Une présence non souhaitée
#1
Le gouverneur Miléus s'interrogeait sur cette présence étrangère et armée aux abords d'Entha'Kaldora. Il rédigea une missive qu'un volatile parachuterait sur le groupe d'hommes bêtes et d'hérétiques.

Citation :Etrangers,

Vous n'êtes pas autorisés à pénétrer sur le territoire centaure, et vous devez répondre de cette transgression. Pour éviter tout malentendu, retournez sur vos terres.

Aletheria veille sur nous et saura punir tout envahisseur.

Gouverneur Miléus
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#2
Un corbeau se dirigea vers le village, déposant sur le sol un parchemin :

Bonjour à vous gouverneur Miléus,
Bien que je ne sois pas chef de cette expédition je vais avoir la courtoisie de vous répondre.
La plupart d'entre nous ont une raison précise de venir dans votre village, nous sommes ici pour récupérer un certain objet qui à été volé à son légitime propriétaire, je pense qu'il serait préférable pour les deux camps que cet objet soit rendu, cela éviterait des pertes des deux cotés et les habitants de votre bourgade n'auraient pas à souffrir inutilement de la faute d'un autre.

Un objet contre des vies, le marché me semble honnete.
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#3
Le centaure se demandait qu'elle était cette nouvelle technique Hélion. L'émissaire disait il la vérité ou était ce une entourloupe de ces fils du soleil.

Seleron à vous,
pouvez vous nous dire quel est l'objet du délit qui demande l'union du peuple Hélion et Homme bêtes?
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#4
Une réponse, enfin... mais pas de de la personne qu'il attendait.

Je vais devoir repréciser notre position :
Il n'y a pas d'union de nos deux peuples, je ne suis donc pas chef des Sithi... on ne peut même pas dire que je sois chef des hélions. Tous n'ont pas le même but, la majorité des hélions cherche à récupérer l'objet qui à été volé et d'ailleurs le fait que vous demandiez quel est cet objet prouve qu'il y a possibilités de négociations et que vous ne rejetez pas d'office notre proposition.

Pour revenir aux Sithi qui nous accompagnent, vous devriez vous adresser directement à eux. Je ne puis parler en leur nom.

Je terminerais sur l'objet que nous voulons récupérer, sans entrer dans trop de détails sachez cependant que le voleur habite ce village et qu'il exerce la profession de marchand.
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#5
Un grand freux aux couleurs ardoise vint se poser sur les palissades de bois d'Entha'Kaldora.
L'animal avait les yeux rouge sang et le bec acéré, si bien qu'on mit cinq bonnes minutes avant de pouvoir récupérer le message qu'il transportait. Aussi fait, l'animal disparut dans une volute de fumée.

Le message disait :

Citation :On demande à la Camarilla de parler, et la Camarilla parle.

Que ce bouffon du roi, ce frère sans honneur, ose la ramener sur la place publique en feignant l'ignorance passe encore. Après tout, on ne peut pas être bon sur tous les fronts, pas plus à brouter les foins qu'à être éclairé de toutes les choses qui se passent en son royaume.

Mais que le message qui nous parvienne, ingénu, candide même!, qui se pose encore la question de notre venue alors qu'il a les mains tâchées du sang de mes frères, de mes cousins, de mes pères... celui là, non, je ne le cautionne pas. Je ne le pardonne pas.

Aujourd'hui ma hargne est grande, mon cœur est lourd et tape dans mes veines une rancœur extrême.

Sors de ta maison de bois, dernier des marauds, et viens affronter le cri de ceux qui perdent quand ils n'ont rien demandés, et peut être qu'une fois ma lame dans ta gorge et ton sang sur mes doigts, je te pardonnerais.


Quoth, du Clan du Corbeau.


Car oui, quand on a un tant soit peu d'honneur, on signe de son nom.

Les questions au vent ne servent à rien, si ce n'est à passer le temps.
Ou à en gagner justement.
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#6

La jeune centaure avait eu vent des agissements et propos des fils du soleil.
Elle fut étonnée que des confrères voir des compères de voleurs aient l'outrecuidance de venir dans la Capitale réclamer le butin d'un soi disant larcin...
Circonspecte et ne voulant mettre inutilement de l'huile sur des braises qui ne demandaient visiblement qu'à s'enflammer elle écrivit une lettre qu'elle fit déposer auprès des envahisseurs afin de tenter de connaitre l'origine de cette intrusion.

