Echange.
#1
La reine Silmareïn avait donné l'ordre de transmettre une missive aux principaux représentants des guildes, et aux personnes influentes. L'échange resterait privé, la négociation avec les hélions ne devaient pas parvenir aux oreilles d'une figure représentative de l'autorité centaure, celle-ci risquait de s'emporter.

Citation :[Image: 112.png]Centaures, elfes,

si vous recevez cette missive, c'est que j'ai naturellement confiance en vous. Je souhaite vous informer d'une mission de la plus haute importance.

Nous avons négocié avec le Cheik'h, le retour de la masse d'Aletheria, afin de redorer le blason de nos alliés. Mais tenez cette information secrète, nous préviendrons le Roi Mélaneus et la Grande Prêtresse Callicéa, une fois l'échange réalisé.

Les missives de la conseillère Noor, notre interlocutrice, ne manquent pas d'hypocrisie et de fourberie, mais à travers les lignes, j'ai pu déceler quelques informations intéressantes.
- Le mal qui ronge les hélions n'est pas bénin, et incurable aux yeux de leurs spécialistes (la demande d'une herboriste en est la preuve !). Ils semblent déroutés par l'ampleur de la maladie.
- Ils négocient avec l'ennemi pour guérir ce mal. Je doute que seule la population soit atteinte. Je pense qu'une autorité importante est atteinte, même gravement. Vu que le Cheik'h ne prend pas la peine de répondre, je pense avoir une petite idée. Ou simplement, il ne juge pas le capitaine Malachin digne d'intérêt, ce dont je doute.
- Les hélions ont recours à toute sorte de supercherie, et ne reculent devant aucune bassesse. Le ton mielleux et élogieux à notre égard lors des premières missives en est une preuve.

Nous avons tenté de soutirer des informations du capitaine de Gario en le gardant indemne, du moins physiquement, sans succès, même si ses paroles laissaient sous-entendre des faits intéressants. Pour le moment, nous ne divulguons rien sans les avoir vérifiés.

Nous devrons nous tenir en alerte lors de cet échange, les hélions sont des manipulateurs sans états d'âme. Eriador, le responsable de l'escorte aura en sa possession le panel de plantes rares et les recettes d'anti-poisons bénins. Les recettes contrant nos poisons les plus virulents seront omises. Nous ne savons rien de ce mal touchant les hélions, et si l'antidote est découvert, ils n'hésiteront pas à utiliser cette arme contre nous. Toute information sur ce mal est bonne à prendre, pour pouvoir l'éradiquer facilement s'il toquait à notre porte.

Il a été négocié qu'un groupe de six personnes accompagnerait notre général Eriador et le prisonnier Malachin.
- Aegon le champion pour l'identification de la masse.
- Cundonya, en qualité de chef de la guilde sylvaine Quendi.
- Almeria, cheffe de la guilde la chevauchée rédemptrice.
- Athelia, responsable de la guilde Kataïhl'Ubah.
Deux autres personnes accompagneront ce groupe, et je laisse le soin aux personnes indiquées ci-dessus de les choisir.

Nous ferons partir le groupe prochainement. Dirigez vous vers Mitriath sans plus tarder. Une escorte plus importante pourrait se tenir à la lisière du lieu de rencontre, prête à intervenir. Restez sur le qui-vive, je me méfie de la perfidie hélionne.

Reine Silmareïn
[HRP] Rendez-vous mercredi à Fea Aldon au plus tard .
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#2
ERRATA ! LE RENDEZ-VOUS EST A FEA ALDON ET NON MITRIATH.
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#3
Ayant reçu le message, Almeria se mit en route depuis Naël...
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#4
A la réception du message, Athelia chaussa ses plus belles ailes, telle une pégase, pour être à l'heure au rendez vous.
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#5
Le chef de guerre Eriador attendit patiemment son escorte, Aegon et Cundonya émergeait des bois pour s'approcher de lui. Il manquait encore des membres du groupe.

[Image: 90826.png] Venta, et merci de m'escorter dans cette dangereuse mission. Comme vous le constatez, l'hélion est en bonne forme, du moins physiquement. Une missive vient de me parvenir par un messager de la Reine, indiquant l'endroit de l'échange, et comme je me doutais, il est situé pas très loin de Fea Aldon et Gario pour proposer une solution de repli.

