La Compagnie Naine
#1
Karad Zirkomen, une journée d'hiver particulièrement froide. La citadelle était recouverte d'une épaisse couche de neige depuis plusieurs jours qui atténuait les bruits dans la cité.

Un groupe de six nains armés jusqu'au dents marchaient en file indienne sur le chemin qui avait été dégagé sommairement. Des fumerolles s'échappaient de leurs orifices et le sol croustillait sous leurs bottes. Gronain était à leur tête. Gronain était le chef de l'autoproclamée Compagnie Naine, formée à la sortie de l'académie par un groupe de frères d'armes.


Grrumble ! Par la barbe de Haul ! Ce temps me gèle les bijoux !

Il passa ses mains sur sa bourse.

Faisons une halte à la taverne pour nous descendre quelques chopes ! On pourra décider de notre destination.

Ronain ! Tu passes devant mon frère.
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#2
Ronain marchait en troisième position, derrière Gronain et Ptinain.

Lorsqu'il entendit son nom être prononcé, il releva la tête avec laquelle il propulsait de l'air chaud dans ses mains pour regarder dans la direction de l'auberge. C'est vrai qu'on se les gelait dehors et une bonne choppe revigorerait tout le monde.

Il acquiecia donc et pris la tête de la file en direction du bâtiment sus-nommé.

Arrivé sur le pas de la porte, il en ouvrit le battant et pénétra à l'intérieur. L'air y était plus chaleureux et les nains nombreux. Repérant une table assez grande pour accueillir la petite troupe, il s'avança et s'installa sur un tabouret en levant la main.


Six choppes par ici aubergiste !

Alors que tout le monde finissait de s'asseoir, Ronain se frictionna les mais dans un frisson lui parcourant tout le dos.

Nom d'une pépite, il fait un froid à geler de la bière !

Une fois la commande apportée et la tranquilité établie autour de la tablée, le nain reprit :

Bon alors, maintenant qu'on est sorti de l'Académie, on fait quoi ?
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#3
Salnain avançait à vive allure se remuant pour se réchauffer, les rudes hivers de Karad Zirkomen interdisait l'inactivité et il fallait rapidement trouver un endroit chaud où faire halte, la taverne semblait être toute désignée et les Nains ne pouvait qu'acquiescer à l'unisson aux mots de leur chef.

Alors que les six nabots s'engouffrèrent chacun leur tour dans la taverne, Salnain jeta un rapide coup d'oeil sur les gens présent à l'intérieur avant de se diriger vers la table et de s'y installer ne tardant pas à empoigner sa chope de bière et d'en avaler une gorgée. Observant ses compagnons de route, son regard s'arrêta sur Ronain lorsqu'il pris la parole.


"Bon alors, maintenant qu'on est sorti de l'Académie, on fait quoi ?"

Hmm... Et si on commencer par parler d'or ? ...Celui qu'on viens de ramasser sur notre dernière victime par exemple.

Son visage se fendit d'un sourire avide alors que son regard se tournait vers Grannain.
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#4
Ils étaient tous assis autour d'une table ronde, usée par le temps. Gronain attrapa le litron de bière que lui tendit le tavernier et bu une grosse gorgée avant toute chose.

Haaaaaa ! C'est la première gorgée qui est toujours la meilleure !

Il déposa quelques pièces d'or sur la table à l'attention du tenancier qui retourna derrière son comptoir. Ensuite Gronain écouta avec attention la discussion de ses frères nains dans le silence et notamment celle de Salnain. Lorsque ce dernier eût fini, notre nain enveloppé pris la parole à son tour.

Urk Urk Urk, il a eu son compte lui ! Ha Ha ça me rappelle quand on avait balancé Teorikk du haut d'un roc parcequ'il avait refusé de payer la note !

Il essuya la mousse de sa barbe.

Bon alors Gran' ? Il avait combien sur lui ce choupi ? Assez pour tenir ?

