RP - La fête de l'Amitié : Le secret de l'anneau

[Belial]

En se dirigeant vers le Sage Lope aux Doigts d'or, Belial se remémora les événements qui avaient eu lieu lors de sa détention dans les cellules du cachot des centaures.. Peu après que Kaldeus l'ai laissé pour pour aller parler au Roi Mélaneus ..

Le capitaine de la garde sortit du cachot après avoir refermer la porte de la cellule.

Belial commença à l'inspecter, elle était assez grande et pauvrement aménagée.. Mais il ne s'attendait évidement pas au confort d'une chambre d'auberge ! ...

Il remarqua la mystérieuse femme dans la cellule à proximité, qui commençait à se rapprocher de lui.

Tous deux se mirent à l'écart, pour parler discrètement


Nemeao , je me nome Belial. Appartiens tu au peuple Helion ? je remarque que tu portes une cape du désert..
Je me demande également quelles sont les circonstances qui t'on fait arriver dans ce cachot ?




L'étranger lui adressait la parole, mais la présence des centaures réfrénait son envie d'ouvrir la bouche. Elle avait résisté aux nombreuses heures d'interrogatoire, ce n'était pas pour commettre une erreur maintenant.

Elle fixa le nouveau venu sans broncher.

Belial sentit que la femme était hésitante. Il n'eut aucune réponse à ces questions et fit simplement un hochement de tête à son encontre.. Elle seule décidera du moment opportun ..

Puis par une petite ouverture, il vit le jours qui commençait à décliner, il s'assit dans le coin de la cellule, juste à coté de la femme mystérieuse, et commença à se reposer. Très certainement le capitaine de la garde allait revenir prochainement ou le lendemain matin et le tigre devait être pleinement reposé pour garder les idées claires.

Avec la nuit, un silence commença à s'installer dans le cachot..
Belial étendit sa cape sur lui, comme couverture, pour se réchauffer. Il la rabattit jusqu'à la tête dissimulant ainsi son visage, puis il chuchota

Tu n'as rien à craindre les gardes ne peuvent nous entendre au fond de la cellule. Pour plus de discrétion, fais mine de vouloir dormir si tu souhaites communiquer..

...


L'homme bête n'obtint pas de réponse. La jeune femme recula dans un coin sombre de sa cellule. Un regard vers les gardes, et voyant qu'ils ne prêtaient pas attentions à sa présence, ses mains virevoltèrent, exprimant un message dans une langue des signes que Belial ne parvint à comprendre.

Elle s'arrêta au bout d'instant, guettant le moindre signe d'activité de la part de son compagnon d'infortune.


Belial ne comprit pas le sens des gestes de la femme mystérieuse, mais il les observa avec attention afin de pouvoir etre capable de les reproduire. Il se dit que peut être quelqu'un pourrait lui en donner la signification ?..

Il lui fit un signe pour lui indiquer qu'il ne comprenait pas son message.
Puis il déchira une petite partie de sa cape, et prit une des griffes de son collier d'ambre pour s'entailler le doigt.. Avec la griffe et le sang il lui mima la possibilité d'écrire sur le tissu de la cape, puis il lui tendit le tout à travers la grille pour qu'elle puisse y inscrire un éventuel message ...

La jeune femme fixa l'homme-bête lui tendant le parchemin, mais elle n'esquissa pas un geste. Plusieurs secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne réagissent en secouant horizontalement la tête.

Elle recula, en gesticulant, signe d'énervement. Cette réaction semblait disproportionnée face au comportement de Belial, la surprise pouvait se lire sur son visage lorsque celle-ci frappa dans l'abdomen. Le geste, rapide et précis ne pouvait être esquivé, mais aucune force n'avait été mise dans ce coup agressif.

Tournant le dos à Belial, la jeune femme disparut dans le fond de sa cellule, toussant bruyamment, pour couvrir le bruit d'une bague tombant sur le sol au pied du ranger.


Belial resta sans voix, sur cette action aussi déroutante qu'innatendue..
Mais il comprit la manoeuvre en remarquant très vite la bague.
Celle ci devait etre importante, il s'empressa de la ramasser.

Voici qui allait rajouter encore du mystère à cette rencontre.

Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions, des bruits de pas se rapprochaient de la cellule..

