Loin de l'âtre.
#1
Tu pars donc aujourd'hui.

Oui, le froid est doux et le vent a rentré ses dents. Je voyagerais facilement.

Cela ne fait que deux ans que l'idée t'es venue, tu n'as pas encore de projet Alatre, tu seras perdu là bas. Et puis Buhline t'écoute maintenant, mère sera triste que ça s'arrête ainsi.

Deux ans qui ont prouvé la justesse de mon raisonnement, tes enfants bossent et progressent, que demander de plus qu'un cadre le plus propice pour t'aider et apprendre un métier. Et l'oisiveté n'est pas de bonne compagnie tu le sais Alastre, il est trop tôt pour augmenter la production.
Buhline m'écoute c'est certain, mais jamais plus, c'est une bonne naine, elle ne se retournera pas.


Ainsi tu sais.
Oui, il leur faut de l'ouvrage, ils m'assistent même pour les expérience. Tu ne pourrais être plus juste.


Fûhltay se connecte

lu, c'est quoi la réponse de la question culture 9 ?

Hello

Muspellheim je crois

J'ai passé du temps pour qu'elle m'écoute, elle est jeune et déjà bien. J'avais juste là aussi.
Reste plus que toi grande sœur, je reviens des parents.
Prend soin de toi, tu peux utiliser ma hache sur ton maris si cela peut t'éviter des soucis. Au revoir.


Bonne route Alatre, je n'y manquerais pas.

c'est ça, merci

Alastre resta sur le perron jusqu'à ce qu'elle ne voit plus son petit frère. Elle avait une meilleur vu que lui. Elle serait dans les temps pour remuer la cuve trois. Elle cria pour appeler ses fils et ferma la porte avec une dernière pensée pour le voyageur. Alatre était un bon marcheur, elle ne s'inquiétait pas pour le trajet, que pourrait-il trouver hors du territoire nain, cette question la titillait un peu. Il avait intérêt de lui envoyer un message rapidement, on ne titillait pas Alastre impunément.

Fûhltay est déconnecté (timeout)