Il attendait la réponse de Grannain pour proposer une nouvelle combine. Pendant ce temps, la Compagnie Naine avait quasiment fini sa première chope. Pas besoin de faire signe au tavernier. Au pays des nains, la seconde chope est toujours de mise. Gronain lorgnait depuis un petit moment sur le marteau runique de Ronain, sa dernière acquisition, n'osant pas lui demander de lui montrer...
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#5
Les Nains revenait de l'entrainement quotidien. Depuis leur fraiche sortie de l'Académie, ils continuaient un entrainement quotidien. Le meilleur moment de cet entrainement, c'était le passage à la taverne et la descente de litre.
La file avait pénétré le batiment, passait sa commande un à un, et s'était installée à une table.

Grannain avait vidé sa première choppe.


Il avait rien! M'en parlait plus!

Depuis cet évènement, Grannain n'avait pas dit mot du long du chemin. Quelle idée d'avoir les poches vides! Il en avait presque bouffer son bois!

Pouw la suite, faudwait qu'nous nous equipons mieux qu'ça moi j'dis! Et apwes, nous devons nous faiwe les dents suw du concwet! Des sales bestioles, ou un aut' twuc héroïque de c'genwe. Et si nous cwoisons un pisseuw d'awbwe, ça m'plaiwait bien!!

Le regard de Grannain ne perdait pas le tavernier, il attendait la petite soeur!
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#6
** Le Froid des Plaines **

En voilà un bon temps bien sain! Pas vwai les gars? Bon, c'est ou le wendez-vous déjà?

La petite compagnie était regroupée à l'extérieur de la Cité, et n'attendait que quelques retardataires avant de rejoindre un autre groupe. Un nain les avait récemment convoqué, et avait une mission à leur proposer. Apparement, plusieurs groupes avaient reçu l'appel, et toute une organisation s'était mise en place pour coordonner les actions de chacun.
Grannain avait déjà Bander son arc, pret à réagir rapidement. Au premier bruit de neige écrassée, il se mit en garde d'ailleurs rapidement, démontrant la forte tension qu'il se montait tout seul. Les derniers étaient arrivés: il était temps de prendre la route, un dernier regard sur les remparts, avant que Gronain prenne la tete pour mener sa Compagnie à l'action.
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#7
C'est les moustaches gelées que la Compagnie Naine se mit en route dans les plaines enneigées au nord-ouest d'Ecridel. Ces nains là n'étaient jamais contre une bonne partie de "touche nenelfe", un bon moyen de se remplir les bourses et de se débarrasser de toute nervosité. Gronain se retourna vers ses frères d'armes.

En route.

Puis la petite troupe s'intégra au flot de nains qui étaient déjà en route vers le pays de la soupe de légumes. Le nain avait sa hache sur l'épaule et entonna son chant préféré:

ON EST LES NAIIIIIINNNNS SOUS LA MONTAGNEEEEUUUUH ! ON CREUUSE LA NUIT ! ON BOIT LE JOUREUUUH !

Et la compagnie se mit à chanter avant que le carnage ne débute ....
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#8
Je crois que c'est par là...

Ronain arrivait derrière Grannain, ses pas s'enfonçait dans la neige environnante et son souffle créait des nuages de vapeur qui s'effaçaient aussi rapidement qu'ils apparaissaient. Il fit une pause pour admirer le paysage montagneux qui entourait la cité naine puis se remit en route avec le reste de la Compagnie, Gronain en tête, traversant ainsi une rivière gelée.
Bientôt ils foulèrent les plaines et la température s'éleva quelque peu. Bientôt ils rencontreraient leurs premiers ennemis et les feraient payer au nom de Grungar.
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#9
La Compagnie a marché pendant une ou deux heures avant de rejoindre les autres. La neige rendait la marche beaucoup plus lente que sur les pavés de la Cité, et les nains, bien que la neige tombe chaque cycle, furent surpris des difficultés rencontrées. S'ils voulaient combattre, il leur faudrait avant tout s'adapter aux conditions de la période. Bien sur, ils avaient prévu quelques rations, et de la bière. Principalement de ce nectar de Houblon!

