La relique d'Yhalarmenthatep
#1
- C'est terminé ! Nous allons tous mourir comme des rats, gelés dans ces bois désolés puis dévorés par les lapins sauvages !

- Je vois des mooorts PARTOUT !

- Jamais ! Jamais ! Ça ne s'arrêtera jamais ! Ces démons nous poursuivrons.


Bien que peu à peu exaspéré par les jémériades de mes compagnons, je savourais mon triomphe. Certes la profusion de ces dévoreurs avait de quoi vous saper le moral. Pour autant nos victoires auraient pu galvaniser les troupes.
Je revenais à l'essentiel, l'ancienne crypte était bien là où le grimoire d'Amônrokhtotep avait conduit mes recherches.
Une crevasse de quelques centimètres à vingt pas de la pierre en forme de croissant au sommet du mot Melfred.

D'un geste vif je rammassais le collier fait d'ossements et de restes de bêtes fossilisées. Je m'assurais que la compagnie n'avait rien remarqué tout en le glissant dans les creux de ma robe.

- Il n'y a rien ici ! Quelqu'un est passé avant nous, ou peut-être que je me suis trompé dans l'interprétation du grimoire. Peut-être encore, tout ceci n'était qu'une légende.

Tout en lisant la déception dans les yeux de mon escorte, conduits jusqu'en ces lieux maudits pour une cause vaine, je pensais secrètement "l'immortalité, enfin".

-Repartons compagnons, il n'y a rtien que la mort et le désespoir en ces lieux.

Quelques heures plus tard, Nous avions atteint le pied de la montagne lorsque qu'un de nos jeunes scout nous alerta d'un panache de fumée s'élevant des bois.
Ces primates du nord avaient allumé un feu de camp, nous annonçant leur position et probables intentions meurtrières.

-Prenez garde compagnons, la traversée ces bois maudits leur aura probablement fait perdre la raison, les peuplades du nord n'ont pas notre force morale. Attendez vous à combattre des bêtes enragées sans rapport avec les sauvageons de coutûme.

Je devais atteindre mon laboratoire avec la relique, quelqu'en soit le prix.
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#2
Le Président du Præsidium avait pour ambition, dans sa nouvelle cité, d'ouvrir un Grand Musée Muséum de Georgegrad. Et il avait pour ambition d'ouvrir, dans ce musée, une section Histoire naturelle. Hélas, il se rendit compte qu'il manquait cruellement d'objets à ajouter à la collection. Il appela le Vice-Président du Præsidium, Chancellier-Pinte de l'Ordre, et lui dit : "Nous devons trouver de quoi remplir notre grand musée, afin de faire rayonner notre ordre, nos idéaux, et la science ! La Corne de Melfred semble être une destination de choix. Va ! Je vous rejoindrais sur la route, car j'ai à faire"

C'est ainsi que le Chancellier-Pinte se retrouva à mener une expédition en plein Ingemann. Il fut fort surpris, toutefois, lorsqu'il appris par ses éclaireurs que des chiens de magicalistes se trouvaient déjà dans la place. Que faisaient-ils là, quels intérêts avaient-ils dans la culture, eux, ces ignares ? Ils cherchaient, à n'en pas douter, à revendre au plus offrant les objets qu'ils trouveraient, poursuivant ainsi le seul et unique but des magicalistes : gagner de l'argent. Ce massacre du patrimoine naturel devait cesser, se dit le Vice-Président. Il faut chasser au plus vite ces immondices de ces terres.

L'expédition coruniste se rapprochait jour après jour du groupe de vils et cupides magicalistes. Lorsqu'un soir, à l'heure de la bière et de l'hydromel, il fut constaté que l'ennemi se trouvait assez proche pour envisager une confrontation dès demain, les corunistes s'installèrent, et allumèrent de grands feux afin d'avertir leurs adversaires de leur présence. En effet, contrairement aux magicalistes, les corunistes étaient des gens d'honneur, et ils ne tombaient pas sur leurs ennemis sans prévenir.
Il fut également décidé d'envoyer demain à l'aube un émissaire, le sage Thorard, dans le camp de leurs ennemis afin de discuter des modalités des hostilités.

Le lendemain, un peu après l'aube, le camarade Thorard revint au camp coruniste avec pour toute réponse des magicalistes quatre flèches fichés dans son armure. Bien que les modalités de négociation de l'ennemi étaient de fait assez peu évoluées, Biereforever sût déchiffrer le message de ses adversaires, et il en déduisit qu'il devait initier les hostilités sans délai.
En avant camarades ! Chargez ! Sus à ces chiens de magicalistes !

Le Grand-Pinte de l'Ordre, lui, avait fini ses affaires à Georgegrad, et il se dit qu'il ferait mieux de partir à la suite de ses camarades et de venir à leur rencontre sur le chemin du retour.
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#3
Aux armes ! Les envahisseurs veulent piller nos ressources !

Ainsi Snow chargea juste derrière 2 compagnons du Praesidium à l'assaut du vil pillard Braxat qui ne devait s'échapper de la bataille tel que d'autres couards elfes.
Personne ne devait réchapper d'un tel endroit.

Le Grand mage n'était pas un roc comme l'était un gardien des runes. Il en était moins sage et sa vanité envers la relique lui causa sa perte. Il en paya alors de sa vie dans un lieu qui été propice au meurtre.

Les monstres qui détenait cette relique ne sont rien face à nous. Donnez la ou sinon...
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