Petit oiseau, petit corbeau
#1
Hurle, toi la pleureuse, toi la vestale.

Les larmes tracent des sillons sur tes joues pâles.

Danse, toi la folie, toi le chaos.

Quel est ton royaume, un domaine d'os ?

Petit oiseau, petit corbeau, angelot de l'amertume.

Pitoyable effort, vains artifices, la nuit règne, la nuit brûle.

Danse au clair de lune, ô toi, dévoreuse de charogne. Danse au clair de lune, hérault des vers.
Quelle âme sera tienne en ce jour, en cette nuit, en cet instant ? Quel être dépouilleras tu de tout ce qui lui reste ? Toi la charogne, toi la dévoreuse, toi la ténèbre. Dévoreuse, à la faim sans pareille. Y a t il dans tes victimes une raison, un crime ? Quelle autre volonté que ta soif ? Nourris toi, noir esprit, repais toi de la chair et du sang, racle les côtes, suce les os, croque les yeux et jette les dents. Pare toi de leurs cendres, pare toi de leur peau, pare toi des pauvres lambeaux de leur être.

Que contient elle, ta petite boîte ? Penses tu vraiment qu'elle soit si grande ? Tant de cris, tant de haine, tant de volontés sous ton joug ? Un petit clou de fer, une enfant égarée. Deux petits clous de fer, une effrai à l'aile brisée. Trois petits clous de fer, l'ennemi assassiné. Quatre petits clous de fer, que vois tu dans ce miroir ?

Danse au clair de lune, toi la haine, toi la révolte. Que crois tu être sous tes beaux atours ? Cheveux de jais, plumage d'encre, ton sang coule rouge comme tous les autres.

Danse au clair de lune, toi le cri, toi le silence.

Penses tu vraiment qu'elle te contemple ?
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#2
Petit oiseau au corps brisé. Qu'as tu fait de tes ailes ? T'a-t-on frappé en plein envol ? Ou sais tu seulement voler ?

Encore une fois, sang sur ta peau, sang sur tes lèvres, sang sur tes os. Carmin, brûlant, la fièvre et la faim, la haine et le plein, coule, coule, suis ton chemin, du creux du coude au bout du doigt, goutte, goutte, quitte la peau, rejoins ta fin. Fleur de pourpre et d'incarnat.

Pauvre plume, triste parure, toi qui ornait sa chevelure, je brûle encore de ta moirure. Et qu'en reste-t-il seulement ? Tu es rognure, tu es ordure, tu es souillure et mon parjure. Elle te perdra et je te veux, car toi aussi tu seras mienne. Fin trait d'ébène au coeur de jais.

Que je la hais, que je les hais, tous ces bélîtres, ces gueux, ces riens, ces béats, ces élus, ces béotiens.

Nettoie le sang, nettoie la terre, rapproche les os, calme la fièvre, recouds les plaies et les coupures. Une herbe pour la fièvre, les tremblements, une autre pour le sang. Pour les fractures, une racine, pour ma souffrance, le silence.


Tu devrais rire, petit corbeau, petit passereau. Regarde toi, déchet, cadavre, un souffle à peine, et moi à tes côtés, à ton chevet. S'il suffisait de dévorer ton coeur, de ronger ta carcasse, ta mort serait certaine. Mais j'essaie et le tâtonne, je tente et je hasarde, et c'est toi que j'ai choisi, c'est toi ma clef et mon sésame.

Tu n'es que ver, tu n'es que fange, et ce à quoi j'aspire.

Et moi ? Une ombre, un effacé, un oublié.
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#3
Mon cœur se languit du repos, mais jamais ne le trouve.
Faut il que je souffre d'un tourment appelé solitude pour gagner un jour mon paradis ? Je l'ignore.
Mon corps me tire. Mes os sont brisés. Qu'est ce qui m'a cassée ?
La souffrance est là; la souffrance n'est pourtant qu'une simple information. Je ferme les yeux, me laisse aller dans les ténèbres. J'y rejoins le monde d'en dessous. Un monde de songe, et de rêve, d'obscurité… Un corbeau cassé peut il seulement rêver d'autre chose que du noir ?

