Situation politique elfe.
#1
An 310 de l'ère du Renouveau : Début de la manche IV.

Personnages importants de la scène politique.
Citation :

Suite à la mort du roi Faraël, assassiné au début de l'année 299, Ashtalia a fait le choix de bien s'entourer afin d'assurer et de fortifier son pouvoir. Si la situation est stable, la jeune Reine à peine couronnée sait très bien que les choses peuvent changer du tout au tout, en un simple claquement de doigt. Ses troupes sont soudées et toutes ont pour objectif de servir au mieux Ashtalia afin de garder une Asteras unifiée et forte face à la montée des problèmes avec les Agars et par corollaire, avec les nains.

Ashtalia d'Alcascyr (profil)
[Image: 91110.png]Ashtalia est l'actuelle reine d'Asteras, et par conséquence, son titre est celui de Reine des Elfes.
Fille de Valior Linilinör et de Lothyë Firaën, épouse du dernier héritier de la couronne d'Asteras, à savoir de Faraël d'Alcascyr, Ashtalia est une grande archimage d'origine roturière. Sa situation est très délicate car en tant que simple consort sans héritier, son pouvoir est fragile et incertain. Elle se sait en danger dans les murs d'Asteras mais ne compte pas fuir pour autant et abandonner le pouvoir aux nobles de la cité qui cherchent sa perte.
Ashtalia est une femme de caractère et insoumise. Elle ne saurait plier face aux menaces.
Encore imprudente car encore un peu jeune, Ashtalia est appréciée par le bas peuple car elle représente « la roturière qui a réussi ». Proche du peuple et de ses demandes, elle aime son peuple comme elle aimerait ses enfants, si seulement elle avait eu le plaisir d'en avoir.

Valeör Loràndil (profil)
[Image: 91116.png]Fils de Earendur Loràndil et d'Elanorelle Indyël, Valeör est le troisième fils de ce couple bien-heureux. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour Fryelund. Enfant très pieux, il fait promettre à son père de ne jamais s'opposer à ses choix. Une fois fait, il s'engage l'année suivante auprès du Temple. Enfant dissipé avec un caractère passionné, il est envoyé dans les écoles d'arme du Temple et y apprendra rigueur et le calme. Son mentor, Aiwendil, lui apprendra tout de son métier de chevalier en le faisant notamment intervenir dans les campagnes. Prêtre-guerrier de Fryelund, prêchant toujours la bonne parole, c'est à la même époque que Valeör se calme et devient l'homme posé et sérieux que l'on connaît aujourd'hui.
Nommé Édile du Temple par le Roi Faraël avec qui il s'était lié d'amitié, en 185, Valeör s'est depuis montré être l'ami du peuple et le Gardien d'Asteras. Il a notamment mené une expédition dans la plaine d'Erioss auprès de son confrère, Arafinwë, afin de repousser des attaques orques sur des villages.
En effet, ses principales missions sont de défendre le Temple d'Asteras et d'intervenir à chaque fois que le peuple elfe doit être protégé.
Il forme depuis deux ans la jeune Nùra Lorien, une recrue d'une soixantaine d'années mais dont le coeur est toujours habité par la fougue de la jeunesse elfique.

Enwina Hràvan (profil)
[Image: 91121.png]Fille unique du Haut Inquisiteur précédent, à savoir Ilmandur Hràvan et de son épouse, Insil Mawendil, Enwina a tout le caractère de son père, en pire.
Sans entrer dans le véritable fanatisme, Enwina voit le monde en deux couleurs seulement : en blanc, et en noir. Il n'existe aucune nuance de gris pour elle. Soit les hommes sont bons, soit ils sont mauvais. Encore très (trop?) jeune pour se remettre en compte, ses pairs sont convaincus que l'âge seulement pourra lui donner la maturité qu'il lui manque.
Élue Haute Inquisitrice après la mort de son père, après une mission dans la Corne de Melfred, par les autres Inquisiteurs, Enwina connaît une certaine impopularité auprès des différents mages. Son caractère très fort en fait en effet quelqu'un de souvent craint. Ses colères sont souvent l'objet de discussion, et bien qu'Ashtalia lui fasse la plus totale des confiances, elle garde un œil sur chaque personne qui serait accusé de quelques sorcelleries noires.
Brave et ayant le cœur bon, Enwina cherche à faire au mieux, mais comme toute jeunesse peu rodée, elle se montre souvent zélée à vouloir faire « mieux » que son père disparu.

