Une mission plus qu'urgente

[Dégolas]

C'est tourneboulé et assoiffé que Dégolas retrouva ses esprits. Premièrement, ses problèmes de tourneboulements n'étaient que la conséquence des terreurs qui l'avaient saisient à plusieurs reprises au cours des dernières vingt-et-une heures ; et deuxièmement, la pépie qui lui tenaillait le gosier provenait, elle, des hurlements qu'il avait poussés alors que ces dîtes terreurs le saisaient.

On était au lendemain du combat. Rajaat avait perdu.
Le controle de la démone n'avait visiblement pas tenu.
C'était de sa propre main que Dégolas avait vengé la mort de celui qui l'avait reccueilli après son trou noir.
Rajaat était entré dans la cabane de l'hermite, avait trucidé immédiatement le brave homme solitaire.
L'hermite aucun mal n'avait comis, c'est le joug démoniaque sur l'esprit de Rajaat qui l'avait poussé à passer à l'acte.
Car Dégolas et ses comparses revenaient de nul autre endroit que l'enfer lui même où monstres et démons leur firent subir mille tourments.
Extirpés du désert de glace grâce à son panache, Degolas n'avait pas soupçonné que son ami puisse être possédé.
Ces nouveaux faits devaient être rapportés aux hautes autorités d'Asteras et du concordat. Le danger était bien plus grand que ce qu'il avait imaginé, les duperies et trahisons bien plus viles qu'il ne pouvait le concevoir.

C'est encore tourneboulé et assoiffé que Degolas se mit en route pour la capitale, ne trouvant nul repos tant le souvenir du rire dément du grand mage ne cessait de lui glacer le sang.

[Dégolas]

Astéras, cité blanche au profondeurs noires comme la nuit. L'hypocrisie s'y était généralisée. Le jeune Dégolas, bien que mal né, bien que mal fagoté en comparaison des fiers nobles de la cours, n'en détenait pas moins une masse d'informations que seule la reine des hauts-elfes pouvait entendre. Mais comment faire pour atteindre ses oreilles et retenir son attention ? Un fils de paysan ne pourrait que se faire expulser par les gardes sous les quolibets et ce ne serai que normal : un miséreux a-t-il déjà parlé à un représentant de la couronne de mémoire d'elfe ?

Le sort du concordat dépendait de sa réussite et la reine devrai prendre des mesures draconiennes.


Lors de son emprisonnement dans ce qui semblait être le centre de commandement des démons Xalari, Dégolas avait perçu non pas des bribes mais des conversations entières entre Rajaat et la démone nommée Vi'aria. Et ce qu'il en ressortait était terrifiant. Il fallait absolument que Dégolas prévienne quelqu'un ! Et ce quelqu'un devait être la reine.



Une idée commençait à germer depuis quelque temps dans son esprit : il allait devoir demander un service au Bêcheur, ce fameux Martin, inquisiteur à l'air pincé et toujours impeccable. Bien que se rapprocher du membre de la Compagnie d'Investigation Avancée lui répugnait, il allai devoir en passer par son intromission pour être introduit dans le saint des saints de la couronne elfe.

La situation était telle que Dégolas se demandait même si toute aide ne serait pas la bien venue. Les informations dont il disposait maintenant concernaient l'ensemble des races d'Ecridel. Il faudrait surement contacter les infâmes agars ainsi que ces stupides nains...

Le chemin serait encore long pour atteindre la capitale elfe, mais Dégolas apercevait déjà la route commerciale du sud et ses premiers commerçants voyageurs...





(HRP : Ceux intéressés pour m'aider doivent me contacter en mp)

[Dégolas]

Humilié.

Dégolas n'en revenait pas.

Ainsi il n'avait pas de nom, donc pas de crédit, donc pas le droit de s'entretenir avec la reine.

Abasourdi par la stupidité des coutumes de la capitale, Dégolas s'éloigna de la capitale sans s'en

rendre compte. L'esprit vague et le cœur fermé.





Une voix sombre et susurrante le réveilla de sa torpeur....

Une voix bien connue de ceux qui furent de l'expédition nordique....

[Dégolas]

...

Le silence reprit ses droits. Dégolas était seul.

La Compagnie d'Investigations Avancées s'était révélée silencieuse. Il en était devenu le chef, mais sa pudeur et l'espoir de voir ses camarades lui prêter main-forte lui pesaient aujourd'hui comme une deuxième journée de travail de 18h à minuit. Bref, il se sentait aussi las qu'une secrétaire mère de famille.. et pour tout vous dire : il n'en pouvait plus.




Passés ces moments d'égarement, il prit pour résolution de révéler ce qu'il savait aux ennemis de sa race. Tout bonnement et sans détour. Il se faisait traître à sa reine, et il en était satisfait...après tout, elle ne parlait pas aux vauriens.

[Erënir]

(hrp: avoir posté dans le même message un tumbl des Visiteurs et de l'Attaque des titans , il fallait le faire bravo... !)