Errances solitaires
#1
Nelvarel Silmë'rion se retourna. Derrière lui, les blanches tours d'Asteras semblaient défier le ciel. Même dans la nuit, elles étaient lumineuses; la lumière de la lune se reflétait sur elles. Pour beaucoup, Asteras était la perle d'Ecridel, la plus belle chose qui fut et qui sera jamais sur ces terres. Asteras, le joyau du peuple Elfique, le plus grand de tous les peuples! Ce n'était pas l'avis de Nelvarel. Il avait honte d'être un elfe. La majestueuse cité n'était pour lui que le symbole de la démesure et de la folie du peuples de l'Air. Les Hauts-Elfes étaient orgueilleux, ambitieux et n'avaient de cesse que de lutter pour le pouvoir.
Le pouvoir... La puissance... Voilà tout ce qui intéressait ce peuple. Nelvarel ne pouvait le comprendre. C'était comme si les Elfes s'étaient fixés comme seul objectif de régner sur le continent.... Pourquoi? Pourquoi ce désir de vouloir tout contrôler? De toute façon, lorsque ce peuple aurait établit sa domination du tout Ecridel, il se rendrait compte de l'absurdité et de l'inutilité de ce désir. Et au lieu de comprendre que le pouvoir n'apportait rien, les Elfes penseraient qu'ils n'en ont tout simplement pas assez, et voudront alors dominer le monde entier. Cela n'était qu'un cercle vicieux. Pourtant, à l'origine, cette race avait un réel potentiel. Elle était alors véritablement capable de créer. Mais la folie des grandeurs l'avait perdue. Asteras, qui était à l'origine une splendeur de ce monde, s'était noircie de l'intérieur. Oui, aux yeux de Nelvarel, Asteras était haïssable. Comment un si grand peuple avait-il pu se corrompre lui-même? Le jeune elfe ne le comprendrait sans doute jamais.

Lui-même était originaire d'une grand ville du sud de l'Empire. Mais son père était un personnage important, et il voyageait fréquemment. C'est pourquoi, ce printemps là, Nelvarel et sa famille s'étaient rendus dans la capitale. L'elfe s'était longtemps préparé. Il s'était acheté quelques affaires en volant un peu d'argent à son père: des bottes, un sac, une tunique de cuir, noire comme la mort, et une épée de mauvaise qualité, ainsi que des vivres pour quelques semaines. Puis, sans aucune expérience, il s'était enfuit. Il n'en pouvait plus des Elfes, de cette société fondée sur les jeux de pouvoir -c'est du moins l'impression qu'il en avait -, et son père était pour lui l'archétype de l'homme ambitieux ne cherchant qu'à accroître sa fortune personnelle.
Il avait fuit, donc, pour échapper à ce qu'il connaissait et l'oppressait depuis qu'il était assez grand pour avoir un embryon de réflexion personnelle. Il en était sûr, jamais il ne pourrait s'intégrer à ce système. Alors pourquoi rester en son sein? Nelvarel ne regrettait absolument rien.

Par cette saison, les nuits étaient douces, et le jeune elfe ne sentait aucune fatigue. Il attendait ce moment depuis si longtemps qu'il lui semblait ne fournir aucun effort, alors qu'il marchait d'un pas rapide et soutenu. Où aller? Nelvarel s'en moquait bien: l'important était de s'éloigner le plus rapidement possible de la capitale, d'aller là où son père ne le rattraperait jamais. Lorsque pointa l'aube, le fugueur venait de gravir une colline, et depuis le sommet, il pouvait encore voir au loin les hautes tours d'Asteras. À l'opposé de la capitale, il y avait un village. L'elfe y fut en quelques heures. La fatigue l'accabla subitement. Il avait marché plus de douze heures sans manger, et en ne s'arrêtant que très rarement.
Par chance, le village était doté d'une petite auberge. Nelvarel y entra et demanda une chambre.