"Séléron visiteurs inattendus de notre Capitale,

Si il est doux et plaisant de savoir nos territoires attrayants, il est parfois surprenant de constater que les voyageurs ne sont point là pour profiter des bienfaits de la nature verdoyante et giboyeuse ou des douces nuits à la belle étoile qui permettent de contempler l'Astre divin.

Jeune et probablement ignorante d'éventuels plans machiavéliques ou plus prosaïquement crapuleux qui auraient été ourdis par des membres de mon peuple, j'ignore tout de l'objet qui vous a été dérobé et ne peut en cette circonstance vous être d'une quelconque aide sans un minimum d'éclaircissements.

Si ne je ne peux cautionner une fourberie, je tiens à vous informer que des membres de votre peuple sont venus il y a peu en nos bois pour semer la mort et troubler la plénitude et le calme des lieux. En outre, ils ont pris la liberté de semer la mort et de dérober un objet qui nous est cher avant de prendre lâchement la fuite en se fondant dans le décor. Pour autant, si nous enquêtons toujours pour débusquer l'origine de cette affaire et récupérer ce qui nous appartient nous ne sommes pas venus menacer tout un chacun dans les murs de votre citadelle étant entendu pour nous qu'il ne pouvait s'agir là que d'un acte isolé, perpétré par l'un des vôtres mais que cela ne méritait pas de porter les combats chez vous et contre tous.
Votre démarche semble aux antipodes de la notre et cela me désole, aussi avant que nos dirigeants respectifs ne soulève leurs troupes afin de régler cela dans le chaos et le tumulte, j'ose croire que la raison et l'éducation pourront permettre de résoudre la situation actuelle.

Toutefois en signe de bonne volonté il serait utile que vous expliquiez plus avant votre demande et que vous quittiez les murs de la ville pour installer votre campement à une distance raisonnable de notre lieu de culte, du Palais Royal ou de nos échoppes. Je ne crois pas d'ailleurs que vous ayez été autorisés à entrer sur notre territoire...
Vous marqueriez ainsi votre respect envers notre Peuple, ce qui me semble être un minimum lorsque l'on veut être entendu, voir écouté.

Alméria"

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#7
Le vieil alchimiste faisait parti, avec son singe de compagnie, du voyage qui les avaient mené aux portes de la cité centaure.
Pour lui, c'était exceptionnel. Enfant du désert et habitué à fouler le sable chaud durant des heures pour le moindre déplacement, il découvrait enfin le plaisir de fouler l'herbe de ces pieds meurtris. La sensation n'était pas désagréable et le changement pouvait apporter de temps en temps de bonnes choses. Surtout au niveau podologie. Et, étrangement, il se sentait plutôt bien à gambader dans ce tapis vert, même si un peu moins dès qu'il y avait des arbres. Là, le périple devenait plus compliqué et les épines des sapins pouvaient être tout aussi coriaces à retirer que des crocs de vipères...

A priori, leur arrivée dans le coin avait pour effet de lancer de vives polémiques... Mais Tommy s'en foutait ! Ses pieds étaient libres.
Et alors que certains s'échangeaient des messages qu'il juge d'inutile, le vieux préfère riposter aux attaques que subissent ses camarades d'aventure en lançant des petites fioles (ou fiolettes©) sur tout ce qui bouge au même rythme que son singe peut lancer ses selles. La bleue pour les armures, les violettes pour les acides puissants, etc.


Isotopiquement vivifiant cet alpage !
Que la guirlande est belle dans l'pommier du voisin qu'a perdu son gouvernail.

Rouflaquette ! Rouflaquette !

On va pas faire rire les mouettes sans alibi.


Hé hé hé !