Mon corps est froid, comme mon cœur.
J'y trouve là des hommes, des femmes, des cris d'animaux. Une forêt d'âme sous mes pieds. Je marche à travers les arbres, et les écorces griffent ma peau. Elle me haït. Korri me déteste car je tue ses enfants, car j'en capture les âmes, et les extirpe du grand cycle de la vie et de la mort. J'empêche à ceux qui le méritent de trouver le repos, ne pouvant, pour ma part, ni le mériter ni le recevoir.

Korri. Korri.
Ne vois tu pas quel grand dessein je dessine du bout des doigts ?
Korri. Korri.
Ne vois tu pas quel grand dessein je suis moi même ?

Mon souffle s'accélère quand j'entends un cor qui chante, loin derrière. La forêt devient de plus en plus sombre. Il faut fuir. C'est le signal. La chasse est ouverte.
Ils me veulent. Je cours. J'essaye. J'ai mal.
Mon corps craque. Mes poumons ont du mal à se gonfler. Je sens que mon souffle ne sera pas longtemps au beau fixe, pas plus que mes jambes qui se font de coton. Je vacille tel un pantin sans ficelle. Tout comme lui, il me manque quelque chose.
Il me manque quelqu'un.

Loin devant moi, je le vois.
J'ai mal. J'ai tellement mal…
Mon corps me cri de m'arrêter, mais je continue vers lui.
Reviens ! Reviens s'il te plaît...

Mes joues me brûlent; chaque larme sur le passage de mes plaies est une nouvelle douleur. Une nouvelle information. Arrête toi, laisse les partir, me crie ma raison, mais je la perds, comme je perds tout, comme je l'ai perdu lui.

Non ! Reviens ! Reviens, j'ai besoin de toi.
Son regard est hautain. Son sourire est moqueur. Je sens d'ici le parfum de ces femmes de petite vertu qu'il a encore vu toute la nuit.
Les as tu aimées seulement un moment ?
Les as tu seulement serrées comme des femmes, ou ne sont elles, elles aussi, que des objets que tu prends et que tu jettes ?

Dis moi qu'elles sont des objets, elles aussi.
Dis moi que je ne suis pas la seule derrière.

Je tousse, crache mon sang. Mon délicieux sang… Plein dans ma bouche. Je suis surprise. Il me sourit, et d'ici, je l'entends rire.

Alors Korri en profite, Korri se venge et m'agrippe les pieds. Je tombe.
Mes genoux rentrent en terre. Je vais me faire aspirer par Korri. Je vais me faire manger, dévorer par ma Mère. Je griffe la terre pour sortir, je veux sortir de là. Je veux m'en sortir. A tout prix. JE VEUX SORTIR. Aide moi !

Mais il a déjà disparu, laissant derrière lui cette traînée pestilentielle. Ce parfum qui me donne la gerbe; le parfum de leurs fleurs trop souvent cueillies…

Je hurle. Je rage. Mes ongles s'enfoncent pour m'empêcher de disparaître dans cette terre qui cherche à me tuer. Je hurle plus fort encore, et j'entends le bruissement des ailes des corbeaux. Ils viennent. Oui ! Ils viennent. Pour moi ! Ils m'entourent. Une dizaine. Non. Une cinquantaine au moins !

Ils me fixent de leurs regards de rubis. Tous. Ils me veulent, moi. Ils m'en veulent, à moi…
Je sers plus fort la mâchoire, et mes mains s'enfoncent davantage dans le sol. La force est telle que je sens mes ongles lentement se retourner.
Mes chairs… Mes chairs se tirent. Mon corps se brise. Mes os se cassent. Je sens ma cage thoracique qui se ressert. J'ai mal. J'ai terriblement mal. Mais je lutte.

