L’entêtement de Mhara
#1
Il est tard et crépuscule ne rime pas souvent avec sommeil lorsqu'on sort du poulailler. Il y a fort à faire mais si vous avez le temps ou une oreille attentive qui traine je peux vous occuper. Ne vous préoccupez pas du comment, depuis la nuit des temps il n'y a qu'une valeur sûre : l'histoire. Ce soir il est que...

Trop bien ! Une histoire ! J'adoore les histoires.

Voilà donc la pro...

D'ailleurs j'en connais une vachement sympas. Je vais vous la raconter.

...rrive. J'étais parti pour le faire, sinon je sers à quoi ?

C'est l'histoire du dragon rouge très rouge.

Mais non, c'est pas l'histoire du dragon rouge très rouge, c'est ton histoire que je vais...

Il était donc une fois un dragon rouge très rouge. Il n'était pas que rouge, c'était un vénérable dragon rouge, il avait donc toutes les qualités qui allaient avec. Force, intelligence, avarice, sagesse, persévérance, la liste est longue. Cependant chez elle ne diffère pas beaucoup des autres dragons de cette envergure. Le dragon rouge très rouge avait pour particularité d'être plus rouge que tous les dragon rouge. Il était pas juste le plus rouge des dragon rouge, il était rouge jusqu'au bout des écailles et chaque écaille avait son rouge à elle. On dit que chaque écaille à une histoire chez les vieux dragons, c'était indéniablement vrai pour le dragon rouge très rouge. Il ne serait pas surprenant que ce fait provienne du dragon rouge très rouge et qu'on est étendu cette vérité aux autres. Un autre dragon penserais alors que n'importe allusion ou vision de dragon se référait à lui, mais pas le dragon rouge très rouge. Le dragon rouge très rouge savait que l'on ne pouvait voir sa magnificence ailleurs qu'en lui, car il n'y avait pas -ni il y a eut <ni il y aura> - d'autre dragon rouge très rouge.
Parmi toutes ses écailles qui faisaient sa fierté, aucune ne se ressemblait et chacune était d'un rouge si beau qu'aucun moyen de la décrire ne s'approchait de la réalité. Pourtant nombreux sont ceux qui -sous le charme du dragon rouge très rouge- s'y sont essayé. J'ai en tête plusieurs de ces poèmes, ces entreprise ambitieuses sont toutes inachevée évidement car c'était un défis qui personne ne voulait abandonner, tellement la renommé en cas de réussite était grande. Enfin, moins que celle du dragon rouge très rouge. Vous les réciter me comblerait (car si aucun n'a réussit, ce sont des chef-d'œuvre à n'en point douter) cependant comme je n'ai pas toute la journée devant moi (j'ai coiffeur) et qu'ils sont tous d'une longueur digne de leur but, je m'en tiendrais à l'histoire d'un écaille du dragon rouge très rouge, une seule mais qui vaut bien plus que vos vie, hum, bien plus que de l'or.


Bonne nuit alors, tss.

L'écaille dont je vais vous parler se situait en haut de sa patte antérieur gauche du dragon rouge très rouge. Elle brillait sans cesse d'une intensité douce mais implacable. En plein jour comme dans les plus noirs ténèbres [cella n'existait de toute manière pas à coté du dragon rouge très rouge] elle n'était jamais discrète, jamais inutile toujours rayonnante. Un savant ingénieur avait d'ailleurs installé un système de miroir successif pour éclairer tout les phares d'Ecridel quand le dragon rouge très rouge se reposait. Il avait du négocier longuement -ses ancêtres depuis quatre génération {car le dragon rouge très rouge était un fin négociant}- avant d'avoir l'autorisation de pouvoir finaliser la mise en place de ce réseaux, et faire profiter de la lumière du dragon rouge très rouge aux côtes d'Ecridel. Quelques soucis techniques ont causé l'abandon du projet, les génération successive avait sous estimé la puissance luminescente du dragon rouge très rouge et sur-peaufiné le rendement entre autre. Ce n'est qu'un exemple parmi tant où cette écaille du dragon rouge très rouge brilla sur plusieurs plans. L'énumération à son charme mais ce n'est pas sur quoi je me focaliserai sur l'obtention, comme à chaque fois.

