L'envol de Mhara
#1
La grâce naturelle de Mhara et son soupçon de patience était mise à rude épreuve. Une série de grasses matinées, très naturelles aussi, l'avait désigné pour des travaux supplémentaire. Heureusement il s'agissait de remettre en état et continuer les phases de tests d'un prototype prometteur et partic...


Qu'est ce que c'est chiant. Sais tu ce qu'ils ont fait pour ruiner un si gros engins ? et le salir autant ? Héé, boude pas, moi aussi ça me plait pas de faire la poussière mais je tire pas une tête de trois pieds de long, on dirait que t'as une barbe tellement ta mine est sombre. Aller souris, c'est qu'une année, y en aura plein d'autre dans ta vie, et je suis certaine que ça va pas être la pire.

Je connais une histoire sur un dragon rouge très rouge qui est super, tu veux l'entendre, bien sûr que tu veux, ça tombe bien, elle est longue ! Ha, c'est vrai, toi t'aime pas les dragons rouges, c'est pas parce que ton père en a un sur son blason et qu'il ne t'a pas reconnu qu'il faut que tu sois aussi discriminant. Bon j'en prend un autre.

C'était un jour d'été, il faisait chaud, je décidais de faire mon jogging* un peu plus au nord que d'habitude (l'air y est plus frais -vous êtes déjà alllé à Nitraën ? [c'est vraiment joli] mais j'étais encore plus au nord <et à l'est aussi>- y a pas beaucoup de nuance de couleur par contre ['est bien dommage]) quand je passais à coté de Poys en pleine négociation avec le cercle des shamans du Sylvilagus Aquaticus. Poys c'est un peu la protagoniste de cette histoire, elle était en quête de la dernière cachette [moi je la connaissais déjà -c'est pas loin donc j'y étais passé- mais elle non <faut dire elle a des petites jambes] du voleur de trésor [elle est assez matérialiste], c'est une charmante (si c'est possible) non-elfe, elle a des cheveux blond (pas de chance) et de grand yeux bleu si jamais tu la croises dis lui bonjour de ma part <si elle arrive à te voir>. Je crois qu'on a écrit sur elle avant cette mésaventure, on la disais princesse et vraiment [de chez vraiment (genre plus que moi -enfin moi je le suis pas vraiment c'est juste des racontars -vraiment faux-)] douillette, mais c'est pas le sujet. Bref, elle s'était fait voler son trésor et s'en allait le retrouver, car elle pouvait plus payer sa garde (vive la loyauté) sa première étape était cette rencontre avec les shamans (très pratique pour la communication -et ils font aussi de jolie sculpture en glace- et plain d'autre choses que j'ai oubliées). La discussion tournait en rond depuis un moment quand je passais (c'est pourquoi je ne m'arrêtais pas) mais peu après les shamans se sentirent un peu faibles (sûrement le temps passé à tergiverser [ils sont très sensibles aux rhumes, c'est pas bon pour leur écoute -et du coup ils transmettent n'importe quoi- et plein d'autre choses que j'ai oubliées]). Heureusement Poys avait un remède (dont ils abusèrent un peu <ça arrive souvent [deux bisous chacun alors qu'un aurais amplement suffit -mais son trésor lui importait plus-] quand on fait affaire avec des shamans>) et elle arriva à conclure un accords avec eux (ce qui s'avéra utile -vers la fin seulement-) avantageux.


*terme en voie de disparition à Astéras
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#2
Les initiatives académiques conjointes entre d'Astéras et d'Yris allaient bon train, malgré un revers qui tombait peu à peu dans l'oubli, tout n'était pas aussi barbant que les punitions communes et c'était tant mieux. Cela ne motivait pourtant pas grandement ma protagoniste.


Quand Poys arriva au relais (ou la borne) suivant elle y vit un tribut de gobelins [dans les textes c'est pas gobelins mais qu'est ce que ça peut être d'autre ?] véganes. Les menus l'intriguèrent (pourtant rien de vraiment étrange, quelques feuilles de salades ça suffit amplement <s'il y a des fraise et du sucre entre les repas [mon oiseau il mange pas d'autre animaux et il va très bien]>), leurs mœurs l'intriguèrent (les textes parles de boues aromatisées, de mode rudimentaire et quelque peu vulgaire, de cercles d'amis comprenant des plantes, d'absence de genre [entre autre], d'un culte de la pétale, une grande estime d'eux même {très gobelin, n'est il pas ?} et d'autre incongruités <je ne te fais pas de dessins -mais j'en ai |pas de tout|> quelques peu dérangeantes) mais c'est surtout leur obsession pour les bonds qui le confondit. Elle ne comprit pas ce qu'ils cherchaient mais trouva une certaine esthétique dans le spectacle. Il faut dire qu'elle traversait une période difficile, il parait (et c'est un peu ce que raconte l'histoire) qu'elle tenait vraiment à son trésor, et quitter sa réalité, retrouvé un but et faire un exercice banal et inlassablement avait un certain charme. La fuite et le doute la sûrement travaillée. Hé ! Tu m'écoutes, ha, j'ai eu peur de t'avoir perdu. Veux tu que je resitue l'action ? C'est bon alors.