Les délibérations concernant les attribution des groupes de chasse étaient encours et c'était l'Effervescence.. Chacune des interventions des Sages étaient ponctuées de grandes rumeurs sur la difficulté de l'épreuve. Une chose était certaine : personne n'aurait droit à un quelconque traitement de faveur.

Belial se rapprocha un peu plus et se présenta devant le sage au totem renard ..

[Alba Flèchelune]

Derrière son air espiègle, Lope était un homme plus intelligent que la moyenne. Aussi, c'est sans mal que face à des hélions, il fascinait par sa finesse d'esprit et sa rapidité de réflexion. Agile dans ses mots comme dans ses gestes, le Renard embobinait avec une facilité déconcertante le premier qui aurait aimé lui jouer un tour.
Au bout d'un moment, il aperçut un homme qui s'approchait de lui – ce dernier ne semblait pas attendre les dernières délibérations entre Alba, Denthe, Reda et Atawoko. Son regard clair et brillant se posa alors sur l'homme, et il le reconnut comme étant l'homme qui souffrait de la malédiction de la lune.
Le renard plissa les yeux, ce qui lui donnait un air sournois :
« Que cherches-tu ? »

[Belial]

Le tigre bleu était assez physionomiste, un talent qu'il avait toujours eu sans s'en rendre vraiment compte..
Il avait coutume de tout en remettre à son "instinct", et jusqu'à présent celui ci ne lui avait jamais fait défaut.

Au premier regard sur le Sage, il put sentir la malice comme caractère premier.. son apparence semblait assez misérable, mais cela devait être très certainement fait volontairement, comme un artifice pour ne pas éveiller les méfiances. Il sentit Lope comme une personne dépourvue d'arrogance et d'orgueil.. Cherchant même à ce qu'on le sous estime afin d'en tirer profit..

Mais ce qui était certain à son sujet : son activité et son intelligence devait le rendre au courant de bien des choses et bien des secrets. Belial se demanda comment aborder sa demande et surtout s'il pourrait lui faire confiance..


Nemeao , je pense que vous devez savoir ce qu'il m'est arrivé. J'ai fait une rencontre avec les centaures qui se solda par une malédiction très handicapante. Le but de ma venue n'est pas à ce sujet mais plutot sur celui d'une autre rencontre que j'ai pu y faire..

Il lui expliqua sa rencontre en détail. Lui mima les gestes qu'il avait retenu et fini par lui montrer la bague qu'il avait en sa possession...

C'est une bague assez ordinaire, mais une étude attentive révèle que deux lettres sont gravées.
La première sur le devant est un "D", la seconde plus dissimulée est un "I".

Belial avait choisi de ne pas faire de détours, il sentait bien que Lope était suffisamment habile pour savoir si on cherchait à lui dissimuler des informations..

[Alba Flèchelune]

Le Conseiller au totem de Renard avait l'œil perçant, et on disait que personne ne pouvait lui mentir plus de quelques secondes. Il connaissait mieux que quiconque les secrets de la vie, et les secrets de Korri. Sa vie, faites tout en rebondissement, en complot et en prudence, le Renard avait vu plus d'une fois un homme venir le chercher, au plus profond de la forêt parfois, pour un seul et unique conseil.
Lope savait. Il prit entre ses doigts la bague blanche, et il ne mit pas longtemps à arborer un sourire fendant, partant d'une oreille pour arriver à une autre.
Ses yeux brillèrent.
« Voilà qui est… intéressant. Vraiment, très, intéressant. »

Son sourire bien sûr n'indiquait rien de bon, mais le Renard n'était pas homme à chercher à rassurer. Il jeta un regard à droite, puis à gauche, et finalement ses pupilles fendues se plantèrent sur une ombre qui était là, loin de l'arbre, silencieuse. Au sud-ouest d'Eltiri, seule, silencieuse, mais bien là. Personne ne l'avait encore vraiment vu – ou chercher – et comme on le lui avait dit, elle était une Ombre pour mieux servir la couronne des sables.