Et oui, si une chose n'avait pas changé, c'est que le vieux aime toujours commenter tout ce qu'il fait ainsi que tenir de profond discours alors même qu'il lance des fiolettes dans la verdure.
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#8
Chao Hu, le sang d'un centaure encore frais sur les mains, faisait de grands sourires, de grandes courbettes, avant de disparaitre derrière un bosquet, puis réapparaitre devant un autre. Au bout d'un moment, assez loin des ennemis pour ne pas recevoir de cadeaux pointus, mais assez proche pour être à portée de voix, elle cria.

[Image: 161.jpg]
"Moi z'vois un solution ! Tu fais trop rien d'autre que de rappeler tes troupes, et tu nous dit ce que les trop zentils cormignons ils z'ont volé à des gros coupaing trop mosses ! Et si c'est pas normal qu'on t'ai volé ça, et ben on s'arranze comme on peut. Sinon, bah y'aura pas de dipolome debout. Non, c'est pas ça. Doidoume assis ? Ah, ze sais ! Diplomatie !
Alors, vas y, ze t'écoute !


La petite jeta un regard autour d'elle, et frémit. Elle était un peu trop à découvert. Elle fit un grand sourire, à nouveau, les dents encore rouges du liquide vermillon qui lui avait giclé partout sur le visage et qu'elle laissait couler dans sa bouche avec satisfaction. Elle lâcha, rapidement, avant de s'engouffrer derrière quelques arbres et se dissimuler comme sécuritairement lui semblait.

[Image: 161.jpg]
"Enfin, dis le à Ragold, moi, z'ai équitation !

Elle ne manqua pas de laisser un petit papier pour son papy, discrètement.
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#9
La missive des Hélions prétextant venir chercher un objet le fit sourire. Quels idiots ! Ils ne méritnte même pas la haine des centaures. Il répondit de manière concise.

Citation :Ragold,

Vous négociez avec nous après les actes ignobles de votre divinité ? Je ris de vous voir plein d'espoir venir quémander un accord, alors que vous n'êtes qu'assassins, traîtres, et violeurs.

Gouverneur Miléüs
A contrario, la missive de la femme, bête, dénommée Quoth énerva le gouverneur Miléüs. Qu'elle remette en cause sa fonction passe encore, surtout de la part de ces êtres encore à l'âge de pierre, mais l'insulte, bouffon du roi, le fit sortir de ses gonds. En aucun cas, il ne se considérait pas comme un trublion royal !

Son rôle politique lui imposait de garder la tête froide, pourtant il ne fit pas preuve de retenue.

Citation :Quoth,

Feindre l'ignorance est une chose, accuser sans preuve en est une autre. Vous cherchez une excuse pour nous affronter, et la première idée, même fausse, vous galvanise et justifie vos actes.

Mais votre intelligence limitée ne vous permet pas de voir que vos vérités sont infondées ! Ne croyez vous pas que vos accusations devraient être tournées vers ces odieux hélions, qui profitent d'individus simplets ? La preuve que je suis capable de bien plus de lucidité que vous : je perçois la manipulation de ces hérétiques.

Reprenez-vous,

Gouverneur Mileüs
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#10
C'est dans un cri strident que le freux se posa devant le Gouverneur, le fixant de ses yeux rubis, disparaissant de nouveau, laissant derrière lui le message du Gouverneur, et à son dos, une réponse écrite :

Citation :Bouffon du roi, frère sans envergure,

Je ris de tes quelques mots.
Tu me crois manipulée, quand ta Grande Prêtresse vous broie le cerveau de ses idées obscures ?
Quand votre Mère vous piège dans la haine ?

Je suis aux portes d'Entha'Kaldora, et ma haine brûle les peurs qui pourraient naître de vos solides guerriers.

Je ne suis qu'une chamane, celle qui lie les éléments, et je n'ai aucune prétention si ce n'est de vouloir rembourser le sang qui a été injustement versé.

Il y a de cela quelques jours, Scytale, Shingen et Vrinmur ont été retrouvé gravement blessés.
Les mots ont été pour tous les mêmes : des centaures ont répandu le sang. En versant le sang, ils ont répandu la haine.
Les arbres portent les noms d'Erymeus, de Dorémi et d'autres sans doute qui se cachent, avec ton discours pour seule défense, pour piètre bouclier devant le juge intransigeant que je mime avec médiocrité.

