Une paire de pattes parmi deux.

[Pludencre]

On le tolère même si les relations entre les deux peuples sont froides, mais les regards suspicieux et les commérages dans son dos sont monnaie courante. Le peuple des équidés reste méfiant, et sa présence à la capitale n'est clairement pas souhaitée. On s'écarte à son passage et les gardes tirent leur arme au clair lorsqu'il les croise. Il suspecte même d'être suivi. Pourtant aucun centaure n'a eu de geste menaçant à son égard. Juste un ton froid et méprisant.

Mais, il a déjà bien vécu, et il est rodé à ce genre de comportement. Se faire une place parmi les siens provoquent ce genre de désagréments. Surtout si des montagnes d'or sont en jeu. Borné, il est ici pour une bonne raison, et il en démordra pas. Il vadrouille dans la ville, glanant des informations et discutant avec les commerçants. Sa bourse bien pleine aide à délier les langues... jusqu'à un certain point. Un sujet sensible, et encore gravé dans bien des mémoires.

Talentueux forgeron, il est reconnu des siens, et a engrangé au fil des années des compétences extraordinaires. Toujours à la recherche d'un nouveau défi, il a répondu à de nombreuses demandes audacieuses, voir pour certaines, irréalisables sur le parchemin. La jalousie de ses comparses est née avec sa gloire. Au moins, il est familier des regards de travers.

Il est ici pour son dernier - et plus coriace - projet qu'il traine depuis ses débuts dans le métier, comme un boulet au pied d'un prisonnier. Suite aux rumeurs de taverne, il s'était empressé de prendre le chemin de Naël'Kaldora. C'était le moment, pensa-t-il. La fatigue s'évaporait à mesure qu'il s'approchait de la capitale centaure, excité comme un jeune nain recevant son premier sou.

Il avait beaucoup à apprendre, et beaucoup à leur apprendre. Frerïn, forgeron nain, était ici pour entrer dans la légende.

[Aioros]

Aioros ne comprenait pas.
Après avoir récupéré ses économies à la banque il s'était dirigé directement vers l'échoppe des marchands d'armement.
Après avoir dépensé tout son argent dans cette boutique il avait ressenti un sorte de tristesse chez la marchande.
Comme si cette dernière servait son dernier client.
Il essaya de l'interroger afin de comprendre les raisons de son désarrois et la réponse qu'elle lui fit avant de baisser son rideau ne présageait rien de bon :

"Il est en ville. Bientôt personne ne viendra plus dans ce magasin. Tout le monde ira chez lui et nous n'aurons plus qu'à brader notre stock"


Aioros aurai bien aimé savoir de qui elle parlait. Aussi il resta dans les environs de la capitale en cherchant ce mystérieux personnage.

[Tagaclop]

Tagaclop restait perplexe.

Pourquoi ce fameux forgeron, manifestement tant attendu à Naël'Kaldora, se faisait-il mettre la tête au carré avec tant de hargne.

Le jeune centaure ne savait s'il devait se joindre aux hommes de la garde et, lui aussi, y aller de son coup de masse bien placé ou devait-il rester en retrait ?
Un doute fugace s'empara de Tagaclop, au moment où la garde se "pencha" sur le cas Frerïn, lui-même s'était engagé dans une négociation hasardeuse avec le forgeron.

Pourvu que ma convoitise ne me joue pas de vilains tours pensa t-il tout en contemplant le pauvre nain se faire coller sa raclée.

[Aioros]

une fois revenu en ville, Aioros trouva enfin le nain :

Aioros et ses compagnons te salue Frerin.

Ta présence nous intrigue, nous n'avons pas l'habitude de recevoir des visiteurs des contrées lointaines.

Comment se porte le vaste monde ?

Tu dois être assoifé de ton voyage, la taverne se trouve à deux pas d'ici, laisse toi inviter, nous sommes curieux de ton récit.

D'ici là trinque donc avec moi :

Le 21-02 à 23h 56m 18s Aioros a donné des objets à Frerïn 1 Liqueur de patate


bienvenue chez les centaure brave nain.

[Pludencre]

Le nain regarda les deux centaures d'un oeil suspicieux. L'allure des deux personnages n'indiquait aucune compétence dans le travail de la forge. Bref, des personnes avec peu d'intérêt pour son entreprise.

