Il y a un Canard de trop sur Ecridel...
#3
A genoux au milieu des entrailles de hyènes, l'épée couverte de sang et la sueur coulant le long de son dos, Le Canard, le seul, le véritable... D'un large mouvement il étendit les bras tels des ailes, sa cotte de maille capturant chacun des rayons du soleil tout puissant et leva un regard altier vers le sud. D'un voix portée par le dieu, il parla haut et clair:

- J'entends tes cris et ton agitation. Aurais tu honte de ce que tu es pour oser ainsi cacher ton visage en cette citée bénie du Dieu? Encore un de ces barbares mutants, ton armement même dévoile ta nature sauvage, toute opposée à la noblesse du canard, représentant de la Lumière! J'accepte ton défi, mais je ne saurai laisser le pavé de la ville être souiller par ton sang. J'accepte une rencontre au bord du fleuve qui sépare notre monde civilisée de ton peuple crasseux dans trois jours, je ne puis abandonner mes compagnons sur un coup de tête.

Le Canard était satisfait, il avait trouvé sa némésis, son double sombre qui souillait la gloire de l'animal aimé du Dieu de Lumière. Sa destinée venait d'apparaitre, tel un chemin d'or dans la poussière.
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