Alatre était content de son choix de jour, il avançait vite. Le temps était loin de tout faire, mais c'était un facteur. Allant dans un direction inhabituelle pour lui, il arriva rapidement là où il n'avait jamais mit les pieds. Heureusement ce n'était pas moins confortable. Bien plus loin il décida de s'arrêter un moment. Le vent s'était un peu intensifié, plus probable : il était allait là où le vent était plus rude. Il s'assit dans un petit renfoncement dans la montagne, non loin de la route. Il regarde dehors, toujours quelques passant, un ou deux pèlerins et plusieurs agars. Il allait chez eux, mais n'avait rien à leur dire ou leur demander, il savait la direction, le reste il verrait bien plus loin. Ha ! il avait oublié de montrer le procédé expérimentale pour le papier gris, qu'importe il avait était assez clair dans sa dictée. Sa nièce montrerait son chiffrement à Alastre. Il ricana en pensant au changement de rythme qui allait survenir, un choix juste et ferme, tous en tireraient profit.
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#2
Alatre reprit son chemin. Il avait laissé reposer ses pieds, ses jambes et son dos. Son sac n'était pas bien lourd, rien ne le saignait, mais l'usure était une ennemie redoutable. L'intensité n'est pas sprint, les rares hommes avait du mal avec cela. L'instant n'est rien. Il connaissait les défauts des agars, il en avait croisé. Il n'était pas le seul d'ailleurs et beaucoup se demandaient qu'est qu'il pourrait bien trouver chez eux. C'était rond comme un tronc qu'ils ne valaient pas un nain dans bien des domaine, cela ne voulait pas dire qu'on devait s'arrêter là. Il avait compris depuis longtemps que les arbres étaient le reste. Il y avait de nombreuse variations, aux caractéristiques différentes, il fallait juste trouver un usage adapté. Bien sûr il y avait des chutes, comme partout, pas besoin d'aller plus loin que son cousin Grontin. Regardant à sa gauche il ne voyait pas beaucoup plus que de la neige à perte de vue. Il devait chercher leur bois loin, une marque non négligeable. Ce n'était pas des fillettes, enfin il devait y en avoir, mais les agars n'étaient pas insensible au froid, ils avaient au moins une solution. Ils étaient arriver depuis un moment déjà, quelques preuves -dont celle de ne pas s'être éteint- avait forcé le respect d'Alatre. Pour avancer il faut initier le mouvement, l'innovation pas l'immuable, c'était la un clef que l'avait ravi, il comptait bien la faire pousser par ici. Les graines se développe vite dans les terres riches, sous les soins et l'attention. Mais les plus solides ne se trouve pas dans ces conditions. Sans insatisfaction il n'y a aucune progression, c'est quelque chose qu'il n'appréciait pas, qui l'avait cependant poussé de l'avant, ou fait fuir s'il laissait derrière lui une fierté mal placée. Il s'était préparé, il s'était endurci, il avait son sac peu rempli pour pouvoir en récupérer, et la semer.
Alatre regardait maintenant devant lui, la brume l'entourait, fine et blanche, une caresse de la nature sur sa belle barbe, hum, elle avait du goût. La route continuait tout droit, il la perdait de vue à plus d'une centaine de mètres. Plus loin quelques lumières étaient figée. Il sourit. Les habitants avaient sûrement eut leur lot de soucis et même un nains ne garde pas tout sur le dos. Il mourrait écrasé, il faut donc se délaisser de sa charge, qu'importe le moyen si l'on tient à la vie. Si l'on tient à plus on se fait difficile sur le moyen. Une petite pensée à Ghuolg et sa famille qui l'avait laissé fausser les marque de son père dans la forêt. Les hommes, même s'ils se rapprochaient beaucoup des animaux, avaient des valeurs qui leurs étaient chères, ils avaient donc des moyens, il était là pour les observer, avant de s'attaquer à son champ.
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#3
Alatre était arrivé à Björnhill. Une minute après avoir détaillé la muraille, si elle était là pour impressionner les nains c'était pas totalement raté, il était entré dans la ville, passant la grand porte sous les yeux alertes des gardes. Plus d'allure à l'extérieur, surtout quand on vient de Barak Norn. Une à l'intérieur l'envie de se poser à la taverne vient naturellement, elle était là depuis un moment à vrai dire. Mais c'était le meilleur moyen de vider sa bourse et il parait qu'ici l'odeur de l'alcool n'est pas forcément un plus pour faire bonne impression. Il s'assit donc sur un banc libre. Un bois usé par des fesses plus petites que les siennes. Un banc de douze années environ, du chêne, même pas 90 ans, du gâchis. Il resta là un moment à observer les alentours, un moment qui sembla long pour au moins une personne, un homme sortis d'une maison voisine pour l'apostropher. Une des maisons où l'on entendait la vie.

Hé ! Tu fais quoi là depuis des heures ?

Je cherche un travail.

En restant assis ?

Je commence toujours pas récolter des informations avant de commencer quelque chose.

Ha, heu, bin, y a Hujk qui cherche des bras si tu veux. Il est un peu plus à l'est, une grosse maison vide, 'atelier' qu'il dit. Il est en retard, ça devrait le faire.

Intéressant, vous voyez, ça marche. Merci, bonne journée.

Ha ouai, enfin t'as pas ta femme dans les parages toi.

Alatre se leva, direction l'est. Sympathique par ici. En vue d'un bâtiment effectivement plus grand que les autres mais assez dépouillé, moins sobre que l'extérieur d'une maison naine, mais pour ici il y avait une différence de son point de vue. Il y a avait une extension récente et divers réparations douteuse. Cela le refroidi bien plus que la brise qui n'avait pas cesser depuis qu'il était arrivé. Refroidi mais les bras toujours fixés il alla à la rencontre de celui qui parlait le plus fort. Un agar musclé blond et mal taillé, ça sentait la précarité tout ça.

Bonjour, il parait que vous avez besoin de main d'oeuvre.

