18-07-2013, 16:26:29
Nul ne saurait jamais quelle émotion marqua le plus le roi elfe à la lecture de cette missive. Partagé, il finit par envoyer une réponse à son homologue.
Citation :Salutations Roi Centaure,
Bien que des rumeurs nous soient parvenues de l'Est, vous êtes le premier à nous informer de la nature de ce mal et de son ampleur, aussi nous choisissons d'ignorer les insultes de votre missive. Sachez toutefois que si vos prochains messages ne changent pas de ton, ils n'auront plus de réponse écrite.
J'ignorais que certains de nos citoyens s'en prenaient actuellement aux vôtres, mais cela ne m'étonne pas au plus haut point sachant les exactions que votre peuple commet depuis des mois dans la plaine de Karios, assassinant sans vergogne nombre de nos ressortissants.
Devons-nous vous rappeler l'implication de votre peuple dans la destruction de Tilador ? Ou vos assauts plus récents sur notre forteresse de Nim Duin et les frontaliers qui la gardent ? Ou que vous ressortissants, avec leurs amis, ont sans vergogne massacré les miens qui approchaient les ruines d'un temple situé sur nos terres, tandis que vos gens le pillaient, alors que ces trouvailles nous revenaient de droit ?
On ne récolte que ce que l'on sème.
Peut-être serions-nous plus enclin aujourd'hui à vous aider ou à aider vos amis nains si par le passé ils n'avaient pas regardé de loin et sans rien faire notre guerre terrible contre les Holdars, ce peuple qui encore aujourd'hui occupe une partie de notre territoire.
Cela dit, nous ne sommes pas exempt de sagesse et sommes capable de reconnaitre qu'une menace lourde peut peser sur Ecridel. Aujourd'hui est peut-être l'occasion de semer de nouvelles graines, qui donneront une récolte moins sanglante que les précédentes.
Notre traité de paix avec les Nains simplifie la situation par rapport à eux. Par contre, les faits montrent que nos peuples sont en guerre, de même qu'avec vos alliés, les rebelles elfes installés dans la forêt. Si vous estimez que la menace à laquelle vous faites face est suffisamment grande pour nécessiter l'établissement à tout le moins d'une trêve - voire d'une paix - entre tous les peuples civilisés d'Ecridel, libre à vous de nous faire une proposition.
Roi Avelys