Les pierres de pouvoir
***Était-ce le sort ou bien fut-il bénit? cette question comme tant d'autres résonnaient à présent dans son esprit.

Ce jour la, foulant les terres d'Ecridel, il avait combattu les démons en première ligne, contenant la marrée incandescente qui s'abattait sur la coalition. Comme d'autres maîtres-lames avant lui il n'eut de mal à maîtriser cogneurs ou autres chasseresse. C'est après quelques heures qu'il comprit enfin la raison de leur déroute lorsque le ciel s'obscurcit d'une multitudes de flèches enflammées traînant dans leurs sillages de longues gerbes de fumée noire. Le déluge submergea la ligne de front sans distinction touchant Elfes, Nains comme Démons, rien ne semblait avoir de valeurs aux yeux de l'envahisseur pas même la vie de ses propres troupes...
Les heures passèrent rythmés par les sifflements réguliers des flèches et carreaux sans qu'aucun des deux camp ne concède une once de terrains. Les rangs de la coalition s'éclaircissant tandis que d'autre bataillons de sorcières pointaient à l'horizon. Les guerriers demandèrent du soutient mais trop peux de mages semblaient comprendre la situation.

La nuit tombât sans que le combat cesse mais le rapport de force était à présent largement en la défaveur des Elfes, Diarthot regarda à sa droite et pu constater que son frère d'armes, Rodric, était à peine en meilleur état que lui. Il pu voir au loin Louhea et Orme visiblement indemne ou presque. A ce moment il maudit ces congénères qui lançaient chaînes d'éclair et autres bulles de mana ; il se souvint des livres qu'il avait pu lire sur la magie ; Bouclier du vent un sort d'initié pouvant être lancé à grande distance et ne puisant que peu dans les ressources du lanceur ; il ne demandait plus et pourtant rien ; tout ceci lui sembla que foutaises. La fatigue gagnait le guerrier ralentissant ses mouvements et l'exposant ainsi morsures ardentes de démon, les brûlures lui rappelant à chaque instant qu'il ne pourrait protéger ses proches encore bien longtemps.
Alors que Diarthot se demandait bien si quelqu'un allait prendre la relève Deledir vint couvrir son flanc droit, permettant ainsi au guerrier agonisant de battre en retraite. Se dirigeant chancelant vers le dispensaire monté avec hâte à Tilador une caresse glaciale vint couper les feu d'une partie des brûlures qui tiraillait l'elfe, relevant la tête il réussit à adresser un sourire grimaçant à Abigueil en guise de remerciement. Les deux hommes avaient réussi à éteindre la rage qui consommait l'espoir du combattant.

Diarthot était rendu à mis chemin entre le champ de bataille et Tilador lorsque d'immenses anneaux de flammes virent lécher les rangs du bataillon Elfe. Les hurlements s'ajoutèrent alors au tintement des armes qui s'entrecroisent puis décuplèrent lorsque que le combat fut illuminé par une intense lumière violette. L'elfe revint alors sur ces pas balayant le champs de bataille des yeux dans l'espoir d'y retrouver la silhouette des êtres qu'il chérissait. Rapidement il pu voir Rodric qui avait semble-t-il battu en retraite peu après lui ainsi le corps inerte d'Abigueil non loin. Son soulagement fut grand quand il reconnu la silhouette de sa femme secouant vigoureusement un corps inanimé. Les lumières chatoyantes des corps incandescents des demons se reflétant sur sa robe étouffèrent aussitôt ses ardeurs. Était-ce son propre sang ou bien celui d'un blessé? et où était Orme?? Débarrassé du poids de son armure dont le cuir ne cessait de frotter sur ces brûlures le guerrier se dirigea tout droit vers la champ de bataille, le regard absent, croisant au passage nombres de chariots rapatriant vers Tilador. C'est alors qu'un des chariots passait au proche de Diarthot qu'il fut brusquement soulevé de terre.



Il balbutiait à présent, ballotté dans un de ces chariots...


A coté ... chariot ... ravitaillement ...

...avant de succomber aux délires***
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