Quoi ? Un nain ! Parfait, ouai, j'ai un bloc de granite à tailler pour le Jarl.
La pierre, ça te connait hein ?


Non, je travaille le bois.

Ok, c'est un peu pareil, tu vas te faire les dents avant sur des chutes. Tu faisais quoi avec le bois ?

Du papier, je marche si tu fournis les outils et que la paye est honnête.

Ecoute, un novice ça gagne pas grand chose, et quand tu produiras.
D'accord pour les outils, faut en prendre soin, sinon tu casque.


J'ai besoin d'argent de suite, comme toi tu as besoin de moi de suite, c'est équitable je pense Hujk. Joli réaction.
Montre moi tes chutes.


Huuaa.
Là bas, au fond, prend les plus foncées.
Essaye juste de dégrossir. Je vais te faire des formes à obtenir.


Des formes ? Je pense que je sais faire des carrés.

Je dois faire le Jarl, s'il a la gueule carré j'ose pas imaginer la mienne.
Les carrés ça sert, mais me faudra aussi des cylindres, pyramides, voir des sphères. Faut du volume, donc cube pas carré.
Moi je m'occupe des détails, toi tu préparas le terrains pour que j'ai que quelques coups à donner avant que mes apprentis viennent poncer.



Logique. C'est pour faire quoi cette demi-sphère encastrée dans le cube.

Pour déterminer ton salaire.
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#4
Alatre se mit à la tâche. La pierre était bien moins tendre que les bois qu'il avait travaillé, moins capricieuse aussi, les outils plus massif et droit. Il n'était jamais allé dans le détail non plus et c'était là que résidait le plus grand changement. La matière n'avait pas la même utilité, la même place, elle restait matière évidement. L'objectif était différent aussi, l'objectif était douteux et la reléguait à simple support. Le gros bloc au centre de la pièce, qui faisait tout le bâtiment, laissait penser à un ouvrage de taille, ça pourrait avoir de la gueule, mais ce n'était pas ce que cherchait Alatre. Il irait jusqu'au bout car il était loin d'avoir terminé son analyse.

Le nain ! tu t'en sors ?
On a besoin de toi, viens, Ghupsur c'est coupé avec la scie. Tu vas le remplacer.
Hoho ho. Je te demande de dégrossir, pas d'avoir une surface plane. Et puis utilise la gradine pour adoucir après avoir cassé avec le ciseaux. C'est comme celui que tu tiens, mais avec des dents.


Je suivait le modèle.
Dommage pour Ghupsur.


C'est le moins qu'on puisse dire, dommage, normalement il pas perdu beaucoup plus que du sang, il devrait s'en remettre si ça cicatrise sans complication.
Ouai, le modèle, je veux une surface brute, on peut voir tous les coups de gradine ou de burin. De toute manière c'est une couche qui s'en va quand je passe, plus elle fine mieux c'est mais c'est pas utile qu'elle soit belle. D'ailleurs on travaille avec des rappes pour égaliser les surface.
Bon prend la scie, et tu suis les indications de Huafer, ok ?


C'est compris, elle est en mauvais état ta scie.
Je suis prêt Huafer.


Tu peux l'entretenir si tu veux. Bon c'est parti.

Je crois qu'on a suffisamment à faire pendant les prochains jours que je n'aurais le temps de t'économiser l'achat d'une telle scie dans les trois jours qui viennent.
T'inquiètes pas, ça ressemble de près à un découpage de tronc, je connais.


Hum. C'est vrai qu'on est très occupé, si tu peux se serait apprécié, et transmit sur tes gages.

Ok.

Bien, bien, pas mal, ouai bonne posture.