Après leur avoir promis, et surmonté les barrières de la langue (il parait que les gobelins ont d'étranges formulations, y a comprendre et comprendre), de les rejoindre si elle échouait dans sa quête, elle se remit en route.
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#3
Mince ! J'allais oublier le gobelin aux vertiges. Il sautillait tout autant que les autres, voir mieux, mais il avait une peur bleu (verte ?) des hauteurs. Pourtant s'ils bondissait c'était pour monter, ce gobelin poursuivait le même rêve d'atteindre le je-ne-sais-quoi-au-dessus-de-leurs-têtes tout en évitant de regarder vers le bas. Cela est assez problématique pour retomber, surtout quand on avance en sautant. Enfin il galérait déjà tout seul, sans que ses compères l'aide malgré lui à surmonter sa phobie. Pour cela ils lui lançaient -sans aucune méchanceté- des projectiles (souvent lourds et contondants <c'est plus efficace ainsi[je sais pas si t'as déjà essayé -pas forcément sur un gobelin- moi non mais c'est ce qu'on m'a dit]>), pour qu'il dévie un peu sa trajectoire et puisse voir le sol. Toute la tribu était très disposé pour l'aider, malgré cela c'était assez peu efficace. Néanmoins il était un membre clef du groupe car il motivait et poussait sans cesse l'ensemble à se surpasser dans les saut (et lui-même en premier lieu).
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#4
Continuant sa route Poys vit (mal camouflé -plutôt bien pour la créature- derrière un arbre -plutôt petit-) un dragon tout rouge. En vrai c'était une femelle [Poys n'avait pas beaucoup d'expérience en dragon (même rouge <on le devinait à sa main tremblante -et la hache qu'elle tenait -qui n'était même pas tueuse de dragon {tueuse de dragon rouge n'aurait pas fait l'affaire tu sauras bientôt pourquoi} ni même magique- qui tremblait aussi>) pourtant c'est indispensable dans ce genre d'histoire], elle avait de la terre sur ses griffes car elle venait d'essayer de planter des pétunia [elle non plus n'avait pas grande expérience dans ce domaine -c'était pas faut d'essayer- elle n'avait sûrement pas commencé assez jeune et étudié avec assez de sérieux -regarde moi, la magie je maitrise et pourtant on peut pas dire que j'ai un terrain plus propice que le jardinage pour les dragons (ou même toi, y a plein de talien qui font de la magie pourtant sont pas aidé)- ou elle faisait trop attention à sa manucure]. Le temps que Poys surmonte sa peur, que Nynalastrumine (le non raccourci donné à Poys) se rende compte qu'elle était repérée, les deux demoiselles devisèrent un bon moment.

Nynalastrumine expliqua longuement qu'elle en avait marre de semer la destruction comme la pression familiale la pressé de faire. Qu'en tant que princesse et descendante du dragon rouge très rouge elle avait vraiment beaucoup d'obligation, elle devait porter d'énormes robes inconfortables, et se teindre parce que ses écailles n'étaient pas assez rouge. Que son père préférait qu'elle use du sang plutôt qu'autre chose, et qu'une fois elle avait dit qu'elle n'aimait pas que tant de créature souffre pour sa couleur hebdomadaire, il s'était mit en tête de capturer des centaines d'humaines... Vraiment sa position était fort inconfortable. Elle voulait être une humble paysannes, avec un terrain d'un millier hectare à peine, avec des vaches, des citrouilles et d'autre trucs qui poussent et sentent mauvais, qu'elle puisse avoir une alimentation saine et équilibrée, sans être obligé de faire des centaines kilomètres par jour et plus avoir de quota de terrain brûlé. Que les fêtes soient aux villages, pas plus d'une fois par semaine et pas au fond d'une antre glauque, avec interdiction d'approcher le trésor. Et que les chevaliers soient moins agressif quand il la voie. Poys se montra compatissante, elle aussi avait penser à changer de profession, banquière ou trader plutôt, et lui promis que si elle trouvait un moyen de lui exaucer son vœux elle lui apporterait, le prix étant à définir ultérieurement.