Je possède un sac contenant la demande des hélions. Nous allons nous mettre en route et nous attendrons sur les lieux. Nous partirons demain à l'aube.



Citation :NOTE IMPORTANTE.

Je placerai demain matin le tp pour entrer dans la zone (en écridel 118.62) lorsqu'Eriador et Malachin seront sur place et SEUL LES PERSONNES DU GROUPE ACCOMPAGNANT ERIADOR SONT AUTORISES A ENTRER. Les autres joueurs attendent à l'extérieur de la zone. L'intrusion non autorisée dans la zone d'un joueur signifie l'échec des négociations.

Toutefois, si en RP, un des joueurs centaures ou sylvains donnent l'alerte, vous pouvez entrer et cela fera échouer les opérations. Nous allons ouvrir un sujet commun sur la place du royaume pour ce scénario.

Attention, en cas de baston, les hit and run ne sont pas autorisés !
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#6
Le TP pour la zone de l'échange est placé. Le groupe indiqué peut entrer.
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#7
Findanel se glissa discrètement derrière Eriador pour ne pas alerter Adraste où ses compagnons.

Sauf votre respect, je me permet de dire que même affaiblie, je suis prête à mettre aux arrêts cette traîtresse d'Adraste. Je n'attend que votre ordre.
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#8
Eriador jeta un regard sombre à la petite elfe, mais ce n'était pas contre elle qu'était tournée la mauvaise humeur du Chef des armées. D'ailleurs, ses yeux ne tardèrent pas à se fixer sur la blanche centaurine. Il se racla difficilement la gorge, se remettant. Une fatigue sans nom lui broyait les épaules, mais il n'était pas homme à se laisser aller, plutôt à lutter avec ferveur.

C'est finalement dans un rugissement qu'Eriador Melehtë se fit entendre :

[Image: 90826.png]« La Justice sylvaine déclare Erymeus, Priscilla et Adrasté coupables de haute trahison contre la Couronne de Pelethor. Au nom de la Reine Silmareïn, je somme tout elfe de mettre aux arrêts ces trois fauteurs de trouble ! »

Par quel culot pouvait-on désobéir aux ordres de la Reine et salir sa parole ?
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#9
Ery et Prisci vous êtes exclus de la Chevauchée pour trahison envers Aletheria et nos alliés elfes !
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#10
La jeune Sylvaine fut étonnée de la rapidité à laquelle son chef des armées pris sa décision.

Elle s'attendait plutôt à ce qu'on lui ordonne une position stratégique, et non d'arrêter 3 centaures.

Elle se demanda un long moment si elle devait plutôt les ralentir ou essayer de les blesser suffisamment pour que d'autre n'ai qu'à les ceuillir...

Elle ne pouvait prendre qu'une cible et Adraste lui semblait être la meneuse du groupe..
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#11
Findanel leva les mains vers la traitresse...

Une voie dans sa tête lui demandait si elle était sure de vouloir faire une action offensive contre un allier...

Des amies ou des frères ne se battent ils pas parfois ? Ils n'en reste pas moins frère ou amis.
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#12
Ce n'est pas parce qu'on s'attend à ce qu'il pleuve qu'on ne se retrouve pas mouillé lorsque cela arrive. Priscilla ne parut pas étonnée des paroles du chef de guerre sylvain, qu'elle avait pourtant béni quelques minutes plus tôt de la grâce d'Aletheria mais sa jeunesse ne fut rarement aussi apparente que lorsqu'elle répondit en trébuchant sur ses mots, osant à peine croiser son regard.

Ne comprenez-vous donc pas ? Mais, enfin... Nous venons de vous sauver la vie sur ce rivage. Nous... vous ne savez pas. Comment pourriez-vous ? ...

Puis il y eut les mots d'Almeria, d'une familiarité qui dénotait avec la gravité de leur sens, et comment aurait-il pu en être autrement. Ils chevauchaient ensemble depuis si longtemps. Elle allait se diriger vers sa mère de guilde, pour s'expliquer, pour s'excuser peut-être, pour que tout soit dit et que les masques tombent, lorsque Findanel s'en prit à Adraste. L'attitude de Priscilla changea du tout au tout et l'enfant disparut derrière la bête traquée. Elle s'écarta vivement de ses semblables, le crin hérissé, et cracha par terre.