Je ravale difficilement ma salive, et elle a le goût du sang. Devant mes yeux, je le vois.
Il s'approche. Tu es tellement beau, tellement vivant… Je relève doucement le visage, l'observe comme il vient s'agenouiller devant moi, aspirée jusqu'à la poitrine par cette terre sans pitié.
Sauve moi… Sauve moi, s'il te plaît. J'ai mal.
Là il tends ses mains vers moi, effleure du bout des doigts ma joue, mes cheveux où naissent une fleur bleue. Je ferme les yeux, confiante, imprudente. Sauve moi… encore une fois?

Quoth.
Tu ne m'as pas sauvé, toi, ce jour là.


Quand j'ouvre de nouveau les yeux, il est là. Un nouveau. Un futur. Un prochain. Il m'observe de ses yeux éteints et sans vie. Je frissonne, de peur. Ils sont tous là.

Mon maître.
Mon traître.
Mon amant.


Tout devient sombre. Tout devient noir. Korri a gagné… Korri a gagné… C'est ce que murmurent les Corbeaux qui ricanent et piaillent. Je vous haïs ! Je vous haïs comme je meurs !

Pourtant...
Même morte, j'ai mal… j'ai terriblement mal...



Je...
Je le vois.
Son masque.

Mes yeux le fixent, et puis revient à moi la douleur, la solitude, la peine… la colère. Je fronce les sourcils car encore une fois, tu m'as sauvé quand je ne voulais que le repos.
A ceux qui penseraient que tu es de grande bonté, je les maudis; mon enfer est cette chose que je traîne sur mon dos fourbu, pas ce qui m'attends une fois en terre.

Je baisse finalement les yeux et soupire, à voix basse, honteuse peut être, gênée surtout:

Merrrci… Vezin.

Encore une fois, je suis en miette. Encore une fois, tu ramasses les morceaux. Tu recolles. Faiseur de vie confectionnant une lieuse d'âme… Toujours là quand il faut. Toujours là quand mon Corbeau n'est plus.
Mauvaise ou bonne chose, je l'ignore. Après tout, il ne m'attire que des ennuis. Il ne fait que me fuir, pour revenir au moment où je n'ai plus besoin de lui. Il me torture, et souvent, la nuit, il décore mes cheveux d'une couronne d'épine qui déchire mes tempes et me fait voir rouge.
Au matin alors je me réveille, douloureuse et couverte de sang, les mains dans les tripes, les tripes au bord des lèvres, une symphonie en tête, une Nocturne pour la farce… Quelle joie.

Je ferme de nouveau les yeux, et j'ose, à demi mot:

Si jamais Goupil te demande… tout ça ne s'est pas passé.

Pauvre sotte, crie le Corbeau dans mon crâne. Totem de malheur, retourne d'où tu viens ! Comme si Goupil pouvait demander de tes nouvelles. Qu'est ce qu'il peut bien en avoir à faire de ta misérable petite vie? Tu connais la réponse mieux que quiconque, Quoth.
Partit un jour à Babylios, jamais revenu. Il est beau ton Maître, ton patron, ton bourreau. Pas même foutu de tenir la laisse, de serrer le collier, et de garder le troupeau. Tout juste beau à… bon à…

Qu'importe.

Ils ne sont plus, et c'est parfait.
Je suis, et eux, plus jamais
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#4
La haine et le regret, dans les yeux du Corbeau. Comme à chaque fois. Comme si c'est la mort, qu'elle cherchait, dans les raids de la Camarilla. Et que comme à chaque fois, cette mort lui était arrachée.

Et qu'à chaque fois, elle le sera à nouveau.