Mais non, c'était pas insultant pour les taliens, pourquoi tu te focalises sur cette remarques. Tu t'en sors très bien, pour un humain. J'ai vraiment rien contre les espèces inférieur, j'envoie même des assiettes pour les repas organisé à l'attention des réfugiés. D'ailleurs une fois que j'aurais ma tour de mage je te nomme archiviste si tu veux. Pourquoi tu te vexes ? t'auras que moi comme supérieur, le temps que j'ai ma tour tu seras vieux hein, et moche, ça sera bien pour toi, je t'embêterais pas, j'espère bien plus avoir à mettre les pieds dans les bibliothèque une fois les études finie, sauf pour le thé, c'est sympas comme ambiance quand même.
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#5
Continuant son chemin avec la satisfaction de s'être fait une nouvelle relation, Poys arriva au bord d'un rivage. Il n'y avait ni sable,
ni chaud soleil, ni jus de fruits exotique (je comprends pas l'intérêt de ce genre d'endroit [c'est juste sale et inutile]). Il y avait juste une baleine échouée sur la plage. Pauvre animal et quel gaspillage ! Le plus rentable qu'elle pourrait faire était de signaler la carcasse, jamais elle serait tirer au mieux la matière première à disposition. Elle contacta donc les shamans qui se firent une joie de rappliquer, s'imaginant {bavant aussi} déjà avec des provisions de nourritures -les vils barbares-, de crèmes [j'espère qu'ils l'utilisent pas pour eux -ça serait un gaspillage plus important- ou leurs femmes] et de corsets <moi j'en ai pas besoin -Salade si [mais y a pas sa taille] et puis il serait tellement chou avec>, sans oublier des ossements à foison : sculptures, gris-gris, ustensiles et outils.
Pas très intéressant -mon petit-déjeuner était plus palpitant (figures toi que Salade arrive à pîquer des noix de cajou en piqué[dingue non ?]) sans me vanter- mais rentable, Poys fit une offrande à la mer (moi j'en fait souvent au ciel <mais il me les rend -ou m'en fait {peut-être sait-il que je lui prendrais sa place un jour} aussi- la plus part du temps> enfin quand j'y pense) avant de reprendre la route.
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#6
Pour la rencontre suivante elle tomba (d'abord au sens figuré puis au sens propre -Poys était propre <comme toutes les héroïnes> et très forte en saut {elle avait fait de la gymnastique dans son enfance <et de la musique> comme moi} même si elle n'avait pas trop l'occasion de le montrer- je sais pas si je pourrais rajouter des sens là -la prochaine fois <on a encore beaucoup d'heures supplémentaires> tu peux compter sur moi- qui enrichisse sans trop de lourdeur la description) sur des orques. Facile. Après s'en être débarrassé elle remarquant qu'il y avait un survivant (moi je laisse toujours des survivants -beaucoup- pour raconter mes exploits {même si une fois on m'a prit pour une troubadour [t'imagines ? la teuh-hon ! ] errante} pour le restant de leurs jours) tout triste qui se lamentait {ça t'arrive toi ? [moi jamais] j'ai du mal à comprendre le concept} et qui lui dit en regardant ses chaussettes dépareillées -et trouées- que personne veux de lui (ça se voit qu'il sait pas ce que sait quand tous le monde te veux). L'absence de personnes qui ne le désirait pas ne semblait -étrangement- pas améliorer son état et Poys (guidé par son instinct héroïque) tenta de lui remonté le moral. Après une longue discussion (mais peu intéressante vu la niveau d'intelligence de l'orque <au dessus de la moyenne> donc je passe) l'orque compris que pour faire naitre le désir de la princesse il fallait se rendre utile, après quelques essais maladroits il lui dévoila qu'il avait vu le voleur qu'elle poursuivait. Tout de suite Poys réagit de manière positive, il eut donc droit à un peu d'attention avant de rejoindre (d'un saut) ses compères. Un héros ça fait les choses bien.
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#7