Lorsque les diférents groupes furent réunis, les chef de chaque escadron s'entretinrent pour définir les objectifs et façons d'y parvenir.
Gronain est revenu vers sa Compagnie pour rapporter quelques détails. Nous étions nombreux, et tous tout autant motivés. Cette forte motivation avait encouragé les responsables, qui avaient alors tablé sur une avancée franche et rapide vers le village.

Le nombre posa cependant rapidement un problème: l'organisation n'était pas optimale, et il y eut vite une scission entre les nains rapides et les retardataires. Ronain et Grannain étaient aux avants postes. Très vite, ils tombèrent sur les premieres cibles. Ces premières cibles qui tombèrent rapidement sur les premiers coups. Ils étaient environ dix nains, face à quelques misérables.
Les brutes épaisses se ruèrent rapidement sur eux! La neige ne les retint étrangement pas! L'air des batailles leur avait comme donné des ailes! Sur la petite dizaine, la moitié seulement s'élança, et pourtant, l'assaut donnait une impression de grande armée! Les cris ed guerre résonnaient dans les plaines, les cris de terreur les suivaient. Les première victimes n'eurent le temps de réagir, et les armes ne connurent pas le choc métalique, mais uniquement l'entrée dans la chair fraiche! Trouvant une force surnaine, Ronain souleva son Marteau Runique pour le faire tournoyer avant d'ecraser la tete de son adversaire, qui fit un envol lointain sur le sol, puis vint la deuxieme victime qui n'encaissa que faiblement le coup porté!
Derrière, les quelques archers du contingent faisaient pleuvoir les fleches, ne laissant dans le ciel que peu de place aux flocons blancs. La rapidité des archers avait permis à un mur de fleches de s'abattre sur le champs de bataille, preparant le terrain aux guerriers, puis ce fut des tirs bien plus precis qui sifflèrent sur l'horizon. Grannain comptait ses fleches, pour etre sur de ne pas en rater, mais aussi pour lancer le concour avec ses frères d'arme. L'oeil vif, le bras ferme, ses flêches avaient la direction claire, et clouait au sol sa première cible, mise à terre par un guerrier. Puis vint la fleche de la délivrance, plus rapide que le coup d'épée qui s'appretait à oter la vie de la créature...
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#10
La nuit vint mettre un terme aux premières escarmouches et les nains montèrent leurs tentes sur le fin manteau blanc qui recouvrait cette partie d'Ecridel.
La journée avait été belle et les ennemis peu nombreux et facilement vaincus mais Veunain n'en fut pas moins content d'en avoir terminé pour ce soir. Il s'enveloppa confortablement dans sa couverture en peau d'ours puis fourra sa pipe avant de l'allumer et d'en tirer trois grosses bouffées. Il soupira d'aise.
Il resta ainsi quelques minutes laissant son esprit vagabonder au rythme de ses inspirations enfumées et se repassa mentalement le cours de la journée. Finalement il farfouilla dans son sac et en sortit délicatement un gros livre usé qu'il ouvrit en son trois quart : le sommeil ne viendrait le chercher qu'après avoir fait son devoir de mémoire.
Le nain se saisit de son encre et de sa plume avant de la poser quelque part sous le chapitre septante-deux :

