La Bataille pour les Terres d'Andoras ne fait que commencer ..
#3
Ceux qui connaissaient le Roi Orn savaient que ses plus grandes colères étaient muettes. Le conseil avait débattu pendant des jours suite à l'attaque des Hauts-Elfes sur le territoire sylvain. Les discussions avaient, selon les "petites mains", chargées de gérer le bon déroulement de tels événements, été particulièrement animées.

Dans la journée, vers midi, il apparut sur le blacon du palais royal :


Peuple de Mitriath, la rage qui m'habite aujourd'hui n'a d'égal que mon soulagement de voir que vous avez pu, sans reculer devant le danger, repousser nos agresseurs et protéger notre terre d'accueil.

En ce jour, et après avoir pesé longuement, trop longuement à mon goût, moins à celui de nos responsables, nous avons pris une série de décisions.

Tout d'abord, et bien que notre colère soit justifiée, nous ne pouvons en aucun cas attaquer ouvertement une forteresse suite à une agression d'un groupuscule qui, d'après ce que j'ai pu comprendre, ne fait absolument pas l'unanimité chez leur propre peuple.

Il ne peuvent cependant pas rester impunis. À partir de maintenant et jusqu'à ce que nous estimions que leur agression a été vengée, une prime de 30 pièces d'or est mise sur la tête de chacun d'entre eux vaincu au combat.

Une telle agression au sein même de Pelethor ne saurait de plus se reproduire. C'est pour cette raison, et le récit de l'agression que certains des nôtres ont subit aux pieds des murs d'Andoras que nous pensons que la construction d'un poste avancé de surveillance sur l'ïle de Nenthalion à l'est du cratère nous permettrait d'être informé avant que ce genre d'attaques ne parviennent jusqu'à la lisière de Pelethor.

Je crains cependant d'avoir besoin d'aide pour cette mission. Les troupes officielles ne pouvant, dans un premier temps, apparaître si prêt des frontières d'Andoras, et la connaissance que certains auraient acquis des habitants de cette région étant un atout indéniable. Toutes les bonnes volontés sont priées de se manifester au palais royal.

Enfin, et ce n'est pas la moindre des décisions prises pendant le conseil, tout habitant de Karad ou du peuple des montagnes pris sur nos terres est désormais condamné à mort sans justification ou avertissement, et ceci à partir du 15ème jour du mois des unions.

Cette décision fait suite aux rapports informant d'une série de crimes commis par des membres de ce peuple, qui, non contents de piller chaque jour un peu plus notre terre de son bois et sa vie animale, massacrent tous ceux qu'ils croisent.
Leur gouvernement va bien entendu être informé de cette décision et ce délai devrait suffire aux rares qui viendraient avec des intentions "louables".


Après cette déclaration, un silence glacial se posa pendant quelques secondes.
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