Amenwë Alcarin (profil)
[Image: 91122.png]Orphelin recueilli par un Archimage dans les neiges de l'Ingemann, Amenwë est un « enfant de rien ». On ne connaît ni son histoire, ni ses parents, mais l'on sait de lui qu'il a les cheveux des elfes du nord et des yeux d'un bleu si foncé qu'on les croirait noir.
Mage connu et reconnu, nommé Archimage il y a sept ans par le Congrès après une découverte importante sur les flux entrants de mana dans le corps, Amenwë est un jeune homme tout à fait charmant et adorable. Son caractère doux se lit naturellement sur son visage. Il est toujours posé et souriant, et il faudrait en faire vraiment beaucoup pour l'amener à s'énerver ou même ne serais-ce qu'à s'agacer.
Amenwë est tendre, et il est d'ailleurs souvent critiqué à ce propos.
Il souffre en silence de la situation des elfes des neiges et tente régulièrement d'en parler lors des réunions avec la Reine et ses autres conseillers. Il est souvent suivi par Arafinwë et Enwina mais désapprouvait par Laurefin. Quant à Valeör, il ne semble pas se sentir concerner, ce qui l'exaspère et le peine.
Amenwë garde en effet un certain attachement à sa région d'origine, et s'imagine souvent la victime tantôt des agars tantôt des monstres de Melfred.

Arafinwë Hendumaica (profil)
[Image: 91120.png]Fils du forgeron Halàtir Hendumaica et d'une tanneuse, Nairà Niquissi, Arafinwë a vécu une longue partie de sa vie à cheval entre la plaine d'Erioss et la région de Galär. Jeune déjà il se fascinait par le combat à l'arme et, aidant son père, s'amusait jusqu'à essayer les armes qui sortaient de la forge ou encore les armures que sa mère préparait.
Rien ne le prédestinait véritablement à devenir chef de guerre d'Asteras, principalement car Arafinwë n'avait jamais vraiment eu de volonté, d'ambition dans la vie. Vivre heureux lui suffisait.
Mais une attaque d'orque fut terrible et emporta la vie de son père, laissant sa mère défigurée à jamais. Furieux, Arafinwë rentra à Asteras et s'engagea dans l'armée, en demandant à être au front et sur des missions d'attaque-riposte contre les orcs.
Quand on lui demanda ce qu'il savait faire, Arafinwë attrapa deux épées et fit preuve d'une excellente tenue, quoi qu'un peu faible au vu de son âge. Le maître d'arme y vu une personnalité qui ne demandait qu'à s'exprimer, et lui accorder son souhait.
Arafinwë resta trente ans dans les rangs, à errer entre chaque mission. Il fut dépêché une fois près d'Andoras et embrocha alors trois grands skilithes afin de sauver son équipe. L'attaque fut un échec cuisant. Quand il rentra, Arafinwë apprit qu'il n'était qu'un des douze hommes qui étaient revenu, sur les trois cents qui étaient partit.
Il fut décoré, et Faraël le promut chef de guerre, fasciné par le courage de ce dernier. C'était en 183.
Après la mort de Faraël, Ashtalia décida de concerner Arafinwë à son poste. Aux yeux de la Reine, Arafinwë est une pièce maîtresse car imprenable et implacable.
Comme il le dit lui-même, il n'a plus rien à perdre si ce n'est Asteras, et plutôt mourir que de perdre Asteras.

Laurefin Nùmen (profil)
[Image: 91119.png]Son père, Avaro Nùmen, eut un fils à un moment de sa vie où il n'en espérait plus. Il l'avait tant rêvé, tant aimé avant même qu'il naisse, que Laurefin n'eut jamais rien à choisir car tout avait été pensé et tracé pour lui. Avaro ainsi envoya son fils à l'école militaire aussitôt qu'il le put, et l'encourage – le força peut-être même un peu – à devenir ce que lui avait toujours voulu être, à savoir un Archer de renom.
Père implacable et mère effacée, la pauvre Filinil n'ayant pas son mot à dire sur l'éducation de ce fils prodigue, Laurefin n'eut pas le choix que de se plier et d'exécuter. Il ne se plaignit jamais. Ni quand ses doigts étaient tant abîmés que le fil de son arc était en sang, ni quand les coups pleuvaient quand la pointe n'atteignait pas sa cible. À aucun moment.
Laurefin ne se plaignit jamais, ou si, une seule fois : quand lors d'un festival d'été à Nim Duin, il rata d'un demi-centimètre le centre de sa cible. Il avait alors vingt-sept ans et avait remporté la première place.
La renommée de Laurefin fut extraordinaire. Partout où il le pouvait, Avaro agitait son fils en bête de foire. Le bruit de cet enfant aux yeux de faucon remonta au Roi qui invita un soir le jeune homme, encore très jeune à l'époque, à faire la démonstration de ses talents.
Si les premiers tours de passe-passe firent applaudir les convives, le Roi ne cilla pas.
Laurefin, vexé, décida de le surprendre et tira une flèche, les yeux fermés. La flèche s'envola haut, frappa le toit, rebondit une seconde fois sur un autre pan de mur et se planta dans la cible en ayant traversé un trou qui était si petit qu'un auriculaire n'y serait pas passé.
Le Roi fut estomaqué, lui demanda par quel miracle. Laurefin répondit : le talent, ou la chance. Le Roi lui demanda lequel l'accompagnait. Laurefin répondit les deux.
Faraël le fit rappelait plus tard et lui offrit une formation militaire et un poste haut gradé. Laurefin accepta sans savoir quel poste il obtiendrait : il devint Meneur des Maîtres Archers en 245.

