Le siège de Gario
#1
Farouk venait de mener un bref mais intense combat aux côtés de l'Ordre de Solaris à proximité de la tour des mages. La présence en grand nombre de centaures et de sylvains confirmait l'avertissement qu'il avait reçu quelques jours plus tôt le prévenant de l'imminence d'une attaque sur l'avant poste de Gario. Aussitôt, toutes les guildes de l'alliance avaient été informées du danger et invitées à se joindre à la défense de la ville hélione. Pourtant, peu nombreuses étaient les réponses positives qui lui étaient parvenues jusqu'à présent.

Son groupe était parvenu à abattre quelques sylvains mais leurs victimes n'étaient que des combattants de second rang. Déjà, des guerriers plus expérimentés arrivaient pour remplacer leurs défunts camarades. Les centaures de la Kataïhl'Ubah et les sylvains des QUENDI commençaient en effet à arriver sur le champ de bataille. Le groupe d'hélions n'était désormais plus de taille à faire face, et déjà ceux-ci commençaient à subir leurs premières pertes. Il n'était plus l'heure de combattre. L'heure était à la retraite et à la préparation du siège de Gario.

Délaissant ses camarades de combat de l'Ordre de Solaris, Farouk se mis prestement en route en direction de l'avant poste afin de donner l'alerte. Lorsqu'il arriva aux portes de la ville, il trouva celles-ci grandes ouvertes. Franchissant l'enceinte, l'assassin pu constater que la tranquillité de la cité n'avait pas été troublé par l'imminence de l'attaque qu'elle était sur le point de subir. Chacun vaquait à ses occupations et les gardes ne semblaient pas inquiétés outre mesure.

Farouk s'empressa de sonner l'alarme. Avant toute chose il fallait évacuer les civils en direction de Babylios, condamner les portes et fortifier la ville. Après avoir informé les gardes du danger et leur avoir exposé son plan, l'assassin commença à rassembler des volontaires pour entreprendre la fortification de la route principale de la cité.



HRP : D'après l'image extérieur de la cité, gario est entouré d'une enceinte avec seulement deux entrées : l'une au nord-ouest et l'autre au sud-est. S'il n'est pas possible de fermer toutes les portes de la cité, je propose de ne laisser ouverts que les accès nord-ouest et sud-est. Cela ne laisserait que deux accès que les défenseurs présents dans Gario pourraient tenter de barricader un peu comme ce qu'il s'était passé pour l'attaque de l'avant-poste nain par des morts-vivants en fin de manche précédente.
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#2
Le Cheik'h a eu vent de l'affaire, et dépêcha ses ordres par l'intermédiaire de Noor. Celle-ci, rodée aux affaires d'Etat, envoya les directives de son supérieur à l'avant-poste Gario.

Citation :[Image: 90908.png] Commandant de la garnison de Gario,

Une menace s'approche de vos portes, et nous demandons l'évacuation urgente des citoyens. Il faut éviter la panique, et organiser les convois au plus vite, vers la capitale.

J'ose espérer que vous avez tenu compte de mes conseils de ma précédente missive vous demandant de vous tenir prêt, et que l'évacuation ne devrait pas excéder la journée. Le cas échéant, vous serez jugé de vos actes.

Défendez les portes avec la milice présente, des renforts chevronnés au siège sont en route. Ils sauront vous conseiller sur la marche à suivre.

Noor, porte-parole provisoire du Cheik'h
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#3
Glou glou.

- Ahhh. Ça va un peu mieux. Fichus mages et leurs orbes d'acide et autres saletés, ces brûlures vont rester douloureuses un moment. Et puis cet elfe avait empoisonné ses flèches...

Le chef de l'Ordre de Solaris remis la bouteille médicinale, vide désormais, dans son sac. Puis il repris sa course dans les plaines, aux côté de Radoc qui s'en était tiré en meilleur état. Miraak avait encaissé quelques assauts ennemis pour laisser Radoc et Farouk s'enfuir plus sereinement. Julanr et Khalid Lahad n'avaient pas eu cette chance et les avaient précédé direction le temple. Avec un peu de chance ils seraient remis sur pied avant le début du gros des combats.

Gario était encore assez loin, Miraak apercevait tout juste la Loreline au loin.

- Allez mon vieux du nerf, il faut précéder l'avant-garde ennemie au niveau des défenses !

Miraak espérait que Farouk était déjà entrain de préparer les défenses et que les nobles avaient pris la menace au sérieux. Sinon ils le regretteraient tous.
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#4
Darkvatar se dirigea au Sud de l'avant poste Gario. Il accomppagnait les civils en direction de babylios afin d'en assurer la sécurité. Lorsqu'il aperçut au loin les tours puissantes de babylios et surtout les flèches dorées du palais montant vers le ciel, il sut que les civils étaient en sécurité. le danger était au Nord. Aussi il arrêta sa monture et laissa la colonne le dépasser.
Il descendit de cheval et s'agenouilla sur le sable chaud et réconfortant de Salith.