Citation :...et ainsi commença notre nouveau périple. A l'aube, alors que le soleil pointait timidement à l'horizon, nous nous mîmes en marche vers les sud-ouest au son des rots et des chants de nos ancêtres.
Il ne nous fallut que deux heures à peine pour comprendre que la route ne serait pas de tout repos.
Lorsque nous pénétrâmes dans les neiges éternelles un vent puissant se leva soudainement portant à nos oreilles des cris lointains de jouissance malsaine. "C'est une de leurs sorcières qui fornique avec un démon des glaces pour qu'il nous gicle à la gueule" cria l'un des nôtres, et les minutes qui suivirent lui donnèrent raison. Une tempête de neige comme on en avait jamais vu de mémoire de nain s'abattit sur nous si bien que le ciel même devint blanc et qu'on n'y vit pas plus loin que dans le cul d'un centaure constipé. On aurait dit que la neige poussait à même du sol et en une dizaine de minutes elle vint nous titiller jusqu'au couilles torse cou ! J'ai cru voir Grannain se mettre à nager pour avancer plus vite et Ronain pisser pour faire fondre un passage.
C'est à ce moment préci qu'il se mit à pleuvoir des flèches.
Nous n'étions qu'une poignée de braves contre deux trois fois notre nombre, dans une nature hostile et fatigués d'une journée de marche mais qu'à cela ne tienne, nous chargeâmes en beuglant.
"A MOOOORT" éructa Ronain, la nouille toujours à l'air (et grosse comme le manche de sa hache malgré le froid ambiant). "A MOOORT" qu'on a répondu tous en coeur, l'arme à la main et le feu aux boyaux, lorsque les premiers sangs impurs vinrent éclabousser la blancheur du paysage. Et pendant un instant, l'instant, tout ne fut qu'acier, cris et douleur. Puis le vent s'affaissa, les flocons cessèrent de tomber et le calme enveloppa la scène. Celui de la mort et de la victoire arrachée contre toute probabilité.
Ainsi s'acheva notre première journée. Et malgré ce qu'on pensa tous à l'époque, elle ne fut ni la plus longue ni la plus pénible de la Campagne de Tilador.
*Pouf* Veunain referma le livre et s'allongea le sourire aux lèvres. Cette habitude qu'il avait pris de consigner chaque jour les faits de la Compagnie avant d'aller se coucher l'aidait à s'endormir sereinement. C'était presque mieux que la bière.
Presque.
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#11
La bataille tourna vite à l'avantage des nains. Effet de surprise et surnombre eurent vite raison des créatures. L'une d'elle eut cependant le temps de guir, laissant dans sa bonté une trace rouge au sol. La piste fut rapide pour les nains, et généreuse! D'autres créatures étauient sur le chemin. Cette fois ci, la bataille fut moins impressionnante que la précédente.
Il manquait toujours une partie des troupes naines, mais cela ne se sentait pas sur les assauts.
Les nains n'ont aucune connaissance de la discretion et de la finesse. Les Créatures les entendirent, et prirent rapidement la direction opposée. Le fuyard avait sans doute prévenu ses compères, mais ceux-ci se sentaient sans nul doute assez supérieurs pour ne pas anticiper la rapidité des courtes jambes! La bataille fut bien plus courte. Les nains étaient désormais lancés, et rien ne semblait pouvoir stopper leurs raids. Les marteaux écrasèrent l'ennemis, les stoppant dans leur fuite. Les épées coupèrent leurs intentions, de fuite ou de défense. Les flèches tracèrent et clouèrent leur destin.

Mais dans leur avancée furieuse, les nains arrivèrent aux portes d'un village.
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#12
Le groupe décida de faire pause à moins d'une journée de marche de Tilador Erdana. L'excitation était palpable parmi les nains mais mieux valait se reposer avant la grande fête du fer. Attiré par la bonne odeur de barbaque, Veunain alla s'asseoir près du feu sur lequel Gronain faisait griller de la belette et, inspiré, il se mit à écrire.

Citation :Nous arrivâmes enfin en vue des remparts ennemis et nos coeurs se soulevèrent à l'unisson. Une puanteur ignoble régnait dans la plaine portée par les vents en provenance de la cité maudite ; je me souvins alors de ce que me racontait mon grand'pô quand je n'avais encore qu'une dizaine de printemps.

"Cey l'ôdeûl' dla maure qui vous envahi là-bas, si-fait, cal ces bouffeûls d'lacines vas y pas qu'ils incinèlent leu' bouts d'choux s'ils ont le malheûls de naquire plus ptit qu'la taille de ma hache. Spoul ça qu'ils sont tous si énolmes ! Oui-là ! Et ils ont des enclos entiers de nains qu'ils s'en selvent pour les tâches inglates ou qu'ils leu' mange les jambes s'ils ont la famine au cleux du ventle.