Elle bien longue ton intro, vas-y fini, que je commence la mienne.

La couleur de l'écaille était évidement rouge, car on -je- parle du dragon rouge très rouge, elle n'était pas d'une rouge vif, ni d'un rouge orangé que l'on peut voir sur des métaux en fusion, non rien de cela, n'allez même pas imaginer une flamme fugace. Il s'agissait d'un rouge pâle tendant sur le rose, un fleur à la fleur de paraitre ainsi dans le récit. Comme la plus part des écailles elle n'était pas unies, même les combats ses plus féroces, le dragon rouge très rouge ne perdait ni ne gâchait aucune source de rouge, certaines ont prit des coups mais toujours à leur avantage. Celle-là n'avait besoin de rien, bien que quelques éraflures existait bien que visible en de rares occasions. Les agacements des variations étaient subtiles ne ressemblaient à aucun motif.

Uuunnnh, c'était pas fini !

Si je m'applique à cette tâche impossible c'est pour vous donner une intuition de l'incompréhension qu'elle suggérait. Car ce n'était rien de moins que ça ou tout plus cela qu'elle pouvait inspirer. Le dragon rouge très rouge avait trouvé cette couleur, cette composition aux confins du monde, le seul bord qui l'avait convaincu était le premier levé de l'étoile Mère, enfin la sœur puisqu'il l'a absorbé et laissé la moitié. Le dragon rouge très rouge est partageur, ce n'est pas commun chez les dragon.

Ah ! c'est mon tour. Aux revoirs.


... Je vais attendre un autre moment plus propice finalement.
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#2

Un guerrier sensé ne fait pas que choisir ses combats avec justesse, il se renseigne et s'adapte. Loin d'être un lutteur, c'est quand même face à un redoutable adversaire que je me trouve. Je profite donc d'un point faible pour prendre le devant. Il n'y a pas mieux qu'une grasse-mâtinée pour se protéger d'une ...

Bluhblobblublubbluuuuuh !

C'est quoi cette chose ? ! C'est gras comme mon praticien ! Une pieuvre à plume ?

Hummmmm ? ho, Salade ! comme tu es beau aujourd'hui. C'est plaisant de voir que tu reprends du duvet de la bête. C'est que je m'occupe bien de toi. Tu faisais peine à voir avec ta patte brisée, t'as fière allure maintenant. Guiligiliguili. Bientôt tu pourras voler à souhait.

On voit surtout plus ses pattes. J'ai comme un doute qu'il puisse se lever, alors décoller...

Tu sais que le dragon rouge très rouge il a voulu voir jusqu'à où il pouvait voler, droit vers le soleil il est parti à vive allure. Pour lui c'était pas rapide, puisque le dragon rouge très rouge était bien conscient que c'était une course de fond, non pas que son endurance soit limitante, mais le dragon rouge très rouge faisait les choses bien. Il parti donc vers le soleil, sans surprise il ne se brûla pas les ailes et pu donc continuer là où d'autre avait échoué. Le dragon rouge très rouge traversa le soleil, rien d'inhabituelle le ciel continuait derrière. C'était cependant pas très intéressant car avec la lumière dans le dos, le dragon rouge très rougel faisait de l'ombre aux coulisses. Comme la fierté du dragon rouge très rouge n'était pas un défaut, un chouilla juste en dessous <de sorte que c'était toujours une qualité quand le dragon rouge très rouge en avait [et c'était souvent (mais non sans raison)]>, le dragon rouge très rouge décida de faire demi-tour, ne voulant pas gâcher une part -aussi infime et insignifiante qu'elle soit- du monde, surtout que le mauvais éclairage ne lui rendait [c'est chose impossible mais s'en était vraiment loin] pas justice <cela ne le désavantageais pas évidement (il est impossible que le dragon rouge très rouge passe pour moi que magnifique)>. Sur le voyage (pour le dragon rouge très rouge c'était vraiment pas grand chose) le dragon rouge très rouge attrapa un bout de soleil entre deux griffes, le morceau eut tellement peur qu'il se recroquevilla et se glissa derrière une écaille. Le dragon rouge très rouge dont le but n'était d'avoir qu'un souvenir lui ouvrit son écaille et le bout rabougri s'y installa. Depuis le soleil passe la moitié de son temps à prendre des bains de boue régénérateurs, le dragon rouge très rouge qui était poli lui envoya une bonne adresse avec un mot d'excuse. Le dragon rouge très rouge avait fait exprès pour rendre services à ses sbires les étoiles.
Tu vois Salade, il faut choisir avec intelligence ses actions, pas besoin d'en faire des tartines pour avoir de l'effet. Pas besoin d'aller loin pour qu'on puisse t'admirer pour ta juste valeur.


