui il se retrouvait dans les longues plaines d'Erioss de son enfance les yeux injectés du sang rouge et bouillonnant de la colère qui l'animait.

Astéras était loin, hier comme aujourd'hui le royaume elfe ne s'occupait pas des plaines. Et les plaines saignaient. Après Tilador Erdanna, Dégolas avait voulu venger les siens. La colère s'était emparée de lui lorsqu'il s'apperçu que ni Tilador ni les campagnes avoisinantes n'avaient été défendues ni vengées.

L'expression "comme dans du beurre" s'était généralisée dans les tavernes et autres propos de comptoirs pour qualifier les exactions des barbares du Nord. De l'avis général, la couronne n'avait pas fait son devoir.

Aussi, lorsqu'il se fut échappé des geôles de Dame V'iara avec une information concernant l'influence Holdare sur le Jarl, Dégolas voulu, en tant que représentant officiel de la Compagnie d'Investigation Avancée, prévenir immédiatement les plus hautes autorités Elfes de cette information afin de voir ce qui serai fait.

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Or, sans nom ni titre, Dégolas du faire face à l'indifférence générale et ce silence lui bourdonnait encore dans les oreilles.

Dans un rêve sombre, une nuit, Dégolas retrouva Rajaat qui lui disait : "viens me trouver Dégolas, tu es pardonné"

Et il le retrouva.

Rajaat lui mit main sur le front immédiatement après lui avoir fait l'accolade aux abords d'un campement de fanatiques.

[Image: 44.png] - Offres-tu ton âme à Dame Vi'aria ?

Toute la honte et la colère de Dégolas l'envahirent.

[Image: 57.png]- Oui mon maître.
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