et ils y allèrent ...
#1
Adkhan Al-Shams, -mollah de l'oussoud ashams et désormais savant sachant (مع العلم الباحث) de la BiBiliothèque de BaByBaBylioss -, s'en mordait encore les doigts.
En effet,
l'après-midi même où il fut adoubé parmi les maîtres des savants écrits (برافو لأنها تترجم هذه الجملة), il retrouva son toglu (porté disparu par son AVS depuis qu'il avait fuit l'école dans laquelle son bon maître l'avait inscrit, pensant bien faire...) dans les caniveaux de la bibliothèque-sainte (مكتبة المقدسة). Élimé, tabassé, charcuté, défoncé et mal habillé, toglu, votre serviteur, rampait ainsi depuis trois jours. Une file (et non une fille) de commerçants en colère le suivait car en effet (c'est le titre de ce paragraphe), sans avoir voulu que les choses ne tournent ainsi (c'est prouvé), le bon toglu avait quelque peu nui à l'image de marque des rues touristiques de la capitale. Nous ne nous étendrons pas sur ce sujet qui n'intéresse personne pour des raisons évidentes de prudence.
Secouant son aimable compagnon, mon maître, Adkhan, chercha à engager un dialogue :

" Toglu, Ça va ? "

pas de réponse.

pas de réponse mais un souffle et une voix éraillée (je vais essayer de retranscrire ci-dessous.

"- laaahahabaaaahaha !"

le tout accompagné d'un geste sans équivoque, à savoir : le doigt comme une flèche et le bras comme un javelot...toglu désignait le levant et les montagnes.

"-Et bé quoi là-bas ?" pensa tout de suite Adkhan. Puis, il le dit à son toglu : "-Et bé quoi là-bas toglu ?".
Cette chose que j'était devenu, en essayant d'en parler, se remémora son cauchemars et la caverne dans la faille et ses gobelins. Ce qui eu pour effet de plonger votre serviteur dans un mutisme sobre mais efficace.

Adkhan pensa : "- on y va !"

et ils y allèrent.



En chemin Adkhan essaya d'interroger le jeune Toglu, mais, incapable d'aligner deux pensées simples, ou même d'employer le passé simple, il fut incapable d'expliquer quoi que ce soit à son maître depuis le départ vers les montagnes.

ils rencontrèrent alors Hafsa Dayak un membre audacieux de l'oussoud ashams , qui jouait à priscillia folle du désert depuis une bonne semaine avec ce qu'elle croyait être ses amis mais qui étaient en réalité une famille de hyènes féroces et affamées qui attendait qu'elle cuise un peu dans le désert (vu comment elle s'habille en même temps tu m'étonne les coups de soleil !) afin de pouvoir profiter à l'ombre d'un cactus d'un repas à la fois riche, savoureux et surtout noble : du jambon d'humaine rôti.
Finalement assez réceptive aux signaux que les deux voyageurs lui envoyaient de là ou ils étaient, elle les suivit.
Adkhan fut ravi de sa présence et toglu lui appris à mettre de la crème solaire ; mais nous n'en parlerons pas pour des raisons évidentes de prudence. Cependant que son inquiétude grandissait de jour en jour au point aujourd'hui de s'en mordre les doigts, chaque jour un ennemis nouveau apparaissait depuis une semaine et ils était maintenant acculé par des gobelins menés par un chef triboules très vilain, donc très méchant...

Toglu se rapproche de l'entrée de son cauchemars, Adkhan se retrouve encerclé par le couple hyène/gobelin (qui a fait ses preuves dans une autre discussion), Afsa est une nouvelle fois isolée dans le désert après avoir fuit un javeloteur qu'elle avait pris pour un troll ...
que va-t-il se passer ?

(toubicontiniou)
Répondre
#2
toucontiniou ci dessous :

Nous avions laissé nos trois héros en mauvaise posture et je vais vous narrer six dessous (féminins) ce qui leur arriva.

Le bon toglu avait vérifié pour son maître fourbu que la caverne était bien vide et qu'ils pourraient s'y reposer le temps de récupérer de cette attaque massive de gobelins... ce faisant il se dit : "pauvre Hafsa, si seule dans ce désert fourbe et tellement blessée qu'elle pouvait faire du waveboard sur la flaque de sang qu'elle laissait derrière elle" alors qu'il tentait de ne pas penser aux dégâts irrémédiable causés à la plastique jusque-là irréprochable (voir même enviable ) de la guerrière, il écouta son instinct et ressorti de la caverne afin de troller les gobelins (même si de fait les trolls et les gobelins sont potes). Il y parvint et la moitié de leurs agresseur se retourna contre lui au lieu d'aller chercher les poux su Hafsa, pourtant très bien épilée.
Mais, car il y a un mais et nous ne reviendrons pas là dessus, car le mais est aussi utilisable que le tout à coup ou le soudain et que quand même, comme c'est moi qui raconte, j'utilise les mots que je veux et votre avis ne m'importe pas trop. donc, mais, la farouche Hafsa préférant faire une grasse mate au lieu de courir à l'abri de la faille se fit dépecer et autres dans son sommeil et eu le droit (comme de juste) à un allé retour gratuit pour le monde des rêves... "c'est bien dommage" pensa toglu. En effet, qu'en était il de son tube de crème solaire et à qui le léguait-elle ?
La question étant bien entendu un peu trop compliquée pour lui, toglu s'avisa de le garder pour lui et de n'en parler à personne. Le souvenir d'Hafsa, ainsi matérialisé part ce petit tube plein de matière poisseuse mais douce serai son plus grand trésors jusqu'à la fin de ses jours.