Alatre ne regarda pas Hujk partir. Le compliment avait rebondit sur sa concentration. C'était la même pierre que les chutes, une pierre bien dense qui était sévère avec les dents métallique de l'outil. Pas étonnant qu'elle soit plus très fringante, sans que ce son état soit acceptable. Pour le moment il fallait tirer, relâcher, tirer. Le Huafer connaissait son affaire, même s'il mettait un peu trop de force vu la matière, bon rythme et mouvement, Alatre s'adapta facilement. Il était du genre silencieux, enfin un, à par ce granite qui était aussi de bonne compagnie.
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#5
Alatre s'était occupé de la scie, de son sosie, des outils qu'il avait utilisé au début puis s'était remit à travailler sur les chutes. Il y avait beaucoup à enlever. Outre le volume à éliminer il fallait travailler sur plusieurs front de manière concertée pour garder les formes qui s'étendait de manière continue dans les trois première dimension. Un exercice qui ne s'était jamais trouvé sur son chemin et pas trop rébarbatif. Non pas que la répétition ne lui plaisait pas, c'était l'exploration qui en était d'autant plus palpitante. Il l'appréciait et un de ses proches aurait sans doute remarqué un ou deux plis, sur sa face absorbée, trahissant cette satisfaction. Hujk l'avait laissé pour cette fois dormir sur place, il trouverait demain un logement, le sculpteur en chef logeait dans un petite maison mitoyenne que son atelier occultait sur la plus part des angles. Cette proximité lui permettait d'être le premier averti en cas de soucis, sabotage entre autre. Il faut dire que ce n'était pas un endroit imprenable, loin de là. Alatre l'entendit lui parler alors que son coin de cube commençait à être reconnaissable.

Déjà debout ? Ou toujours...T'as dormis au moins nain ?

Assurément, trois fois.

Unhun, lâche la massette, on va croquer un bout. J'ai du poisson séché et un reste de gruau.

Alastre garda pour lui son doute sur l'efficacité de la surveillance passive de Hujk. Il avait oublié de la prendre en considération pendant qu'il continuait à tailler. Les chocs métal-métal n'était pas si doux, c'est vrai que l'agar parlait un peu plus fort que ses confrères, en plus de parler beaucoup. C'était une bonne chose qu'il ne l'ai pas empêché de dormir. Une fois assis sur une table où de nombreux repas s'était déroulé, pas assez reculé à son goût, Alatre écouta le bavard.

T'as un bon rythme, tes coups sont toujours autant espacé, ça fait classe. Tu pourrais faire de merveille avec un tambourin, je te présenterais ma tante.
Par contre ton œil bouge trop, ou ta tête. Tu ne peux pas tout faire en même temps, enfin tu peux, c'est pas efficace, c'est dangereux.
On procède par étape, par profil. Tu te fixe sur une vue, tu la dessines. Juste le profil et tu la dessine à l'horizontal. Un peu comme avec un scie, mais pas droite. Bon quand c'est droit tu peux en prendre une, avec le granite c'est quand même long.
Tu itères cette opération plusieurs fois, en prenant des angles assez éloigné ou différent.
Une fois que t'as plusieurs face, tu peux aller chercher les liaisons, pas avant.
Et plonge jamais dans le détail, toujours en fin, mais ça t'as l'air de pas l'avoir comme défaut. J'en ai pas donné aussi, on verra.


Compris.


...
Pas mal ce poisson, hein ?
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#6
Hé !

Le nain !

Prend quelques heures. Ma tante, celle du tambourin, elle pourrait te louer une chambre, c'est pas loin d'ici et c'est moins chez que l'auberge.
Deux rue derrière l'atelier, y a une fenêtre en biais, pose pas de question dessus.

Après tu peux aller voir l'entrepôt, au sud, il parait qu'il y a des soucis, j'ai pas compris quoi, mais si tu files un coup de main ça fait un ligne en plus pour l'introduction.


Bien, merci, je lui apporte des fleurs à ta tante ?


Ouai, c'est une bonne idée.

