[R-PVP] Politesses dans la forteresse du Jarl
#38
Haha. Vous vous rappelez quand j'ai évoqué que Léonide essayait de se calmer ? La bonne blague.

Bon, imaginez la scène. Il y a de quoi avaler sa moustache !

Souvenez-vous, le vieux tiens la ligne de l'arrière garde depuis une éternité pour éviter que les Agars et leurs potes les nains viennent jouer les casses noisette dans leurs rangs. Et ça pour casser des noisettes ces rigolos-là ne plaisantent pas. Va s'y que je t'attaque dans le dos quand t'es occupé à te battre contre les zozos du Jarl, va s'y que j'essaye de te coincer à 1 contre 10. Du beau, du grandiose ! Mais bon, c'est la guerre, puis faut les comprendre ces gens-là ils ont tous été élevés par des ours-cannibales-enragé-garou en guise de nourrice, ou un truc comme ça !

Enfin je m'égare. Le vieux essaye même de répondre aux provocations de ces trublions ! Il justifie leurs actions, il essaye de leur faire entendre raison avec des propos mêlés d'honneur et de justice. Pas simple hein d'essayer de taper la discute quand on vous envoie des stalagmites dans l'oreille ! Et pourtant il essaye le bougre, il essaye ! Il se dit que c'est pas grave, de toute manière ça la lui débouchera un peu.

Et ce n'est pas le pire ! Tout autour de lui les valeureux soldats qui ont tenu la ligne si longtemps tombent les uns après les autres ! Ils sacrifient leurs vies pour que l'avant-garde puisse en finir avec Aaren sans se faire poinçonner les fesses par jojo-le-pique-à-glace-et-son-copain-tout-chauve-et-pas-content-avec-des-tatouages-partout.

Enfin moi c'est comme ça que je me les représente les affreux d'en face, c'est Gared qui est accompagnée de quelques marchands de glaces un peu énervés.

Je m'égare encore. Mais faut me comprendre, je vois la scène au travers les yeux de Léonide et il n'y voit plus très bien ! Le couloir est étroit, il y a des Cornetto qui volent dans tous les sens et la lumière se reflète sur le crâne poli de leurs grosses brutes alors non c'est normal …

Et tout ça pour quoi ? Je vous le demande moi ! Hein ? Pourquoi ? Les morts, la frustration, les blessures, les discours, les égarements ? Pourquoi ?

Pour que l'avant-garde tourne casaque dès que ça sent le sapin ? Non mais vraiment, regardez le tableau. C'est moche, c'est vilain, il y a pas de quoi être fier les cocos ! Les supporters dans les tribunes sont colères ! Qu'est-ce qu'il fait l'arbitre hein ? Elles sont où les caméras pour l'arbitrage assisté hein ? Tout ça va mal finir je vous dis que ça ! Vous plaignez pas si demain des Hooligans viennent pousser mémé dans les orties ! On vous aura prévenu les enfants !

Bref, ignorez cette introduction. Résumons et reprenons les choses plus sérieusement.

Léonide n'est pas content, PAS CONTENT DU TOUT !

Il fulmine intérieurement. Et tout d'un coup, sa soupape saute. Quelque chose casse à l'intérieur de lui. Cette parcelle de lui qui d'habitude lui évite de sauter à la gorge de n'importe qui. Cette particule de sagesse qui l'a maintenu en vie pendant très longtemps. Pouf, disparut la particule. Évaporée.

Il n'y a plus qu'une seule chose à l'intérieur du vieux soldat : le désir d'assouvir une vengeance.

Le Jarl l'a dépassé sans faire attention à lui pour se jeter sur les Agars. NON MONSIEUR, NON ! Léonide se place subitement entre les Agars et Aaren. Il est maintenant dos à ceux qui lui ont fait face depuis le début des combats.

Jusqu'ici, il n'avait rien dit. Mais là aussi, une valve lâcha. Laissant place à un intense débit verbal. Crié, hurlé, éructé, vomi sur le Jarl et à peu près tout le monde présent des lieux à la ronde.


(HRP : Je suis gentil, je ne mets pas tout en caps lock car je trouve ça vilain, je vous prie d'utiliser votre imagination pour vous figurer de puissants cris, merci)

- N'y a-t-il que des traîtres des lâches et de la vermine corrompue dans cette forteresse ? Êtes-vous tous devenus fous ?

- Edar tout puissant ! Faut-il montrer à ces jeunes comment l'on rencontre son créateur sans rougir de sa faiblesse ?


Tendant sa lance pour désigner le Jarl, il continue

- Vous, vous n'êtes pas un dieu, VOUS N'ÊTES RIEN ! RIEN !

- AU NOM D'EDAR ! JE TUERAI CHACUN DE CEUX QUI SE SONT INCLINÉS FACE A CETTE ABOMINATION ! SANS EXCEPTION !

Et il tenta de frapper le Jarl.

(HRP : Zut, j'ai menti, j'ai mis un peu de capslock quand même, pardon, c'était plus fort que moi)
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