[RP] Copains comme cochons
#1
[Suite du post dans la taverne talienne : Lendemain difficile.

On retranscrit ici quelques échanges qui ont eu lieu en MP, grossièrement remis en forme pour former un tout cohérent. ]





Quand on rentre dans la taverne d'Yris, il arrive qu'on y trouve un jeune homme grand et dégingandé en robe blanche, assis près d'une fenêtre face à une table encombrée de cours et de notes couvertes de patte de mouches .

Les habitués finissent par ne plus le remarquer, il fait partie du décor.

Aujourd'hui comme souvent Rufus en était donc à rêvasser, là à sa place habituelle. Menton posé sur le poing, il regardait dehors d'un air pensif. On pouvait supposer qu'il travaillait ou du moins essayait de se motiver pour le faire.

Une cliente entra. Contre toute attente elle le remarqua et s'approcha. Sophia de la Sisternette s'approcha et le salua.

"-Bonjour Rufus !

Mon groupe et moi même cherchons des vaillants pour faire des quêtes.

Alors faute de mieux on a pensé à toi. Tu es intéressé pour partir a l'aventure ?"


L'interpellé sortit en sursaut de ses pensées.

"-Que ? hein ?! C'est pas moi ! Oh heu ... Bonjour !"

Il remet machinalement en place ses notes devant lui.

"-Je ... hum .. j'étais en grande réflexion. Mais vous ne me dérangez pas !

Partir à l'aventure ? Oh heu ... c'est un peu soudain. Et même si je suis déjà engagé avec quelques personnes, je n'ai rien contre sur le principe.

Je m'appelle Rufus. Et heum ... On se connait ? "


Sophia recula d'un pas et fit une courbette devant le jeune homme.

-Sophia de la Sisernette ! Je suis comme toi cher collègue une disciple de l'ordre de l'étoile de nacre. Je suis maintenant commandante d'une troupe de joyeux irrégulier qui mettent leur talent et leur fougue dans la recherche d'aventure et de trésors fabuleux.

Le visage de Rufus s'éclaire.

-Ah Sophia oui ! Bien sûr, j'étais fatigué, je ne t'ai pas reconnue. J'ai pas beaucoup été en cours dernièrement, je préfère travailler ici au calme.

Il montre avec une fausse assurance la taverne qui l'entoure. Le brouhaha des conversations et des jeux de dés en font tout sauf un endroit "calme" ... Quelques tâches suspectes sur les notes de Rufus ressemblent d'ailleurs étrangement à l'empreinte que ferait un verre de vin.

Oh, et à propos de ce qui s'est passé dans le vestiaire l'autre jour, je t'assure que c'était un malentendu. Je testais ce fameux sort de transparence et je sais pas trop ce qui s'est passé mais je me suis retrouvé du côté des filles ... téléporté ou je sais pas quoi. Surtout va pas te faire d'idées hein.

Tu dis que tu es devenue Commandante ? Eh beh mazette , je suis épaté. Moi je patauge ... Je dois sérieusement me mettre sur mon mémoire ...

Commandante de quoi si c'est pas indiscret ? Les trésors, c'est pas vraiment ce qui me fait courir. Mais j'avoue que réussir à étudier de près des vieux objets magiques ou des runes, ca me donnerait un bon coup de main sur l'avancée de mon mémoire.


Bien étrange personnage pensa Sophia.. Comment pouvez on travailler sérieusement ici? Trop de bruits, trop de conversations, pour pouvoir se concentrer! Mais bon, pourquoi pas.

Et oui il ne l'avait pas reconnue.. Rien de plus normal elle était partie de l'ordre il y a plus de six mois maintenant, et quand elle y était elle passée le plus clair de son temps en punition a la bibliothèque, un lieu tellement plus calme ...

Par contre le coup du sort transparent dans le vestiaire des filles? Sérieusement c'était vieux comme le monde ce truc là... ha les mecs, je vous jure, pas un pour rattraper l'autre. Un jour elle devrait ce jeter un sort pour avoir une paire de couille , histoire de vérifier si ses neurones migreront vers le bas.