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#2
Personnages importants de la scène politique de Cyrijäl.
Citation :

Après l'invasion holdar, l'avant-poste de Cyrijäl et ses nombreux villages ont été coupé du reste de l'Empire. Les années noires des elfes perdus dans le nord ont été longues et douloureuses. Il fallut attendre une dizaine d'années avant qu'enfin la Plaine d'Erioss, située entre eux deux, soit de nouveau accessible aux différents messagers. Anasteriä d'Alcascyr, jeune sœur du prince héritier d'Asteras, confia alors son envie de rester auprès des citoyens de Cyrijäl et de ses environs.
Elle fit alors la promesse à ce peuple du nord de les protéger et de libérer la Corne des démons.
Des années ont passé depuis, mais l'enclave du nord se considère toujours comme un peuple à part de la couronne d'Asteras. Certes il apprécie leurs cousins haut-elfes, mais leur fierté d'être des habitants de l'Ingemann leur font parfois oublier qu'ils sont sujets de la couronne elfique.
Suite au départ d'Anasteriä d'Alcascyr et de son époux, le roi-consort, leur fille aînée, Mélyriëlle d'Alcascyr est montée au trône et depuis Reine de Cyrijäl. Ces dix dernières années, le jarl de Björnhill a mené a mal bien des villages, si bien que de nombreux elfes du nord sont repartis à Asteras ou ont déménagé dans l'enceinte de Cyrijäl, enceinte fortifiée contre toute intrusion par de hauts murs blancs armés de pals – contre les démons et les curieux.
Mélyriëlle II d'Alcascyr ne lâche pourtant rien, et compte bien s'imposer dans le grand nord.

Mélyriëlle II d'Alcascyr (profil)
[Image: 91091.png]Mélyriëlle II d'Alcascyr est la première fille de la reine Anasteriä d'Alcascyr et de son roi-consort, Ress Edrakmisto. Jeune femme intrépide et farouche, elle possède les mêmes yeux vairons que sa mère mais les cheveux blancs argentés de son père. Magicienne et archère à la fois, on dit qu'une flèche tirée vaut un mort.
Arrivée au pouvoir après le départ de sa mère « pour les étoiles », Mélyriëlle conduit Cyrijäl depuis maintenant une centaine d'années, mais n'a jamais connu d'heures plus sombres que depuis l'arrivée du jarl Stirling au pouvoir. En effet, si les tensions ont toujours été présentes, elles n'ont jamais été plus terribles que depuis son arrivée.
Sa sœur a d'ailleurs payé le prix des excursions des agars sur les terres boisées des elfes. Alors que la jeune Mélyriëlle était dans la Corne à chasser les démons avec ses troupes d'élite, Melanwë, la seconde fille du couple royale, fut kidnappée avec sa suite alors qu'elle revenait d'Asteras.
Mélyriëlle demanda aux agars de lui rendre sa sœur, mais n'obtenu rien d'eux qu'un messager qui lui apprit qu'elle était morte en couche et que l'enfant avait été tué.
La reine de Cyrijäl est depuis ce jour – et ce jour remonte à l'an 284 – intransigeante avec les agars et ordonne régulièrement à ses hommes de tirer à vue sur les intrus qui viendraient de l'est.
Si sa priorité est d'étouffer la vermine qui s'agite régulièrement en Melfred, elle se sent toujours coupable pour la disparition de sa sœur.
Son fidèle familier, qui sert également de monture de guerre à Mélyriëlle, est un magnifique dent-de-sabre nommé Silferel.