Car s'il est une chose, une seule, que le guérisseur au masque d'os ne tolèrera pas, c'est la mort de Quoth. Pas pour l'instant, en tout cas. La brûlure sous le masque en est un rappel constant. Les fourmillements, les tiraillements du début sont devenus bien plus forts, passés de la gêne à la douleur. La peau qui se desquamait est désormais craquelée et fissurée. L'espérance du début est maintenant une sombre résolution.

Non, elle ne mourra pas. Pas encore. Il enlève un bandage imbibé de sang pour le remplacer par un autre, encore intact, tout en murmurant une incantation.

" Goupil ? "

Un ricanement. Sec et cassant, crissement de craie.

" Que m'importe-t-il, celui là ? Crois tu seulement qu'il me posera la question ? Il y a longtemps qu'il a cessé. Il se contente du résultat, peu lui chaut les moyens, ou le but. "

Un autre bandage souillé rejoint le tas au sol. Le nouveau linge est imprégné d'une décoction à l'odeur piquante.

" Et puis, ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu perdais des plumes. "

Un étrange instant de flottement, comme si les mots surprenaient celui qui venait de les prononcer. Puis il reprend sa tâche brusquement, arrachant une nouvelle bande d'un coup sec, peu soucieux de la douleur provoqué.

" Il y a une étrange ironie. Toi, l'oiseau des charniers, que l'on doit à chaque fois empêcher de rejoindre son propre repas. "
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#5
Elle sert les dents pour ne pas hurler, mais la douleur est bien là, présente, piquante. Elle lui rappelle encore une fois que malgré tous ses efforts, la faucheuse n'a rien moissonné. Elle est vivante. Odieusement vivante. Serais ce un coup du sort, ou à défaut, un jeu de la mort, que de vouloir à tout prix l'épargner?
Quelle jolie morte ferait elle pourtant, elle qui se pare déjà du teint cireux et livide des cadavres? Belle et opalescente, voilà qui est dit. Jamais la tristesse n'a eu de plus joli faciès, et de représentante aussi frappante.

Faut il dire qu'il frappe juste le forgeron des corps quand il s'agit de la faire souffrir ? Un seul mot, un seul nom, ranime en elle les douleurs passées. Son regard fuit, se jette dans un coin de la pièce quand elle se rappelle d'une époque où Goupil parfois revenait la chercher dans la forêt… Souvent bien sûr c'était Hobbes, mais même Hobbes a cessé.
Comme Goupil, ils ont disparu sur le fond de la scène, la laissant seule danseuse sous la lune.

Là elle se tends, son corps la rappelle, de nouveau, ou est ce que les mains trop dures et trop froides d'un Vezin sans coeur qui ravive les plaies? Elle se mord la langue, prête à se la trancher. Parler n'est plus nécessaire maintenant que son Corbeau le fait pour elle. Parler n'est pas nécessaire quand, fatalement, l'on est seule…

“ L'étrrrange irrronie Vezin “, grince des dents la Corbic d'un air furieux “ c'est de me sauver à chaque fois que je cherrrrche à mourrrrir, et me fairrrre mourrrrir chaque fois que je tente de me sauver… Mais pour un guérrrisseur, tu es plutôt doué à tuer les choses. ”

Des choses… ou des espoirs.

Lentement la Corbic se retourne, roule sur le côté d'un air boudeur. Encore une fois, elle sait qu'elle est passée près dela mort. Encore une fois, ce fut un échec. La mort la rejette. La vie ne veut plus d'elle. Perdue au milieu, elle ressemble à une Banshee.
Ne serait elle d'ailleurs pas un peu ça? Pleureuse au clair de lune, lavant ses rêves et ses songes dans les eaux sales de la Source aux esprits? Au cri si perçant, au bruit si tonitruant… si dérangeant…

Ses yeux céruléens se reposent sur le guérisseur qu'elle voit approcher.
Elle ne cille pas, car elle n'a pas peur. Seuls les gens qui ont des choses à perdre peuvent se payer le luxe de craindre les choses du destin.