Ma présence ici ne regarde que moi, mais je ne suis pas contre un rafraichissement. Je n'ai guère de nouvelles sur le vaste monde, si ce n'est celle de Karad, sans importance.


Le nain but la boisson offerte par Aioros, et ne put s'empêcher de sourire. De la vraie piquette. Sa vessie le démangerait avant que sa tête ne commence à tourner ! Pour faire bonne figure, il répondit aux deux centaures.

J'ai peur que votre bourse ne soit pas assez remplie pour étancher ma soif. Et puis, d'autres affaires personnelles n'amènent dans ces contrées. Savez-vous où je pourrais trouver un forgeron compétent et enclin à m'apprendre quelques combines ?


Autant bien être aiguillé, pensa-t-il.

[Dorémi]

Dorémi arriva lorsque les deux centaures parlaient tranquillement avec le nain.
Il se demandait bien ce qu'il pouvait discutait avec le bain alors que l'avenir sylvains et centaures se jouait au même moment plus loin au sud.

Seleron à vous maître nain.
Descendez plein sud et vous serez en face de l'armurerie, elle se trouve au nord de l'arène des combattants.
Je ne sais pas si notre maître forgeron arrive à la moitié de votre barbe mais il a du talent pour nous.
Pardonnez mon état, une mauvaise rencontre avec des hélions , ce sont comme des Hauts Elfes en moins évolués et avec un fort soutien magique et en grand nombre malheureusement pour nous.

[Pludencre]

Le nain remercia le centaure de la tête, et se dirigea vers l'endroit indiqué.

Assez étrange, l'organisation de cette ville. Il avait cherché les forges au nord, comme chez les siens, mais n'avait rien trouvé. Au moins, avec l'indication il avait une chance. Reste à convaincre le forgeron de le former. Il avait un projet bien précis en venant ici, mais il paraissait de moins en moins convaincu de pouvoir le mener à terme.

[Aioros]

curieux de connaître les projets de Frerïn, Aioros le suivit dans l'armurerie et lui prodigua l'assistance de ses prières afin que ses aptitudes soient au plus haut lorsqu'il faudrait apprendre du maitre armurier.

Le 24-02 à 15h 47m 37s Aioros a lancé le sort Lumière de la Lune sur Frerïn

[Tagaclop]

Voyant Frerïn se diriger vers l'armurerie avec Aioros à ses trousses. Tagaclop, amusé par l'allure du mystérieux bohnome, ne put retenir cette malheureuse tirade, prononcée hélas bien trop fort pour qu'elle ne soit entendue.

Héé! Fais-voir à tout le monde que t'as de la bouteille si tu veux ! Mais fais gaffe à pas trébucher dans ta barbe !

[Dorémi]

avant que le nain ne soit hors de portée, le centaure lui adressa quelques mots.

Si vous avez besoin d'aide pour avoir des ressources, n'hésitez pas j'ai un talent particulier dans l'extraction de ressources et aussi un certain talent dans la magie.
En attendant, je vais aller voir notre roi.

Bonne chance et que Haul vous accompagne.

[Pludencre]

Le centaure le regarda avec dégoût. Sa demande, originale, défiait tous les principes d'Aletheria. On pouvait même qualifier cela de parjure, et dans le contexte actuel, cela pouvait être assimilé à un blasphème. Mais le petit bonhomme avait une autre culture et on pouvait lui pardonner, du moins essayer. Le vendeur d'armes répondit froidement.

Il est hors de question que je vous apprenne la forge centaure ! Surtout pour le projet que vous souhaitez réaliser ! C'est un art de mon peuple qui doit le rester. Nous n'exportons pas le culte d'Aletheria !


Le nain s'était douté de la réponse, mais il savait qu'il pouvait apporter sa pierre à l'édifice.

J'ai conscience des conséquences que peut entrainer ma demande. Mais si nous arrivions à mener à terme le projet ?


Le vendeur imaginait très bien les conséquences de la réalisation d'une telle oeuvre et les répercussions possibles sur son commerce. Mais il fallait l'autorisation de la Grande Prêtresse pour cela.

Dans l'hypothèse où j'ai les connaissances suffisantes pour le faire, il faut l'aval de notre Grande Prêtresse !


