03-04-2020, 20:52:06
Mon propos parlait uniquement des conséquences des actions plateau sur le RP, merci de ne pas le caricaturer même sous couvert d'une plaisanterie (et d'un petit tacle anodin dans la foulée). 
Je vais développer, n'ayant visiblement pas été comprise.
Actuellement, tuer les mobs est d'un point de vue narratif extrêmement pernicieux, car on bute des innocents qui n'ont rien demandé à personne. C'est pas franchement héroïque. Je ne vois pas mon personnage s'enorgueillir d'avoir fait une boucherie dans ces conditions (et pourtant, c'est pas une enfant de chœur).
Cela donne un terreau très intéressant de narration où rien n'est blanc, rien n'est noir. Il y a des victoires, mais des sacrifices aussi. On peut facilement osciller du registre épique au registre pathétique. Le développement des doutes et des incertitudes de nos personnages est grandement facilité et permet de les faire vivre plus intimement. On peut les faire s'interroger sur le bien-fondé de leurs actions, etc.
Tout cela est possible parce que le contexte décrit par Pludencre ouvre des perspectives équivoques dont aucune ne s'impose comme la meilleure (et surtout la plus morale). Le scénario n'est pas linéaire et devient intéressant précisément parce que le choix est réel (ce n'est pas un simulacre avec des options bidons et une voie au milieu que les joueurs n'ont au final, pas le choix de la prendre car bien meilleure). C'est en cela qu'il n'y a pas de "bon choix".
Pour moi, non, ce n'est pas être trop présomptueux de penser que les joueurs auront des influences sur la suite. Pour autant, cela ne veut pas dire qu'ils réussiront leur entreprise, ni que le choix fait mènera à un dénouement heureux à la fin.
Mais ce qui est certain, c'est que cette optique de jeu implique beaucoup plus les joueurs (enfin, ceux qui suivent réellement) dans le scénario, plutôt que de se laisser porter à bout de bras par un MJ.
Je vais développer, n'ayant visiblement pas été comprise.
Actuellement, tuer les mobs est d'un point de vue narratif extrêmement pernicieux, car on bute des innocents qui n'ont rien demandé à personne. C'est pas franchement héroïque. Je ne vois pas mon personnage s'enorgueillir d'avoir fait une boucherie dans ces conditions (et pourtant, c'est pas une enfant de chœur).
Cela donne un terreau très intéressant de narration où rien n'est blanc, rien n'est noir. Il y a des victoires, mais des sacrifices aussi. On peut facilement osciller du registre épique au registre pathétique. Le développement des doutes et des incertitudes de nos personnages est grandement facilité et permet de les faire vivre plus intimement. On peut les faire s'interroger sur le bien-fondé de leurs actions, etc.
Tout cela est possible parce que le contexte décrit par Pludencre ouvre des perspectives équivoques dont aucune ne s'impose comme la meilleure (et surtout la plus morale). Le scénario n'est pas linéaire et devient intéressant précisément parce que le choix est réel (ce n'est pas un simulacre avec des options bidons et une voie au milieu que les joueurs n'ont au final, pas le choix de la prendre car bien meilleure). C'est en cela qu'il n'y a pas de "bon choix".
Pour moi, non, ce n'est pas être trop présomptueux de penser que les joueurs auront des influences sur la suite. Pour autant, cela ne veut pas dire qu'ils réussiront leur entreprise, ni que le choix fait mènera à un dénouement heureux à la fin.
Mais ce qui est certain, c'est que cette optique de jeu implique beaucoup plus les joueurs (enfin, ceux qui suivent réellement) dans le scénario, plutôt que de se laisser porter à bout de bras par un MJ.