"Votre nom?" Demanda l'aubergiste

Ces paroles résonnèrent comme un coup de poing dans la tête de Nelvarel. Son nom? Il le haïssait! Il était le symbole de l'autorité de son père sur lui. De quel droit ses parents pouvaient-ils lui imposer le nom qui le caractériserait jusqu'à la fin de sa longue vie d'Elfe? Tout individu devrait pouvoir choisir son nom lui-même!

"Excusez-moi! Toussa l'aubergiste. J'ai besoin de votre nom!"

Nelvarel se ressaisit tout de suite. Il avait complètement oublié l'espace de quelques secondes qu'il se trouvait là.

"Pardonnez-moi... Balbutia le jeune elfe. Mon nom est Fragorn..."
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#2
À la suite de l'aubergiste, Nelvarel monta les escaliers qui menaient à l'étage des chambres. Il s'enferma immédiatement dans sa chambre, sortit un morceau de pain, le dévora, puis se jeta sur son lit. Fragorn? Pourquoi Fragorn? C'était le nom d'un noble Elfe qui, quelques siècles auparavant, avait tenu tête au roi et, après l'avoir humilié publiquement, s'était exilé loin d'Asteras, pour mener une vie de brigand, défiant l'autorité royale, n'hésitant pas à passer plusieurs mois chez les Orcs afin de connaître mieux cette étrange race. Cet elfe avait été assassiné sur ordonnance royale après une longue traque, alors qu'il tentait de soulever une province entière de l'Empire contre l'autorité d'Asteras. Ce noble brigand, ce Fragorn, mort pour avoir clamé et respecté jusqu'au bout ses idéaux, était sans conteste le modèle de Nelvarel; il était l'un des rares Elfes que le jeune fugueur admirait.

Plongé dans ses réflexions, il s'endormit, son épée à ses côtés, sous les draps. Il n'était même pas midi. Nelvarel fit un rêve des plus étrange. Devant lui se tenait une immense forteresse taillée à même la montagne, et elle était en flamme. Pivotant sur lui même, l'elfe se retrouva nez à nez avec un individu enveloppé dans une cape noire, capuchon rabattu. L'étrange personnage le pointa du doigt. Aussitôt, Nelvarel se sentit basculer en arrière.
Il se redressa d'un bond. Couvert de sueur. Il était dans son lit, tout habillé. La lumière ne filtrait plus par la fenêtre, et pour cause: le soleil s'était déjà couché. Quelle heure était-il? L'elfe sortait de son lit lorsqu'il entendit des pas dans le couloir. Des hommes armés. Le cliquetis de leurs armures de plate ne respirait pas la discrétion! Un mauvais pressentiment envahit Nelvarel. Cédant à la panique, il rassembla à la hâte ses affaires, ouvrit la fenêtre, et sans réfléchir, sauta. Au même instant, la porte de sa chambre s'ouvrait.
Le jeune elfe atterrit au sol sans dommages: par chance, il avait bien sauté. Il se sentit tellement stupide! Il aurait pu se briser les os! Mais il n'avait rien, et il était trop tard -ou trop tôt!- pour se faire des reproches à lui-même. Continuant sur sa lancée, il se mit à courir, traversant tout le village, pour enfin disparaître dans les champs. Ce n'est qu'après avoir épuisé toutes ses forces dans la course, une demi heure plus tard, qu'il se laissa tomber sur le sol, respirant bruyamment. Son cœur battait à tout rompre.

