Sur un bateau au milieu de l'Erion.
#14
Après avoir échangé avec mes "camarades" sur la situation qui était des plus problématiques, et être parvenus à une entente, je me dirigeai vers le bord du fleuve.
Ma voix éraillée était de loin la plus puissante et porteuse, malgré tout on m'avait quand même désigné comme porte-parole.
« Importante fonction pour une vieille dame », avais-je ironisé.
« Ils te croiront d'avantage que nous » avaient-ils répondu. Comme si l'âge était un signe de sagesse et de bonne foi. Ces jeunes. Ils croient vraiment n'importe quoi.
Ils auraient bien plus dire de suite que si un carreau était tiré sur le messager, la perte sera moins grande ainsi, on aurait gagné du temps car c'était sans doute la principale raison de ce choix. Sales gosses. Je me vengerais un jour.

Toujours est-il que j'avança les pieds dans l'eau, et cria aussi fort que je puisse vers le navire, à l'adresse de la générale agar qui retenait la caldras en otage :
« Ecoutez-moi guerrière Agar,
Nous avons décidé d'accéder à votre requête. Nous allons vous ramener le fragment du Glaive.
Mais nous avons besoin de contre-parties et d'une garantie en échange.
Nos conditions sont les suivantes, et elles sont au nombre de deux conditions :
- Vous restez sur le pont bien visible et ne tentez rien pour vous échapper, faire bouger le bateau ou tuer la caldras le temps que nous ramenions le fragment.
- On ne tolère que seule vous reste sur le pont avec l'otage et sous la surveillance de notre générale. Dites aux alliés qui sont avec vous ou qui s'apprêtaient à vous rejoindre de quitter immédiatement le navire et de rejoindre leur côté de la rive dans les minutes qui viennent, et de ne plus tenter de s'approcher sous aucun prétexte jusqu'à la fin de l'échange. Notre générale sera nos yeux sur le pont et nous préviendra à tout instant si vous rompez cette promesse.
Si aucune de ces conditions n'est respectée ou si vous refusez tout simplement le marché, alors nous vous abattrons sur le champ, avec votre otage s'il le faut.
En retour, nous nous engageons à arrêter les attaques contre vous et vos alliés.
Si vous ne répondez pas d'ici la minute qui suit, il en sera de même.

Sur ces mots je sortis une petite clepsydre de ma poche, qui représentait environ une minute de temps, et la retourna en terminant :
Donnez-nous votre réponse, maintenant."
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