13-08-2013, 21:06:40
« Je suis prête »
Les mots résonnent étouffés dans les méandres de la caverne. L'elfe rajuste sa prise sur le bâton. Le meilleur ami du mage. Le sien est nouveau, étrange. Attirant et répugnant, elle n'y est pas encore familière.
Elle pourra savoir ce qu'il vaut très prochainement. Les cris des envahisseurs sont répercutés par les murs. Leurs voix sonnent le compte-à-rebours de l'inévitable. Pourtant les elfes ne redoutent pas la bataille qui s'annonce. La mort marche à leur côté.
Ils circulent comme des fantômes, invisibles parmi les non-vivants. Charognes putrides affamées de sang chaud. Merydwïn préfère rester loin, la chaleur a gâté l'odeur de putréfaction et la caverne baigne dans les miasmes. Non, pas de fin héroïque pour les petits nains et les brutaux centaures, juste ce cloaque empestant la Fin de toute chose.
L'elfe se laisse envahir par l'exaltation du massacre, qui gagne aussi ses compagnons. Trop longtemps ils ont souri des grimaces et plié l'échine devant les autres peuples pour le bien de l'Empire. En vain. Les elfes sont sûrs d'une chose, même s'ils échouent, ceux qui ont tenté de profiter de la faiblesse du peuple d'Asteras vont le payer chèrement.
La fournaise et l'excitation lui font bouillir le sang, elle attend avec impatience la bataille. Exultant à l'idée de se débarrasser de leurs ennemis, redoutant l'instant où il faudrait se confronter avec les autres elfes.
Avec le soleil couchant, elle enterre ses derniers regrets, les adieux et les explications. Ils doivent renoncer à ce qui était leur vie, elle en est convaincue. La silhouette familière de la Liche n'est pas loin, comme un rappel.
Bientôt, elle devra laisser mourir Merydwïn, elle n'a pas peur …
« Je suis prête »
Les mots résonnent étouffés dans les méandres de la caverne. L'elfe rajuste sa prise sur le bâton. Le meilleur ami du mage. Le sien est nouveau, étrange. Attirant et répugnant, elle n'y est pas encore familière.
Elle pourra savoir ce qu'il vaut très prochainement. Les cris des envahisseurs sont répercutés par les murs. Leurs voix sonnent le compte-à-rebours de l'inévitable. Pourtant les elfes ne redoutent pas la bataille qui s'annonce. La mort marche à leur côté.
Ils circulent comme des fantômes, invisibles parmi les non-vivants. Charognes putrides affamées de sang chaud. Merydwïn préfère rester loin, la chaleur a gâté l'odeur de putréfaction et la caverne baigne dans les miasmes. Non, pas de fin héroïque pour les petits nains et les brutaux centaures, juste ce cloaque empestant la Fin de toute chose.
L'elfe se laisse envahir par l'exaltation du massacre, qui gagne aussi ses compagnons. Trop longtemps ils ont souri des grimaces et plié l'échine devant les autres peuples pour le bien de l'Empire. En vain. Les elfes sont sûrs d'une chose, même s'ils échouent, ceux qui ont tenté de profiter de la faiblesse du peuple d'Asteras vont le payer chèrement.
La fournaise et l'excitation lui font bouillir le sang, elle attend avec impatience la bataille. Exultant à l'idée de se débarrasser de leurs ennemis, redoutant l'instant où il faudrait se confronter avec les autres elfes.
Avec le soleil couchant, elle enterre ses derniers regrets, les adieux et les explications. Ils doivent renoncer à ce qui était leur vie, elle en est convaincue. La silhouette familière de la Liche n'est pas loin, comme un rappel.
Bientôt, elle devra laisser mourir Merydwïn, elle n'a pas peur …
« Je suis prête »