Alatre ne dit rien devant l'air étonné du Hujk. C'était une boutade, mais son humour pince-sans-rire semblait rarement compris. Il faut dire qu'il n'en faisait pas tant que ça, la dose est un paramètre important et l'humour fin c'est comme une bonne hache, c'est affûte. Bon, ok, ici ce n'était pas très fin, arme émousse pour l'entrainement, pas de dérogation. Alatre n'avait jamais vu de fleuriste, des apothicaires oui mais pas de fleuriste, il ne chercha même pas une boutique. Repoussant sa cape dans son dos il s'élança sur le premier arbuste qu'il croisa -sur une petite place- pour y décocher deux jeunes fleures, rapidement comme lui permettait son habitude. Une habitude à grimper, après il cueillait généralement les branches à coup de hachette. Des vieux bourgeons à vrai dire, mais bon on forme pas les saisons. Des vieux bourgeons pas des plus beau ni des plus gros car il fallait prendre soin de la descendance du parent. Quoi que c'était assez compromis en ces lieux. Il irait peut être essayer d'en planter hors de murs de la cité, il avait fière allure l'arbuste et sous son point il n'avait que peu plié, d'une manière très digne. Il n'avait pas de terrain, il pourrait demander le prix du marché.

Alatre frappa donc sur la porte de l'unique maison avec une fenêtre tordu, au moins ce n'était pas quelques degré qui allait semer le doute chez l'œil averti et le trouble chez son compagnon qui ne l'était pas. Il y avait au moins une trentaine de degré de différence par rapport à l'inclinaison classique : horizontale. On lui ouvrit, il se présenta, donna les fleurs, écouta longuement, tapa un peu des mains, les montra et serra une main de la tante, qui ressemblait énormément à Hujk. Prenant la direction du sud il tomba sans soucis sur l'entrepôt. Comment le rater ? il était assez imposant, par contre il y avait des bruits de combat, loin d'être un bagarreur professionnel, il n'était pas lâche et trouvait sensé l'idée d'essayer de faire une bonne action pour facilité son intégration. Pour le moment il était content du déroulement. Cependant pour avoir déjà eu de nouveaux voisins auparavant, Alatre savait que c'était pas chose aisé de se faire accepter par la communauté. Bref, il entra après avoir demandé des information à un garde non loin de là, et se joignit à une troupe de nains fort sympathique, puisqu'ils réglaient le soucis du lieu en frappant ombres, flaques et barriques. Ces dernières étaient un peu plus vivace et agressive que la moyenne. Au fond se trouvait une ombre à la forme plus précise évoquant un dragon, à coté d'une caisse d'une provenance aussi lointaine que douteuse, c'est une autre histoire. Bref, en quelques jets de dés se fut réglé et Alatre retourna casser des cailloux.
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#7
Alatre n'eut pas de soucis dans les jours suivants. La chambre était confortable, la tante un peu trop affable, la pierre confortable. La sculpture finie, Hujk le garda volontiers. La commande était particulièrement grosse et laissa un peu de repos au chef d'atelier et ses hommes qui apprécièrent grandement. Alatre aussi, avec les conseils et la disponibilité de Hujk il améliora sa technique. Les bases bien évidement, peu pressé et consciencieux, Alatre ne se lassait pas. Il percevait, il découvrait la pierre, sa vibration toute douce, ses faiblesses plus ou moins dissimulées, il fallait les lumières d'Hujk pour l'histoire. D'autres projets suivirent, plus ou moins gros, principalement monumentales. Il lui était dur de l'avouer, mais le papier avait un peu moins de caractère que les sculptures, peut-être à cause du traitement du bois. La présence de la pierre, sa métamorphose incomplète laissait tellement paraitre ou sous-entendre. La plus part des locaux n'y prêtait pas attention, Alatre se régalait, dire qu'il avait le cœur chagriné serait une hyperbole, mais la perte d'intégrité du bois ne lui plaisait guère, même si le produit fini en gardait quelques caractéristique, il y avait un coté assez impersonnel, discret et surtout de vide. Une disparition, du gâchis, il ne le retrouvait pas dans cette nouvelle manière de procéder. Il n'y avait pas de manière de concilier les deux, il en était conscient ou du moins convaincu, le but n'était pas le même, ni le rythme ou les moyens. La roche l'avait toujours accompagnée, mais la redécouvrir sous un autre angle, la côtoyer si intimement, c'était inattendu et ça lui évoquait l'héritage des génération précédente. Il manquait les minéraux, cela viendrait il n'en doutait pas.