Pour toute réponse au sujet des vestiaires, elle leva les yeux au ciel, gardant ses pensées pour elle.

- Je vois que tu sembles avoir des journées bien remplies Rufus.... Pour répondre à ta question, je commande une troupe de mercenaire, et je cherche de jeune gens pour effectuer différentes quettes. Comme tu semble gaillard et intelligent je me suis dit que cela t'intéresserais certainement.

-Mercenaire ? Oh grands dieux, quelle drôle d'idée ? L'idée de me battre ne me fait pas plus envie que ça et pire encore, pour de l'argent ? Je ne crois pas que la Chapelaine serait très heureuse que j'emploie mon savoir comme ça.

Une fois encore Rufus tripote machinalement ses notes et repousse une choppe vide qui lui servait de presse papier. Visiblement il ne saisissait pas l'ironie entre ses dernières paroles et le gaspillage de temps manifeste que constituaient ses glandouilles à la taverne.

Sophia regarda le jeune homme. Le scrutant de part en part. son visage sérieux montrant un un semblant de colère et beaucoup de réflexion sur ses dernières paroles.

Puis soudainement Elle s' éclate d'un rire puissant et joyeux qui dura fort longtemps. avant de prendre la parole entre deux rire.


-Mon jeune ami tu n'y es pas du tout. les mercenaires ne sont pas la que pour frapper à tout bout de champs.
Nos missions sont multiples, et le combat n'est pas une fin en soi....


Rufus n'avait pas l'air convaincu par l'argumentaire, mais après quelques instants de réflexion, il continua.

- Hmmm ... Bon écoutes, je ne suis jamais contre accompagner des gens dans leurs voyages et donner un coup de main à qui en a besoin.

Cela dit maintenant que tu en parles, on a entendu parler de quelque chose de bizarre dans le coin avec mon oncle Ellior. On est descendus se renseigner sur les histoires de cochons et de fermes abandonnées qui traînent en ville.

Peut être que vous serez pas de trop dans cette affaire, ces gens là sont envahis par des porcs étranges ...


Elle continua plus sérieuse.

-Mais parles moi de cette histoire de "Sus scrofa domesticus", en tant que mercenaire un contrat et un contrat et je serais ravie d'en signer un avec toi
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#2
"-Sus scrofa domesticus .... ? Oh ? Oui ca ! très bon. Très très bon."

Comme saisi d'une inspiration, il prend une plume et se depêche de noter sur un coin de carnet l'appellation scientifique. C'est le genre de terme pédant qui fait sensation auprès du corps professoral. Une fois la note prise, il repose la plume et joint les mains, visiblement satisfait.

"-Bien. C'est à la fois très simple et un peu compliqué.

Il y a un hameau au sud de la ville qui a un problème ... Un GROS problème. Leurs cochons sont devenus monstrueux et ont ... "muté" avec des plantes dirons nous. Et ces cochons sont devenus agressifs, en plus de bouffer les récoltes ils commençaient à charger les gens un peu comme ils voulaient.

Comme beaucoup, on aimerait bien faire quelque chose pour ça, mon oncle et moi. Je sais que des aventuriers y sont déjà allés et j'aimerais bien les contacter pour recouper les informations. J'ai aussi quelques petites idées de mon côté et c'est là que vous intervenez.

Que diriez vous de ... nous accompagner visiter le hameau ? Commencer par voir ce qui s'y passe et éventuellement réussir à tirer une carcasse de porc jusqu'au dispensaire pour pouvoir l'étudier un peu ? Je me dis qu'en disséquer un en présence des plus grands savants talliens pourrait nous révéler quelque chose (Et peut être remplir mon mémoire avec un cas intéressant d'enchantement non maîtrisé peut-être ?)

Reste la question du paiement ... Je sais que la garde Talienne est prête à payer les gens qui vont visiter la région. Je suis sûr aussi que je pourrais essayer de convaincre la chapelaine de payer un tout petit peu .. si c'est pour le bien des gens ... peut-être.

Enfin on trouvera une solution j'imagine hein ? C'est pas l'important ...

Qu'en dis-tu ?
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