La bataille
#1
Le soleil se couchait sur les plaines d'Ecridel.

Demain, il se lèvera de nouveau, mais sur l'horrible massacre inévitable, et également et surtout sur le vainqueur.

Entouré des fiers et puissants guerriers nains qui pendant tout le long de cette campagne, l'on suivi, ont sué sang et corps, et ensemble, on perdu plusieurs de leurs camarades à présent enterrés, et qui sûrement du paradis des nains, aux côtés de Thuri, observe la bataille qui va se dérouler sous les astres.

C'est la bataille finale, l'occasion ultime d'écraser les elfes et de réduire pour l'éternité cette race hautaine et dangereuse, menaçant depuis plusieurs lunes leur enfants, leur peuple...

Orryk pris ne grande respiration.

Ni besoin de grands discours pompeux, ni d'encouragements ennuyeux.

Ils savaient que ceux qui l'accompagnait n'était que fierté et courage, et qu'ils le suivraient jusqu'au bout, même dans la mort.

Orryk leva alors son légendaire Brise-Crâne, le marteau runique qui l'aura suivit pendant toute la durée de ce long combat.

Lentement, toutes les runes parcourant l'arme unique scintillèrent, et l'acier si solide et longuement forgé par les plus grands forgerons nains, refléta les derniers rayons de lumières du solil couchant.

Peut-être les derniers qu'ils étaient en train d'admirer.


Enfin, brandissant son arme vers les rangs des misérables et pitoyables Hauts-Elfes, Orryk cria, d'une voix qui retentit dans toute la plaine environnante et s'inscrit pour l'éternité dans l'âme de chacun:

-Pour Karad !
Pour notre peuple et nos générations futurs !
Que Haul fasse triompher nos haches !
Que Grungar nous apporte puissance, courage et victoire !
Triomphons en exterminant la menace pour la paix et l'avenir de notre race !

POUR THURI !!!

CHARGEZ !!!


Et Orryk s'élança vers son destin... et vers un paradis des nains heureux, recouvert de pièce d'or, de bières à volonté à boire sans jamais avoir la gueule de bois, et des elfes à torturer pour l'éternité...
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#2
Les généraux hauts elfes ont débattu de la stratégie à prendre jusqu'à tard dans la nuit, mais tous étaient levés aux aurores pour motiver leurs troupes. Le campement regorgeait d'activités en cette heure matinale. Les armures étaient huilées, les armes aiguisées, les arcs bien tendus, les sorts révisés... Chacun vérifiait sa tenue de combat, la survie d'un guerrier dépend de ces petits détails anodins. Le général en chef circulait entre les tentes, et échangeait quelques bribes avec ceux qui allaient se sacrifier pour la gloire des elfes. Aucun n'avait peur, tous désiraient ardemment combattre. La bataille débutera au coucher du soleil.

Le soleil, nonchalant, disparaissait derrière les montagnes. Une légère brise vint accueillirent les soldats disciplinés. La fraicheur de la soirée ne les faisait pas trembler, ils n'attendaient que le signal pour déchainer leur fureur. Déterminés, ils scrutaient l'horizon en espérant apercevoir un mouvement ennemi.

Le général en chef s'avança dans la plaine, puis face à ses hommes risquant leurs vies pour le bien de la nation, il cria :
« Pas de pitié, les elfes vaincront ! »
D'une seule voix, les soldats reprirent ces quelques mots qui redoublaient leur ardeur. Le général attendit quelques instants, puis fit le signe tant espéré.

La terre trembla sous la charge de ces valeureux combattants.
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#3
L'excitation.

Voila le sentiment qui parcourait Zohran.

Un sentiment qui lui procurait la sensation de démence.

Il avait apprit avec acharnement.
Il avait préparé ses affaires avec minutie.
C'était le grand jour.
Celui de montrer sa gratitude envers son peuple.
Celui de montrer la suprématie de son peuple

Orryk, héros nain lança le signal de la bataille.
Les troupes naines s'avancèrent, avec toute la grâce et l'agilité caractéristique du peuple des montagnes.
Les elfes se remuèrent avec des gestes grotesques et inutiles.
Les runes naines s'élevèrent avec beautés.
Les sorts elfes semblaient tellement ridicules.

***

ILS MOURRONT TOUS
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#4
Le bruit de métaux s'entrechoquant résonnait continuellement dans la plaine, agrémenté de quelques râles d'agonie ou de cris de guerre... Les elfes et les nains bataillaient avec ferveur, mais aucun de deux camps ne prenait le dessus. Si un elfe achevait un nain, un autre venait le remplacer, et inversement. La nuit fut longue et fatigante, Une odeur de transpiration planait, mais personne ne s'en souciait, trop occupé à ferrailler avec ses adversaires.

Dans la mêlée, une belle et jeune elfe armée d'un arc couvrait ses alliés. Restée en retrait, elle défendait sa position contre les nains venus en masse. Trop concentrée sur le repérage des failles ennemies, elle ne vit pas le nain, connu sous le nom de GotZ, la frapper dans le dos avec son marteau. La douleur de la colonne vertébrale brisée lui fit perdre connaissance. Elle s'écroula en entendant le rire sadique du nain.

Dael'Nabar ne verra plus de lever de soleil.
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