Une diplomatie difficile.
#53
Citation :Grande Prêtresse d'Aletheria a écrit :

Alors que, le bûcheron et son compagnon crachaient leur haine au visages des elfes et que les gardes semblaient ne pas vouloir saisir la gravité de la situation et laisser les choses déifinitivement dégénérer, un bruit de sabot se fit entendre venant Sud, bientôt suivit d'un cri ordonnant la cessation des hostilités.
C'était la Grande Prêtresse, splendide et majestueuse dans sa robe dans sa robe d'un blanc éclatant dont les pans flottaient au vent, qui venait inopinément au secours de la délégation. Frappant sur le sol avec son javelot béni par l'astre nocturne, et dit d'une voix forte et impérieuse, désignant le bûcheron de son sceptre:

-Par l'autorité et les pouvoirs qui m'ont été conférés par notre déesse céleste, j'exige que vous arrêtiez immédiatement ces sottises insensées !
Votre attitude est une honte à notre peuple et un affront fait à Aletheria, car jamais elle n'aurait agrée par pareil comportement !
Seule la Lune connaît la vérité de toutes choses, et seule elle a le pouvoir de porter pareil jugement et accusation, pas vous !


Puis, adoptant un air las et triste, ajouta :

Cependant, je comprends votre douleur et votre souffrance, et prierais Aletheria afin qu'elle soulage vos maux et peines et vous permettre enfin de voir la réalité des choses, et non pas seulement une illusion dressée par la haine et l'esprit de vengeance.
Quittez ces lieux, et allez vous rependre de vos pêchés au temple et réfléchir à vos actes impardonnables, vous ainsi que votre ami, et ce jusqu'à mon retour.
Ne respectez pas mes consignes, et cela sera considéré comme une injure et un acte odieux allant à l'encontre de la volonté d'Aletheria elle-même.
A présent, partez.


Se tournant vers les gardes et adoptant de nouveau un visage austère, elle sermonna ces derniers, dépassés et ne dissimulant pas leur inéquiétude, une inquiétude d'ailleurs justifiée.

Quand à vous, vous avez également déshonoré votre peuple mais aussi et surtout, le couple royal, en laissant les membres de cette délégation se faire attaquer et ce sans réagir, malgré les ordres que vous avez reçu du roi d'assurer leur protection.
Je ne manquerais pas de lui en toucher quelques mots.
A présent, faites convenablement votre métier et honorer Aletheria en escortant convenablement et efficacement cette fois-ci ces elfes jusqu'aux portes de la capitale.
Et n'oubliez pas de leur rendre leurs armes.


Alors que, le visage décomposé et piteux, les gardes obéissaient aux ordres de la prêtresse, cette dernière s'approcha des membres de la délégation, attristée et chagrinée par le comportement des siens. Faisant une révérence, elle dit d'une voix douce et rassurante, sans aucune amertume ni colère dissimulées :

-Je vous prie d'accepter mes plus sincères excuses pour ce tragique accident qui vient de se dérouler.

Je vous demande aussi de pardonner à ce pauvre centaure. La chagrin et la tristesse l'ont aveuglé ce l'ont amené sur le rebord du chemin de la folie… cependant, je peux vous assurer que moi et mes sœurs ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour le ramener à la raison. Ensuite, seul le temps pourra malheureusement guérir ses blessures… Mais c'est un homme bon dans le fond, et je suis persuadé qu'Aletheria l'aidera à vaincre sa souffrance.

A présent, je vais vous escorter jusqu'à être assurée que vous ne risquerez plus rien.
Veuillez me suivre.


Puis, d'un pas majestueux et calée, elle commença à se diriger vers les portes de la ville, faisant des haltes régulières pour attendre les elfes et surveiller que les gardes accomplissent correctement leur tâche… Ce qu'ils firent avec rigueur, tant leur respect pour elle était profond.
Répondre


Messages dans ce sujet

Atteindre :