Tes grands mots ne cachent rien du délit odieusement commis.
Tes grands mots ne feront pas pardonner ce qui a été fait.

Le sang pour le sang, vous paierez cent fois ce que vous avez fait couler.
Si ce n'est pas en rasant votre empire, ce sera en empalant sur un pic ta tête pour la brandir devant ton frère.

Tu me diras ce jour là si ton savoir a arrêté mon poing.

Quoth, du Clan du Corbeau.
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#11
le centaure avait eu vent de la missive de la femme tout bête
Citation :Qu'il est mignon de voir que votre mémoire est celle d'un poisson rouge, vous avez fait couler le sang en premier lorsqu'une certaine Nailah laissa pour mort Hydro à l'ouest de la cité Sylvaine, puis les Hélions ont laissés pour mort une Sylvaine du nom de Darwi.
Arrêtez avec vos arguments qui ne sont que du vent, vous avez répandu le sang et la haine alors que les tensions commençaient à se dissiper.

Vous nous accusez d'un vol mais vous ne nous dites même pas l'objet du délit, vous nous accusez pour du vent encore.

Signé : votre centaure anonyme préféré.
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#12
Une lettre... non, un billet, à peine plus long de cent centimètres, se déposa de nouveau, en réponse.

Un trait d'humour, en une phrase :

Citation :Il y a un adage célèbre qui dit : à la guerre, on devrait tuer les ennemis avant de les connaître.
Reste anonyme, c'est vrai que je préfère.

Quoth.

Ps: La culpabilité d'un seul n'exclut pas la responsabilité de tout le monde. Vous avez tués en prenant pour coupable d'autres hommes bêtes que les véritables responsables, dont vous connaissiez le nom. Nous ferons de même, et je n'y vois là qu'un juste retour des choses.
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#13
Les échanges fusaient de part et d'autres, les Sithi parlaient aux centaures, les hélions parlaient aux centaures, d'autres dégénérés hélions parlaient aussi aux centaures ou tout du moins essayaient. Le ciel allait finir par être noir des corbeaux qui allaient et venait sans cesse.

Deux nouvelles lettres partir donc :

Gouverneur,
nous allons passer sur les insultes et voir la situation d'un coté pratique. Ce conflit va engendrer des morts... des deux cotés. Les habitants de votre village en souffriront et des dommages collatéraux auront forcement lieu. Je sais que vous vous moquez qu'une centaine des nôtres périsse mais en contrepartie vous perdrez peut être des amis dans le lot.
Notre groupe n'est pas assez nombreux pour raser votre ville mais vous savez que nous finirons par revenir encore et encore, entrainant d'autres pertes chez les votres.

La véritable question devient alors :
Combien de vies êtes vous prêt à sacrifier?
Ceci est une vraie question, chiffrez donc le taux de perte acceptable selon vous.






Chère Alméria,
vous semblez plus ouvert aux négociations que vos semblable, pensez donc à briguer un poste diplomatique, cela bénéficiera grandement à ceux de votre race.
Vous me parler d'un objet qui vous aurez également été dérobé. Etant donné que vous ne précisez pas quelle race est coupable selon vous, je ne sais si cela m'est adressé personnellement ou si vous visez les sithi.

En ce qui concerne le fait de bouger de l'endroit ou nous sommes cela risque d'être impossible, nous sommes en pleine bataille avec plusieurs des vôtres et le chaos règne. La tranquilité des lieux est déjà rompue.
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#14
Les uns ont la force d'un faon et les autres fuient aussi vite que le lièvre se sachant pourchassé.

Votre expédition n'est pas très sérieuse et offre peu de distraction.

Revenez lorsque vous serez plus aguerries, sur-deux-pattes-malodorants !

*s'en retourne honorer la Déesse par la prières*
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#15
Quoth Quoth...Codette...

je crois que tes paroles sont maintenant revenues dans ta gorge...

