11-10-2013, 18:19:54
Erevan avait fini de se débarrasser des skilithes qui rôdaient autour du temple d'Halista. Il avait la ferme intention de continuer à garder cet endroit de première importance si deux rumeurs n'étaient parvenues jusqu'à ses oreilles.
La première disait que d'étranges holdars encapuchonnés avaient été aperçus non loin de l'arbre royal.
La seconde prétendait que certains des sylvains qui combattaient le khörg étaient rentrés à Mitriath en apprenant la nouvelle de l'invasion de skilithes et que certains s'étaient dirigés à leur tour vers l'arbre du roi.
Le cœur serré, le maitre-lame se décida à confier la protection du temple aux gardes et à aller à la rencontre de ces renforts inespérés. Il souhaitait vérifier si sa sœur était parmi eux - si oui, dans quel état - et les informer de la situation.
Une fois à l'intérieur de l'arbre royal, c'est avec un soulagement et une joie non-dissimulés qu'Erevan pu voir sa sœur Selena en pleine forme. Les quelques aventuriers de retour et des gardes étant déjà aux prises avec les assassins holdars, le guerrier fonça aussitôt dans la mêlée et porta des coups aux envahisseurs avec une facilité déconcertante. Les holdars semblaient avoir sous-estimés la valeur des sylvains, vu le piètre entraînement de ceux qu'ils avaient envoyés.
Il n'y prêta aucune attention, se contentant de s'adresser à sa cadette comme si le combat n'avait même pas lieu.
- Salut petite sœur ! Content de te revoir en un seul morceau. Comment te sens-tu ? Le Khörg est-il mort ?
La mise à mort des holdars fut rapide. Mais le roi s'écroula tout de même au sol, grièvement blessé.
Chose curieuse, une flèche lui transperçait le dos, alors que les assassins ne portaient pas d'arcs. Et la grande majorité des personnes présentes dans la salle étaient des mages ou des guerriers équipés d'épées et de boucliers.
Quelques gardes portaient bien des arcs, mais étant au service du roi depuis des années, leur loyauté pouvait difficilement être remise en question. D'autant qu'ils avaient l'air tout aussi surpris que lui par ce qui venait de se passer.
Pourtant, vu l'empennage de la flèche, le projectile avait bel et bien été fabriqué par les sylvains...
Suivant Helyfvet dans ses recherches, Erevan commença à fouiller le palais à la recherche du tireur.
Tout ce qu'il avait vu, c'était un éclair vert disparaître vers la salle de sûreté aussitôt la flèche tirée. C'est donc par là qu'il commença.
Les recherches aboutirent plus rapidement qu'il ne le pensait. Au pieds de l'escalier se trouvait une archère tout de vert vêtue, qui avait semblait-il senti le besoin de se cacher au fond de la salle de sûreté alors qu'il n'y avait plus aucun "ennemi" à l'étage.
Le doute n'étant que peu permis après la tentative de régicide, le guerrier plaqua l'archère dans un coin de la pièce sans grand ménagement. Il planta même ses lames dans la chair de la tireuse, jugement avant l'heure de la présumée coupable.
Avec un regard noir et un rictus de haine sur le visage, Erevan lui dit d'une voix sourde :
- Tu vas répondre de tes crimes, traîtresse...
Visiblement trop mal en point pour répondre à cause des blessures qu'il venait de lui infliger, l'archère vacilla.
Avec un certain dédain, il laissa la jeune femme être emmenée au temple pour recevoir des soins, tout en se disant que cela relevait désormais des compétences de la garde et qu'un contingent de soldats l'attendrait sûrement à son réveil pour qu'elle fournisse des explications sur ses actes.
Le jugement du maître-lame avait sans doute été expéditif et sans vraie preuve de la culpabilité de l'archère, mais Erevan n'en avait cure.
Les évènements qui s'étaient déroulés dans le repaire du khörg avaient eu raison de sa clémence depuis un moment déjà. Trop de traîtrises, trop de retournements de situation à son goût pour la cupidité et l'égoïsme de certains au détriment du plus grand nombre. Il devenait impitoyable, tuant les traîtres de sang-froid.
Mais cela lui convenait.
