28-05-2011, 20:25:00
Ma vie a changé.
J'avais franchi une porte dans ma progression. j'avais franchi le seuil de l'académie de magie. De nombreuses personnes se mouvaient en silence, cherchant des livres, étudiant auprès des archimages. je n'aimais pas cette foule silencieuse, elle était haïssable et j'en avais peur. Pourtant, je devais rester. Je devais accomplir une chose.
J'étais un archer de formation, par la force du destin. Jeune orphelin, je n'avais jamais eut l'argent pour étudier la magie. Maintenant, avec l'argent de mes périples, je pouvais utiliser au maximum mes capacités.
J'avais donc questionné les mages. De cette manière, j'avais apprit un peu la magie d'air.
Ce n'était pas suffisant.
J'avais donc apprit d'un vieux fou dans les bois. De cette manière, j'avais apprit un peu la magie de la nature.
Ce n'était pas suffisant.
J'avais donc infiltré Karad pour voler des livres de magie. De cette manière, j'avais apprit un peu la magie de la terre.
Ce n'était suffisant.
J'avais donc passé du temps à peaufiner mon art, à repousser les limites de magie. De cette manière, j'étais devenu le pratiquant de trois magies.
Ce n'était suffisant.
J'avais une soif inextinguible. Soif d'un pouvoir que je n'avais pas, un pouvoir qui me dépassait. Je me sentais incomplet. Ni la terre, ni l'air, ni le feu, ni l'eau, ni la nature, ni la vie, ni la lune, ni le soleil ne pouvaient me combler. J'étais une carcasse manipulée par une âme, mais mon esprit, aussi affûté qu'il pouvait l'être, étais d'une faiblesse affligeante. J'avais besoin de manipuler la source de la magie. Manipuler la magie purifiée de toute forme de parasite. Je devais sublimer ma magie, atteindre la perfection.
Six jours passèrent. Six jours que je passais à apprendre les rudiments de la magie pure. Que retenir de ces six jours? Qu'ils étaient six jours de déception. Ma maîtrise de la magie était insuffisante pour l'instant. Je partais plein d'amertume de la capital blanche. Je m'en allais voyager un peu, contempler la magie à son état le plus brute. Je voulais également observer les stigmates que la magie haut-elfe pouvait laisser sur la nature.
En tout cas, j'avais de la chance. je pouvais étudier un dragon. Et puis... Je pouvais profiter d'un magnifique paysage.
L'étendu bleu se profilant à l'horizon, la couche jaune la séparant de la terre, des teintes vertes et marrons où je vivais depuis...
Je ne savais plus.
J'étais rongé par mes souvenirs. J'avais l'impression d'avoir vécu deux vies. L'une dans ce monde, perdant mes parents lors d'une attaque d'orc, un souvenir confus. Dans l'autre, je voyais des landes grises battues sans cesse par un vent de poussière, des océans composées par des brumes noirs, des faisceaux de lumière parcourant le ciel en lui conférant une teinte rouge. Ce souvenir était d'une précision effroyable. Il remettait en doute mon existence.
Parfois, je me disais que je suis simplement fou. Parfois, je me disais que je suis simplement "autre chose". J'avais ce sentiment étrange à chaque réveil.
C'était la raison qui me poussait vers la magie, vers le perfectionnement de mon esprit. J'avais besoin d'une réponse. Je ne voulais plus être esclave de mes délires, je voulais la raison. Je ne voulais plus l'illusion, je voulais la réalité.
C'était de cette manière que je commençais un périple dans les songes et l'irréel. Je n'avais pour l'instant aucune idée de mon futur.
Quand à la fin, elle se dévoilera en temps voulu, car aujourd'hui, j'ai ma réponse.
J'avais franchi une porte dans ma progression. j'avais franchi le seuil de l'académie de magie. De nombreuses personnes se mouvaient en silence, cherchant des livres, étudiant auprès des archimages. je n'aimais pas cette foule silencieuse, elle était haïssable et j'en avais peur. Pourtant, je devais rester. Je devais accomplir une chose.
J'étais un archer de formation, par la force du destin. Jeune orphelin, je n'avais jamais eut l'argent pour étudier la magie. Maintenant, avec l'argent de mes périples, je pouvais utiliser au maximum mes capacités.
J'avais donc questionné les mages. De cette manière, j'avais apprit un peu la magie d'air.
Ce n'était pas suffisant.
J'avais donc apprit d'un vieux fou dans les bois. De cette manière, j'avais apprit un peu la magie de la nature.
Ce n'était pas suffisant.
J'avais donc infiltré Karad pour voler des livres de magie. De cette manière, j'avais apprit un peu la magie de la terre.
Ce n'était suffisant.
J'avais donc passé du temps à peaufiner mon art, à repousser les limites de magie. De cette manière, j'étais devenu le pratiquant de trois magies.
Ce n'était suffisant.
J'avais une soif inextinguible. Soif d'un pouvoir que je n'avais pas, un pouvoir qui me dépassait. Je me sentais incomplet. Ni la terre, ni l'air, ni le feu, ni l'eau, ni la nature, ni la vie, ni la lune, ni le soleil ne pouvaient me combler. J'étais une carcasse manipulée par une âme, mais mon esprit, aussi affûté qu'il pouvait l'être, étais d'une faiblesse affligeante. J'avais besoin de manipuler la source de la magie. Manipuler la magie purifiée de toute forme de parasite. Je devais sublimer ma magie, atteindre la perfection.
Six jours passèrent. Six jours que je passais à apprendre les rudiments de la magie pure. Que retenir de ces six jours? Qu'ils étaient six jours de déception. Ma maîtrise de la magie était insuffisante pour l'instant. Je partais plein d'amertume de la capital blanche. Je m'en allais voyager un peu, contempler la magie à son état le plus brute. Je voulais également observer les stigmates que la magie haut-elfe pouvait laisser sur la nature.
En tout cas, j'avais de la chance. je pouvais étudier un dragon. Et puis... Je pouvais profiter d'un magnifique paysage.
L'étendu bleu se profilant à l'horizon, la couche jaune la séparant de la terre, des teintes vertes et marrons où je vivais depuis...
Je ne savais plus.
J'étais rongé par mes souvenirs. J'avais l'impression d'avoir vécu deux vies. L'une dans ce monde, perdant mes parents lors d'une attaque d'orc, un souvenir confus. Dans l'autre, je voyais des landes grises battues sans cesse par un vent de poussière, des océans composées par des brumes noirs, des faisceaux de lumière parcourant le ciel en lui conférant une teinte rouge. Ce souvenir était d'une précision effroyable. Il remettait en doute mon existence.
Parfois, je me disais que je suis simplement fou. Parfois, je me disais que je suis simplement "autre chose". J'avais ce sentiment étrange à chaque réveil.
C'était la raison qui me poussait vers la magie, vers le perfectionnement de mon esprit. J'avais besoin d'une réponse. Je ne voulais plus être esclave de mes délires, je voulais la raison. Je ne voulais plus l'illusion, je voulais la réalité.
C'était de cette manière que je commençais un périple dans les songes et l'irréel. Je n'avais pour l'instant aucune idée de mon futur.
Quand à la fin, elle se dévoilera en temps voulu, car aujourd'hui, j'ai ma réponse.