Carnet de route d'une Arcantiste
#7
Mery Trotteur et les reliques des mages noires.

Avant propos


Cher lecteur, permet moi d'ajouter une nouvelle aventure à ce carnet, ce compagnon de route, ami fidèle de toutes mes marches. Cette aventure j'en ignore la fin, elle commence à peine. Sera-t-elle une tragédie ou bien une grandiose fresque épique ? A toi de le découvrir au fil des pages.
Dans ce récit à nul autre pareil, il y a du mystère, il y du frisson et des horreurs venus de contrées innommables. Dans ce récit, il y des cicatrices maudites, des mages redoutables et des combats fabuleux. Dans ce récit, comme dans tous les récits des Arcantises, il y a du rire, de la boisson et des gadins.


Je dédie cette histoire à Oragie, mon petit beignet aux coings.

« _ Ta cicatrice te fait mal ? », questionna une Oragie inquiète, les cheveux en bataille, à force de courir.

«_ Mmh, non, non, ce n'est rien juste un cauchemar », répliqua Merydwïn, frottant la zone sensible. Elle avait encore rêvé de ce serpent, immense, gluant et répugnant, qui lui proposait de faire un concours de blague.

« _ Tu devrais en parler à quelqu'un », insista la mage, et se penchant l'air d'une comploteuse, « Aïevon trouverait ton cas passionnant ».

« _ Arrête la tarte aux coings avant de dormir, il faut arrêter ces Mages –Dont –On –Ne – Connait –Pas –Les –Noms, je n'ai pas de temps à perdre avec ça ! »

Un elfe aux cheveux flamme les bouscula en courant. Ainsi, ils y étaient, le repaire des Mages Noirs. Bientôt les sbires de Nahgoth seraient mis au pas par le collège de magie.

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À la faveur de la bougie, les lignes sombres des écrits de Nahgoth dansent devant mes yeux.
Le campement est calme ce soir, même cette furie de Daenariel est partie se coucher. Je ne peux pas en parler, pas encore.

Oragie ne comprendrait pas, peut-être la calme Irulan pourrait-elle m'écouter jusqu'au bout. Dire que notre pire ennemi est une solution possible de nous débarrasser du Körgh. Les copies que j'ai pu avoir de ces travaux sont fabuleuses. L'idée d'étudier les démons vivants est un coup de génie, dommage que son créateur soit un tueur sanguinaire entouré d'incompétent. Il aurait dû mieux choisir …

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Entre Nahgoth et les Elendaë, mon cœur balance. Au choix, ils sont stupides ou ils le font exprès. Déclencher une guerre inutile avec les autres peuples pour servir leur propre intérêt, j'ai déjà entendu ça quelque part. Et comme Nahgoht, c'est pour le bien de l'Empire –enfin, l'empire qui pense comme lui tout du moins.

À la réflexion personne ne peut être aussi incommensurablement inconséquent, j'opte donc pour la deuxième solution … aujourd'hui j'aurai moins peur de laisser les travaux des mages noirs entre les mains des centaures ou des nains, plutôt qu'entre celles des fous qui prétendent nous sauver tous. J'espère qu'Ajila s'en retourne dans son sommeil.

La Conseillère n'a pas joué cartes sur table …
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Note pour moi-même : il faut absolument que les membres du Conseil survivent à cette folie, c'est moche un Conseil sans membres.

Les sceaux sont d'une facture étrange, bien que je saurais, théoriquement, expliquer la nature de chaque rune, je peine à comprendre son utilisation. Je ne pensais pas qu'un mage elfe puisse être aussi avancé en code runique. Sur les copies que j'ai eu des travaux du mage chaque sceau possède une identité propre et unique, pourtant mis ensemble leurs effets semblent encore plus dévastateurs.

Bien que je sache en expliquer la théorie, je n'ai aucune piste sur la façon de les utiliser. Sans l'aide des nains, l'étude des runes pourrait prendre des semaines.

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Ces notes sont un don, un don fait aux ennemies du Körgh, nous devons les utiliser pour combattre cette engeance démoniaque.


(* comme toujours, toute ressemblance avec une œuvre connue est volontaire )
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