“ Je ne comprrrends pas pourrrquooâ tu continues à me rrraccommoder… En général, quand une chose est cassée, les autrrres ne cherrrchent pas à la rrréparrrer. Ils la jettent, ni plus ni moins, parrrce que ce qui est cassé ne serrra plus jamais comme avant. Ce qui est cassé ne serrrvira plus jamais... à rrrien… ”

Le regard déjà perdu dans le vague, elle semble parler machinalement. Lui a t elle seulement véritablement adressé ses mots ? Elle l'ignore elle même. Parfois, elle ignore ce qu'elle fait, mais elle le fait. C'est tout ce qui compte à présent.
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#6
Le Guérisseur lave ses mains pâles aux veines saillantes dans une petite bassine d'argile. Sous son masque d'os, ses yeux se tournent vers la jeune fille alitée.

" Réparer ? Non, je ne répare pas. Mais c'est vrai, je ne jette pas les choses cassées. "

Il suit une fêlure du masque, renforcée par de petites agrafes de cuivre, et qu'une main adroite a mêlée à des gravures rituelles.

" J'en fais autre chose. "

Lentement, il penche la tête, fixant la Corbic sans ciller. Avec sa longue tignasse de jais et les quelques plumes qui y sont mêlées - d'étranges plumes, certaines cassées, d'autres tachées - de sang ? - son étrange masque d'os et ses capes sombres, il semble presque plus Corbeau qu'elle. Mais c'est ridicule. Les guérisseurs n'ont pas de Totem, après tout.

Dans l'eau de la vasque, un nuage rouge s'étend paresseusement. Quelques gouttes suivent les phalanges, s'attardent un instant au bout de ses doigts immobiles, puis chutent. Un instant d'éternité avant d'être avalées par le sol de terre nue.

" La vraie question est, qui de nous deux arrivera à ses fins en premier, Quoth ? "
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#7
Elle ferme les yeux, prête à rejoindre les songes, à le rejoindre Lui. Il est si doux avec elle. Protecteur et infâme. Tendre et dur à la fois.
Il caresse sa peau le soir, elle le jure ; mais sa main est faite de barbelée, et elle marque le dos de la jeune fille de longues striures. Les mêmes qui peignent son cœur.
Quoth. Quel cœur ?
Un sourire doucement se dessine sur le visage à moitié endormi de la Corbic.

Autre chose ?
Que peut il faire de toi ?
Lentement, les prunelles céruléennes de la jeune fille s'ouvrent et dardent le dos de Vezin. Elle l'observe, d'un regard mêlé d'incompréhension, de colère et de curiosité. Elle le déteste, bien sûr, comme elle déteste le monde, et elle le déteste encore plus quand elle ne comprend pas pourquoi il fait tout ca.

Elle aimerait que les abysses la dévorent. Elle aimerait cesser de réfléchir.
Ce serait plus facile pour tout le monde. Pour elle, surtout.

La voix la réveille. La voix l'appelle.

De nouveau, elle découvre le dos sombre du guérisseur au masque d'os. Elle semble réfléchir, mais les idées se chevauchent, s'entremêlent, et elle se rend compte qu'il est difficile de ne suivre qu'un seul fil tant sa pensée s'étiole.
C'est une constellation d'idées. Son esprit est une pluie d'étoile sans sens : toutes filent, aucunes ne s'arrêtent... Et la mort les attends plus bas, dans une explosion d'émotions sans chaleur.

Finalement elle soupire tout bas ; d'une moue boudeuse d'enfant elle rétorque à mi mot :

“ Celui qui courrrt le plus vite, Vezin... Celui qui courrrt le plus vite. ”

Ses yeux gris de pluie fixe le dos du guérisseur, étranges et saisissants. Moqueurs, aussi.
Là, elle sourit, et elle est effrayante quand point sur son visage une idée, une seule, quand le morbide peint sa peau livide.
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