Une oeuvre de Bien, une méthode peut être maladroite.
#1
Aldwyr était rentré depuis quelques temps de son périple solitaire au delà du désert, périple n'ayant pas porté les fruits qu'il espérait pour le moment. Mais le temps n'était plus a penser aux prochaines affaires personnelles pour lui. Cela faisait un certain temps qu'il avait partagé avec ses compatriotes Hélions le fruit de ses pensées, et force était de constater qu'hélas, pour le moment, il était aussi seul à avoir la philosophie qu'il avait décrite à l'époque qu'on puisse l'être. Il avait réfléchi quelques jours, durant son périple, aux moyens qu'il avait a sa disposition pour répandre le savoir dans toutes la population de Babylios, parmi tout les Hélions, même les plus défavorisés. Il aurait aimé pouvoir enseigner la lecture de manière gratuite et libre au plus grand nombre, mais seul, c'était impossible pour lui pour le moment, et cette chimère qu'il caressait du doigt n'était pas atteignable, pour l'instant.

Aussi, Aldwyr s'était rabattu sur une option plus simple, plus aisée, et plus libre. Une option qui lui permettrait de tester le peuple Hélion afin de voir si cela capterait son attention. Aldwyr étant encore jeune, il,savait pertinemment qu'il serait un enseignant au savoir limité, et par peur de mal faire, il préféra s'armer d'un livre, un ouvrage des plus classiques, une base reconnue de tous en matière de pensée, de philosophie, et de savoir général, écrit par une érudit des plus respectables qu'il connaisse.

Et ainsi, en cette belle matinée, Aldwyr s'installa a une place de Babylios, relativement peu bruyante, ou circulait beaucoup de gens ainsi que des enfants, qui pour la plupart, ne connaissaient probablement même pas les bases de la lecture et de l'écriture. Ces Hélions, ainsi occupés, pour la plupart, a travailler ou à circuler durant leur temps libre, à aller au petit Souk ou pour les plus jeunes, à jouer dans la rue, ne prêtèrent pas attention au jeune alchimiste, qui pu ainsi s'installer au mieux au milieu de la petite place, en se surélevant sur une petite caisse de bois amené pour l'occasion. Aldwyr ouvrit le livre, posant les yeux sur un enseignement qu'il connaissait déjà très bien, le livre n'étant la que pour lui donner plus de crédibilité et faire en sorte qu'on l'écoute.

Quelques instants de flottement survinrent alors... Le moment ou l'on prends son courage a deux mains, et ou on prie pour que rapidement, quelques badauds s'attroupent autour de vous afin de vous écouter, que vous ne parliez pas trop dans le vide, et Aldwyr commença a lire a haute et intelligible voix, au moins pour les gens a côté de lui, le livre qu'il tenait en main, essayant tant qu'il le peux de faire œuvre de bien, en répandant le savoir le plus basique a ceux qui ne pouvaient pas y avoir accès, faute de moyens. C'était sa profession de foi, personnelle pour le moment, sa croyance, la lumière de Solaris jusque dans les esprits, pour tout les Hélions.

Et c'est ainsi qu'il commença à œuvrer, à agir, en ne faisant que tenter de captiver quelques badauds, sans vraiment faire attention a ce qu'il y avait autour de lui, pour le moment. Il savait que s'il regardait autour de lui, il serait probablement déconcentré et décontenancé par les regard interrogatifs, et l'absence de public, et que cela l'empêcherait de continuer.

[ouvert aux réponses des gens a Babylios]
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