[RP] Retour de flammes
#6
Décidément, ce Dione était aussi aimable que sa "commandante" était furieuse. Que ne l'avait-on laissé engager les pourparlers ? Il y aurait sans doute moins de sang sur l'herbe. Peut-être que la diplomatie ne leur était pas complètement étrangère finalement. Quel dommage qu'elle arrive si tard : quelques instants plus tôt et ils auraient peut-être pu échanger des mots plutôt que des coups.

"Salutations, Dione Belroza.

Votre intervention me surprend, surtout dans ce contexte, et je pense ne pas être la seule. Vos arguments sont d'ailleurs des plus étonnants. Vous nous dépeignez en monstres assoiffés de sang, nous accusez de tuer des ennemis qui se rendent alors que vous n'étiez pas plus présent que moi ce jour-là, présumez de notre attitude vis-à-vis de ceux que vous appelez des faibles, avant de nous féliciter pour tout cela ?

Vous ne savez rien de nous. Et c'est pourquoi, même si je vous accorde que nous avons beaucoup en commun, vous vous trompez sur la nature de ce que nous partageons. Vous respectez notre soi-disant mépris des faibles, et tentez de nous attribuer des intentions qui sont les vôtres pour nous convaincre que nous nous ressemblons. Bon sang, si vous aviez vu ce que nous avons fait de Skövendör après votre départ, vous en seriez malade !

Pour autant, la discussion aurait sûrement été possible entre nous aujourd'hui. Nous ne sommes pas aussi obtus que vous semblez le penser. Disons simplement que la façon qui convient à la Salamandre de donner le ton d'une conversation ne convient pas aux Trappistes. Si nous voulons nous battre, nous nous battons. Si nous voulons négocier, nous négocions. Vous avez choisi de vous battre, alors nous nous battrons. Vous nous avez attaqués sans sommation, et avez versé le sang. Le vôtre doit maintenant finir de couler. Ce qui ne devrait pas vous tracasser puisqu'il s'agit là d'un cadeau à vos yeux !

Nous serons ravis d'écouter la Salamandre, même si nous doutons de votre bonne foi après le laïus de votre commandante sur toute la haine qu'elle nous porte. Mais nous l'écouterons plus tard, dans quelques mois peut-être, avec ceux d'entre vous qui survivront à cette journée. Qu'ils s'assurent juste, la prochaine fois, de faire passer les mots avant les flammes.

Quant à Morane, notre "fameuse arbalétrière", des affaires la retiennent ailleurs. Sans quoi nous n'aurions probablement pas cette conversation..."
Répondre


Messages dans ce sujet

Atteindre :