Merde à votre honneur mal placé qui guide vos politiques. Merde à votre justice qui condamne sans savoir. Amenez-moi mot du Roi Mélanus sur notre soi-disant trahison et je considérerai de me rendre. D'ici là, hors de notre chemin ! Et ne nous obligez pas à nous nous battre contre nos frères de sang. L'ennemi est au sud, il l'a toujours été.

Elle leva sa baguette, prête à défendre sa Soeur de Misère.

Parce qu'Adraste est l'héroine que Péléthor mérite. Pas celle dont elle a besoin aujourd'hui... Alors ils la pourchasseront. Parce qu'elle peut l'endurer. Parce que elle n'est pas leur héroine. C'est une Dévote Silencieuse... qui veille et protège sans cesse.
C'est la Centaure Blanche
.
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#13
Aegon chargea (bêtement?) les Hélions et hommes bêtes, fou de rage de voir des assassins/mages de la main noire invités aux rendez-vous.

Encore une supercherie hélions, ils n'avaient fait qu'essayer de gagner du temps pour que leur renfort arrive. Soutirer en priorité les médicaments pour leurs moisissure de peuple... Cette négociation était vouée à l'échec sans même l'intervention des renégats.

Sa charge fut de courte durée... une fois de plus sa vision faibli, il espera juste que les autres personnes présente ont eu plus de chance que lui. Il se réveilla finalement à la capitale centaure.

Après s'être remis de ses blessures, Aegon fit son rapport à la grande prêtresse qui avait été mise à l'écart par les sylvains.
Et repris son paquetage prêt à repartir vers la cité sylvaine.

Il a eu ouïe dire que les sylvains tenaient pour responsable certains rebelles centaures. Il en avait par ailleurs fait leur chasse, sans grand succès. Mais il avait deux trois mots à dire aux autorités sylvaines:

Que la loi sylvain s'applique uniquement au sylvain, et que par logique les centaures sont sous le joug de la loi Centaure. S'ils veulent quelque chose qu'ils fassent appel au roi centaure ou à la grande prêtresse. Ou qu'ils remettent les rebelles aux autorités centaures.
Quand la reine Sylvaine complote secrètement dans le dos de la grande prêtresse centaure, cela va être un peu plus dur de convaincre les autorités centaures de cette trahison, donc pour l'instant que les autorités sylvaines arrête de gesticuler pour brasser du vent.
Et pour finir, il ne peut y avoir de trahison, si seul les chefs des grandes guildes connaissaient la date et le lieu de l'échange, à moins qu'une information à fuitée.

Après son bref ruminement, il repris son trot déterminé.
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#14
Cundoyna arriva directement dans l'Arbre Royal. Son regard et ses bandages laissaient largement comprendre qu'il ne patientrait pas. De plus, la reine et ses conseillers devaient surement attendre de leur nouvelle.

Il mit un genoux à terre, encore douloureux du coup d'épée reçu dessus

Ma Reine, la mission est un échec.

Ces mots résonnèrent longtemps au coeur du Palais. Reprenant son soufle le Sylvain continua car chacun attendait des détails

Un groupe de rebelle Centaure et Sylvain ont tenté de récupérer la Masse par la force, jetant à bas la diplomatie et laissant seul aux armes le droit de parole. Nous avons réussi à protéger Eriadior afin qu'il ne tombe pas aux mains de l'ennemi et devrait nous rejoindre bientôt.

Il se releva un peu et soupira

Mais en fait, cela nous à permis d'éviter le pire. Les hélions et les hommes bêtes étaient 3 à 4 fois plus nombreux. Cachés et dissimulés à l'arrière, ils n'attendaient qu'une chose : nous tuer et récupérer leur dû.

Cette fois-ci il fit exprès d'attendre, car les mots qui sortiraient de sa bouche seront définitifs et porteurs de malheur

Ma Reine, mon coeur saigne car c'est la Guerre...
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#15
Même si l'échec restait prévisible, la reine était restée optimiste. Force est de constater devant l'ampleur des rapports de bataille et l'échec de la négociation, elle dut se rendre à l'évidence. Le peuple de Pelethor devait prendre les armes.