Une fois débarrassé des traîtres, il était plus facile de se concentrer sur les menaces bien visibles. Cela ne servait qu'un seul but : mieux assurer la protection de la personne chère à son cœur...
La première disait que d'étranges holdars encapuchonnés avaient été aperçus non loin de l'arbre royal.
La seconde prétendait que certains des sylvains qui combattaient le khörg étaient rentrés à Mitriath en apprenant la nouvelle de l'invasion de skilithes et que certains s'étaient dirigés à leur tour vers l'arbre du roi.
Le cœur serré, le maitre-lame se décida à confier la protection du temple aux gardes et à aller à la rencontre de ces renforts inespérés. Il souhaitait vérifier si sa sœur était parmi eux - si oui, dans quel état - et les informer de la situation.
Une fois à l'intérieur de l'arbre royal, c'est avec un soulagement et une joie non-dissimulés qu'Erevan pu voir sa sœur Selena en pleine forme. Les quelques aventuriers de retour et des gardes étant déjà aux prises avec les assassins holdars, le guerrier fonça aussitôt dans la mêlée et porta des coups aux envahisseurs avec une facilité déconcertante. Les holdars semblaient avoir sous-estimés la valeur des sylvains, vu le piètre entraînement de ceux qu'ils avaient envoyés.
Il n'y prêta aucune attention, se contentant de s'adresser à sa cadette comme si le combat n'avait même pas lieu.
- Salut petite sœur ! Content de te revoir en un seul morceau. Comment te sens-tu ? Le Khörg est-il mort ?
La mise à mort des holdars fut rapide. Mais le roi s'écroula tout de même au sol, grièvement blessé.
Chose curieuse, une flèche lui transperçait le dos, alors que les assassins ne portaient pas d'arcs. Et la grande majorité des personnes présentes dans la salle étaient des mages ou des guerriers équipés d'épées et de boucliers.
Quelques gardes portaient bien des arcs, mais étant au service du roi depuis des années, leur loyauté pouvait difficilement être remise en question. D'autant qu'ils avaient l'air tout aussi surpris que lui par ce qui venait de se passer.
Pourtant, vu l'empennage de la flèche, le projectile avait bel et bien été fabriqué par les sylvains...
Suivant Helyfvet dans ses recherches, Erevan commença à fouiller le palais à la recherche du tireur.
Tout ce qu'il avait vu, c'était un éclair vert disparaître vers la salle de sûreté aussitôt la flèche tirée. C'est donc par là qu'il commença.
Les recherches aboutirent plus rapidement qu'il ne le pensait. Au pieds de l'escalier se trouvait une archère tout de vert vêtue, qui avait semblait-il senti le besoin de se cacher au fond de la salle de sûreté alors qu'il n'y avait plus aucun "ennemi" à l'étage.
Le doute n'étant que peu permis après la tentative de régicide, le guerrier plaqua l'archère dans un coin de la pièce sans grand ménagement. Il planta même ses lames dans la chair de la tireuse, jugement avant l'heure de la présumée coupable.
Avec un regard noir et un rictus de haine sur le visage, Erevan lui dit d'une voix sourde :
- Tu vas répondre de tes crimes, traîtresse...
Visiblement trop mal en point pour répondre à cause des blessures qu'il venait de lui infliger, l'archère vacilla.
Avec un certain dédain, il laissa la jeune femme être emmenée au temple pour recevoir des soins, tout en se disant que cela relevait désormais des compétences de la garde et qu'un contingent de soldats l'attendrait sûrement à son réveil pour qu'elle fournisse des explications sur ses actes.
Le jugement du maître-lame avait sans doute été expéditif et sans vraie preuve de la culpabilité de l'archère, mais Erevan n'en avait cure.
Les évènements qui s'étaient déroulés dans le repaire du khörg avaient eu raison de sa clémence depuis un moment déjà. Trop de traîtrises, trop de retournements de situation à son goût pour la cupidité et l'égoïsme de certains au détriment du plus grand nombre. Il devenait impitoyable, tuant les traîtres de sang-froid.
Mais cela lui convenait.
Une fois débarrassé des traîtres, il était plus facile de se concentrer sur les menaces bien visibles. Cela ne servait qu'un seul but : mieux assurer la protection de la personne chère à son cœur...