Trop n'est jamais assez
#1
Je m'appelle Ragold.

Mon nom entier est Ragold Del' Dalivia mais mon nom de famille importe peu à présent donc juste Ragold suffit.

Je suis le fils unique de la famille Del' Dalivia, riches marchand ayant fait fortune dans le commerce de parfum.
Parce que ma mère m'aimait infiniment et que mon père avait l'aisance suffisante mon enfance fut dorée. Mes moindres désirs étaient comblés et il n'était rien que mes parents me refusent...bijoux, vêtements,serviteur; j'eu même droit à une éducation magique dans les règles. Un professeur pas forcement compétent mais très grassement payé pour enseigner les rudiments de la magie à un mioche de 10 ans ayant déjà perdu la valeur des choses.

Ce n'est pas que je n'aimais pas la magie non, je savais reconnaitre sa beauté et sa puissance mais je n'en voyais pas son utilité...pourquoi s'entrainer et faire des efforts quand l'argent peut vous procurer le même résultat?

Je passais ainsi plusieurs années sans jamais penser à demain, partagé entre des cours aussi rébarbatif pour mon professeur que pour moi et l'amusement de découvrir quasi chaque jour de nouveaux présent dont je me désintéresserai quelques heures plus tard.
Je me comportais avec les autres comme avec les objets... si une femme m'intéressait je devais l'avoir; après tout il n'est rien que l'argent ne puisse acheter.Bien sur un tel comportement n'est pas très bien compris par les autres gens j'avais donc peu d'amis sincère mais beaucoup de relations qui s'intéressaient à la fortune familiale.

Mes parents espéraient qu'un tel comportement me passerait... que je finirais par murir.Au final rien ne changea, je voulais des femmes, je voulais des bijoux, je voulais tout. Dans l'un de mes rares moments d'attention j'avais appris qu'une autre culture avait définit 7 péchés capitaux ... j'étais indubitablement l'incarnation de l'envie.



Bien sur la suite de ma vie ne fut pas aussi simple quand on mène une vie de rêve il arrive toujours un moment ou l'on doit se réveiller. Ce moment arriva vers ma 25 ou 26 ème année alors que le commerce de parfum battait un peu de l'aile et que j'avais repéré un magnifique cimeterre orné de saphir. Il était magnifique, il était hors de prix et je le voulais...je ne savais évidement pas le manier mais qu'importe je devais l'avoir.J'en fit aussitôt la demande à mon père, m'attendant à l'obtenir le jour même . C'est alors qu'il prononça le seul mot que je n'espérais jamais entendre.


Il me dit "NON".
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#2
Je ne suis pas sur de bien comprendre la réponse que mon père vient de me donner...je garde le silence me remémorant ce mot et essayant d'en comprendre sa signification.

Voyant que je ne réagis pas il enchaine :

Cette arme ne te sera d'aucune utilité tu n'en as pas besoin, nous cédons depuis bien trop longtemps à tes extravagances , il est temps pour toi de grandir et de ne plus demander la première babiole qui croise ton regard.

Le ton n'est pas dur ou froid, juste calme et posé....celui d'un homme qui à compris qu'il a donné une mauvaise éducation à son fil et qui va tenter de corriger le tir.
Ma mère est génée par se silence, elle s'empresse d'ajouter le plus doucement du monde en espérant me calmer :

Tu sais mon chéri, cela ne va pas dire que nous ne tenons plus à toi, c'est juste que tu es en age de devenir raisonnable, nous t'aimons toujours infiniment.

M'aimer? Comment peut elle dire ça?
L'amour est une chose qui se mesure aux cadeaux que l'on vous offre...leur refus prouve donc que je ne compte plus à leur yeux.
A cet instant j'ai l'idée de me rouler par terre et de hurler tel un enfant pour obtenir ce que je veux ... finalement ce n'est pas la dignité qui me retient mais plutôt le fait de ne pas me salir.


Bien, je comprend parfaitement...je vous laisse à présent je vais me reposer
Le ton est tellement grinçant qu'il n'abuse personne mais c'est tout ce que j'ai pu sortir dans l'instant.


Je n'en démord pas jusqu'au soir et aucun plat ne trouver grâce à mes yeux lors du repas tellement ce refus m'obsède.J'espère qu'une bonne nuit de sommeil me calmera mais il n'en est rien; à mon réveil l'arme hante toujours mes pensées. Je passe ma journée à contempler le cimeterre....l'artisan n'a pas fait un si beau travail que ça et le prix est bien trop élevé par rapport à sa qualité mais il me la faut malgré tout.
Le point positif de cette affaire est que je ne réclame plus rien d'autre, les autres bibelots ont perdu leur attrait et même les femmes aux charmes tarifés ne sont qu'un bref moment de répit devant cette obsession.


De nouvelles idées me viennent en tête... bien moins honnêtes que ne le suggère mon éducation.
Mes parents avaient raison sur un point, je dois grandir, je vais donc arrêter de leur demander ce que je veux.

Il est temps que je prenne ce que je veux par moi même.
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Atteindre :