Bon séjour dans le royaume des songes
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#16
Et voilà que je suis tué dans une embûche,
Par-derrière, par un laquais, d'un coup de bûche !
C'est très bien. J'aurai tout manqué, même ma mort.
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#17
Au beau milieu de la bataille une jeune centaure s'échinait à récupérer les javelots encore en état de servir. Une écuyer ? Peut-être, ou alors était-elle simplement près de ses sous : une rapace de guerre. Et en parlant de rapace, elle aperçut non loin de son dernier butin la Femme Corbeau se faire cribler de flèches et hachée menue. Aioros et Khâl faisaient du beau boulot.
Priscilla profita de cet instant de faiblesse pour voler la gloire à ses aînés d'un sortilège bien placé. Elle prit alors le temps d'écrire quelques mots et des les envoyer vers le camp ennemi.


Citation :A qui veut bien l'entendre :

Le peuple centaure, contrairement à la Camarilla, ne rit pas.
Nos sabots sont profondément planté dans la terre de nos ancêtres et vous mourrez avant de nous en déloger.

Quelque soit le motif de votre attaque, j'espère que le jeu en valait la chandelle. Car on vous a cramé les poils du cul. Et plus encore.

Qu'Aletheria vous prenne en pitié.

Priscilla, Miséreuse au sein de la Chevauchée Rédemptrice.


ps : une obole pour notre temple serait un geste apprécié
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#18
Septemorian s'arrêta net dans son élan. Une perturbation dans le monde des esprits.
Alors qu'il dévalait à toute allure les plateaux du nord, cette sensation l'avait arrêté net.

Il en profita pour soulager de leurs fardeaux, la dizaine de corbeaux messagers qui le suivait.

L'origine de son trouble lui fur ainsi révélé. Quoth était morte.

Le chaman centaure avait eu vent des propos audacieux de la femme sauvage, qui se vantait publiquement de pouvoir lier les esprits. Dès lors, il avait pressenti son funeste destin.
Lier un esprit n'était pas chose facile, et n'était jamais possible sans contrepartie.
Utiliser un esprit a des fins destructrices était autrement plus compliqué que de l'exploiter pour le bien commun, et la haine dans les paroles de la jeune chamane démontrait d'autant plus ses motivations.
Forcer un esprit à agir contre son gré se paie toujours tôt ou tard.

Et c'était l'heure. Les esprits ne la soutenaient pas dans son action. Ils en avaient favoriser une autre. La jeune Priscilla des miséreux. Lui permettant de mettre fin à la folie Destructrice de Quoth.

Mais au fur et à mesure qu'il réfléchissait la perturbation se résorbait. Les esprits libérés au moment ou Quoth avait perdu connaissance avait dus trouver un nouvel hôte : La jeune centaure.

Elle en ressortirait grandie et autrement plus forte.

Septemorian eut un sourire à cette pensée puis repris sa course folle vers Entha, alors que plusieurs nouveaux corbeaux volaient déjà dans son sillage.
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#19
Quelque part sur le champs de bataille, enfin à l'arrière plutôt.
Malthael était loin de croire en la réussite de l'entreprise de leur chef mais celle-ci avait prit sa décision, il fallait donc suivre et garder tous ce beau monde en vie dans la mesure du possible....
Eh ben c'était rater! Enfin, un sur six, le rapport est encore en la faveur des guérisseurs....

Mmmmh, je crois que nous ne sommes pas encore prêt...
Quelques lectures semble devenir indispensable....
Nous reviendrons...


Enfin, si la chef ne change pas d'idée d'ici là, quelle idée de vouloir faire de l'élevage aussi...
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#20
"Une obole pour notre temple serait un geste apprécié."

La destinée n'avait pas entrecroisé les chemins miséreux pour rien, et Priscilla avait fini par rencontrer Adraste, leurs grands esprits s'entrechoquant dans un grand et saint tumulte.

Une obole.
Pour le temple.

Si l'Histoire avec un grand H ne lui donnerait pas la maternité de l'idée, cette dernière germa néanmoins dans son esprit alors que Priscilla la couchait quant à elle sur le papier. Car la marée noire de l'Hérésie, comme une vague pestilente, montait, montait face aux pieux et nobles centaures qu'ils étaient. Jusqu'à venir leur lécher les sabots, sinistre vision !