Hé ! c'était ma conclusion !
Ramène toi le piaf, j'ai un bon plan pour t'apprécier. Et une frustration à exprimer.
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#3
Bluh blueh.

Faut pas avoir peur Salade. T'es remis maintenant, tu peux retourner dans les cieux, profiter des courants et de la vue. Rigoler des passants minuscules sous toi. Laisse la procrastination aux Hommes et lance toi !

Donne lui un coup de pied qu'on en finisse. Après on pourra repartir sur une base saine.

Bon on recommencera demain, mais pas de faut bon, un vrai, un grand. Tu veux manger, j'ai trouvé plusieurs type de graine au marché, elles sont amusante, tu aimes ?
Tu sais une fois le dragon très rouge il a récupéré une coccinelle sur son épaule. Elle était épuisée par une course poursuite à travers les roseaux avec des méchants bourdons. Le dragon rouge très rouge passait par là surveillant bienveillamment le bien être et la progression de tous les êtres vivants sur le monde qui était sien. Car le dragon rouge très rouge était juste et organisé, il allait donc se nourrir de manière à ne jamais dévaster une région par des venues répétées. Le dragon rouge très rouge a bien entendu fait des ravage, mais pas pour manger, c'était un mangeur calme et raisonné malgré son appétit impressionnant, un peu comme toi Salade. Donc le dragon rouge très rouge avait une coccinelle éreintée sur son épaule, la droite, il lui fit la discussion, quelques mot car les coccinelles c'est quand même bien moins intelligent et bavard qu'un dragon, il lui montra les terres qu'il survolait et qui était sienne, lui ramassa quelques pucerons, et le dragon rouge très rouge lui souhaita bonne continuation. Il ne pouvait en être autrement, le dragon rouge très rouge et la coccinelle avait des avenirs très différent où il n'était pas nécessaire l'un pour l'autre. Ragaillardi et confiante la coccinelle laissa son bien le plus précieux au dragon rouge très rouge : ses élytres. Le dragon rouge très rouge les laissa où elle s'était posée et chacun continua son chemin divergent. Le dragon rouge très rouge était content de sa rencontre, le dragon rouge très rouge n'était pas le seul. C'est l'essence des rencontres de durer un temps, l'éternel n'est même pas pour le dragon rouge très rouge.


Hé bé, c'est du lourd, on y croirait presque si le piaf ne semblait pas à la limite de l'explosion.
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#4
Oyez ! Oyez ! Il est six heure de matin brave volatiles, et tout va bien ! Oyez ! Oyez !

Hahaha ! Je t'ai bien eu Salade. B


Pas que lui. Mgrmgrrrr.

Te rendors pas. Comme l'après-midi n'a pas l'air propice à l'exercice pour toi, je me suis dit qu'il était probable que tu sois une elfe matinale, heu un oiseau. Et voilà !

Blhuuuuuuu.