L'étranger comprit très facilement. Le vendeur n'y connaissait rien. Une nouvelle piste se présentait à lui. Rencontrer la Grande Prêtresse je-ne-sais-pas-son-nom. Et cela risquait d'être fort difficile sans aide de centaures. Peut-être les centaures rencontrés un peu plus tôt pouvait l'aider ?

Il remercia le vendeur et se dirigea, comme indiqué par le marchand, vers le temple au centre de Nael'Kaldora.

[Dorémi]

Le centaure venait de sortir de son entretien avec le roi et se dirigea au niveau du temple afin de renouveler ses bandages lorsqu'il sorti du temple, il croisa le nain.
Seleron maitre nain, comme on se retrouve, vous ne devez pas avoir trouvé votre bonheur chez notre forgeron car je vous vois déjà au niveau du temple. Ou vous dirigez vous donc, vers le temple ou vers le palais? Le temple se trouve en face de vous et à l'intérieur se trouve notre Grande Prêtresse Callicéa, n'oubliez pas de bien utiliser les termes Grande Prêtresse Callicéa, les gens sont à che, sont pointilleux sur les titres, si vous cherchez le roi Mélaneus, il se trouve dans le palais qui se trouve au nord de la cité.
Le centaure pris un bout de papier dans sa besace et lui fit un croquis rapide de la cité avec les bâtiments principaux.
En espérant que vous trouvez ce que vous êtes venu chercher sans que cela nous nuise, cette carte vous aidera à vous déplacer dans notre cité. Je pense que nous sommes amenés à nous revoir bientôt étant donné que nous nous sommes déjà vu plusieurs fois en peu de temps.
Si vous avez un peu de temps un soir, j'aimerai en savoir un peu sur votre projet, je pourrais peut être vous aider.

[Dorémi]

L'émissaire était parti voir le forgeron afin d'en savoir plus sur le projet du nain, et ce dernier semblait bien avoir un projet assez fou à réaliser. Il revient alors vers le nain qui était toujours au niveau du temple.

Seleron maitre nain,
j'ai entendu des rumeurs à propos de votre projet. Si ce que j'ai entendu est vrai, c'est un projet vraiment ambitieux et je pense qu'une aide centaure vous serait la bienvenu.
Je me nomme Dorémi, émissaire des esprits et vous?
Pourrions nous, nous poser dans un coin afin de parler de votre projet et savoir comment ce dernier peut il être réalisable? Bien entendu, je paye les cinq premières bouteilles.

[Pludencre]

Il avait croisé plusieurs fois cet émissaire des esprits mais n'avait pas échanger plus que des formules de politesse. Ce fut surprenant pour le nain que ce dernier soit informé de son projet, en supposant qu'il dise vrai.

Vous me semblez bien informé, le forgeron a la langue bien pendue...

Soit, vous savez qu'un tel projet nécessite l'accord de la grande prêtresse. Seriez-vous prêt à m'accompagner auprès d'elle ?
Je pense que si vous évoquez en premier le projet, elle aura plus de chance d'accepter non ?

Au moins, il sera fixé si l'émissaire des esprits mentait.

Appelez moi Frerïn, maître nain ne me sied guère.

[Aioros]

tant de soucis, tant de peines, et tant de charges laissaient Aioros au loin des siens en profondeur de la foret profonde de Péléthor ou pléthore de trafiques maudits se déroulaient sans cesse ; néanmoins il fallait se préparer pour la grande bataille et Aioros se préparait.

Toutefois convaincu du bien fondé de ses actions, il n'en demeure pas moins qu'il ne s satisfaisait pas d'avoir laissé le nain sans escorte. Le soldat de la lune sentait un danger lointain se rapprocher.

il pria avant de s'endormir. son réveil matin serai les gratouillis d'un acolyte de trafiquant.

[Aioros]

Dès qu'il pu donc Aïoros rejoignit le nain près du Temple et fut si accablé par le silence de ce dernier qu'il le poussa dans la mare jouxtant le Temple afin de vérifier si le petit barbu aurait le réflexe de sortir de l'eau.
Ce faisant, il confisqua les javelots qu'un jeune centaure avait lancés sur le nain.

Il ccourru rejoindre Tagaclop aux abords de la cité et s'enquéri des dernières nouvelles de Nael tout en l'enquérissant de la victoire remporté dans la défense de Mitriath.