Lorsque le guerrier pénétra dans l'arbre royal, son armure couverte portant encore des traces de sang séchés, preuve d'un combat récent, les conséquences étaient sans appel.

[Image: 112.png] Cundonya, j'espérais que l'échange ne se passe pas ainsi, et même si le groupe de rebelles furent les premiers à lever les armes, les hélions n'ont pas respecté les règles. Je vais réunir le conseil au retour du chef des armées et nous prendrons une décision sur l'avenir de nos relations avec les hélions, même si celle-ci ne fait aucun doute.
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#16
Le conseil était réuni, et le chef des armées était attendu avec impatience. La reine avait dépêché une missive sommant Eriador de faire son rapport au plus vite. Les informations obtenues sur les stratégies ennemies lors de cette rencontre pouvaient être d'une grande importance, surtout les attaques en finesse de leurs assassins. Une donnée difficile à prévoir dans un plan de bataille.

L'annonce publique des hélions était sans surprise, les elfes et leurs alliés s'étaient déjà préparés à entrer en guerre, l'officialisation du conflit n'était qu'une question de temps.

Au moins, elle savait à quoi s'attendre. Mais que fait Eriador ?
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#17
La marche du Capitaine était rapide, saccadée. Il semblait souffrir à hauteur de genou car sa jambe avait de drôles de soubresauts, mais malgré tout, son pied frappait le sol en rythme.
« Eriador, vous… »
Il ne répondit pas, et fila entre les conseillers qui se retournaient autour de lui, vers lui, mais aucun ne l'arrêtera. Tout le monde savait que la Reine Silmareïn l'attendait, et on ne faisait pas attendre la Reine sylvaine.

Une dernière porte s'ouvrit, et cette fois-ci, enfin, le Chef des armées était là. Dans une armure par trois fois percées et le corps martelé ici et là – mais soigné grâce aux mains expertes des prêtresses d'Halista de Fea Aldeon, il était là, fier, le regard droit, bien que sa mission avait été un échec des plus critiques.

Il se pinça les lèvres, attendit que la Reine ne lui donne la réplique, et se permit de répondre à la question qui lui brûlait le cœur : qu'est-ce qui avait bien pu se passer ?

[Image: 90826.png]« Ma Reine, je n'ai pas de mots pour dire combien je suis navré de la situation dans laquelle se retrouve Pelethor.
La mission était plutôt bien engagée pourtant, et les discussions se tenaient simplement. Cinq émissaires et le Conseiller Malik étaient face à nous, et nous allions nous mettre d'avis sur un ordre d'échange, quand un groupuscule de renégat centaure s'est interposé et a tué devant nos propres yeux le Conseiller hélion.
Le premier sang ayant été donné, je ne vous décrirais pas les affrontements sanglants qui ont suivi – se cachant de chacun des côtés des hommes et des femmes prêts à défendre le moindre affront, ceux-là même qui ne pardonneront pas cette honteuse bavure. »


Eriador reprit son souffle, et il sortit de sa poche un petit sac qui contenait alors quelques herbes. Il le posa même sur la table, le regard peiné jusque dans le fond de l'iris.

[Image: 90826.png]« J'ai pris la peine de jeter l'anathème sur les centaures responsables de ce sinistre échec : ils ont pour nom Adrasté, Priscilla et Erymeus.
Un elfe sylvain les accompagnait ; je ne connais pas son nom, et j'ose espérer qu'il ne survivra pas à ses blessures, car cet homme a jeté plus qu'un affront aux hélions, il nous a patiné d'un caractère vil et fourbe qui n'est pas le nôtre. »


Le Chef des armées inspira profondément et posa un genou à terre, pliant la tête devant celle qui était la Gardienne de Mitriath.

[Image: 90826.png]« … Mais plus que tout, j'accepte toutes vos sentences pour avoir jeté tout Pelethor contre une guerre qui à présent me semble inévitable. Mon rôle était de protéger le peuple ; et en cela, j'ai failli. » -NDLR: la déclaration de guerre n'est pas encore parvenue aux sylvains à ce moment là.-

Humblement, Eriador attendit, ravalant sa salive.
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