Moi aussi je suis dépité, mais c'est pas l'heure qui le rend impropre à l'exercice, bon, je vais chercher un autre sujet, tout l'air d'être peine perdue celle-là.

Hop, hop hop ! Debout, vu que t'es du matin traînes pas des pieds, hauts les ailes. Y a un immense ciel t'attend, plein d'amis aussi ! Et des nuages.

Et des grandes gueules pour te gober, enfin là, je sais plus s'il rentre. Après on s'étonne de la croissance des créatures, sélection naturelle comme d'habitude. Je pensais juste pas que ça venait de si près de chez moi.

Bon, prépares toi, zouuh, je te laisse quelques instant, je continue avec le dragon rouge très rouge. C'est une super histoire mais une fois au gré des vents tu oublieras sûrement de venir chercher la suite.

Pas sa bouffe, sois en certaine.

Le dragon rouge très rouge volait comme à son habitude. Il avait d'autre moyen de locomotion, mes ses ailes étaient tellement plus élégantes en vol que le dragon rouge très rouge était rarement en contact avec la surface. Ses sens très développés lui permettait de s'admirer tout en restant attentif à son environnement, car oui tout aux alentours était sien. Alors que le dragon rouge très rouge admirait son profil sous un angle particulièrement beau, comme tout les autres quand il était question de lui, le dragon rouge très rouge perçu une forêt profonde. Une forêt qui était fort bien agencée, elle avait fort belle allure, le dragon rouge très rouge donc la vanité était négligeable s'en alla la regardait de plus près. Ravi par l'harmonie de la scène le dragon rouge très rouge lâcha un compliment sans préambule. Une vague soudaine où se mêlait la gêne, un immense plaisir et une toute aussi grande satisfaction balaya la timide forêt. Un grand nombre de feuilles rougirent, tendance écarlate en tremblant dangereusement. Le dragon rouge très rouge sourit : "Exactement la touche qu'il manquait." et alors que le reste des feuilles tournaient rouge et que toutes perdirent leur assise le dragon rouge très rouge continua son chemin, après qu'une audacieuse lui soi tombé dessus. Le dragon rouge très rouge ne s'en offusqua pas et la forêt perdura.

Comme quoi certains sont destiné à tomber. Chuter et se faire oublier simplement, j'aime bien, c'est beau.

T'es prêts Salade ? Ah, je vois que t'es motivé, super. Je ne doutais pas de toi, qui pourrait ?


Bhuu !
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#5
Bluh buuuh.

Ha ha ! à moi la parole !
Et c'est ainsi que le dénommé Salade, oiseau bâtard et gras de son état, se lança dans le vide sur les encouragement bien veillant de sa bienfaitrice. Une course relativement courte mais brève s'en suivit, c'est avec délectation que le 'splash' se fait att... n'arrive pas. Un autre personnage fait son apparition. Il est noir comme le cœur des Hommes, il méchant comme son bec est acéré et rapide, bien plus que la boule lipidique qui ne bat pas des ailes frénétiquement. Ce Salade aimerait bien mais il a trop profité de repas riche et d'un manque d'exercice flagrant. Il est donc saisit par le rapace sans nom mais fort méchant qui l'avait remarqué la veille et qui a bien fait de revenir.


Bluh bluh blhu.

La proie n'a pas dit son dernier mot. Quelques râles d'agonie sont bienvenue pour couronner la fin de sa vie, il se débat sans succès tandis que le grand noir remonte vers le ciel, un champ d'honneur trop précieux pour notre triste volatile. Mais ! Malheur ! Salade tombe, les serres n'avaient aucune prise sur l'ossature. Le rapace tenace fait demi-tour, double le sang et quelques morceaux de graisse qui ont cédé sous ses puissants ergots et la masse de sa victime. Sans aucune grâce l'oiseau blessé heurte un toit escarpé et rebondit avant de continuer à rouler, alors que la poursuivant n'est pas équipé pour amortir une telle rencontre. Le rapace se brise la nuque et son corps rejoint le sol où il sera dévoré par des chiens. J'espère qu'il a des frères pour le venger. Quand à Salade la providence étant de son coté, au prix de deux blessures superficielles et quelques plumes, fini par atterrir sur la terrasse d'où il était parti, d'une pirouette. La vie est mal faite, enfin je me plait pas, mon intervention a ...