Par la suite elle crois un mec étrange et lui parle dans une langue que je connais pas (et ils font surtout parler) du coup je peux pas trop développer. C'est un chapitre qui sert pas à grande chose (comme d'autre) de toute manière. A la fin le mec il se barre et la moral c'est qu'il faut pas embêter Poys (ou quiconque) quand elle cherche son trésor. Si je me souviens bien (je peux me tromper -genre d'histoire- mais ça me ressemble pas) je préfère quand ça parle du dragon rouge très rouge, ha non l'autre dragon rouge. Et oui, il revient après le dragon -le rouge pas le dragon rouge très rouge- juste à la fin, c'est tout l'intérêt de l'histoire. Enfin c'est ça qui m'a ravi, le dragon pas le rouge (la couleur pas le dragon rouge très rouge [on ne fait pas de métonymie avec le dragon rouge très rouge - il perdrait tout son charme- n'y pense même pas).
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#8
L'épisode préféré de Poys est le suivant, quand elle le raconte ou l'écoute, c'est là qu'elle est là qu'elle rayonne le plus. Il lui fallait traversait une dense et ténébreuse forêt, perdue dans le nord (je vais plutôt sur les lacs gelés que les forêts chacun son chemin -mais certaines s'organisent mieux- ne dit on pas ?) et dans l'hiver au jours courts. Elle est poursuivie, des bêtes rôdent et d'autres créatures trainent dans les parages -certaines apparaissent par la suite. Au beau milieu du trajet, elle perçoit un appel, puis aperçoit un timide reflet. Ses yeux entrainés à l'estimation confirme son flaire : c'est une pièce d'or. Son percepteur est aussi très fier de ce passage. Elle la déloge d'entre les ronces, à moitié ensevelie. Et là elle s'assoie et sort son chiffon (pas n'importe quel chiffon : un chiffon de princesse). Pendant une heure elle astique (beaucoup d'huile-et un peu de gras ailleurs aussi- de coude) et redonne toute sa splendeur à la petite pièce. C'est important l'activité manuel (pour moi c'est manger), même dans les périodes sombre (et la forêt l'était) ça valorise toujours d'assister à son œuvre. C'était du bel ouvrage, la pièce était de nouveau brillante (si elle l'avait déjà été autant) coruscante même, pourtant le lieu était avar (moins que la princesse avec son argent quand même) en rayon lumineux, même à midi le soleil peinait à trouver le sol. L'après-midi en se faufilant entre les branches tordues ce n'était pas beaucoup plus fructueux (un peu comme essayer de sécher le court de magie primordiale segmentée). Poys la mit dans sa bourse, et la pièce gagnant en plus d'un bon décapage pleins d'amis (pour l'éternité car la princesse ne comptait pas s'en débarrasser -et c'est tant mieux un peu de stabilité ça fait pas de mal- de si tôt).
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#9
Après la sombre forêt il y a le torrent fougueux, et pour traverser celui-ci il y a un pont. Poys aime pas l'eau - même celle des fontaines (faut vraiment beaucoup de pièces [et qu'elle ait pieds] au fond {si elles couvre complétement le fond c'est mieux} et des grosses pièces) des grandes villes- c'est son élément faible. Sur un pont utile il y a un péage (c'est la base) et deux trolls : Gma et Zeu[un gris - grisâtre je dirais (mais pas de pierre)- et un de pierre {qui est gris aussi - mais plus sombre <et plus gros>-} j'aimerais bien en adopter un d'ailleurs (mais de pierre précieuse {tout de même})] plus sournois l'un que l'autre (mais je dirais que le petit gagne) qui vérifie que tout se passe dans l'ordre. Un demande votre bien le plus précieux (il a l'œil - ancien antiquaire [ou voleur mais ça serait étrange] il parait- exercé) et l'autre brise votre plus grande fierté (il sait que casser et il le fait bien). Poys arrivant devant le pont fut de suite jalouse du couple, l'un avec des bijoux, des œuvres, des armes et des armure, quelques artefacts même (tellement plus simple de tomber sur un groupe victorieux -épuisé et affaibli- que d'aller le chercher au fond d'une antre centenaire), et l'autre avec ses histoires de qualités, d'égo, de fils, de corps sculptés, de diplômes, de bonnes actions et d'épique balades. Tant de manque comblé, tant de scène créer. Tentant de les embrouiller elle leur montre [les larmes aux yeux] une magnifiques dague (sertie) la présentant comme son chef d'œuvre, un peu à sec, elle n'avait rien de plus couteux. Bagarre s'en suit sur qui la récupérera. Prévue mais au dénouement bien plus incertain qu'anticipé. Bien que patiente, Poys les laissa (très triste) sans les dépouiller, elle avait une quête qu'elle trainait depuis trop longtemps.
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Atteindre :