Un siège de Guilde, havre de paix pour tous...
#1

Après avoir combattue dans les contrées arides et désertiques Almeria avait été semée par Dorémi qui galopait à grandes enjambées vers la Capitale elfe. Le poids du Capitaine des gardes ne semblait nullement le gêner et distançait régulièrement la centaure à chaque chevauchement.

Ayant franchi le lac sud-ouest sans encombre et les troupes ennemies bifurquant Nord-ouest, la sénéchale de la chevauchée rédemptrice bifurqua vers le nord-est et fit route vers la Capitale Centaure.
Elle se rendit au temple et y pria longuement pour le repos de ses frères et de leurs alliés qui étaient tombés lors des combats ayant menés à la capture de Malachim. Un prêtre s'approcha d'elle et lui conseilla de se rendre dans la clairière au sud-est de la Capitale … il resta énigmatique, refusant d'apporter la moindre précision sur ce qu'elle y trouverait. Elle se releva donc, s'agenouilla devant la représentation d'Aletheria, salua le prêtre et se mit en route.

Approchant de la clairière, il lui sembla distinguer une colonne de pierre entre les troncs, et les cimes des conifères laissaient entrevoir ce qui pourrait une voûte entre leurs doux balancements… Almeria hâta le pas et c'est au petit trot qu'elle déboucha dans la clairière.
Une arche aux piliers et à la voûte de granit se dressait devant elle. Deux marches permettaient d'atteindre de lourdes portes en chêne protégeaient ce qui se trouvait au-delà. Leur bas flanc était gravé de motifs végétaux tandis que leur partie supérieure était une ode à l'astre lunaire. Se rapprochant de la construction, Almeria pu lire l'inscription qui ornait le frontispice : « La Lune veille sur vous, elle vous éclaire et vous guide vers la paix et le bien-être». De part et d'autre des colonnes une végétation dense, enchevêtrée et piquante, interdisait tout contournement des piliers. N'osant y croire, Almeria poussa l'une des portes qui à son grand étonnement s'ouvrit avec facilité et sans un bruit…

Alors qu'elle descendait les deux marches de granit qui lui permettaient de retrouver le sol végétal Almeria se rendit compte que ces lieux n'étaient autres que le fond de la clairière qui avait été comme privatisé et protégé de l'extérieur.

Une voix intérieur l'incita à réciter l'ode à Aletheria composée il y a de cela plusieurs lunes :

« Aletheria, la divine,
Est notre inspiratrice.
Dans le ciel, elle dessine
Sa mystérieuse matrice.

Dans de cruelles circonstances,
La masse a été égarée,
Meurtrie par cette évidence,
Je suis debout bien que blessée,

En ce jour de colère et de pleurs,
Bien que se profile l'ombre de la mort,
Je continue et demeure sans peur
Ignorant ce que me réserve le sort. »

Ces lieux ne pouvaient être que ce qu'elle soupçonnait depuis quelques instants… il s'agissait du siège de Guilde érigé pour être un lieu de méditation et de prière à la Déesse ainsi qu'un havre de paix et de repos pour la Guilde et ses alliés.
Revenant à la réalité, Almeria se rendit compte que l'enceinte correspondait effectivement à la végétation entrelacée et acérée vu avant d'entrer. Un toit végétal protégeait les lieux des intempéries tout en laissant passer une lumière tamisée. Quatre statues représentant Aletheria veillaient sur une fontaine à l'ondée bleue nuit. Des dalles de granit parsemaient le sol et menaenit aux râteliers d'armes ainsi qu'au Coffre de Guilde. S'en approchant la centaure l'ouvrit sans peine et pu y déposer quelques objets afin de s'alléger.

Elle médita, pria et pris du repos durant deux jours. Avant de reprendre la direction du sud et des terres elfiques afin d'y retrouver les siens et de prendre des nouvelles liées à la capture de Malachim, elle écrivit deux missives, l'une pour Callicéa qui avait veillée, à n'en pas douter, sur la construction des lieux ainsi qu'une autre à destination de ces compagnons afin de leur annoncer la bonne nouvelle…

Répondre


Atteindre :