Nelvarel ne savait même pas qui étaient ces elfes à sa poursuite, mais il se doutait bien qu'ils avaient été mandés par son père pour le retrouver. Son père... Que pouvait-il bien s'imaginer en ce moment? Il devait penser que son fils avait été enlevé. Jamais il ne pourrait comprendre que ce dernier s'était enfui volontairement. Raöl Silmë'rion était bien trop sûr de lui pour comprendre qu'il avait été un père haïssable. Au fond, Nelvarel s'en moquait. Ce qui était fait, était fait. Il espérait bien oublier rapidement ses parents: ceux-ci n'étaient pas dignes d'intérêt.
Une pensée curieuse traversa l'esprit de l'elfe. Il n'avait pas payé sa chambre à l'auberge. Il ne put s'empêcher de rire. Un rire nerveux. Il était un hors-la-loi, maintenant.
Comment pouvait-il penser à une chose aussi stupide dans la situation dans laquelle il était? Nelvarel chassa cette pensée ridicule, et se leva. Il devait se remettre en route, et vite. Il n'était pas assez loin d'Asteras pour être hors de portée de son père.
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#3
Des jours et des jours durant, Fragorn avança, toujours en direction de l'Est, toujours plus loin d'Asteras. Tantôt il courait, comme si cela le libérait d'un fardeau, tantôt il restait des heures immobiles à contempler la beauté d'un paysage. Il traversa maints villages de nuit, afin d'y subtiliser quelques vivres, mais jamais il n'adressa la parole à qui que ce soit.
Il n'avait guère de tente, et dormait à même le sol dans les vastes plaines d'Erioss. On était certes en été, mais les nuits étaient tout de même fraîche, et dans les premiers temps, l'elfe souffrit énormément et dormait très mal. À la vérité, il marchait chaque jour jusqu'à ce que ses jambes ne soient plus en mesure de le porter, et ce n'est que son extrême état de fatigue qui lui permettait de s'endormir.

Pourtant, alors que les semaines passaient, Fragorn s'endurcissait. Bien vite, il ne sentit plus la morsure du froid. L'intense effort qu'il effectuait chaque jour et le rationnement qu'il s'imposait l'avaient rendu squelettique, mais il ne se sentait pas faible pour autant. Au contraire, plus que jamais une vigueur intense habitait son être.
L'elfe essayait de ne pas réfléchir. Autant qu'il le pouvait, il se concentrait sur sa course, ou lorsqu'il s'arrêtait, sur la beauté des paysage. Il s'essayait à ces occasions à la méditation, tentant de vider son esprit de toute pensée. Si il avait voulu fuir le monde des Elfes, ce n'était pas que physiquement; il recherchait pas la même occasion une libération spirituelle.
Réfléchir au minimum avait un autre but que la simple libération. C'était aussi un moyen parfait pour se cacher la vérité: Fragorn ne savait absolument pas ce qu'il faisait. Ne pas penser à cela lui permettait d'oublier qu'il avait peut-être commit une erreur irréversible.

La solitude ne le gênait pas dans les premiers temps. Mais au bout de trois semaines sans dire un mot à qui que ce soit, l'elfe prit conscience d'un manque. Il se trouvait quelque part en Andoras, au centre d'Ecridel, mais il n'avait vu aucun village depuis des jours. Afin de se donner l'illusion de briser cette solitude, Fragorn commença à se parler de plus en plus fréquemment à lui-même. Au début, cela marchait: l'elfe y gagna en courage pour continuer son absurde de marche. Mais bien vite, il se rendit compte qu'à continuer ainsi, la folie le gagnerait.

Au niveau des vivres, la situation empirait. Sans village ou se restaurer, et sans outil de chasse adapté, Fragorn se voyait menacé par la faim. Les baies constituaient son ordinaire, et il était bien heureux lorsqu'il parvenait à attraper un animal quelconque. Enfin, après deux mois d'errance, durant lesquels l'infortune voulut que l'elfe ne trouva pas âme qui vive, Fragorn aperçut au loin une ferme isolée. Mais il était trop faible pour pouvoir même ressentir de la joie.

C'est un personnage famélique, vêtu de loques et s'accrochant désespérément à un bâton de marche qui s'effondra, alors que toutes ses forces l'avaient abandonnées, aux portes du modeste domaine.
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#4
Tout était flou. Fragorn ne savait pas où il était, il n'avait plus aucun repère. Il se sentait extrêmement faible, et tout tournait autour de lui. L'Elfe ne savais même pas si il était allongé ou debout! Son cerveau marchait au ralentit, et il mettait un temps fou à émettre la moindre pensée. Il ne contrôlait pas son corps, ne parvenait pas à faire bouger le moindre muscle.