Salade ! Pas mal, je t'ai vu remonté en vitesse juste avant de goûter mon thé, il est pas mal, tu en veux ?
T'as l'air épuisé, t'as bien mérité une dose supplémentaire pour chaque repas de la journée.


La chance, hahahah.

Reposes-toi un peu. Je t'ai déjà raconté l'histoire du dragon rouge très rouge ? J'adore les histoire, celle-là est vachement sympas. Je vais te la conter.
Il était donc une fois un dragon rouge très rouge. Il était plus que rouge, c'était un vénérable dragon rouge et son rouge n'était pas celui d'un dragon rouge vénérable commun. A vrai dire il avait beaucoup de rouge, tous les rouge, des rouges à nul autre pareil, des rouges dont il avait l'exclusivité. Comme tous les autres dragons et plus encore le dragon rouge très rouge avait une liste longue comme une vie de dragon de qualité, une liste proche de celles des autres dragons, un peu plus longue quand même. Celle qui le rendait vraiment au-dessus du lot des dragons, rouge comme non-rouge, c'était son rouge très rouge. Il n'était pas juste plus rouge que les autres dragons rouges, il était rouge jusqu'au bout des de chaque écailles. Et chaque écaille avait son rouge unique. On dit que chaque écaille à une histoire chez les vieux dragons, c'était indéniablement vrai pour le dragon rouge très rouge. Il ne serait pas surprenant que cette remarque puisse son origine chez le dragon rouge très rouge. Un autre dragon penserait alors que n'importe allusion ou vision de dragon se référait à lui, mais pas le dragon rouge très rouge. Le dragon rouge très rouge savait que l'on ne pouvait capter sa magnificence ailleurs qu'en lui, car il n'y avait pas -ni il y a eut <ni il y aura> - d'autre dragon rouge très rouge.
Comme ses compères le dragon rouge très rouge était grand (il y avait plus grand que lui cependant [mais pas plus beau <et sûrement pas plus rouge>]) et ses écailles n'était pas gigantesques. Elles étaient même pas bien grande pour un dragon de la taille du dragon rouge très rouge, cela ne rendait que plus efficace la protection offerte en tout instant (il n'y avait pas besoin d'une telle défense car le dragon rouge très rouge avait bien d'autre qualités <mais entre dragon la jalousie est commune[et si le dragon rouge très rouge à fait naître cette caractéristique ce ne serait pas surprenant]>).
Une de ces écailles avait un rouge rougit par la vitesse [il y en avait plusieurs<le dragon rouge aimait la vitesse (la vitesse l'aimait aussi)>] pendant que le dragon rouge très rouge coursait avec les étoiles. Les étoiles étaient ses amis <pas que les rouge [même leur princesse -c'est une autre histoire-]> et même si le dragon rouge très rouge gagnait chaque fois -il ne les laissaient jamais gagner (se serait les méprisait [le dragon rouge était très respectueux <surtout de lui>]) les étoiles le comprenaient- le dragon rouge très rouge donnait le meilleur de lui même (il en avait beaucoup à revendre) à chaque fois (le dragon rouge très rouge n'était flemmard). La fois où le dragon rouge très rouge fut le plus rapide cet écaille rougit et commença à fondre, c'est la raison pour la quelle elle déborde un peu sur sa voisine de gauche (vu d'en haut<les yeux de dragon rouge très rouge sont au-dessus d'elle-et c'est le point de référence->) et pendant bien longtemps après ce changement elle bougeait un peu et se fonçait, "l'inertie" disait le dragon rouge très rouge quand on lui faisait remarquer.
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#6
Le lendemain Mhara-Ton oublia bien évidement de lancer l'infâme oiseau par la fenêtre, pour lui ré-apprendre à voler. C'est bien dommage et le couard se fit fort discret. Il rasait les murs et n'émit de son qu'en mangea, la maîtresse aurait trouvé cela louche autrement. Mais aujourd'hui, ça aurait pu être dans un mois, elle y pense.