Pauvres, pauvres bébés elfes et pauvres, pauvres esclaves nains. Nous nous regardâmes tous en retenant nos larmes de compassion et nos cris de rage, bientôt nous irions les libérer de ces barbares. Nous nous battrions pour la liberté, pour la vie, l'amour et le respect de toute chose.
Et si nos bras venaient à fatiguer ce serait la volonté divine qui nous ferait continuer. Nous avions un but honorable et chacun d'entre nous était près à mourir pour ses nobles principes.
Le maître des runes referma son gros bouquin, rangea sa plume et alla se coucher : demain ils iraient piller une cité elfique.
Pour l'or et la gloire.
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#13
La Bataille de Tilador

Ils les attendaient. Nous arrivions devant les murs d'une cité aux allures modestes. La victoire se dessinait devant nous, et l'avant poste des elfes deviendrait batisse des nains! Nous étions confiant, stimulés par nos victoires des jours précédents. Notre nombre, la simplicité apparente de la Cité, comment pouvions nous perdre?

Ils les attendaient. Derrière les murs, dans un profond silence, ils guettaient l'arrivée des nains, trops surs d'eux. Certains elfes sortirent d'impatience, mettant encore plus en confiance l'armée naine. La lutte débuta, plusieurs elfes trépassèrent, et les nains se voyaient déjà dans la ville.

Un cor sonna dans les murs, des cris s'envolèrent dans un ciel bientot noircit par les fleches. Ils les attendaient. Les deux groupes armées se faisaient face, les nains chargèrent les archers elfes, balayant les flèches sur leur passage. Derrière eux, les archers nains faisaient précéder les guerriers par leurs fleches, et les maitres des runes invoquaient les forces mystiques. Au milieu des archers elfes, quelques guerriers aux oreilles pointues défendaient leurs camarades autant qu'il pouvait.

Le Cor sonna une nouvelle fois, ouvra les portes de la ville à une milice haute en arme, sans nul doute des gardes entrainés, la garde royale? Ils marchaient au pas, surement, fierement. Devant eux se tenait un elfe à l'allure plus distinguée. Quelques décorations marquait son rang: sans nul doute un Heros pour son peuple. Dans chacune de ses main, une lame.
La milice s'avançait au rythme de leur heros, dans un couloir ouvert par les archers. Le temps s'étant comme arrété, une stase ou seule la milice avançait.
Rapidement, elle arriva au contact des Nains. Le Hero fut rapidement la cible des archers, et celle des meilleur combattant. Une armée avec son commandement à terre est une armée devenue faible.
Mais rien ne l'atteignait. Le Hero était une danseuse hors pair, qui parvient à passer au travers de chaque fleche, dans une rapidité d'execution jamais vu. De même, sa façon de se courber et se plier devant chaque hache et chaque marteau faisait devenir folle la meute naine. Dans ses parades, il emmenait ses deux lames dans sa danse, occasionnant de lourds dégats.
Dans un élan fou, Ronain parti affronter le Hero, faisant vibrer son marteau de toute sa rage. Il lutta un long moment, encaissant les deux lames dansantes, tenant de les briser de son massif compagnon runique. Et ce fut la lame de trop. Dans un tango endiablé, une des lames vint le transpercer. Comme un homage, le Hero laissa sa lame planté un court moment, celui necessaire au corp de disparaitre, appelé par ses dieux. Quelques cris s'élevèrent dans les rangs nains. Une voléée de fleches monta haut dans les cieux, comme pour l'accompagner.


Devant l'impossibilité de toucher le Hero, les fleches prirent la directement de sa garde, avec beaucoup plus de succes.

Mais le temps passé, et les nains tombaint peu à peu, la retraite fut sonnée. Les fleches offrirent un rideau final à l'acte, retombant derrière les nains.
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