Comme pour la chasser de son esprit, Adraste s'ébroua avant de s'essuyer les sabots sur le corps de l'assassin hélion qui gisait à ses pieds.

La marée montait, et il fallait faire quelque chose. Un bel acte pieu, plein de compassion et de miséricorde. Un acte digne de la Déesse pour faire cesser toute cette violence gratuite.

Hommes-Bêtes ! Hélions !

Adraste de Sid'Alteh, de la Sainte Compagnie de Notre Dame des Larmes, vous parle! Déposez les armes, votre lutte est futile. Et pour une somme m-o-d-i-q-u-e, à peine de quoi reboucher un des trous du toit de l'Eglise qui fuit, et une conversion sincère à notre culte, nous vous laisserons repartir avec le privilège de pouvoir porter la bonne parole - La Parole de la Déesse- aux vôtres.

Alors, qui accepte la Lune miséricordieuse dans son coeur?
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#21
Le sang des impures et des serviteurs du Soleil souillait à présent le sol de la forêt sacré qu'était Kaldora.
Cela était toujours plus acceptable que s'il cela eu été leurs pas sur le territoire de la déesse lunaire. Mais la seule présence de leurs ennemis, qu'ils soient châtiés par l'acier ou la magie ou qu'ils réussissent à fuir dans leur lâcheté et leur couardise, était déjà en tout point une chose inconcevable et difficilement impardonnable.
Mais cela l'aurait été d'autant plus si un seul d'entre eux avait osé touché à Entha'Kaldora et ses habitants, ou ne serait-ce encore Naël'Kaldora.
Mais cela était sans compter la foi et le courage des centaures et la protection que leur accordait leur vénérée et divine génitrice.

Avançant au milieu de ses frères et sœurs, la chaman n'en appelait plus à la bonne volonté des esprits pour leur demandé d'accomplir ses ordres : elle les leur imposait, avec la rigueur et la froideur d'esprit d'un tyran. Mais ni remord ni remise en question dans son attitude : la situation était-elle que les pensées et sentiments parasites n'avaient nullement leur place ni ne serait-ce que leur existence.
Après tous les esprits sont des serviteurs d'Aletheria : il est ainsi normal et évident qu'ils servent à la protéger et accomplir ses desseins, quelques soient l'ordre qu'on leur donne.

Ayant fait partie des premiers de ses défenseurs à s'opposer aux hordes avides de sang des êtres bestiaux et des enfants corrompus de l'astre solaire, elle n'avait à aucun instant pris ne serait-ce qu'une brève pause.
Et malgré l'essoufflement qui peu à peu, l'épuisait, jamais elle ne brisa sa concentration et le silence religieux dans lequel elle s'était plongée. Les sorts s'enchaînaient sans qu'elle ne dise mot, ses lèvres ne remuant que pour laisser échapper des syllabes muettes et dépourvues de sons, dirigeant ainsi les éléments par la seule force de sa volonté.

Mais alors que peu à peu, la dominance des enfants de l'astre sélène se faisait de plus en plus claire et évidentesur les enfants de son colérique rival, et que s'enchaînaient les discours et les missives hargneuses ou se voulant naïvement diplomatique, une de ses sœurs de foi, dont elle avait déjà fait la connaissance il y a quelques mois au temple, prit la parole pour proposer à leurs ennemis de se rendre.
Mais là n'était pas le pire sacrilège, qui résidait surtout et pour tout, dans la proposition à leurs ennemis, et qui plus est aux infâmes Hélions, de vénérer leur unique et seule mère, Aletheria.