Hey, fier Salade, on avait dit qu'on reprenait les exercices, hop hop hop. Le plus dur c'est le début, c'est connu, du coup il faut prendre de bonnes habitues et être sérieux.
D'ailleurs, je devrais peut-être m'y mettre aussi, je me sens un peu à l'étroit dans cette tunique.
Bon ! On n'y va ?


Bluh.

Haaa ! J'adooore ton enthousiasme.
Qu'est que je ferais sans toi ? Allez décolle, je fais de même.


Blu blu blhuhuu bluh.

C'était une vaine tentative qu'elle se jette par la fenêtre, comme lui. Heureusement parmi ses défaut on trouve un mauvaise compréhension des animaux. Sous le regard inflexible de l'elfe, le volatile tend ses ailes, gagnant quelques centimètres, dix tout au plus, et se laisse tomber par dessus la balustrade, dans un sursaut d'abnégation.

Bluuuuuuuhuuhu.

Je m'attendait enfin à voir, entendre plutôt, je préfère regarder Mhara faire ses exercices et entendre un bruit d'écrasement discret en arrière-plan plutôt qu'assister à l'explosion d'une boule de graisse dans un des plus classieux caniveau d'Asteras. Bref, j'ai pas eu se que je voulait et je quitte mon spectacle pour suivre les rebondissements maladroit de cet animal qui prend un peu trop de place dans ce récit.
Salade dans son expérience de chute avait remarqué qu'il y avait mieux qu'un sol de marbre, ou simili, pour se vautrer. Battant frénétiquement de ses membres il manœuvra pour se retrouver coté jardin, il ne visait pas le gazon, mais le linge séchant sous un soleil rayonnant quoique qu'encore matinal. Un peu trop matinal pour que se linge soit seul. La responsable, une elfe fort respectable, n'apprécia pas ce tas qui vint lui arracher des mains, ou presque, un drad de soie auquel madame tenait beaucoup. Si les elfes admettent qu'ils peuvent perdre le contrôle et dans ce cas sont d'un rouge vif, alors c'est une préposé à l'étendage rouge flambant qui découvrit l'oiseau quasi-indem souriant d'être en vie, souriant pas très longuement. Dans ce moment d'égarement, la belle dame elfe du jardin était un peu moins avenante qu'à son habitude et surgit son charme d'ancienne athlète de lancé de pastèque. Elle délogea le piteux Salade, d'un geste ample et puissant, de son drad de soie. Virevoltant dans les airs il percuta un gentil voisin, venu rendre visite quelques pallier en-dessous de chez lui à une personne s'ennuyant. La boule de graisse et le gentil voisin tombèrent nonchalamment sur la terrasse d'où il partait précipitamment, afin de ne pas déranger le mari de cette personne un peu lasse qui s'absentait quelques nuit par semaine. Soudainement le femme qui s'ennuyait eu beaucoup de chose à dire, le gentil devint apeuré et l'oiseau devint à nouveau un projectile lancé vers ce voisin qui grimpait désespéré le long de la parois du bâtiment. Ses prises n'étant pas très assurées, je doute de son sort, mais Salade, lui se retrouva coincé dans la sortie d'une gouttière. Se trémoussant allègrement il finit par sortir, juste avant qu'un noble matou vienne deviser avec lui. Roulant sur la gouttière il arriva en trombe chez Mhara-Ton. Qui était sous la douche. Elle ne sorti tristement pas pour le voir, et il attendit son prochain repas, un peu anxieux sur la fin de cette histoire. Il ne voyait pas trop de sortie. En fait il ne voulait pas sortir, c'était bien ça le problème. Peut-être que s'il se faisait manger une aile, quelques os et plumes valait bien une pension à vie, non ?