(il faut savoir qu'à ce moment du récit, toglu, en la personne d'Hafsa, venait de découvrir le beau sexe, et par ce fait une initiation brève mais somme toute complète à la théorie du genre à savoir : c'est beau les belles filles !)

La mort d'Hafsa dans l'âme, toglu encaissa les attaques de gobelins sans joie (tu m'étonne !) et s'apprêta à retourner auprès de son maître dans la faille...


(toubicontiniou)
Répondre
#3
sur demande des MJ, vous êtes informés avant de lire ce texte que ce texte est réservé à un public averti.

au petit matin, toglu, alors que les monstres dormaient, se rengouffra dans la faille maudite.
Son maitre l'accueillit de bon coeur et lui prodigua ses bons conseils afin qu'il récupéra dans une ambiance saine et bien urbaine (c'est tout de même un mec da Babylios notre Adkhan). le brave toglu, ayant crié dans le désert toute la veille le prénom d'Hafsa (Hafsa, c'est le prénom d'Hafsa Dayac), était frappé de mutisme sous la forme d'une extinction de voix complète ("tant mieux" avez-vous raisons de penser), mais compris assez vite qu'il était en sécurité et dans l'intimité rassurante qu'il ressentait lorsqu'il était seul avec son maïtre. Bref, il compris que le moment était propice à l'accomplissement d'une tache qui lui pressait d'accomplir depuis que la horde de gobelin de la montagne les avait surpris : enlever de son postérieur cette deuxième peau infâme et solide qu'étaient devenus les matérialisations post gastriques de sa peur quotidienne, à savoir : un bon paquet de coulante séchée qui lui grattai terriblement.

Une fois ses ablutions terminées, ils se dirent qu'il allaient poursuivre leur route dans le fond de la faille duquel des sons glauques et des bruits sourds jaillissaient.
Et ils y allèrent ...
Répondre
#4
Ils s'enfonçaient maintenant depuis deux longues nuits (ou jours, parce que dès le premier quart d'heure, toglu perdit toute notion du temps), dans les entrailles de cette faille. Tranquilles, reposés et bien sûrs d'eux, ils avançaient aussi loin que possible durant le jour et s'entrainaient à leurs dernières techniques durant la nuit, ou le jour, enfin je ne sais plus trop moi non plus, enfin bref, ils avançaient vite mais s'ennuyaient aussi un peu.
Nos deux compères, c'est à dire à ce moment du récit : Adkhan et toglu, c'est à dire aussi mon maître et moi même, restaient tout de même très attentifs, ensemble. sifflote , et ce car (si ça se dit et ce car)
dans l'esprit de sacrifice qui le caractérise, le bon toglu pris soin de s'égratigner salement contre le sol caillouteux de la grotte après avoir glisser longuement dans ce qui lui sembla-t-être au premier abord un mélange de bouillie à la cerise sur un lit d'avocats géant, mis à part l'odeur, tout y était. On le comprendra aisément du fait de la présence de cadavres de trolls et de gobelin suffisamment frais pour être identifiés comme tels mais tout de même visiblement pas mort de vieillesse mais plutôt comme piétinés par une troupe de furieux guerriers qui n'avaient rien laissé derrière eux à part donc ces salades géante d'avocats à la bouillie de cerises (mis à part l'odeur);
pour info, les cadavres jonchaient le sol depuis visiblement quinze jours.

Pas fâché de pouvoir se rappeler l'adage ancestral qui veut que : "les vraies vacances c'est quand on commence à s'ennuyer", toglu décida d'en profiter et remit donc à demain le re-nettoyage complet obligatoire pour se débarrasser de cette odeur de cerise.
Il repartirent donc vers le fond du gouffre dans la faille au nord de la montagne à l'est de Babylios au sud d'Ecridel en priant pour ne pas tomber sur un Arpenteur.
Répondre
#5
le fond de la faille approchait. Pour preuve, le fond de la faille était désormais un goulet d'étranglement.
Aillant été devancé par son maître de quelque mètres parce qu'il devait refaire son lacet, toglu, ce brave serviteur qui vous sert depuis quelques jours le récit de ses aventures (souterraines) avec son bon maître (que je ne présente plus) Adkhan, voulant rejoindre ce dernier à la hâte, se dépêcha de courir en se pressant et ne pu ralentir suffisamment à temps pour éviter d'emboutir ce même dernier.
Une fois l'Adkhan embouti, toglu, toujours lui, se retrouva devant l'entrée d'une large salle de laquelle jaillissaient aussi bien des cris terribles de combats féroces que des traits de lumières blafardes et des odeurs glauques de putréfactions animales.
Autant dire qu'il n'en menait une nouvelle fois pas large, et que dans son esprit, la seule idée de devoir refaire une lessive de pantalons , lui donnait la nausée.
C'est donc au bord de la purge et les sphincters au bords de la contracture que le bon toglu s'apprêta à franchir le seuil de la salle du fond de la faille.
Répondre


Atteindre :