Le Raid, récits de chasse

[Morane]

HRP :
Avis à tout ceux qui passent dans les environs ou se sentent concernés, n'hésiter pas à participer à ce RP, il n'est pas réservé au Raid !

Après avoir posé son hamac entre deux pins, en haut d'une colline venteuse pour ne pas être trempée de rosée au réveil, suffisamment haut pour échapper aux loups, suffisamment bas pour... rien du tout... Morane s'était en fait mis à 6 bon mètres de hauteur, protégée du vent grondant par sa cape en doublure, bien confortablement installée dans son cocon, sous les étoiles.

Ah le monde était beau !

La nature, dans son silence regorge de bruits légers, un oiseau qui passe sous la corde, se frottant légèrement l'aile gauche au tissu dans son virage, un loup qui hurle à quelques lieux de là, un hululement, tout prêt, des couinements, quelques 20 pieds plus bas.

Ouvrant les rabats de son duvet, elle observe les étoiles, retrouvant les constellations : Breidablikk, Valaheim, ahhhh, il faut dormir.
Sur le point de fermer les yeux, elle les rouvre, épouvantée :

Les bras coincés sous la couverture, bloqués par les rabats, elle tente de se dégager, mais trop tard... le rongeur posé sur la corde est déjà dans les serres de sa chasseuse qui lui arrache la tête en s'éloignant d'un coup d'ailes avec flemme.

Sauf que le réflexe de se lever dans un hamac... est contre-productif et que la jeune trapeuse ne doit le fait de ne pas rejoindre le sol qu'à un autre réflexe, salutaire, lui, de s'agripper à tout se qui est fixe. Là voilà suspendue par une main à son hamac, la couverture au sol.
Ce n'est qu'après une bonne traction, pas facile sur support mobile, et un aller-retour au plancher des vaches que la jeune agar peut enfin refermer son hamac, bien décidée à ne plus se laisser agresser par des volatiles nocturnes.

Le hululement de la chouette, dans un arbre voisin, résonne comme un rire narquois, avant que les sables de Morphée se viennent l'emmener au pays des rêves.

***

Les dieux ne doivent cependant pas avoir son sommeil dans leurs priorités car, le lendemain, c'est le brame paniqué d'un cerf qui la sort de son abri, avant d'entendre les crépitements du feu qui s'élance vers le petit bout de bois où Morane s'est installée !
Décrochant rapidement son lit suspendu, le coupable apparait soudain, un feu follet enflammé :

Ah la saleté, il m'a cramée !



Fuyant, la queue entre les jambes, enfin bien amochée par les brûlures, ce n'est qu'après deux jours à boiter couverte de pansements qu'elle retrouve les autres, qui, l'air narquois lui montrent une petit fiole rouge un peu brûlée. Bon, au moins, elle est vengée :

Le premier qui se moque s'en prend un entre les jambes, et je rigole pas !



Malgré ces menaces... en l'air, la "Morane grillée" semble être le thème de la soirée, à grand coup de blagues sur "barbecue", "ça sent le bacon braisé", "remets la un peu à cuire, pas Morane, ma tranche", et ce n'est que le lendemain que la chasse reprend. Ils sont tous venus ici pour elle, la Bête ! Ils sont ici sur ses terres, et voient ses marques sur chaque arbre, chaque sentier. Sa tanière ne doit plus être très loin.
Tous sont sur le qui-vive, l'arme au point, prêt à frapper.

***

Il leur faudra cependant une bonne journée avant de tomber sur elle, enfin, une abandonnée du troupeau, disputant son territoire avec un loup trop téméraire et une serpent protégeant sans doute sa progéniture pour être suffisamment fou pour se joindre au combat.

Sans perdre une seconde, Morane fait signe à son ami de s'approcher et, lui désignant la Bête, de derrière un buisson, lui fait signe de la refroidir d'un geste particulièrement éloquent.
Prenant la chose au premier degré en bon mage qu'il est, il ne lui faut que quelques instant pour que l'animal se retrouve les pieds pris dans un grive matinal particulièrement tenace et... tardif !

HRP :
Avis à tout ceux qui passent dans les environs ou se sentent concernés, n'hésiter pas à participer à ce RP, il n'est pas réservé au Raid !