- "Ô Solaris, dieux tout puissant, créateur de la vie, apporte nous ta Lumière pour nous aider à vaincre les sombres fils de la lune qui viennent souiller et détruire ta création. Guide nos bras pour qu'ils servent ta divine puissance en terrassant les bêtes et les démons qui nous menace.
- Ô Solaris, nos vie sont tiennes, aussi, ouvre nous les portes de ton palais céleste car tes enfants arrivent pour festoyer à tes côtés et conter les exploits qu'ils ont réalisé grâce à ta divine Lumière.
- Ô Solaris, bénis tes enfants et accorde leur le paradis."


Darkvatar se releva, puis regarda en direction du Soleil, non sans se protéger les yeux avec ses mains. Ta puissance est sans limite et tes enfants ont besoin de toi Père ds hélions. Ecoute nos prières et vient nous en aide, songea Darkvatar

Puis il regarda en direction de l'avant post. Il pouvait voir, même de si loin, des fourmis s'activer en haut des remparts, sans aucun doute les gardes qui défendrait Gario au prix de leur vie, tout comme lui...
Il resta un long moment, songeur, se repassant le fil de sa courte mais bien remplie vie, son enfance dans les rues, son maître Fandor, auprès duquel il mourrait peut être dans les jours qui suivront, ses amies et tout particulièrement Zeusie la chasseresse, ses frères d'armes de l'ordre...

- "Allez, suffit la nostalgie, il est temps de se regrouper et de partir à la guerre, il y a des centaures et des elfes à occire!"

Darkvatar scruta encore une fois l'horizon. Il put voir Son amie Zeusie qui arrivait par le Sud, un maître assassin au Nord, probablement Djoul qui avait croiser la colonne de civils quelques heures plus tôt et Granite, un homme-bête venu nous porter secours. C'est peu, mais d'autres viendraient, tous viendront et répondront à l'appel du Cheik pour défendre leurs amis, leurs familles, leur cité et surtout parce que c'est leur devoir!
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#5
En quelques heures Darkvatar vit apparaître de toute part de nombreux alliés. Maître Farouk al mahjoub et maître Djoul venant de Gario avec des nouvelles sur l'armée ennemie, mais aussi quelques frères d'armes de l'ordre à savoir Radoc et Julanr et Khalid Lahad et enfin des amis et allié Hommes-bêtes en les personnes d'Evenisse et de Granite. C'est encore insuffisant mais d'atres sont en route, guidés par la Lumière de Solaris. Bientôt nos seront assez nombreux et c'est alors que nous abattrons notre terrible vengeance. Nous devrons nous montrer impitoyable. Que pas un des impies qui posera son pied sur le sable de notre desert adoré ne puisse revoir un jour les forêts de leur enfance.
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#6
L'ennemi arrivait maintenant en nombre. Nous avons combattu autant que possible à l'extérieur des murs de Gario, des escarmouche pour l'instant, mais avec l'arrivée du gros de l'armée centaure et elfique, nul doute qu'il nous faille nous abriter derrière les puissants murs de Gario. Les gardes avaient bien travaillé pendant que Darkvatar et d'autres hélions accompagnaient les civils au Sud. L'une des portes avait été définitivement condamnée et l'autre fermée et gardée pour résister aux assauts de l'ennemi.

Désormais l'issue de ce combat est simple: Vaincre ou périr.

Darkvatar s'exprima à voix haute:
- "Mes frères, mes amis, montrons nous dignes de la vie que nous à accordé Solaris. Elle est précieuse aussi ne la sacrifiée pas inutilement mais seulement si cela est nécessaire ou si le bénéfice de votre mort est supérieur à votre perte!
Nous sommes fiers, nous sommes soudés, unis par la volonté de vivre et de vaincre. Montrons à ces idiots ce qu'il en coûte lorsque l'on s'attaque à nous!"


Il sortit ces lames et cria:
- "A MORT LES ENNEMIS DE SOLARIS, A MORT, A MORT..."

Puis il se dirigea en courant vers la porte que déjà les elfes tentaient de forcer!
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#7
A Babylios,

La Cour du palais de Babylios était en deuil. La bataille faisait rage à Gario depuis plusieurs jours où les escarmouches se firent de plus en plus violentes, de plus en plus meurtrières, mais à Babylios, fort heureusement, aucune frappe ne fut à répertorier. Les gardes restaient pourtant sur le qui-vive, de peur que quelque chose se passe, que quelque chose de terrible n'arrive.
Dans les longs couloirs du palais, deux silhouettes élancées se faufilaient comme deux flèches, rapides et droites. L'une avait les cheveux de la couleur de la lune tandis que l'autre se faisait ténébreuse jusqu'à la pointe de ses mèches. Toutes deux ralentirent une fois arrivées près d'une grande porte de chêne cerclée d'or et d'argent, du fer forgé en forme d'arabesque décorait l'immense rempart qu'elle formait.
La plus ténébreuse poussa la porte et laissa passait la seconde ; elles entrèrent et fermèrent la porte sitôt derrière elle.

