[R-PVP] Politesses dans la forteresse du Jarl
#82
Citation :HRP : J'écris avec un léger décalage car j'étais en déplacement. Le passage ci-dessous se passe juste après l'élimination du Jarl Aaren.
Quel soulagement de voir tomber enfin l'origine du mal. Un mal qui avait fait converger ici, dans cette forteresse devenue tristement lugubre, de nombreux combattants de tous horizons. Un mal qui avait émergé au sein du peuple Agar, il fallait le reconnaître. Mais ce peuple fier dira plutôt que ce mal était un poison Holdar inoculé dans les rangs Agars, profitant certes de la faiblesse de quelques têtes Agars. Ce qui n'était pas faux après tout.

Yarik se tourna vers Shaellys, sa protégée et son ombre bienveillante tout à la fois. Elle avait bien voulu le suivre depuis son intégration dans l'Egide de Myrinn. Et il l'avait mené dans des aventures périlleuses et parfois même dans des situations où l'issue semblait fatale. C'était la deuxième fois qu'il lui faisait subir ce genre de situation atroce : après le combat contre le démon de Forge-glace, il y avait maintenant l'affrontement contre ce Jarl fou dont il était devenu inutile de préciser le nom. Mais heureusement, sa protégée avait survécu. En plus de la peine qu'aurait provoqué sa perte, Yarik aurait terriblement bouleversé de devoir annoncer son décès à son mari. Il lui présenta un sourire chaleureux, du moins dans son intention, mais son sourire devait paraître bien délavé et estompé par l'épuisement nerveux.

Le Jarl séditieux ayant été vaincu, il demanda à tous ses compagnons de guilde d'abaisser les armes. Cela semblait cependant inutile car l'anéantissement de la source du mal incita tout le monde à un apaisement général et tacite. Les combats avaient été soutenus et éprouvants pour tous, physiquement et surtout mentalement. Yarik se rendait compte à présent à quel point les lieux étaient imprégnés d'une odeur de mort. L'air était si étouffant qu'il dû se retenir pour ne pas fuir vers l'extérieur pour respirer un air frais.

Il vit le Talien qui se faisait appelé Léonide et s'approcha de lui. Il lui glissa quelques mots qui paraissaient comme cordiaux aux yeux d'autrui, puis s'en retourna vers les siens.
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