Lösse Anardil (profil)
[Image: 91126.png]Chef de la garde de Cyrijäl, Lösse est le neveu de l'ancien Chef de la garde. Ancien elfe âgé de trois cents ans, Lösse est ce que l'on pourrait appeler un « inquisiteur ». Sa mission en effet est de formée les jeunes recrues à la destruction des énergies négatives nichées dans la Corne de Melfred, mais également de défendre Cyrijäl contre toutes attaques.
Lösse est un homme dur et sévère. Il est dur d'obtenir sa confiance, mais une fois acquise il est d'une loyauté à toute épreuve. C'est un homme de coeur avec qui Mélyriëlle s'entend parfaitement. Elle a tant confiance en lui qu'elle met régulièrement sa vie entre ses mains, lors des missions importantes dans Melfred.
Il représente à la fois la Guerre et la Justice à Cyrijäl, s'occupant également des affaires courantes que la reine ne peut pas juger (souvent car elle est occupée). Ses sentences ne sont que rarement clémentes, et son jugement intransigeant. Certains murmurent qu'il avait une relation intime avec la sœur de Mélyriëlle, à savoir Melanwë, et que c'était son enfant qu'elle portait. Mélyriëlle ne préfère pas en entendre parler, car les traditions et le mariage sont des institutions très importantes à Cyrijäl. Naître sans avoir reçu l'onction de l'Esprit de l'Eau, Anantaë, est un blasphème.
Il monte un élan elfique comme la plus part des elfes de son peuple, Mélyriëlle faisant office d'exception sur son tigre à dent-de-sabre.

Sylléüs (profil)
[Image: 91124.png]Sylléüs était déjà prêtre à l'époque d'Anasteriä, et c'est d'ailleurs lui-même qui a officié le mariage de cette dernière et de son roi-consort. Sylléüs est un mage aveugle – ses iris sont blanches et laiteuses, mais il ne semble jamais perdu. Guidé selon lui par les esprits élémentaires de l'Ingemann, à savoir Anantaë l'Esprit de l'Eau et Pòmear l'Esprit du Vent du Nord, il est très écouté et très respecté au sein de la communauté.
Quand Mélyriëlle en parle, c'est en terme de Prêtre du Nord, ou de Prêtre de Fryelund. En effet, Sylléüs considère les esprits élémentaires comme autant de masque que Fryelund peut revêtir en tant que Dieu du Changement et de la Métamorphose.
Sylléüs est d'ailleurs assez doué pour prendre des formes diverses et variées d'animaux. C'est un mage très puissant, qui serait reconnu comme Archimage s'il habitait à Asteras – mais il est trop attaché à la nature et à l'Ingemann pour ça.

La Rebouteuse (profil)
[Image: 91123.png]La Rebouteuse est une jeune femme que tout Asteras dit folle, mais Mélyriëlle comme Anasteriä avant elle n'y voit qu'une vieille elfe millénaire qui cherche à donner de son temps et de son savoir aux jeunes générations. Seule guérisseuse de Cyrijäl, elle possède quelques élèves plus ou moins douées. Fille de l'eau, elle maîtrise les arts de la guérison par Anantaë et l'on la voit souvent faire des rituels étranges quand elle cherche à soigner.
Les villageois ont pour habitude de lui sacrifier quelques poulets ou de lui donner de quoi manger contre ses soins et ses bénédictions avant le combat. Il est vrai que la Rebouteuse est aimée de tout le peuple et que nul ne remettrait en cause ses capacités.
Nul ne l'appelle par son nom, mais la Rebouteuse ne semble pas la chagriner. Au contraire

Lahta Meletya (profil)
[Image: 91125.png]Lahta est une jeune elfe, citoyenne de Cyrijäl, que la couronne d'Asteras à élue « cheffe du village ». Si en effet il y a quelques années de nombreux villages bordaient l'Ingemann, de nombreux villages habités par des elfes, les choses sont très différentes à l'heure actuelle. Seuls quelques villages elfes du nord ont été sauvegardé, mais beaucoup ont été pillé et brûlé par des attaques venant des deux fronts.
Lahta a pourtant conservé cette fonction. Mélyriëlle l'appelle, avec humour, « préfêt d'Asteras », car elle a quelque peu cette fonction de garder un œil sur le fonctionnement de Cyrijäl et le bien fondé des actions de leur Reine.
Beaucoup pense que Lahta est la preuve même qu'Asteras, et principalement le roi Faraël, ne fait pas confiance aux elfes des neiges. Pour certains, c'est même la preuve d'un grand irrespect envers celle qui serait légitime à la couronne, à savoir Mélyriëlle d'Alcascyr.
Mélyriëlle ne semble pas vraiment s'en embarrasser et fait toujours les choses comme elle le décide, même si parfois Lahta lui rappelle qu'elle n'est qu'un énième sujet de la couronne à présent. La reine de Cyrijäl ne répond jamais à ses provocations.

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