Au milieu de la pièce, un vieil homme était couvert de dix couvertures au moins et ce malgré la chaleur du désert. Il était pâle comme un mort, la peau bleutée à certains endroits, et ses yeux ne semblaient plus abriter qu'un spectre de vie. Le vieil homme dans ce lit, n'importe qui aurait pu le reconnaître, car il s'agissait du Cheik'h de Babylios lui même.
Celle aux cheveux de lune se jeta au chevet de ce dernier, et embrassa sa main deux fois, refoulant un sanglot.

[Image: 90908.png]« Père... » murmura t-elle.

« Noor ? Est-ce toi ma fille ? »


[Image: 90908.png]« C'est cela, père, c'est Noor. Ne me reconnaissez-vous donc pas ? »

« Pardonne-moi mon enfant, mais il y a de la brume devant mes yeux, et je n'entends plus qu'à moitié les cors, alors ta voix si douce me paraît bien lointaine... »

La jeune femme baissa les yeux sur ce visage jadis plein de vie qui n'était plus que d'un gris terne et sans avenir. Tous les médecins ignoraient combien de temps il restait au vieux Cheik'h, mais c'était une chose à laquelle Noor pensait chaque jour, chaque matin, chaque soir.
Elle inspira profondément, et repoussa une mèche de cheveux blanche de devant les yeux de son père, avec un sourire forcé, de circonstance.

[Image: 90908.png]« Il y a des nouvelles, mon père. Aujourd'hui est un triste jour pour nous. Gario a été attaqué il y a de cela quelques jours, et si la bataille fait encore rage, les pertes sont lourdes, tant pour nous, que pour nos alliés et nos ennemis. Les hommes défendent bravement le territoire, mais nous avons payé un tribu plus cher que celui du sang : les centaures ont enlevé Malachim qui était chargé de la garde de Gario. Il a eu le bon esprit de faire évacuer très rapidement l'avant-poste, aussi aucun civil n'a été touché, mais voilà, ils l'ont pris et ils fuient en ce moment même avec lui. Gario est en flamme ; des elfes ont mis le feu aux tentures des maisons-marchandes. Ils fuient également, en direction de leur avant-poste selon les éclaireurs. Que devons-nous faire ?
Votre parole est notre seul ordre, mon père. Parlez, et nous exécuterons. »


Le vieillard se crispa soudainement. Les nouvelles n'étaient pas bonnes en ce soir, et cela lui faisait bien du chagrin. Le Cheik'h inspira profondément, s'humecta les lèvres et en sentit le froid dévorant. Lui même avait froid. Il ne se souvenait même plus depuis quand il avait cette pointe au cœur... Quoi de plus tragique pour un fils du désert que d'être un homme glacial ?

« Abandonnez-le » prononça t-il une première fois, « abandonnez-le. D'autres vies ne méritent pas d'être gaspillé pour un seul homme, fusse t-il bon, brave ou divin. Une vie d'homme vaut une vie d'homme. »

Noor resta interdite. Elle cilla, et si quelque chose pulsait dans ses veines, elle n'aurait su dire si c'était de la tristesse ou de la colère. Dans les deux cas, elle se tenait si bien qu'on n'aurait pu lire aucun des deux sur son visage de porcelaine. Elle se racla la gorge, gênée, et reprit plus bas :

[Image: 90908.png]« Mais père... »

« Noor. Cet homme a donné sa vie à Babylios, il s'est sacrifié. Ne soyez pas stupides et ne donnez pas plus de sang aux centaures qu'ils n'en ont déjà pris. Cette bataille est finie... Cette bataille est finie depuis qu'ils ont réussi à sortir Malachim de l'avant-poste. Maintenant, sauvez ce qui peut être sauver. Sauvez Gario des flammes. »


La fille du Cheik'h ne bougea plus d'un pouce. Elle ne rétorqua rien. Son air était lisse, mais son âme était triste en ce soir, peiné de laisser de nouveau le territoire des hélions souillait par des sabots trop sales, encrassés du sang de son peuple.
Elle serra le poing, quelques secondes, et finalement se redressa noblement, déposant cette fois-ci un baiser sur le front froid de son père.

[Image: 90908.png]« Vous avez parlé ; nous exécuterons, père. »

Elle détourna les talons et sortit finalement de la pièce. A l'entrée, la brune l'attendait toujours avec un regard ambre brûlant. Elle attendait quelque chose visiblement, un ordre, une parole.
Noor lui jeta un regard sombre :

[Image: 90908.png]« Il faut abandonner Malachim et sauver Gario des flammes. Voilà ce qu'il a dit. »
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#8

Miraak apprit la nouvelle en début de soirée, peu après avoir fini d'écrire dans son journal. Les ordres du palais étaient simples, "abandonner Malachim et sauver Gario". Naturellement. N'importe quel hélion connaissant un peu la noblesse aurait sus ce qu'il s'imposait de faire.

Cette folie, cette attaque, il fallait bien qu'elle ait un sens. Mais lequel ? Ce qui était le plus effrayant, finalement, c'était peut-être qu'elle n'en ait aucun. Que leurs ennemis n'aient attaqué que par rage et envie de sang. Que fallait-il faire désormais ?

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