Blu blhuhu.

Alors, ça fait pas du bien ?

C'est étrange quand même, j'ai l'impression de grossir mais de prendre moins de place. C'est contradictoire, non ?


On se calme, je récupère ce qui me revient de droit.

C'est dingue quand même la quantité d'eau qui monte dans les appartements. Cela doit être un travail de fou. Ou de dragon hahaha.

Je dis ça parce qu'une fois le dragon rouge très rouge à transporté de l'eau en grande quantité, de l'eau rouge. Pas très rouge, c'était à cause de l'argile et d'une crue je crois. Enfin, le dragon rouge très en a gardé un morceau de cette couleur sur un pli de sa gueule. Les dragons rouges aiment le feu, mais le dragon rouge très rouge ça lui est arrivé de combattre le feu, du coup il a apporté beaucoup d'eau. C'était une montagne qui faisait une dépression, c'était une grande montagne, dont le pic prépondérant dominait une majestueuse chaîne. Une chaîne que le dragon rouge très rouge avait l'habitude de survolait, et cette montagne très haute <mais pas assez pour fréquenter [même si elle disait le contraire] le dragon rouge très rouge> se vantait auprès de ses voisins de sa proximité (qui ne le ferait pas) avec le dragon rouge très rouge. Le temps passant elle a commencé à se tasser, à courber le dos, à s'affaisser. Comme elle était fier [moins que le dragon rouge très rouge <mais elle savait moins bien (rare -un euphémisme- sont ceux qui font mieux)le gérer que le dragon rouge très rouge> et ça lui allait tellement moins bien qu'au dragon rouge très rouge] elle vécu très mal sa diminution. Dans sa colère, sa rage elle décida de s'immoler, "autant partir avec panache", pour cela elle s'ouvrit et commença à cracher des braises et brandons ardents. Le dragon rouge très rouge, voyant que ça nuisait à -lui entre-autre- tous, essaya de la faire changer d'avis et pour lui prouver sa conviction le dragon rouge très rouge lui apporta de l'eau. De l'eau de la rivière qui coulait à ses pieds depuis sa plus tendre enfance. C'est ainsi qu'elle fini en lac.

Brrr, pas beau la mutilation.
Bon, place à la magie, maintenant l'eau suffit plus à calmer les vieux croulants tristes, ils font contrôles sans raisons.


Je ne te permet pas jeune fille.
Salade dans son coin suivit avec dévouement le mouvement. Il lui fallait une autre solution. Avec de véritables ailes il ne pouvait plus voler, alors avec celles en papier qu'on ne manquerait pas de lui fabriquer ça n'allait pas le faire.
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#7
Vivre était le troisième souhait le plus fort pour Salade, devant : s'empiffrer et se faire dorloter par la jolie Mhara. Cette dernière action n'était pas tout le temps considérée ainsi des deux bords, mais la plus part du temps. Cela suffisait. Par contre vivre était nécessaire, ça posait quelques complication. Heureusement doté d'un intelligence négligeable mais de deux maître : un mauvais et un bon, il avait des ailes de secours. Votre humble serviteur dépouillé la moitié de temps de sa position de narrateur, avait donc le temps de jouer le rôle du bon. Faut bien s'occuper. La magie faisant la fierté des Haut-Elfes (entre autre, un point à débattre, par contre le fait qu'on soit les meilleurs ne l'est pas) le misérable volatile appris à l'insu de sa maîtresse et mauvaise professeur (indispensable néanmoins pour les démonstration en l'absence de ma présence physique et d'imagination chez Salade, très mauvaise, la pire, rare sont les fois où on regarde au bon endroit) la magie, bien plus que des rudiments, mais uniquement ce qui était nécessaire pour léviter puis voler. L'oiseau motivé par les carottes (en sucre) de Mhara et son inlassable volonté à le lancer par la fenêtre, réussit l'impossible. L'impossible n'est pas qu'il vole, c'était un piaf, c'est sensé l'être encore, mais dans sa manière à provoquer les lois du bon sens magique, qui se battent déjà avec acharnement avec la physique.