Fragorn finit par s'apercevoir qu'il était allongé. Progressivement, le monde autour de lui redevenait stable et net. L'Elfe était dans un lit. Comment était-il arrivé là? De brefs souvenirs s'imposaient à son esprit, des souvenirs de cavalcade à travers plaines et forêts... Mais aucun ayant trait à un quelconque lit!

Soudain, Fragorn le vit. Un Elfe d'un certain âge, grand et frêle, mais qui dégageait une grande sérénité et une grande confiance en lui. Souriant, il s'approcha du lit et, regardant Fragorn, déclara avec gaieté :

« Salut à toi ! Je pensais que tu ne te relèverais jamais ! Mon nom est Veniël, cela fait trois jours que vous êtes inconscients. »

Fragorn tenta de se redresser pour faire face à son hôte, mais cela lui procura une douleur aigüe au niveau des omoplates et de la colonne vertébrale. Après cette tentative infructueuse et plutôt humiliante, il tenta de prendre la parole, mais les mots qu'il prononça étaient presque inaudibles.

« Ne faites pas trop d'efforts ! Fit Veniël. Vous êtes encore très faible, mais tout ira mieux dans quelques jours. Si c'est ce que vous voulez savoir, vous vous trouvez chez moi, dans ma vaste demeure perdue au milieu des plaines du nord d'Andoras. Je vous ai trouvé à moitié mort devant ma porte. »

La tête de Fragorn était sur le point d'exploser. Il retomba dans l'inconscience aussi vite qu'il s'était reveillé.
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#5
Fragorn se réveilla pour de bon deux jours plus tard. Extrêmement faible, mais ayant retrouvé ses capacités, il resta alité pendant une semaine. Veniël et sa femme Liryane veillaient sur lui à tour de rôle afin de s'assurer que tout allait bien. Fragorn eut donc largement le temps de faire connaissance avec ceux qui l'avait recueillis.
Il s'agissait d'un couple d'Elfes d'âge respectable. Veniël était un ancien capitaine de l'armée impériale et avait menés maints combats victorieux contre les orcs des collines à l'est de l'Empire elfe. Il avait cependant finit par se retirer, las des combats incessants et fatigués de la guerre. Il était donc parti avec sa femme pour construire une ferme isolée où ils vivaient tranquillement depuis plusieurs années. À les croire, Fragorn était le premier individu qu'ils rencontraient depuis environ dix mois.

De constitution solide pour un Elfe, Fragorn fut rapidement sur pied. Afin de payer sa dette envers ses hôtes, il décida de rester à la ferme et d'offrir ses services. Durant sept mois, l'Elfe sombre aida le couple, avec qui il forgea de solides liens. Bientôt, Veniël devint comme un second père pour lui, bien plus compréhensif et sentimental que le premier. Ces travaux à la ferme apprirent à Fragorn la patience et l'importance du travail. Il était arrivé jeune, insouciant et totalement perdu, ce séjour firent de lui un adulte mûr.
Veniël lui redonna confiance en lui et lui ouvrit des perspectives. Le jeune Elfe était en rébellion contre la société elfique et ses travers: il ne voyait que la décadence de son peuple, son goût pour le luxe et sa folie des grandeurs. L'ancien capitaine lui exposa tous les bienfaits de la civilisation elfique: une zone de paix et de stabilité à l'échelle de tout le continent, la sécurité, un art à la fois subtil et grandiose... En somme, une culture qui marquerait les siècles à venir. Pour Veniël, il ne faisait aucun doute que la civilisation des Hauts-Elfes serait sans doute la plus marquant des civilisations qui allaient fouler Ecridel dans le futur.