Le Renard reposa finalement ses pupilles sur l'homme.
« J'imagine que tu serais prêt à tout pour avoir ce renseignement, pas vrai ? » Son sourire était denté, en dent de scie même. « Alors soit, je vais te le dire… »

Il tendit la main et sans ménagement, sans honte non plus, attrapa la bourse du nouveau Conseiller. Il en retira une vingtaine de pièce d'or et la lui redonna, bien allégée.
« Ceci est mon paiement, si jamais tu te poses encore la question – car la maison Renard ne fait jamais crédit, même à ses amis. »
Sous sa tonne de cheveux crasseuse, on découvrait deux oreilles rousses et pointues, bien dissimulées.
« Si tu veux savoir qui, comment et pourquoi, à propos de cette bague, je te conseille de t'adresser à l'ombre. Elle se tient éloignée du groupe, elle est silencieuse car chaque mot qu'elle peut dire aura, dans le futur, une importance cruelle. Elle est brune, et ses yeux sont couleur de l'or après lequel elle court. C'est une voleuse, comme moi, mais elle a la dague leste. Fais bien attention à tes moustaches quand tu lui parleras – ta bourse étant déjà bien assez vide pour que tu la guettes plus des yeux. »

Du bout du doigt, Lope indiqua le coin d'Eltiri, amusé.

[Belial]

Belial ne dit rien lorsque Lope attrapa lestement sa bourse. Si le renard n'avait pas clairement indiqué qu'il le faisait, il aurait pu agir sans qu'il s'en rende compte tellement sa dextérité de voleur était affûtée..

Le sage était fidèle à sa réputation, habile et roué, ses oreilles de renard toujours au courant du moindre événement .. L'information pouvait être une arme redoutable se dit le tigre, il est précieux d'avoir un être tel que lui dans son camps..

Belial le remercia pour cet important renseignement, il garda néanmoins à l'esprit que Lope en savait beaucoup plus que ce qu'il avait bien voulu dévoiler. Notamment au sujet de la personne qu'il lui avait désigné.

Puis il s'éloigna du tumulte de la foule.
Comme indiqué, dissimulée derrière des ruines, se trouvait la femme aux cheveux noirs et aux yeux d'or..Elle se tenait silencieuse et observait les festivités d'un air méfiant.

Le tigre bleu se présenta, en tachant d'agir sans détour comme il l'avait fait avec Lope.
Sa capacité de physionomie lui permit de déceler en elle, une ressemblance avec le haut dignitaire qu'il avait pu rencontrer lors de son voyage à Babylios. Lorsqu'il était parti transmettre aux alliés Helion, les informations au sujet des Holdars ..

Il sentit qu'il pouvait lui faire également confiance, et lui expliqua donc sa rencontre en lui montrant la bague

[Alba Flèchelune]

Israa avait été jusqu'à maintenant ignorée, et elle n'allait pas s'en plaindre. Après tout, elle était ici comme une ombre, et se fondait parfaitement dans la pénombre d'Eltiri.
Souvent elle jetait des regards à Noor qui représentait ici la nation de Babylios, protectrice distante et invisible à la fois.

Elle posa finalement ses yeux d'or sur le tigre bleu et plissa le regard, cherchant à lire en lui ce qui l'amenait vers elle. L'assassine pinça les lèvres, mais sans retenue Belial lui livra son identité et son histoire. Elle l'écouta attentivement, silencieuse.
Ses yeux s'agrandirent quand elle comprit qu'il restait, dans les cellules de Naël'Kaldora, encore un hélion. Elle fronça même légèrement les sourcils, somme toute touchée par la nouvelle.

« Je comprends… Il y a donc une fille du sable dans les prisons centaurines, et cela m'envoie navrée. » Elle hésita, quelques secondes, et finalement tendit la main : « Je ne sais de qui vous parlez, mais avec cette bague, nul doute que je saurais faire reconnaître la malheureuse dans les geôles et qu'on la fera libérer après quelques négociations… »

L'assassine semblait sincère ; sa mine était triste.

[Belial]

La réponse d'Israa le laissait avec une pointe d'amertume. Son action ne pouvait plus aboutir et il devait se rendre à l'évidence que la suite des événements ne dépendrait plus de lui.

Mais il sentit également que la meilleure chose à faire pour revoir un jours la femme mystérieuse, était de lui remettre la bague


Tenez prenez grand soins de cette bague, je souhaite que vous puissiez arriver à la délivrer. Nous n'avons eu que quelques instants à partager dans ces geôles, mais cela à suffit pour sentir que cette personne avait grandement besoin d'aide..
Je serais très heureux de pouvoir la revoir un jours.