Une surprise matinale
#57
Tout ce qu'ils pouvaient explorer était vide, mais les maisons restaient fermées, et du fait de l'habitude sylvaine de ne pas voir de fenêtre afin de ne pas affaiblir la base de l'arbre, il était tout simplement impossible de savoir ce qu'il se passait à l'intérieur.

Le vent soufflait, seule alternative à un silence pesant. L'ambiance était étrange, comme artificielle et chaque souffle devenait murmure...

Il n'en restait pas moins que ceux qui savaient garder la tête froide pouvaient observer au sol de nombreuses traces récentes, certaines quittaient la ville, plus ou moins chargées, selon la profondeur des pas. Certains de ces derniers étaient accompagnés de bêtes ou chariots, du moins c'est ce que semblait indiquer les lignes formées par les roues.
d'autres cependant semblaient se diriger vers les habitations, contredisant dans certaines maisons l'apparente absence d'habitants, qui, n'étant pas partis, ne pouvaient qu'être ici... même si les maisons... ou les plates-formes, du moins, ce que l'on pouvaient en apercevoir d'en bas, étaient désertes.

Pendant ce temps, Yava, qui s'était élevée dans les cieux, ne voyait... à vrai dire, pas grand chose d'autres que des abres, tant la forêt de Pelethor était dense. Les rares espaces dégagés étaient vides. Il lui sembla cependant à plusieurs moments repérer des mouvements dans les hauteurs, mais rien de certains, sans doute n'était-ce que le vent.
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