Alatre se remit à dégrossir à coup de gradine. Précis, sur tous les paramètres, simple et efficace, quoi de plus beau ? Il prenait ou on lui donnait, toujours les pierres les plus solide. Les plus plaisantes, plus directes, plus attentives, et sans aucun doute avec le plus de potentiel.
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#8
Alatre posa ses outils, gracieusement prêté par son employeur, ni neuf ni en pièces, ils lui convenait mais sans grande harmonie. Un bon ouvrier a de bons outils, une maxime qu'il avait adopté depuis longtemps. Comme l'atelier arrivait dans une période calme, il avait même pu passer quelques jours dans une carrières pour aider à l'extraction, astuce d'économie pour Hujk. Alatre avait donc prit un congé, ramené une jolie plante pour la tante, de nombreux conseil aussi pour l'entretient. Il était temps de visiter Karad Zirkomen, pour du matériel digne de lui, de la pierre. Il prévoyait aussi passer chez des alchimistes et des Géologues. Il avait appris, beaucoup d'après lui, il n'en était pas moins convaincu qu'il était encore plein de lacunes et d'ignorance. S'il faisait confiance à Hujk, il ne lui accordait pas la perfection. Il irait aussi se renseigner chez les sculpteurs nains, ce serait formateur sans aucun doutes.

Alatre s'enfonça une fois de plus dans le vent glacé et la planification. Aurait-il le temps de passez voir sa sœur ? Le détour serait-il intéressant pour le repérage, peu probable, ce serait donc envisageable plus tard. Cela ne faisait pas assez de temps pour justifier une présence non annoncée. Surtout qu'il avait envoyé sa lettre il y a deux jours et n'avait pas évoqué cette possibilité, impossible donc. Il serait soupçonnait d'avoir assimiler des valeurs agars, c'était un désagrément qu'il préférait éviter. Quel artisans pour ses outils, il connaissait ceux pour le bois, il y en avait beaucoup plus pour les roches, et ne travaillaient pas forcément mains dans la mains, il lui faudrait des échantillons pour tester. La matières premières ne manquait pas dans les environs, il faudrait avoir l'occasion, il n'avait pas assez gagné pour se permettre des folies. Et même s'il pouvait, il ne l'aurait pas fait.
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#9
Alatre posa son sac sur le sol. Il était de retour à Björnhill, son réapprovisionnement c'était bien passé. Sur une carte il avait quelques mine ou carrière abandonné mais de qualité, il avait surtout un livre de croquis pour s'entrainer. Il frissonnait à chaque fois qu'il tournait une page, le papier était une horreur, ce n'était pas primordiale mais c'était du mauvais travail. Il avait acheter de quoi monter un atelier de fortune pour fabriquer le sien. Il ne prendrait pas beaucoup de place, au pire il raccourcirait son lit, et suffirait amplement à sa consommation. Il s'agissait simplement de tenir à jour son journal technique, ses études et puis les lettres à sa sœurs, plus quelques autres pour les proches, ça pouvait pas faire de mal. Il lui faudrait aussi s'entrainer sur les tracé des runes s'il voulait reproduire le bouquin qu'on lui avait fourni, c'était des formes et des assemblages spécifique, il lui faudrait prendre la main.

Alatre se posa dans son lit. Il avait un plan, c'était reposant. D'ici quelques dizaines d'année il pensait être satisfait de sa maitrise de la taille, ça lui laissait le temps pour les bases des runes. Ensuite, il aurait son poste de graveur du palais. Il aurait amplement le temps de s'installer à Karad Zirkomen avant que ses neveux puissent être tenter d'y monter, il sera là pour les surveiller. Sans faille de perçue, il se releva et commença à préparer sa petite fabrique, la complaisance avait eu son heure, place aux rouages en action.

Alatre est déconnecté (timeout)
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