La vision de Fragorn changea, Il apprit à reconnaître la grandeur de son peuple. Mais la décadence de son peuple le dégoûta d'autant plus. Une nouvelle idée germa dans l'esprit du jeune Elfe: il ne devait plus fuir ses frères, il devait retourner auprès d'eux et œuvrer d'une manière ou d'une autre au maintient de la grandeur Elfe. Il se jura de tout faire pour briser les tares qui se propageaient chez les Elfes.

Au cours des mois, Veniël fut heureux d'enseigner à Fragorn certaines connaissances au combat. C'était pour lui un moyen de vérifier qu'il n'avait pas perdu la main après des années d'inactivité. L'elfe sombre devenait un vrai guerrier... Il lui manquait l'expérience, certes; mais au bout de sept mois il avait acquit de nombreuses techniques et, surtout, il avait désormais une véritable idée pour le guider et canaliser son énergie et sa fougue.

Le septième mois, un groupe de Nains arriva dans la ferme. Lyriane et Veniël les accueillirent avec leur jovialité habituelle en leur demandant ce qu'ils faisaient sur ces terres. Les Nains avouèrent être surpris que des Elfes les accueillent aussi bien. Le vieux couple ne comprit pas tout de suite la remarque, car ils s'étaient isolés du monde elfique à l'époque où Elfes et Nains étaient encore en excellents termes.
Le groupe de Nain raconta alors que, six mois plus tôt, Karad Zirkomen avait été assiégée par un général Elfe et que, depuis, de fortes tensions existaient entre les deux peuples. Horrifié par cette nouvelle, Veniël, qui considérait que les Nains étaient la seule race (presque) égale à la sienne, devint blême.

Fragorn comprit immédiatement que cet évènement n'était que le début d'une longue période de trouble. Cela ressemblait en effet totalement à l'évènement déclencheur de bien des ennuis pour son peuple. C'est ce qui le décida enfin à partir.

"Une page de l'Histoire se tourne..." Dit-il gravement à Veniël le lendemain. "Il est temps que je retourne parmi les miens..."

Les adieux furent très dur. Fragorn savait au fond de son cœur qu'il ne reverrait pas ses deux hôtes, ses deux sauveurs... Veniël offrit à Fragorn son épée, celle qu'il maniait lorsqu'il était capitaine. Très touché, le jeune Elfe fondit en larmes. Mais sa détermination ne faillit pas. Ces sept mois furent sans nul doute les plus décisifs de sa vie, et il en avait conscience, mais il n'était plus temps de regarder en arrière.

Montant l'un des plus beaux chevaux de la ferme, l'elfe se lança en direction d'Asteras. Il n'y connaissait plus personne, n'avait aucune idée des changements récents, mais peu lui importait. Il allait recommencer une nouvelle vie et, du moins l'espérait-il, rencontrer d'autres Elfes défendant les mêmes idées que lui. Pendant tout le voyage du retour, il ne cessait de remuer cette pensée dans sa tête: qu'allait-il faire une fois en ville? Plusieurs fois, une idée le traversa: celle de faire connaissance avec les Nains, de mieux découvrit ce peuple étrange... Il alla même jusqu'à penser à rentrer dans la grande cité de Karad Zirkomen, mais il chassa immédiatement cette folie de son esprit: ce n'était qu'une rêve... Après ce que les Nains lui avait raconté, il lui paraissait impossible de franchir les portes de la cité naine pacifiquement.

Après deux semaines de chevauché, enfin, l'Elfe aperçut les hautes tours blanches à l'horizon. Ces tours, qui le fascinaient autant qu'elles le repoussaient, et qui n'avaient cessées de hanter son esprit depuis son départ.
Asteras la Blanche était en vue.
Fragorn était de retour parmi les siens.

[HRP:] Ça faisait longtemps que je devais poster la fin de mon histoire... Je trouve que la fin est un peu bâclée malheureusement, mais j'ai eu très peu de temps pour écrire depuis quelques mois, et il devenait urgent pour moi de finir ce RP^^. J'espère que ça vous plaira quand même!
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