L'offense et le blasphème étaient là d'une injure inconcevable et d'une gravité aux conséquences des plus lourdes.
Aussi, Opale fixa telles de longues secondes l'intrépide archère, sans un mot.
Cependant, et malgré l'intensité paradoxale et ainsi effrayante de son regard paraissant éteint, ni colère ni haine ne semblait embraser son esprit qui paraissait toujours aussi calme et placide.
Aletheria ést bienveillance et miséricorde, et sait pardonner à ceux qui malgré quelques pêchés, continuent de la servir avec ferveur et vertu.
Elle se fit la promesse de prier plus tard pour que la centaure soit libéré du maléfice qu'un Hélion lui avait sans aucun doute lancé par perfidie qui était l'essence même de leur race maudite et qu'elle retrouve ainsi le droit chemin que lui éclairait la déesse, sans qu'elle n'ai besoin nécessairement d'user de moyens plus « radicaux »…
Détachant d'elle son regard elle s'avança alors jusqu'à sa hauteur en regardant droit devant elle, puis s'immobilisa et ouvrit la bouche pour la première fois depuis le début des hostilités. En sortie une voix dénuée de tout sentiment et d'émotions si bien qu'elle paraissait aussi dure et tranchante que l'acier lui-même, et prononça avec un détachement et une simplicité des plus troublants ces quelques mots, aussi lourd qu'une pierre tombale dressée en avenir d'un présage funeste:


[Image: 10.png] "Nulle pitié pour les rejetons du Soleil et leurs alliés."


Puis, sans autre commentaires ni regard à l'archère, s'avança pour participer à nouveau à l'extermination de ces créatures odieuses et infâmes qui avaient osé nourrir l'idée et la pensée d'atteindre à l'intégrité d'Aletheria.

Impardonnable.
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#22

Arrivée en retard pour combattre aux côtés des siens, Almeria s'était dirigée vers Entha afin de vérifier qu'aucun museau malfaisant ou bipède sacrilège brillant n'errait dans l'avant poste.

Son premier contact fut avec un garde qui semblait surmené mais en bonne santé.

Opale la rejoignit afin de l'aider dans la fouille minutieuse des lieux...

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#23
Uncentaure pris la plume afin d'envoyer un message qui serai lu par tous.

Vous, bêtes hommes après avoir tenté un assaut contre notre cité et avoir essuyé une défaite cuisante. Vous êtes donc au point de tuer un Korrigan sans défense aucune.
Maintenant que nous savons que certains d'entre vous sont prêt à tuer un Korrigan sans défense, peux t-on savoir à qui appartenait l'objet que nous sommes censés avoir volé.
Ou alors tout ceci n'était bien qu'une farce pour nous attaquer.
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#24
GUERRE !!!!!!!!!!!!!! SANG !!!! CARNAGE !!!!!!hurla hydro à ses compagnons. Il se dit juste après qu'il était assez mal placé pour dire ça.

L'union des centaures et des sylvains progressaient rapidement après avoir eu quelques difficultés sur un grand mâle troll, ils tuèrent des gobelins et un troll mal accompagné. Ils avaient réussi à tuer aussi deux hommes-bêtes avant de se rendre compte que ceux-ci essayés de tuer Mr.TheKorrigan. Hydro avait lu les chroniques de l'ère du déclin et notamment ceux qui parlaient du Korrigan. Ils vont avoir ne drôle de surprise, se dit-il. Au menu pour les hommes-bêtes, tempêtes, noyades, chute vertigineuse, foudre, explosion, séisme, météorite, la totale, quoi.

Hydro se moquait pas mal du korrigan, mais il n'en avait pas rien à faire des gobelins car ceux-ci, habilement tués et utilisés, lui rapporterai gloire et honneur. Hydro tira ainsi sur plusieurs ennemis franchement moches jusqu'à qu'il tombe sur un gobelin qui évitait tout ses traits. Malheur ! Pensa Hydro, si il me porte un coup avec son bout de ferraille, je suis foutu, je vais choper la gangrène ! Le monstre arriva au corps à corps mais avait mal calculé qu'Hydro était jeune et agile. Hydro para ou esquiva donc les coups du gobelin.

Mais tout ça, c'est la faute aux hommes-bêtes, c'est maudits animaux, là, des sales bestioles puantes, j'vais les noyer pour les laver, moi ! s'écria le ranger. Y en a marre, à cause d'eux, je me retrouve quasiment avec les tripes à l'air ! Un jour, j'vais les chasser un par un ! Ils salissent la forêt de Korri ! Et en plus, ils accusent nos alliés de vol, non mais oh !
Tout le monde n'a pas le sens de l'honneur des hommes-bêtes et des hélions, c'est vrai, ce doit être pour ça qu'on est des voleurs. Lança ironiquement le futur coureur des bois.
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