Blhuuuuuuuh.

Je sais pas si tu dois en être fier, c'est un outrage à tous les archimage.

Mon bon Salade, tu veux goûter ces carmel ? Pépite de sucre, sésame et tomates, un régale !

Je me sens seule en ayant quelques réserve, heureusement on m'en propose pas.

Blhu buh bhu buh.

Tiens. Y en avait en forme poissons et coquillages, j'ai préféré les étoiles de mers. Savais-tu que le dragon rouge très rouge lors d'un voyage au fond d'une mer pas très bleu, il a croisé une étoile de mer qui voulait être étoile de ciel ? Une grande prétentieuse.
Elle s'est collée au dragon rouge très rouge dans l'espoir qu'il l'emmène dans les cieux. Le dragon rouge très rouge dont la sagacité nous étonne pas ici (c'était le cas en vrai mais pour des raisons d'accessibilité il a modifié l'histoire) avait remarqué sa présence et retarda son arrivée dans les hauteurs du ciel. Le dragon rouge très rouge arpentât bien des mers, biens des terres, biens des souterrains. L'étoile de mer s'émerveillait son excitation ne cesser de croitre tant elle salivait {heureusement les écailles du dragon rouge très rouge le protégeait de ces effluves <elles sont imperméable à beaucoup de chose -mais pas mon admiration- ce n'est quand même pas une raison de souiller ainsi [mouille ta mer grognasse]>} d'atteindre son but et de briller avec les étoiles du firmament. Quand le dragon rouge très rouge y alla, elle commença à relâcher son emprise -totalement inutile (le dragon rouge très rouge ne l'aurait pas abandonnée)- en regardant l'emplacement dont elle avait toujours rêvée. C'était noir, presque tout noir, il y avait des étoiles au loin, quelques planète minuscules. Le doute sorti sa tête, le dragon rouge très rouge le balaya, rassurant l'étoile de mer -qui ne mesurait pas son immense chance- il l'invita à rester avec lui, le temps qu'elle trouve la force et la dignité de briller que pour les autres. Le dragon rouge très rouge lui confia que c'était son souhait à lui aussi et que viendrait le temps où ils auraient leur place sur la toile, un tout petit point. Un point lourd, inspirant, plein de signification, d'effort et beauté. L'étoile de mer (insolente au possible) lui demanda ses raison et le dragon rouge très rouge lui répondit doucement {au lieu de la bouffer comme elle le méritait} qu'il était né dragon gris, abandonné il était tombé dans l'antre d'une vieille dragonne rouge aveugle, la risée de ses homologue, elle l'avait prit sous son aile (décharnée) et malgré les incessantes railleries et violences des ses congénères elle l'avait élevé comme son fils. C'était pour elle qu'il était rouge, et c'est pour elle qui deviendrait rouge très rouge, qu'elle soit la mère du plus rouge des dragon rouge, du plus redoutable des dragons rouges (et pas rouges) le plus beau, le plus intelligent, le meilleur, car elle brillait déjà et pour rien au monde il ne la laisserait seule. L'étoile de mer <dans une indigestion de goujaterie> acquiesça <rudement sans aucun doute> et raffermi son étreinte <pas touche ! rentre chez ta mère vilaine> et ils s'en furent.
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#8
Ha ! Elle était rouge aussi. Mais un rouge banal, mais banal, comme on en trouve au font de toutes les mers, ou des confiseries. Mais le dragon rouge très rouge a tous les rouges, il ne serait pas le dragon rouge très rouge s'il avait que les plus beau.
Y avait sûrement mieux pour ce rouge quand même, genre une pomme d'amour.

Pff.


Mahra a un drôle de teint là. Elle qui fait si attention chaque matin à son maquillage, comme en témoigne ses retards.

Blouh !
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Atteindre :